BTTH Chapitre 255
BTTH Chapter 257

Bon, j’ai été efficace finalement alors voici votre dernier chapitre du soir, toujours en remerciement de la générosité de notre James !

Bonne lecture à tous et merci encore à notre mécène !

 

 

Chapitre 256 – Méthodes Brutales

 

Tout l’auditoire, dans la salle silencieuse, fixait d’un regard vide le Premier Doyen dont le cou avait facilement été enserré par la personne en robe noire et déglutit difficilement. Il y a dix minutes à peine, le premier posait la base de son plan de domination de la région Nord-Est de l’Empire Jia Ma et à présent, sa vie était entre les mains du second. Les spectateurs ne purent croire que tout ait ainsi été bouleversé aussi rapidement.

Cependant, même si ça paraissait irréel, la vérité nue présentée sous leurs yeux était que ce Premier Doyen du Clan Mo, Mo le Bourreau dont la réputation n’était plus à faire dans sa région, n’était plus qu’un jouet entre les doigts d’un autre.

Tous les gens présents éprouvèrent un plaisir inexplicable en entendant la déclaration glaciale de l’intrus. Si le clan Mo devait perdre son pilier central qu’est Mo Cheng alors quoiqu’il arrive, les petites factions pourront en profiter pour s’arracher à leur contrôle. Les Mo avaient beau avoir beaucoup d’alliés dans l’assistance, pas un d’entre eux ne vint leur prêter main-forte.

Alors que le type en noir s’apprêtait à briser la nuque de sa proie, un cri résonna dans la pièce. « Épargnez-le, monsieur, s’il vous plaît ! »

Tout le monde tourna le regard vers l’origine de ce cri avant de s’arrêter sur Ge Ye, qui s’était levé de table. Les badauds changèrent immédiatement d’expression.

Le vieillard, ainsi au centre de l’attention, eut un sourire amer. Honnêtement, il n’avait naturellement pas du tout envie d’intervenir en voyant le destin funeste de Mo Cheng mais cela étant, la Secte des Nuages Brumeux était la protectrice du clan Mo. Tout le monde le savait. Si le mec en noir voulait juste infliger une bonne correction aux Mo, le vieil homme ne l’aurait pas arrêté mais là, il avait clairement l’intention de tuer. Du coup, il ne put rester assis. Après tout, s’il laissait le premier doyen mourir devant lui, il n’échapperait probablement pas à un sermon une fois de retour à la secte.

L’homme en noir s’arrêta effectivement au cri de Ge Ye ; il tourna la tête vers lui et le fixa d’un air indifférent, tandis que la flamme blanche ne cessait de sauter dans sa main gauche.

Un long moment plus tard, il tourna à nouveau la tête et son regard glacial se fixa sur le visage livide de sa proie. Il dit froidement : « Remets-moi Qing Lin ! »

Mo Cheng dit, les lèvres tremblantes : « J… J’ignore de quoi vous parlez, monsieur. » Son visage lui paraissait douloureux sous ces yeux perçants et froids.

La silhouette humaine sous la robe soupira clairement et secoua la tête. Il leva abruptement sa main enveloppée par la flamme blanche à la verticale, puis trancha vers le bas en traversant le bras droit du vieillard à hauteur d’épaule.

Le bras en question, amputé, tomba après son passage !

La main de l’intrus, comme une lame aiguisée, traversa le bras sans la moindre résistance ; son membre se détacha immédiatement de son épaule et tomba à terre sur le tapis rouge de façon marquante. (NdT je vous l’ai toujours dit ! Xiao Yan ne déconne pas !)

Aucune goutte de sang ne jaillit de la plaie, où on relevait des traces de calcination. La haute température de la flamme entourant la main de l’assaillant avait complètement cautérisé tous les vaisseaux sanguins.

Le visage du premier doyen se tordit soudainement sous la douleur, ce qui lui donna un air extrêmement sauvage et terrifiant. Il poussa un cri aigu dont la peine était difficile à cacher, qui glaça le sang de tous les gens présents.

« Quelle brutalité ! » Ils frémirent en parcourant du regard le membre amputé au sol, et déglutirent en palissant. Cet homme puissant, dont le nom faisait trembler la région Est de l’empire était devenu un manchot en un clin d’œil. Le public eut l’impression de rêver à assister à une telle disgrâce.

Mo Cheng trembla répétitivement en se tenant le moignon de l’autre main. La folie et la perniciosité brillèrent dans ses yeux baissés tandis qu’il rugit doucement : « Membres du clan Mo, tuez cet enfoiré ! »

Les membres alentour du clan s’échangèrent des regards. Ils avaient beau être terrifiés, ils ne purent que serrer les dents face à l’autorité qu’avait encore Mo Cheng, et chargèrent l’intrus avec des expressions féroces et des cris de rage.

