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BTTH Chapitre 187

Bonjour chers lecteurs ! Voici le premier BTTH régulier de la semaine, qui sera tout à l’heure accompagné par un DNC bonus ! 😉

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 186 – Qing Lin

 

Le soir de son arrivée à la Ville du Désert Rocailleux, Xiao Yan, qui n’avait jamais bu d’alcool, fit une exception et se rendit joyeusement avec ses aînés dans un magasin d’alcool.

Le lendemain, quand il se réveilla, il avait la tête complètement dans le brouillard et il voyait trouble. Il réalisa que le soleil s’était déjà levé depuis longtemps, frotta sa tête douloureuse, pencha la tête et observa la fine couette dont il était recouvert avant de s’assoir petit à petit. Il sourit amèrement après avoir violemment secoué sa tête, croisa ses jambes en tailleurs et forma le sceau d’entraînement de ses mains. Il entra en mode entraînement et commença à expulser l’alcool restant de son corps.

Après s’être entraîné un moment, le jeune homme secoua doucement le doigt et un fil de vapeur d’alcool dense s’en échappa.

Une fois qu’il se soit complètement purgé, il calma confortablement sa respiration, ouvrit graduellement les yeux et recouvra une fois de plus son calme.

« Ga Zhi. »

Peu après qu’il ait ouvert les yeux, la porte de sa chambre fut gentiment ouverte, et jolie silhouette adorable entra silencieusement. Cependant, quand elle vit l’alchimiste assis sur son lit, elle fut légèrement surprise et s’inclina précipitamment. Elle demanda d ‘une voix timide : « Vous êtes vous réveillé, jeune maître Xiao Yan ? »

La jeune fille qui était entrée dans la chambre ne semblait pas bien vieille. D’après son apparence, elle était légèrement plus jeune que lui ; elle avait un petit corps qui était pourtant étrangement adulte, quoi qu’encore légèrement immature.

Son visage ovale était mignon et délicat, presque comme celui d’une poupée de porcelaine. Sa timidité la faisait paraître comme un lapin anxieux, ce qui attirait systématiquement la pitié des gens.

L’adolescent était également un peu perdu, à voir cette jeune fille habillé en vert pour la première fois. Il lui adressa rapidement un hochement de tête amical.

Elle posa doucement la bassine d’eau sur le portant en bois à côté du lit, et demanda d’une petit voix en restant anxieusement près du lit : « Jeune Maître Xiao Yan, dois… dois-je vous aider à vous laver ? »

 

Xiao Yan secoua la tête en souriant, descendit du lit et vint à côté du portant de bois. « Eh eh, ce n’est pas nécessaire, je vais le faire moi-même. » Il se lava sans vraiment prêter attention à ce qu’il faisait. Il pencha la tête pour observer les maniérismes anxieux de la demoiselle et ne put s’empêcher de sourire. « Comment t’appelles tu ? »

« Ah ? » Cette question embrouilla légèrement l’esprit de la demoiselle, qui répondit immédiatement avec hésitation :: « Je… Je m’appelle Qing Lin. »

« Oh. » Le jeune homme hocha la tête, attrapa une serviette pour son visage et l’essuya avec. Après quoi, il jeta la serviette dans la bassine, leva la tête vers le ciel et inspira une grande goulée d’air frais.

Quand elle vit qu’il eut fini de se laver, Qing Lin tint fermement la bassine d’eau et se dirigea énergiquement vers la sortie.

Le Dou Shi pencha la tête et observa sa jolie petite silhouette. Son regard dériva soudainement vers sa taille, qu’on aurait envie de prendre dans ses bras. Il ne savait pas pourquoi mais il sentait qu’il y avait quelque chose d’inhabituellement tentant dans le déhanché de la petite… C’était comme si… Comme un superbe serpent femelle balançant ses hanches de façon envoutante.

« Bon sang, qu’est ce qui me passe par la tête… »Ces pensées ridicules le firent amèrement rire tandis qu’il se grondait lui-même. Il retourna au chevet du lit, attrapa la poignée de l’énorme et lourde règle noire et la souleva en utilisant sa force ; il la plaça sur son épaule avec un léger cri. L’adolescent sautilla légèrement et rit. Après un an d’entraînement intense, il s’était complètement habitué à la lourdeur de sa règle mais quand il l’enlevait de son dos, sa vitesse et sa force augmentaient férocement. Il était convaincu que pendant un combat, cette hausse soudaine prendrait l’ennemi par surprise.

Il attrapa la poignée de son arme de sa paume  et la dégaina. Le portant de bois à côté de lui, après un bruit intense provoqué par la pression de l’air, craqua abruptement sous l’attaque.

