BTTH Chapitre 236
BTTH Chapitre 238

Salut tout le monde ! Voici votre premier BTTH de la semaine !

À toute pour le Shura’s Wrath !

 

 

 

Chapitre 237 – Conversation

 

Au moment où le parchemin allait toucher Hai Bodong, il fut instantanément congelé par une vague soudaine d’air froid, et tomba sur-le-champ faiblement à côté de lui.

Les beaux yeux de la jeune femme en robe rouge luisirent ; c’était la seconde fois qu’elle avait pu voir la puissance de ce vieillard hautain.

Elle fixa le jeune homme d’un air relativement moqueur « Ce type est vraiment téméraire à oser être grossier envers Grand-maître Bing. Il ne voit vraiment pas plus loin que le bout de son nez ! » Il était clair qu’elle ne pensait pas que le vieux cartographe allait laisser ce type imprudent qui l’avait offensé s’en tirer.

Naturellement, ce n’était qu’un vœu pieux de sa part. Le vieil homme leva effectivement les yeux de la carte, comme elle s’y attendait, mais lorsque son visage aride comme la toundra se tourna vers l’adolescent vêtu de noir devant lui, il sourit, ce qui était extrêmement rare. Ce sourire était quelque chose que la fille qui avait été une servante respectueuse depuis un moment déjà n’avait jamais vu.

« Ké ké, te voilà enfin de retour petit frère. Tu m’as vraiment fait attendre. » Hai Bodong posa son stylo plume et balaya Xiao Yan du regard ; une lueur étrange traversa son regard. Après ces quelques mois d’absence, il semblait être devenu bien plus puissant et de plus, il pouvait légèrement sentir sur lui quelque chose qu’il craignait.

Ne me dis pas que c’est une Flamme Exceptionnelle ? Bordel, il en a vraiment trouvé une ? Cette pensée qui le traversa rapidement fit apparaître de la stupéfaction sur son visage. Le regard dont il couvait le gamin contenait une émotion difficile à écrire.

Ce dernier rit : « Je n’ai pas eu le choix. Tu as encore quelque chose dont j’ai besoin, vieux sir alors j’ai naturellement dû me dépêcher de revenir. Si je n’avais pas eu ta carte, j’aurais eu du mal à atteindre mon but même en errant dans le désert toute une année. »

« Ké ké, c’est juste que chacun d’entre nous possède ce dont l’autre a besoin. » Le vieil homme sourit tandis que son nez tressaillit légèrement ; il agita la main. Son expression faciale sèche changea légèrement tandis qu’il fixa son jeune interlocuteur d’un air un peu apeuré. Il dit d’une voix choquée : « Tu… tu as rencontré la Reine Médusa ? »

Dans l’échoppe, la demoiselle de bonne famille fut immédiatement abasourdie en voyant que non seulement le cartographe n’attaquait pas ce jeune impudent, mais en plus discutait joyeusement avec lui. Elle plissa légèrement les sourcils un instant plus tard et jeta un regard encore à ce type qui paraissait plus jeune qu’elle. Elle ne put s’empêcher d’éprouver une certaine jalousie ; elle aidait le vieux monsieur depuis un long moment déjà, mais n’avait jamais été traitée avec une telle gentillesse…

« Ce gars-là… » pensa-t-elle avec indignation. Elle allait envoyer quelqu’un se renseigner sur les origines de l’intrus quand les mots que Hai Bodong laissa soudainement échapper la figèrent comme si elle avait été frappée par la foudre.

Bien sûr, il n’y avait pas qu’elle. Les trois jeunes gens et les grands gaillards dans le magasin se figèrent abruptement également lorsque le nom de ‘Reine Médusa’ fut mentionné. Aux alentours du désert, ce nom suffisait à causer la peur chez n’importe quel être humain. Lors de la dernière grande guerre, cette Reine médusa avait transformé quelques villes en champs de ruines à elle seule. Elle était si tristement célèbre que ça en était presque au point de faire cesser de pleurer les bébés rien qu’à la mention de son nom.

« Ce… ce type est vraiment entré en contact avec la Reine Médusa sans en mourir ? » Les nombreux regards fixant le Dou Shi portant une énorme règle noire étaient emplis d’incrédulité et de stupeur. Ces observateurs eurent du mal à s’en remettre. Il y avait bien dans les quelques villes entourant le désert des gens ayant survécu après avoir rencontré la Reine, mais ils étaient tous puissants et célèbres. Cependant, cet adolescent devant eux ne semblait pas avoir la vingtaine… Comment était-ce possible ?