Ce dernier continua d’observer le premier doyen d’un air indifférent en ignorant les hommes lui fonçant dessus. Ils arrivèrent à cinq mètres de lui quand tout à coup, une couche de glace épaisse se répandit étrangement depuis leurs pieds et les enveloppa rapidement, les transformant en des stalagmites brillantes d’un halo blanc pâle.

La salle fut ainsi décorée en moins d’une minute d’une dizaine de sculptures de glace réalistes surgies de nulle part. L’atmosphère devint plus silencieuse encore tout à coup, et une froideur enveloppa le public tout entier qui en vint à avoir peur d’expirer.

Nalan Yanran et Ge Ye, sur la plateforme, prirent une grande goulée d’air frais en voyant les dix membres du clan Mo se changer en statues de glace sans crier gare. Ils furent choqués par la brutalité et les méthodes d’attaque particulières de cette personne en noir.

Après que cette attaque ait pris une dizaine de vies, tous les autres membres du clan reculèrent précipitamment. Ils furent tellement perturbés de voir leurs collègues se changer en sculptures de glace qu’ils n’osèrent pas rentrer dans la zone d’attaque de cet ennemi, et ce peu importe les cris que Mo Cheng pouvait pousser.

L’homme en noir ignora les hurlements hystériques de sa proie et continua de sa voix toujours aussi juvénile et tranquille : « Tu vas me la remettre, oui ou non ? » Il avait une attitude si indifférente qu’on aurait cru qu’il n’avait rien à voir avec le massacre précédent.

Mo Cheng haletait intensément. Il leva un visage à l’air sinistre et fixa intensément l’homme en noir en disant d’une voix rauque : « Qui es-tu exactement ? »

Le caractère indomptable de sa victime ne provoqua aucune admiration chez ce dernier. Il transpirait de sa voix grave l’impatience et la froideur de quelqu’un dont la patience se réduisait comme peau de chagrin. « Tu es en train d’épuiser le peu de patience qu’il me reste ! »

Il leva lentement sa paume à la verticale, les doigts tendus dans le prolongement de la main. Celle-ci trembla légèrement et la flamme blanche en jaillit.

Le visage du doyen se tordit tandis que ses yeux aux pupilles contractées fixaient la main montant peu à peu. Il ne put en supporter davantage un moment plus tard et cria : « Si tu me tues, cette petite fille mourra définitivement avec moi ! »

L’encapuchonné en noir soupira doucement de soulagement en marmonnant en son for intérieur : « Qing Lin est encore en vie ! »

Il tourna la tête et jeta un œil alentour, et s’adressa à un groupe de gens du clan : « Que quelqu’un pouvant représenter votre clan sorte du rang. Remettez-moi la petite fille que vous avez capturée, ou je nettoierai le clan Mo dans son sang ! »

Bien qu’il ait dit ceci d’une voix d’un calme olympien, les Mo qui avaient pu voir la brutalité de ses attaques n’osèrent pas douter de la véracité de ses propos. L’un d’entre eux bondit aussitôt à l’arrière et disparut de la salle.

« C’est inutile, personne n’osera me désobéir dans le clan ! » haleta le premier doyen. Il tordit son cou pour essayer d’échapper à la main qui enserrait fermement son cou, mais en vain.

« Ouvre-la encore une fois et je t’incinérerai la langue. » Une longue main passa et repassa sous les yeux du vieillard, où se refléta la flamme blanche dont elle était recouverte. Celui-ci en ravala les mots qu’il s’apprêtait à sortir.

Peu après que le membre du clan ait disparu, un grand groupe de gens à l’air inquiet envahit la salle. Leur expression devint incrédule en voyant l’état critique dans lequel se trouvait Mo Cheng ; qui parmi eux aurait pu penser que le premier doyen, qui avait d’habitude le maintien d’une personne puissante, puisse se retrouver dans cet état.

Un homme d’âge moyen vêtu de beaux habits fit deux pas en avant et dit avec une politesse toute particulière : « Messire, je suis le chef du clan Mo, Mo Lan. Puis-je savoir de quelle façon le Premier Doyen vous a offensé ? »

L’homme en noir dit d’une voix glaciale en augmentant sa puissance terrifiante : « Amenez-moi dans les dix minutes la petite fille que votre clan a enlevée, Qing Lin. Autrement, vous n’aurez plus la moindre raison d’exister. » Les visages de l’audience se peignirent d’horreur.

L’intrus ne bougea pas ; sous la pression de sa force majestueuse, d’innombrables craquelures apparurent sous ses pieds dans un « ka cha ».

Nalan Yanran et Ge Ye, qui avaient rencontré une force aussi puissante plus d’une fois, changèrent rapidement d’expression en observant les craquelures qui venaient de se répandre et crièrent involontairement : « C’est un Dou Huang ! »

Leurs voix eurent l’effet d’un coup de foudre qui frappa toute l’assemblée. Même l’air pernicieux de Mo Cheng ne put s’empêcher de disparaître sous sa stupéfaction. Il ne s’attendait à ce que son mystérieux assaillant en noir s’avère être un Dou Huang !