L’alchimiste sourit de toutes ses dents en voyant le portant brisé et replaça sa règle dans son dos.

A l’entrée de la chambre, Qing Lin, qui venait de revenir avec de l’eau propre, ne put s’empêcher de pousser un léger hoquet de surprise : « Ah… »

Xiao Yan lui adressa un sourire embarrassé en la regardant. Il s’accroupit d’un air désolé, tendit la main et alors qu’il allait ramassé les vêtements tombés par terre, son regard mouvant s’arrêta soudainement sur le poignet blanc comme neige de la demoiselle qui était apparu de sous sa manche.

Une écaille verte avait poussé sur son poignet ?

Il la fixa de surprise puis son regard balaya involontairement vers là où étaient ses jambes, et ne vit pas de queue de serpent. Il ne vit que de petits pieds de 8-10 centimètres.

La jeune fille, qui rangeait les vêtements, leva soudainement son petit visage ; quand elle remarqua l’expression choquée du jeune homme, elle suivit son regard, baissa lentement la tête et s’arrêta finalement sur le bras qu’elle avait accidentellement dévoilé. Son visage adorable devint immédiatement blanc comme un linge alors qu’elle tira sur sa manche, et recula prudemment de deux pas. Après quoi, elle passa ses bras autour de ses petits jambes, s’appuya contre le coin du mur et s’accroupit. Son petit corps commença également à trembler.

Qing Lin frémit en serrant ses jambes : « Je… je suis désolée… je ne voulais pas vous effrayer. » Sa voix timide était anxieuse et des larmes coulèrent sur ses joues.

Un peu perdu par cette sensibilité à fleur de peau, le Dou Shi soupira doucement en son for intérieur en fixant la petite fille timide. Il avait entendu dire que dans les zones à proximité du Désert Tager, il y avait parfois des femmes humaines ayant des relations avec les hommes-serpents. Selon la logique, les relations entre une personne homme-serpent et un être humain ne provoquaient habituellement pas de grosses mais cela étant, il y a toujours des exceptions à tout. Il y avait une chance infime qu’une femme tombe enceinte suite à un rapport avec un homme-serpent et donne naissance…

Bien qu’un enfant puisse naître, ce genre de bébé avec à la fois le sang d’un humain et d’un homme serpent avait du mal à dépasser les deux ans. Cependant, Qing Lin elle… semblait avoir déjà treize ou quatorze ans. Qu’est-il arrivé ?

Il la regarda avec pitié et sourit amèrement. Quel intérêt pour elle de vivre et de vieillir ? Les gens comme elle seraient toujours considérés comme des malédictions par les humains comme par les hommes-serpents. Il ne semblait y avoir rien d’autre dans sa vie si ce n’est passer des années sous le regard dédaigneux des autres et à subir leur ridicule…

Xiao Yan se dirigea lentement à côté de la demoiselle, se courba et frotta doucement sa petite tête de la main. Après quoi, il tint sa main sous son air effrayée et rétracta prudemment sa manche. Il regarda l’écaille verte de serpent et dit de but en blanc d’une voix douce et gentille : « Quelle magnifique écaille. »

L’expression terrifiée de la jeune fille disparut et fut remplacé par de l’incrédulité. Ce jeune maître était la première personne dans sa vie à lui dire que cette écaille, dont elle-même avait peur, était magnifique…

Un étrange sentiment s’immisça discrètement dans l’esprit faible et traumatisé de la demoiselle.Elle ouvrit ses yeux qui semblaient dégager une sensation inhabituelle et envoûtante, et demanda timidement : « Jeune Maître n’a pas peur de moi ? »

L’alchimiste fixa les deux yeux humidifiés par les larmes de la petite fille et réalisé qu’ils étaient légèrement vers. Qui plus est… Au plus profond de ses pupilles semblaient être caché trois points vert sombre d’une petitesse extrême.

Il fixa intensément ces pupilles vert sombre quelque peu démoniaques et se sentit l’esprit quelque peu ailleurs. Un moment plus tard, son coeur trembla soudainement tandis qu’il reprit rapidement conscience et la stupéfaction apparut fugacement sur son visage. Quel genre d’yeux démoniaques était-ce ? Il eut vraiment l’esprit ailleurs même avec sa Force Spirituelle ?

Encore sous le choc, il fixa à nouveau les pupilles de la demoiselles mais fut stupéfait de voir que ces trois petits points vert sombre avaient en fait disparu.

« Ne me dites pas que j’hallucine ? » marmonna l’adolescent d’une voix perplexe. Il secoua violemment sa tête et fixa la petite fille une fois de plus pendant un moment. (NdT La pauvre, le malaise…)  Ses yeux étaient légèrement verts, mais il n’y avait pas la moindre trace de petits points.