Xiao Yan haussa les épaules et plaisanta : « Ké ké, j’ai vraiment eu la poisse de croiser son chemin, mais fort heureusement, j’ai eu assez de chance pour parvenir à survivre. Sans ça, tu ne m’aurais pas revu vieux sir. »

Le vieillard pinça immédiatement ses lèvres et dit avec émerveillement : « Tsk tsk, remarquable. Tu es parvenu à lui échapper sans subir la moindre blessure. De plus en plus de héros apparaissent dans la jeune génération… Je pense que tu es au pinacle de ta génération au sein de l’Empire Jia Ma, petit frère. »

Le petit frère en question sourit légèrement et ne réfuta pas plus qu’il ne confirma son affirmation.

« Oh, ké ké, c’est vrai… À propos de ce que je t’ai demandé, petit frère… ? » demanda soudainement le vieil homme en se frottant les mains, un sourire aux lèvres.

« Je l’ai. Voilà le Datura de Sable dont tu as besoin. Ce n’était pas facile à trouver, mais heureusement, je suis tombé dessus dans la ville sacrée des Hommes-Serpents. » Le jeune homme tapota doucement du doigt son anneau de stockage et une plante jaune pâle apparut dans sa paume. Elle avait une apparence extrêmement étrange tant elle s’enroulait sur elle-même comme un long serpent jaune. À l’extrémité de sa tige se trouvait une tête serpentine levée vers le ciel, sur laquelle saillait une tumeur de la taille d’un poing. C’était là où l’essence de cette plante unique était la plus riche.

« Ké ké, tu t’es vraiment démené pour moi. » Hai Bodong reçut la plante avec surprise et le remercia en souriant.

L’adolescent fit un geste de la main et répondit à la façon du vieillard : « C’est juste que chacun d’entre nous possède ce dont a besoin l’autre. »

L’expression de la jeune femme en rouge se décomposa peu à peu en voyant les deux hommes bavarder comme s’il n’y avait personne d’autre dans l’échoppe. Bien qu’elle soit pourrie gâtée, elle n’était pas idiote pour autant. En observant l’attitude du mystérieux vieillard envers l’adolescent et le contenu de leur discussion, elle comprit parfaitement que ce dernier avait une force terrifiante qui ne correspondait pas à son âge…

Elle réfléchit en souriant avec amertume : « Seigneur, d’où débarque ce type anormal ? Pourquoi n’ai-je pas entendu parler de l’apparition d’un jeune homme puissant dans l’Empire ? »

Délaissée comme elle l’était, elle hésita un moment puis demanda timidement : « Grand-maître Bing… »

Hai Bodong fronça légèrement les sourcils en se faisant interrompre. Il jeta un œil à la demoiselle en robe rouge et dit d’un ton morne. « Tu peux repartir et tu n’as pas besoin de revenir plus tard. Dis à ton père que son stratagème est pour le moins lamentable. »

La pauvre jeune maîtresse fut quelque peu perplexe face à cette expulsion grossière. Elle se mordit la lèvre tandis que ses yeux rougirent. Elle avait au départ l’intention d’être acceptée comme disciple, mais cette remarque cinglante coupa court tout espoir qu’elle pouvait avoir. Elle éprouva immédiatement un grand chagrin et ses longs cils s’humidifièrent. Elle n’avait plus à ce moment l’arrogance avec laquelle elle traitait le Dou Shi quelques instants auparavant.

Ce dernier ne put s’empêcher de secouer la tête devant l’attitude indifférente du vieillard, qui était décidément trop dur. Bien que la jeune femme lui a fait mauvaise impression de par son arrogance, elle travaillait quand même pour le cartographe, mais celui-ci n’avait pas le moindre sentiment pour elle malgré tous ses efforts. Il ne semblait pas vraiment avoir de cœur, aussi allait-il devoir être quelque peu prudent en travaillant avec lui dans le futur…

Le jeune alchimiste n’avait pas l’habitude de voir une jeune femme pleurer de si belle manière, et secoua la tête légèrement. Il joua avec un bout de carte sur le comptoir et plaisanta en souriant : « Vieux sir, tu as une telle notoriété que traiter une femme de la sorte l’entacherait… »

Le vieillard fut momentanément distrait par cette réplique. Il jeta un regard au visage souriant de son interlocuteur, puis se mit également à sourire et hocha la tête. Il frotta un anneau de stockage jaune à son dos et en sortit en un éclair un parchemin. Il tapota du doigt le rouleau et le propulsa vers la demoiselle, puis dit d’un air relativement impuissant : « Voici une technique de Dou de Xuan Inférieur ; tu m’as aidé si longtemps que je te la donne. Je sais que tu espérais que je te prenne comme disciple, mais ça n’est pas vraiment mon intention. Par conséquent, prends ce parchemin en guise de compensation. »

La jeune maîtresse resta coite en recevant le rouleau ; un moment plus tard, elle s’inclina gracieusement vers Xiao Yan et, l’air morose, quitta silencieusement le magasin.

