DNC Chapitre 112
DNC Chapitre 114

Salut à tous ! Voici donc le premier chapitre du Fourbe de la semaine !

Bonne lecture à tous ! =)

 

 

Chapitre 113 – Oncle Chu Yang

 

Il ajouta d’un air douloureux : « De plus, Mademoiselle est très proche du Second Jeune Maître et ne s’entend pas du tout avec le plus vieux. Ils ne sentendent pas du tout et actuellement, ce dernier est le plus populaire dans la famille et a le soutien de la plupart des doyens du clan… Il ne serait pas surprenant qu’il hérite de la position de maître du clan. Si mademoiselle… Aaah, les conséquences seraient désastreuses !

Chu Yang hocha la tête et ricana. C’était donc pour ça que Mo Qingwu n’était pas rentrée chez elle dans sa vie passée ! Il devait également y avoir d’autres circonstances qu’il ignorait pour le moment…

Pour ces clans, l’amour n’existait pas. Mo Qingwu traînait toujours autour de son second frère, aussi son Méridien Trois Yin accordait à ce dernier un avantage indirect. Comment le jeune maître aîné pourrait-il ne pas lui en vouloir ?

Ce qui était arrivé à la jeune fille était certainement ce que cet aîné aurait voulu. Pourquoi aurait-il voulu aider sa petite sœur ? S’il arrivait au pouvoir, elle ne pourrait certainement plus vivre paisiblement comme avant.

« Le nom du troisième jeune maître du Clan Mo est Mo Tianxing ? » Le jeune homme leva un sourcil en réfléchissant ; ce nom lui paraissait familier, aussi ne put-il s’empêcher de demander : « Comment s’appelle le jeune maître aîné en ce cas ? »

Son cœur battit la chamade tandis qu’il posa cette question.

« Mo Tianyun. » L’homme en noir soupira : « Il était le second fils mais est maintenant l’aîné. Il est aussi celui qui a le plus de chance de succéder au maître du clan. »

« Et le second jeune maître ? » demanda hâtivement son jeune interlocuteur.

« Le second jeune maître est Mo Tianji. Dans la famille, le jeune maître aîné est le plus brave et le plus féroce, tandis que le jeune maître est le plus ingénieux et est reconnu comme tel par tout le monde. Comment peux-tu l’ignorer ? » Le type jeta un regard étrange à l’adolescent, paraissant un peu surpris par ses questions. Tu connais Mo Qingwu alors pourquoi ne connais-tu pas Mo Tianyun et Mo Tianji ?

« Mo Tianji ? Mo Tianji… ! » Il frissonna et marmonna à nouveau : »Mo… Tian… Ji… »

Bon ami dans ma vie passée, jeune maître du clan Mo et également celui qui a planifié l’embuscade qui m’a tuée dans les Trois Cieux Supérieurs… La personne qui m’a donné une mort violente est le frère de Qingwu !

Il ne put s’empêcher de pousser un ricanement glacial : « Quelqu’un qui est tombé si facilement dans le piège d’un autre est quand-même considéré comme étant astucieux ? »

« Ahem… La tentation qu’exerce les restes d’un maître de niveau Souverain était… »

L’homme en noir se frappa soudainement le front et demanda : « Comment t’appelles-tu, petit frère ? Je suis désolé. Je m’appelle Mo Chengyu. »

« Moi c’est Chu Yang. » Il n’avait pas encore récupéré de sa stupéfaction, tant il avait été choqué par ces deux mots : Mo Tianji.

Pourquoi a-t-il fini par comploter contre moi ? Le Fourbe n’arrivait pas à comprendre. Ils avaient passé leur temps à boire ensemble dans sa vie passée ; ils avaient eu de nombreuses discussions à cœur ouvert et parlaient jusque tard dans la nuit.

Mo Tianji avait clairement eu bien des occasions de me tuer mais n’en a jamais révélé la moindre intention. Il avait toujours senti que le jeune maître appréciait sa compagnie et voulait véritablement devenir son ami.

De plus, il m’a souvent aidé alors que j’étais dans des situations dangereuses dans les Trois Cieux Intermédiaires.

Par conséquent, il ne comprit jamais la raison pour laquelle il avait fomenté ce plan pour le tuer mais aujourd’hui, il eut enfin une réponse : sa sœur, Mo Qingwu.

Il voulait obtenir vengeance !