« Ugh… Ce doit être le reste de la cuite de la veille. » Il secoua d’un air désarmé la tête et baissa la manche de Qing Lin. Après quoi, il l’aida à se relever et sourit en observant la jeune fille timide qui lui arrivait aux épaules. Il s’excusa en souriant : « Je suis désolé de t’avoir faite peur. »

Elle secoua précipitamment la tête en fronçant le vêtement qu’elle tenait dans son petit poing serré d’anxiété. Xiao Yan était également le premier à jamais s’être excusé auprès d’elle.

Elle s’inclina et dit doucement : « Jeune Maître, je serai votre domestique personnelle le temps de votre séjour. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez-le moi. »

Le jeune homme sourit  et hocha la tête, puis lui frotta doucement la tête et demanda le sourire aux lèvres : « Où sont mes frères ? »

« Les commandants Xiao Li et Xiao Ding sont déjà partis gérer les affaires de la Compagnie. Il m’ont dit d’amener le Jeune Maître dans la salle de réunion du parvis si vous vouliez les voir. » répondit-elle d’une voix douce.

« Oh, laisse tomber s’ils sont occupés. » Il secoua la tête, toujours souriant, prit sa lourde règle de fer avec lui et sortit. Il lui dit : « Allez, fais moi visiter la Compagnie de Mercenaires de Métal du Désert.

« Oui jeune maître. » répondit-elle gentiment avant de le suivre avec précaution.

Le soleil déversa ses rayons sur eux quand ils sortirent de la chambre, leur donnant extrêmement chaud.  Bien que le désert soit brûlant, ils étaient encore dans la matinée, où la température n’avait pas encore atteint le niveau où elle écrasait de chaleur.

Alors qu’ils se promenaient au centre de la compagnie, les mercenaires qu’ils croisèrent s’arrêtaient pour saluer amicalement le Dou Shi. Ils semblaient tous savoir qui il était.

Cependant, leur sourire devint plus froid quand ils virent Qing Lin à ses côtés. Il y eut même une pointe de dégoût dans le regard de certains.

Xiao Yan ne put que soupirer d’un air impuissant en voyant ces expressions. Il apparaissait que les mercenaires connaissent les origines de la demoiselle… Il avait lui-même subi un traitement similaire quand il était devenu un infirme inutile, et c’était la raison pour laquelle il avait de la pitié pour la pauvre et impuissante Qing Lin. Cependant, les mercenaires de cette compagnie au bord du désert avaient tous une vendetta à l’encontre des hommes-serpents qui était difficile à apaiser… Et à chaque fois qu’ils voyait la petite, ils se souvenaient qu’elle avait en elle le sang honni des hommes-serpents et avaient involontairement une expression dégoûtée. Ce genre de sentiment était quelque chose que quasi rien ne pouvait étouffer, c’était le dégoût formé à partir de longs conflits et de l’inimité entre les deux camps opposés.

La jeune fille, ayant le sang des humains et des hommes-serpents à la fois, devait endurer cette discrimination en plus du fait d’être considérée comme une abomination par les deux antagonistes. En y réfléchissant, on s’apercevait qu’elle était la plus innocente des petites filles.

Elle frissonnait légèrement à chaque fois qu’elle recevait un regard dégoûté des environs en suivant l’adolescent sur le trajet. Son adorable petite visage qui aurait dû être admiré par les passants était empli de morosité.

Au détour d’un coin de rue, l’alchimiste ne put s’empêcher de soupirer. Il s’arrêta lentement et pencha la tête vers Qing Li qui était soudainement devenue mal à l’aise à cause de son soupir. Il réfléchit un moment et dit gentiment : « Qing Lin, ne prête pas tant attention au regard des autres. Tout ce dont tu dois te souvenir, c’est que tu ne vis pas pour les autres, mais bien pour toi seule ! » Une fois cela dit, il frotta doucement sa tête et reprit sa marche.

La jeune fille resta sur place, perdu à l’écoute de ces paroles… Puis un long moment plus tard, une étrange splendeur apparut sur son adorable petit visage ; elle renifla doucement, leva la tête et trois petits points vert sombre apparurent silencieusement et  tout d’un coup dans ses yeux verts/

« Merci beaucoup, Jeune Maître Xiao Yan… »

Une fois qu’elle ait marmonné cela, son petit visage démontra soudainement un sourire très attrayant. Après quoi, elle marcha joyeusement et rattrapa la silhouette du jeune homme devant elle.

Wazouille
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14 thoughts on “BTTH Chapitre 186

  1. merci je pense qu’il devrait prendre la petite Qing Lin avec lui si elle reste ici elle subira encore ce genre de regard

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