Une fois qu’elle fut partie, toutes les autres personnes sortirent à sa suite et un instant plus tard, l’échoppe devint une fois de plus vide.

Hai Bodong tapota l’épaule du jeune homme et lui expliqua : « Ké ké, c’est ma nature que de préférer être libre et je n’aime pas vraiment devoir prendre un disciple sous mon aile. Elle n’aurait pas vraiment eu d’avenir à me suivre en tant que tel. »

Celui-ci sourit et tendit la main vers lui en répondant un sourire aux lèvres : « Vieux sir, j’ai déjà rempli ma part du marché ; ne devrais-tu pas me donner ce morceau de carte ? »

Le vieillard rit sèchement à cette question « Hu… » Il se frotta les mains et poussa un rire gauche : « Nous avions conclu un accord la dernière fois, petit frère. Tant que tu m’aides à raffiner la pilule médicinale dont j’ai besoin pour lever le sceau, je te donnerai le dernier fragment de carte. Et en plus, je te devrais une faveur. »

Le Dou Shi le fixa un long moment jusqu’à ce qu’il soit un peu mal à l’aise avant de hocher la tête avec nonchalance : « Soit. » Il rétracta sa main et sourit légèrement. « J’espère que tu ne me sortiras pas d’autres excuses après avoir obtenu la pilule, vieux sir… J’ai peut-être bon caractère, mais je ne supporte pas qu’on me prenne pour une bille. » (NdT Le mec menace un type bien plus fort que lui… Couilles d’acier ou pas ?)

« Ké ké, que dis-tu là petit-frère ; il n’y a pas de fausses promesses entre gens puissants ! » Le vieux cartographe sourit maladroitement en secouant la tête, puis se tapota le torse et dit avec certitude : « Tant que tu peux raffiner la médecine dont j’ai besoin, je ne trahirai pas ma promesse. »

« Ha ha, c’est parfait en ce cas. » Son jeune ami sourit et hocha la tête, puis il se gratta le menton avant de se tourner vers le vieux renard et de lui demander en souriant : « Dans ce cas, on s’y met ? »

« Maintenant ? » Hai Bodong resta coi avant de hocher précipitamment la tête. « Oui, oui s’il te plaît ! » Se faisant, il ouvrit rapidement le comptoir et mena le jeune alchimiste à l’arrière de la boutique .

Une fois là, l’adolescent s’assit sur une chaise au hasard et jeta un regard au vieillard tandis que le coin de ses lèvres se leva en un petit sourire. Il dit doucement : « Il me faut la formule médicinale et les ingrédients… »

« Je réalise parfois que vous autres alchimistes rendez vraiment les gens envieux… Ah, j’ai dû endurer de terribles épreuves avant de pouvoir obtenir cette formule pour briser le sceau et maintenant que tu vas y jeter un œil, son nom va changer… (NdT façon de dire que la formule va appartenir à quelqu’un d’autre) » Le vieil homme sortit de nombreux ingrédients médicinaux de son anneau de stockage, puis il tint un vieux parchemin en peau de mouton. La douleur apparaissant sur son visage n’était pas simulée ; il avait vraiment dû payer le prix fort.

Xiao Yan maintint un sourire chaleureux, mais se réjouit en son for intérieur. Yao Lao lui avait dit auparavant que la valeur de certaines formules pouvait briser des sceaux était difficile à estimer. Bien que ce bout de carte soit ce qu’il voulait le plus, ramasser une formule médicinale de sixième rang en passant étant meilleur encore.

Il sourit en recevant cette formule antique des mains du vieillard malgré l’extrême réticence de ce dernier. (NdT mdr, vous imaginez s’il refusait de la lâcher ? Il aurait fait son Zarakai de Reflets d’Acide  xD « Tu la touches, je te tape ! TU LA TOUCHES, JEUH TE TAPEUH !) Il la balaya du regard et son sourire devint immédiatement plus étincelant encore.

 

Wazouille
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10 thoughts on “BTTH Chapitre 237

  1. Merci pour le chapitre
    (Au passage je suis un grand fan du mange kumo desu ga nani ka il a un possibilité de trad le wed novel ? merci d’avance ^^)

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