BTTH Chapitre 361
BTTH Chapitre 363

Et voici le dernier chapitre bonus en remerciements de la générosité de James ! J’avais bien dit que je ne me coucherai pas sans terminer… (je vous rassure, ceci est un post automatique !)

Encore un chapitre qui vous laissera à baver pour la suite !

Bonne lecture à tous et merci encore, James !

Chapitre 362 – Yao Yan, Zhun Zi

Ce cri glacial tonitruant engouffra la montagne tout entière.

Tous les disciples de la Secte des Nuages Brumeux levèrent la tête et tournèrent leur regard vers le ciel bleu. Ils y trouvèrent deux silhouettes suspendues dans les airs ; le jeune meneur vêtu d’une robe noire débordait d’intention meurtrière.

Lorsque certains disciples aux regards perçants virent le visage glacial de l’intrus, ils poussèrent aussitôt de nombreux cris choqués : « Xiao Yan ? Mais pourquoi est-il revenu ? » Tout le monde avait fermement retenu le nom de ce jeune homme qui avait mis sens dessus dessous la secte il y a quelques jours de ça.

Ce dernier parcourut froidement la secte en contrebas du regard, avant de s’arrêter sur un grand bâtiment d’où jaillit explosivement une lueur blanche. Elle s’arrêta devant lui et poussa un rugissement furieux qui résonna à travers le ciel : « Xiao Yan, comment oses-tu être aussi grossier ! Veux-tu donc mourir ? »

L’adolescent fixa intensément le visage vert de Yun Leng, et dégaina abruptement sa lourde règle noire avant de la pointer dans sa direction. Il dit d’une voix sourde : « Même si Yun Shan veut te protéger, vieux bâtard, je vais te tuer aujourd’hui ! »

Le vieillard rit froidement, serra les dents et répondit furieusement : « Ah, quel ton arrogant ! Il se trouve que je te cherchais, justement. Je pense que tu devrais rester dans notre secte. » Se faire directement injurier et menacer par l’intrus qui avait déboulé dans la secte lui faisait vraiment perdre toute sa réputation dans celle-ci.

Un cri froid et clair retentit dans le ciel : « Ferme-la, Yun Leng ! » En entendant cette voix, les disciples en contrebas s’inclinèrent légèrement comme un seul homme. Même le premier doyen ne put que secouer violemment la main et reculer d’un pas.

Quelques lueurs blanches scintillèrent à l’horizon et aussitôt, quelques silhouettes se dispersèrent et apparurent dans le ciel. La personne au milieu portait une robe d’une blancheur sélène, dont les bords flottaient doucement au vent. Ses cheveux étaient coiffés en phoenix (NdT démonstration ici ), ce qui soulignait son beau visage. Elle dégageait une noblesse et une dignité difficiles à cacher.

Le jeune alchimiste balaya du regard les nouveaux arrivants. Il s’arrêta un moment sur Yun Shan, avant de se tourner vers la femme au centre. Elle devait probablement avoir un grand statut au sein de la secte pour être capable de faire taire le premier doyen. En plus de Yun Shan qui était présent, seule la Chef de Secte actuelle, Yun Yun, devait avoir une telle autorité.

Il leva les yeux et s’arrêta sur ce beau visage gracieux. Leurs regards se croisèrent et ils restèrent momentanément perplexes, avant de se retrouver tout à coup abasourdis. Deux voix choquées et légèrement perplexes retentirent :

« Yun Zhi ? »

« Yao Yan ? »

Ils furent tous les deux aussi surpris l’un que l’autre, et se dévisagèrent mutuellement. Ils parurent sentir quelque chose et leurs expressions changèrent aussitôt.

Yun Zhi.”

