DNC Chapitre 107
DNC Chapitre 109

Deuxième DNC de la semaine et aujourd’hui, je ne mets pas le nom du chapitre pour ne pas le spoiler… ;p

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 108

 

Chu Yang, en y pensant, ne put s’empêcher de sourire.

Ça ne lui avait pas été simple de monter ainsi de trois rangs… Tout d’abord, il avait dû saisir et rassembler toutes sortes d’élixirs puis les avait fait purifier par l’Épée des Neuf Calamités pour les rendre plus puissants à l’usage… De plus, il avait combattu lors de quarante à cinquante matchs sur une vingtaine de jours. Il s’était battu jusqu’à ce que tout son corps le lance et lui fasse mal. Il avait donc payé un sacré prix pour se renforcer.

Il trouvait que ce genre de méthodes d’entraînements était véritablement masochiste. Il ne devait pas esquiver, il lui fallait rendre coup pour coup, éviter les attaques létales et surtout, ne pas se servir de l’Épée des Neuf Calamités… S’il s’en servait, son adversaire mourrait sans qu’il ait la moindre chance d’obtenir la moindre illumination ou compréhension de quoi que ce soit.

D’un autre côté, si son pouvoir martial n’était pas aussi élevé que son opposant… Ça ne reviendrait pas à lui demander de lui botter le derrière ?

Le jeune homme était perdu dans ses pensées quand un cri capable d’ébranler ciel et terre éclata au niveau de la porte de la Citadelle : « Où est Du Shiqing ? Du Shiqing, sors immédiatement de là ! » La voix semblait contenir une douleur et une rage infinies.

La personne qui l’appelait devait avoir une puissance martiale incroyable !

Il sursauta, se tourna vers la porte de la citadelle et se demanda : « Qui est-ce ? Sa puissance martiale est très élevée… Pourquoi cherche-t’il Du Shiqing… ? »

Ce cri parvenait de loin mais pour une raison ou une autre, l’adolescent sentit ses entrailles le brûler, comme si quelque chose d’horrible arrivait.

Il bondit immédiatement vers la porte Sud.

Il ne comprenait pas pourquoi il réagissait de cette façon, il savait seulement qu’il éprouvait une terrible anxiété ! Pourquoi donc ?

La voix ne cessa pas d’appeler le nom du Docteur. La panique et l’urgence qui en transpiraient faisaient clairement comprendre à tout le monde que la personne qui hurlait était troublée !

Il se rapprochait de plus en plus !

Le Fourbe paraissait fendre le vent en bondissant en avant.

À la porte de la Citadelle, un homme en noir qui portait une autre personne sur son dos dépassait à toute vitesse les soldats comme un ouragan. Avant de pouvoir réagir, le tourbillon noir les dépassa sur la route principale menant à la ville, les laissant les yeux écarquillés. Un soldat plus rapide que les autres allait bloquer son chemin quand il fut frappé et propulsé dans les airs comme un pantin désarticulé et ensanglanté !

Personne n’avait pu voir clairement le coup dont l’avait frappé son assaillant !

« Arrêtez ! » Les maîtres martiaux gardant la porte en sautèrent pour se mettre sur son chemin. Une silhouette glissa devant le type en noir ; ils se battirent et, en un clin d’œil… « Bam bam. » La silhouette blanche s’écrasa au sol dans un bruit horrible en vomissant du sang. On entendit même ses os se briser à l’impact !

Grâce à ce léger contre-temps, sept à huit autres silhouettes parvinrent à se mettre en position et à le bloquer.

Son élan disparu, l’homme en noir au regard sauvage hurla rageusement : « Dégagez de mon passage ! Je veux voir Du Shiqing ! »

« Quelle audace ! » Le Docteur était l’invité de Tie Butian au palais royal, tout le monde le savait… Il soignait l’empereur du pays, alors comment quiconque pourrait le déranger ?

« Hors de mon chemin ! » Un filet de sang coulait au coin des lèvres de l’individu. Il avait apparemment subi des dégâts internes mais dégageait toujours une aura écrasante. Il devint furieux en voyant les sept ou huit experts bloquer son chemin et les soldats l’entourer ; il activa son énergie et agit en un éclair.

Contre toute attente, un QI puissant et aussi violent qu’une vague déferla de lui !

Les sept experts face à lui s’exclamèrent à l’unisson : « C’est un maître du niveau de Vénérable ? » … Et répondirent immédiatement de toutes leurs forces.

L’homme grimaça en rugissant : « Si vous ne dégagez pas, vous allez tous mourir ! » Il libéra une force féroce de sa paume.

Il avait, même dans cette situation dangereuse, toujours un bras autour de la personne dans son dos. Celle-ci d’ailleurs ne bougea pas du tout et était complètement enveloppée par une grande cape, ce qui empêchait de voir à quoi elle ressemblait. Cela étant, d’après la forme que donnait le tissu, cette personne devait être très frêle, ou peut-être un enfant…

Un grand bruit éclata quand la force des sept maîtres entra en contact avec celle de l’individu… Et les maîtres furent tous envoyés valdinguer dans toutes les directions, le visage pâle.

Leur adversaire n’avait clairement pas utilisé toute sa force… Sa puissance suffit à abasourdir les autres.