Le coin des lèvres du chef du clan Mo tressaillit une paire de fois tandis qu’il tremblait constamment sous cette force terrifiante, le visage livide. Une petite fille ? Ne me dites pas qu’il parle de celle que le premier doyen a ramenée ? Bordel, qui donc ce vieux bonhomme a-t-il offensé exactement ? Un Dou Huang est venu ici à cause de lui…

« Attendez s’il vous plaît, Messire. Je vais immédiatement la faire libérer. » Mo Lan agit rapidement sous la pression de ce Dou Huang, comprenant clairement qu’aucun d’entre eux n’avait la moindre qualification leur permettant de négocier. Par conséquent, il hocha immédiatement la tête avec précipitation.

Mo Cheng leva soudainement la tête et cria rageusement : « Ne bouge pas, Mo Lan ! Qui t’a permis de la relâcher ? »

Le chef du clan fronça grandement les sourcils en disant avec furie : « Pourquoi voulez-vous mettre notre clan dans une situation aussi dangereuse pour une petite fille, premier doyen ? » D’après sa réaction, il n’avait pas l’air de savoir que Qing Lin possédait les Pupilles des Trois Fleurs Serpentines Cyan.

L’expression du vieillard était sauvage : « Pauvre imbécile, cette fille est définitivement une… » Cependant, la personne en robe noire se retourna subitement vers lui avant même qu’il ne puisse terminer. Elle le frappa d’un coup de pied violent qu’accompagnait un sifflement aigu dans le bas ventre, et lui fit ravaler ses mots. Le vieil homme se tint le ventre de la main et vomit brutalement du sang. Il tomba les genoux au sol et fut traîné au sol en arrière par l’élan jusqu’à s’écraser dans un gros pilier de pierre. Ce ne fut qu’alors que la force terrible avec laquelle il avait été frappé se dispersa.

L’intrus semblait avoir perdu toute patience à l’égard de ce type aussi bruyant qu’une mouche à merde. Il prit doucement appui au sol et bondit à nouveau comme un fantôme vers le premier doyen pâle comme un linge. Une flamme blanche et dense s’aggloméra rapidement sur son poing. Il était clair qu’il avait l’intention de porter le coup de grâce.

L’expression de Ge Ye changea du tout au tout quand il sentit son intention de tuer et il cria : « Messire, laissez partir Mo Chen s’il vous plaît, au nom de la face de la Secte des Nuages Brumeux ! » (NdT touchez vos culs avec votre secte ~(« ~) )

L’homme en noir parut ne pas l’entendre.

Vu qu’il ne semblait pas vouloir s’arrêter, le visage du vieil homme se rembrunit ; il réfléchit un moment, serra fort les dents et bondit comme un éclair vers l’étranger.

Un cri glacial résonna depuis la robe noire : « Fous le camp ! » L’homme encapuchonné tourna bizarrement dans les airs, puis se transforma en une ombre fantomatique qui croisa le vieillard, épaule contre épaule.

Au moment où ils entrèrent en contact, la paume du type en noir s’imprima sans ménagement dans la poitrine de son adversaire, qui blanchit aussitôt. Il fut alors propulsé en arrière comme un cerf-volant dont on aurait coupé la corde.

Alors qu’ils s’entrecroisèrent, une légère brise souleva la capuche de l’intrus, qui dévoila ainsi à moitié un beau visage délicat. Ge Ye, par coïncidence, vit vaguement cette image et se figea instantanément, complètement abasourdi.

 

 

 

 

 

Wazouille
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13 thoughts on “BTTH Chapitre 256

  1. Merci pour le chap !
    Arg le suspens est insoutenable… Waz pourquoi tant de haine ? Pourquoi ? Pourquoi nous laisser avec cette fin ? Je VEUX savoir la suite!!! Pourquoi doit je attendre demain ? POURQUOIIIIIII????????? 🙁
    (bruit de sanglot)

  2. Merci pour le chap !
    Mais j’aurais mieux fait de dormir. Avec une fin pareil comment suis-je censé rejoindre Morphée ?????

  3. merci pour le chapitre

    il aurait due tué ce vieux con tous de suite, maintenant il va y avoir un retournement de situation,c’est assuré

  4. Merci pour le chapitre, ainsi qu’au donateur. Pff il aura pris cher le vieux ce coup là, mais on pourra au moins dire qu’il aura eu la langue bien pendue pour un type sur le point de mourir.

  5. Merci pour le chapitre.
    PS:Dit waz,tu peut me dire où t’a appris la torture ? J’aimerai bien rajouté apprendre ce genre de méthode, c’est beaucoup trop efficace !

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