Le Da Dou Shi fixa intensément ce beau visage un peu troublé. Un long moment plus tard, il sembla avoir pensé à quelque chose et prit tout à coup une grande inspiration. Pour une raison ou une autre, son coeur s’était silencieusement glacé, et il dit d’une voix légèrement tremblante de colère : « Je crois qu’il serait plus approprié que je vous appelle Yun Yun, la Chef de la Secte des Nuages Brumeux, non ? »

« Tu… » Ces yeux pleins de dignité précédemment étaient à présent un peu troublés et changeants. Yun Yun rit : « je ne pensais pas que le Xiao Yan dont me parlait Yanran serait toi. »

Yun Leng et les autres alentours furent stupéfaits en entendant cette conversation banale. Ils s’échangèrent des regards, et Yun Shan ne put s’empêcher de les interrompre en fronçant les sourcils : « Yun’er, tu le connais ? »

« Ah, nous nous sommes rencontrés une paire de fois, mais il avait également dissimulé son nom, alors… » Répondit-elle évasivement.

Xiao Yan se sentit déçu en entendant sa réponse. Il se moqua de lui-même en secouant la tête, puis la leva et dit en souriant : « Yun Yun da-ren est la Chef de la Secte des Nuages Brumeux et moi, je ne suis qu’un petit bonhomme inconnu ; comment pourrions-nous nous connaître ? La personne que j’ai connue s’appelait Yun Zhi, et pas Yun Yun » (NdT da-ren : utilisé en se référant respectueusement à un officiel ou une personne de plus haut rang)

La jeune femme se mordit les lèvres en fixant son expression d’autodérision. Sa réponse l’avait un peu peinée, au point qu’elle serra les poings dans ses manches jusqu’à en faire blanchir les jointures.

Le regard du Dou Zong alla et revint de l’un à l’autre, et les rides de son front se creusèrent davantage. Il pouvait sentir que quelque chose s’était définitivement passé entre eux.

Il jeta un oeil à la Reine Médusa derrière l’adolescent, et cria d’une voix grave où perçait une légère colère : « Xiao Yan, je t’ai laissé partir la dernière fois alors pourquoi es-tu revenue à ma Secte des Nuages Brumeux cette fois ? En plus, tu as humilié un doyen de notre secte la dernière fois ; crois-tu pouvoir nous martyriser aussi facilement ? Je te préviens, tu as beau avoir la Reine Médusa à tes côtés, ne dépasse pas les bornes de quelle que façon que ce soit. Si tu croyais pouvoir nous plier à ta volonté, tu t’es fourré le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate ! »

Le jeune homme passa son regard indifférent de Yun Yun à Yun Shan, puis il rit froidement : « Chef de Secte Yun Shan, je crains qu’il ne vous faille demander au premier doyen les raisons de ma venue, non ? »

Le Dou Zong changea légèrement d’expression. Il coupa violemment Yun Leng du regard et dit d’une voix grave : « Yun Leng s’est simplement montré impulsif cette fois-ci et de plus, il n’a pas causé trop de dégâts dans ton clan Xiao. J’enverrais quelqu’un de la secte compenser ton clan pour tout dégât. Bien, si c’est de ça dont tu venais parler, tu peux partir ».

Son jeune interlocuteur fut surpris par sa tira, et se mit aussitôt à éclater soudainement de rire : « Ha ha ha… » Il y avait une légère intention meurtrière sauvage dans son rire… Alors qu’il riait tête baissée, il la releva abruptement juste après et dévoila un visage déformé par l’envie de tuer : « Yun Shan, je ne te parle poliment que par respect pour un senior mais entre-nous, ignores-tu vraiment de quoi il retourne ou fais-tu semblant ? Tu crois vraiment que ce vieux clébard de Yun Leng viendrait dans mon clan simplement pour abîmer quelques bâtiments ? Mon clan a failli être exterminé à cause de lui ! Comment les conséquences de ses actions pourraient être contrebalancées par un petit mot et une simple compensation de ta part ? »

Les quelques personnes dans le ciel changèrent légèrement d’expression à cette révélation, et celles de Yun Shan et de Yun Yun devinrent hideuses. Ils ne s’attendaient pas à ce que Yun Leng et les autres leur aient caché autant de choses.