« De quoi souffre votre ami pour que vous deviez trouver Senior Du ? » s’écria bruyamment un officiel. « Comprenez s’il vous plaît que vous vous trouvez à la Citadelle du Nuage de Fer, où Senior Du est un invité de marque… Plus vous êtes impatient et causez des ennuis, plus vous retardez le traitement de votre ami. Réfléchissez-y à deux fois, s’il vous plaît ! »

L’homme en noir trembla en l’entendant. Il descendit en piqué et et empoigna le fonctionnaire : « Tu connais Du Shiqing ? Amène-moi rapidement à lui ! »

« Le petit officiel que je suis… N’a pas l’autorité nécessaire pour vous mener à lui ! » Bien qu’il soit tenu sous une poigne de fer, le fonctionnaire ne montra pas le moindre signe de peur et dit bravement : « Quelle que soit votre puissance, vous ne pouvez pas voir Du Shiqing sur la simple base de votre pouvoir martial ! »

« Tu es courageux ! » L’homme vêtu de noir le relâcha lentement. Ses yeux injectés de sang brillèrent tout d’un coup comme ceux d’un loup affamé devant sa proie mais quand il parla à nouveau, sa voix était en partie plus calme : « Alors quelle est la façon la plus rapide de le voir ? »

Le fonctionnaire s’était juste servi de son intelligence pour faire taire l’homme belliqueux ; le Docteur était dans le palais royal, comment un officiel de bas étage comme lui pourrait régler ce problème ? Il eut l’air immédiatement troublé.

L’homme en noir grinça des dents et hurla rageusement : « Tu m’as menti ! » Il leva le bras dans l’intention de le tuer d’un coup de paume ! Devant cette situation, les soldats alentour l’encerclèrent en criant et leurs épées dégainées brillèrent sur toute la porte Sud !

Sans le moindre scrupule, le gaillard cria : « Je ne vais pas hésiter à tuer toute la Citadelle si vous me retardez ! Vous croyez que j’en ai quelque chose à faire que de tuer un peu plus de monde ? » Il leva la main, prêt à tuer ; il ne cligna même pas des yeux.

« Arrêtez ! » Une ombre noir vola en avant et cria en plein vol avant même d’atteindre le belligérant : « Si vous voulez voir Du Shiqing, vous avez juste à me parler ! »

À ces mots, le type rétracta sa main. Une seconde auparavant, son énergie jaillissait de lui et paraissait inarrêtable et pourtant, à présent, elle avait complètement disparue comme une brise passagère.

La personne qui volait rapidement était Chu Yang, qui fut choqué en voyant le contrôle qu’avait son interlocuteur sur son pouvoir : « Un maître Roi Martial ! »

Celui-ci regarda le masque que le jeune homme portait : « Enlève ton masque ! Je n’aime pas les gens qui se cachent comme ça, pas plus que je ne peux leur faire confiance ! »

« Tu veux voir Du Shiqing ou tu veux que j’enlève mon masque ? » grogna froidement l’adolescent. « Si je pouvais l’enlever, pourquoi me ferais-je chier à le porter pour commencer ? »

Le Roi Martial renifla et le fixa avec des yeux d’oiseau de proie. « Sais-tu où se trouve Du Shiqing ? »

« Bien sûr que je le sais ! Mais si ça n’est pas important, alors personne n’a le droit de déranger Senior Du » dit-il. « Je dois également savoir avec certitude si cette personne est blessée ou juste malade. Doit-elle être traitée par le Docteur lui-même ? »

L’homme le fixa férocement, comme s’il avait l’intention de l’avaler tout cru.

« Si c’est une petite blessure ou une maladie ordinaire, alors ce pourrait être traité par de nombreux centres médicaux dans la ville ! » Il resta indifférent au regard dont il était couvert. Bizarrement, il devint de plus en plus anxieux, et eut l’impression qu’il existait entre ce type et lui une sorte de relation. Si ce n’était pas le cas, alors pourquoi les émotions sur lesquelles il a un tel contrôle étaient si chaotiques à ce moment ?

« Que tout le monde dégage de son chemin, tout va bien. » Le Fourbe regarda autour de lui et sortit de sa main droite un badge doré sur lequel était clairement gravé deux mots : ‘Bu Tian’.

« C’est un homme du Pavillon Butian ! » Tous les soldats et les officiels sentirent un frisson parcourir leur échine. « Dégagez le passage, allez, on s’en va. » Les soldats encerclant le suspect se dispersèrent sur le champ.

Ils se frottèrent tous le front, encore effrayés. Au début, ils étaient agacés par cet homme masqué et ils voulurent lui dire de l’enlever mais à présent, ils étaient heureux de n’avoir rien dit.

Alors c’était le Roi des Enfers Chu… Quelle chance qu’on ne lui ait pas cherché des noises !

Le regard de l’homme en noir devint tout d’un coup plus calme. Il déplaça doucement la personne dans son dos et l’amena devant lui ; chacun de ses mouvements était attentionné, comme s’il ne voulait pas déranger la personne malade. Il souleva ensuite gentiment la cape et dit : « C’est une blessure et une maladie ! Si ça pouvait être facilement soigné alors je n’aurais pas couru sur des milliers de kilomètres pour venir à la Citadelle ! Je crains que même Du Shiqing ne puisse… »

Il soupira doucement.

Cependant, Chu Yang ne pouvait plus entendre ce qu’il lui disait.

Quand le type avait soulevé la cape, le sang lui monta au visage ; Sa vision se troubla… Il perdit presque connaissance.

Pas étonnant qu’il soit dans un état mental si anormal… Il s’avérait que…

Il éprouva de la douleur et de l’amertume. Ses yeux se brouillèrent sous un flot de larmes. Il trembla violemment en voyant la blessée. Il appela d’une voix tremblante, comme s’il avait dû utiliser toutes ses forces physiques et mentales pour le dire… « Qing… Wu… »

 

Chapitre 108 : Qingwu

 

Wazouille
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14 thoughts on “DNC Chapitre 108

    1. La femme dont il est épris, celle dont il est triste d’avoir abandonné dans sa vie passée​. Mais que fait elle ici et qu’elle est cette maladie

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