« Bon, c’est vrai que Yun Leng est allé un peu trop loin. Quelle compensation veux-tu ? Ma secte fera de son mieux pour accepter tes demandes. » Dit sévèrement Yun Shan mais d’un ton un peu plus léger cette fois, probablement parce que son côté avait tord.

Le jeune alchimiste rugit de façon tonitruante avec une expression féroce : « Compensation, compensation, vous n’avez que ce mot à la bouche ! »

Tous les membres de la Secte des Nuages Brumeux, Yun Shan compris, se sentirent un peu étourdis devant cette insulte très directe. Quand avait-il jamais été traité de la sorte, avec son statut ? L’étourderie fit place à la fureur, et son expression devint aussi sombre que solennelle.

La disparition de Xiao Zhan l’avait déjà rempli de colère et d’intention de tuer ; il se sentait plus irritable encore, à présent qu’il avait découvert la véritable identité du Yun Zhi. Ajoutez à ça les inepties totales de Yun Shan, et toute la férocité qu’il éprouvait, combinée à l’intention meurtrière, finit par exploser comme un volcan : « Ce vieux clébard de Yun Leng a traqué mon père jusqu’à le faire fuir du clan dans l’intention de le tuer. Mon père n’est toujours pas revenu, et nous ne savons pas s’il est encore vivant ou mort. Si vous ne me donnez pas d’explications, je décimerai votre secte dussé-je parier ma vie ! »

Yun Yun ne put s’empêcher de dire en le voyant devenir de plus en plus incontrôlable : « Ton père ? Yun Leng n’a jamais dit l’avoir blessé. »

« Alors vous voulez dire que les centaines de membres du clan Xiao ont inventé ce qu’ils ont vu ce soir-là ? Pour attirer l’attention de Yun Leng et de ces deux autres chiens, mon père a fui de Wutan seul. Vos trois pourritures l’ont poursuivi, et nous ne l’avons jamais revu  ! À qui dois-je m’adresser pour régler mes comptes si ce n’est à la Secte des Nuages Brumeux ? Hein ? Dis-moi ! » Rugit le Da Dou Shi d’un air féroce.

C’était la première fois que quelqu’un lui avait criée rageusement dessus depuis bien des années. En toute logique, la jeune femme aurait dû s’énerver aussitôt mais pour une raison qui lui échappait, elle n’était pas le moins du monde furieuse envers lui. Elle se mordit les lèvres et tourna son regard sur Yun Leng, à qui elle dit furieusement : « Explique-moi clairement ce dont il parle, Yun Leng, ou je me servirai de mon autorité pour te retirer temporairement ta position de premier doyen ! »

« Je n’ai pas touché à son père, Chef de Secte. » De grosses gouttes de sueur froide coulèrent de la tête du vieillard qui ajouta précipitamment : « J’avoue que nous l’avons effectivement pourchassé à ce moment, mais alors que nous allions le capturer dans une certaine forêt dense, il disparut soudainement sous nos yeux. Nous avons ensuite fouillé la région, mais nous n’avons pas trouvé la moindre trace de lui. »

« Il a soudainement disparu ? » La demoiselle fronça légèrement les sourcils, serra les dents et cria : « Xiao Zhan n’a qu’une force de Da Dou Shi, comment peut-il disparaître devant vous, un Dou Wang et deux Dou Lings ? Si tu veux mentir, essaie au moins de trouver une bonne excuse ! »

« Je ne sais pas non plus ce qui s’est passé, c’est la vérité. Si vous ne me croyez pas, vous pouvez demander à Yun Lei et à l’autre, ils en ont également été témoins. Je jure que je n’ai pas menti à ce sujet. » Dit le premier doyen en souriant amèrement.

Yun Yun et Yun Shan s’échangèrent des regards, et froncèrent intensément les sourcils. Même s’ils venaient à croire Yun Leng, Xiao Yan refuserait d’en rester là. Ils levèrent la tête et virent qu’effectivement, l’expression de ce dernier s’assombrissait peu à peu complètement.

Le jeune homme fixa Yun Leng froidement ; la fureur qu’il éprouvait l’empêchait d’écouter plus longtemps les inepties des autres. Il prit une grande inspiration et retourna ses mains ; l’énorme règle disparut de sa paume. Il tendit doucement la main droite et une flamme verte y apparut sous les yeux de l’assemblée.

Il fixa la flamme verte, qui se reflétait dans ses grands yeux noirs. « Je vais détruire cet endroit si vous ne me remettez pas ce type. » On avait l’impression qu’il soliloquait, mais l’intention meurtrière de sa voix changea légèrement l’expression de tous les gens présents.

Yun Yun, en le voyant perdre le contrôle, se hâte de dire : « Xiao Yan, donne moi quelques jours ! Je vais envoyer des gens t’aider à chercher ton père. Si Yun Leng dit vrai, alors ton père ne devrait pas être en danger. »

L’adolescent secoua doucement la tête : « C’est inutile, je ne peux plus croire les gens de votre secte. » Il baissa les yeux et regarda la flamme qui flottait doucement sur sa main. « Je veux la vie de ce vieux clébard de Yun Leng. »

« Xiao Yan, Yun Leng a effectivement tort dans cette histoire, mais n’est-ce pas un peu exagéré de ta part que de vouloir le tuer pour cette raison ? » Dit Yun Shan d’une voix grave. « De plus, même avec l’aide de la Reine Médusa, il t’est un peu impossible de tuer Yun Leng avec ta propre force, non ? Je ne vais pas faire toute une histoire de ta venue. Pars. »

Le jeune alchimiste observa Yun Shan qui lui faisait signe de partir de la main, et le coin de ses lèvres se retroussa en un rictus de ridicule. Il leva lentement la main gauche et d’une secousse, une flamme blanche et dense y apparut.

Les yeux de l’assemblée se contractèrent abruptement devant l’amas de flammes blanches. « C’est une Flamme Exceptionnelle ? »

« Tu m’y as forcé, Yun Shan. » Marmonna le Da Dou Shi en observant les deux flammes de couleurs différentes.

Il se figea un instant, puis commença à les rapprocher lentement l’une de l’autre sous le regard de tous.

Hors de la secte, quelques lueurs gracieuses approchèrent en scintillant et s’arrêtèrent sur la cime d’un énorme arbre. Ils ne purent s’empêcher de prendre une grande inspiration lorsque leurs regards s’arrêtèrent sur les deux flammes entre les mains de Xiao Yan.

La silhouette de Hai Bodong apparut au sommet d’un arbre, et il regarda les flammes se rapprocher d’un air abasourdi. Il marmonna d’un ton perplexe : « Bons dieux, ce gamin est vraiment cinglé. Il a l’intention de complètement détruire la Secte des Nuages Brumeux ou quoi ? Comment ces abrutis ont-ils pu le provoquer à ce point ? »

 

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
BTTH Chapitre 361
BTTH Chapitre 363

Related Posts

13 thoughts on “BTTH Chapitre 362

  1. J’adore !!! Ces derniers chapitres c’est de la bombe !! Il n’arrête pas de les étonné et pourtant ils continuent à le sous estimé quels fous !
    Merci pour ton dur labeur avec la traduction ! Et merci à notre super héros de donateur 😉

  2. NOOOONNNN IL FAIT SON KAMIKAZ RRAHHHHH JE VEUX SAVOIR LA SUITE.
    Merci pour ce chapitre trés trés intéressant, Xiao Yan sort son coté bestial :D.

  3. Merci pour le chapitre.
    PS : »Courez, la fin du monde est à nos portes ! »
    « Non, c’est Xio Yan. »
    « … Courez, la fin du monde est à nos porte et elle n’épargnera personne ! »
    PPS:Viel Hai, la réponse à te question est ; un idiot c’en est prit à son père.

Répondre à Ling_Tian Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com