Il se souvint de la dernière fois où ils burent tous les deux : ils étaient complètement ronds et discutaient de tout et de rien… D’une manière ou d’une autre, ils en vinrent à parler des moments tristes de leurs vies, de leurs regrets…

Les souvenirs du passé lui revinrent au galop…

« Mon plus grand regret concerne ma petite sœur ; ma sœur favorite ! » Mo Tianji puait l’alcool en disant ça et des larmes coulaient le long de ses joues. « Elle a rencontré un homme sans cœur ; elle a tout plaqué pour lui mais il l’a jetée par la suite. Au final, elle mourut à cause de lui… Je lui ai souvent demandé qui il était quand elle était encore en vie… Mais elle ne me l’a jamais dit… »

Les yeux larmoyants du jeune maître étaient pleins d’intention de tuer. Il grinça rageusement des dents : « Si je savais qui c’était, je le découperai en dix mille morceaux ! Il doit mourir, même s’il s’agit du fils d’un seigneur des Trois Cieux Supérieurs ! Je le tuerai même si ça devait provoquer la chute de la Famille Mo toute entière ! »

Chu Yang était également complètement cuit et ne put s’empêcher de demander : « Comment s’appelait ta sœur ? »

« Je n’ose pas dire son nom… Y penser est déjà douloureux… » Mo Tianji sourit amèrement, se vautra sur la table et marmonna : « Petite sœur… Petite sœur… Pourquoi n’as-tu pas attendu que ton grand-frère devienne le maître du clan… »

Mo Tianji réveilla en lui les souvenirs de Mo Qingwu et il fut également accablé par le chagrin… Aussi lui raconta-t-il tout à propos de Mo Qingwu et lui… cette fameuse nuit.

À ce moment, le jeune maître le regarda étrangement après avoir tout entendu, mais il était trop plongé dans ses propres souvenirs pour s’en apercevoir…

Le jour suivant, Mo Tianji partit silencieusement sans laisser la moindre trace. Tout ce qu’il trouva fut la précieuse épée que ce dernier chérissait autant que sa vie abandonnée sur le pas de sa porte, brisée en deux…

Il ne le revit alors plus jamais. Le Fourbe s’était toujours inquiété qu’il lui soit arrivé quelque chose, aussi le chercha-t’il partout…

Cependant, après qu’il eut récupéré le cinquième fragment de l’Épée des Neuf Calamités, il tomba dans une embuscade létale tendue par son ex-ami.

Tout s’explique ! C’était donc pour ça !

Il est parti sans même dire au revoir, il a brisé son épée en deux… signifiant par là qu’il brisait notre amitié. Par la suite, il m’a tendu un piège pour venger sa petite sœur. J’ai eu beau ne jamais mentionner son nom, avec son intelligence il a pu deviner que j’étais le responsable de la mort de sa sœur…

Chu Yang soupira, et ne sut pas s’il devait rire ou pleurer.

Mo Qingwu remua un peu à ce moment. Elle poussa un gémissement plaintif et ouvrit lentement les yeux. Avec des mouvements léthargiques, elle pencha la tête et regarda autour d’elle avant de se concentrer sur les deux hommes.

Ses yeux étaient aussi clairs que de l’eau avec des pupilles noires brillantes. Le jeune homme sembla captivé par son regard…

La demoiselle fronça les sourcils comme si elle souffrait grandement. Elle remarqua Mo Chengyu près d’elle et ses lèvres commencèrent à trembler tandis que ses yeux s’emplirent soudainement de larmes. Elle avait l’air d’être une petite fille martyrisée qui venait de retrouver sa famille.

« Vous êtes réveillée mademoiselle ! Comment va votre blessure ? Elle vous fait encore mal ? » lui demanda l’homme en noir à la volée en allant vers elle, bloquant ainsi la vue de son jeune compagnon.

« Oncle Chengyu… » Les yeux pleins de larmes, elle dit d’un air pitoyable : « Ça fait très mal… »

« Tu es une bonne petite, ne pleure pas, ne pleure pas. Oncle Chu est là aussi, ne le fais pas rire à tes dépends. » Le Roi Martial ravala sa tristesse, s’attela rapidement à la consoler et ajouta : « Mademoiselle, nous devons tout à Oncle Chu Yang… »

Ce dernier était debout à côté, la bouche béante. Il trembla de tout son long tandis que son visage avait perdu toute sa couleur.

Oncle… Chu Yang ?

Mais c’est ma femme !

Il était si furieux qu’il en écumait presque…

La petite fille hocha légèrement la tête, puis essuya ses larmes de ses mains. Elle regarda l’adolescent… et son petit visage rougit un peu. Elle le salua et dit : « Merci beaucoup Oncle Chu Yang. Je n’oublierai jamais que vous avez sauvé ma vie… »

Le Fourbe secoua précipitamment les mains de négation et rit : « Ce n’est rien, ce n’est rien… *tousse* *tousse*… Je ne suis pas beaucoup plus vieux que toi, alors appelle-moi simplement Frère Chu… ‘Oncle’ est vraiment trop vieux… »

Mo Qingwu fut déconcertée ; elle tourna son petit visage vers son oncle et le regarda.

Les yeux de Mo Chengyu s’écarquillèrent. « Non ! L’ancienneté doit être prise sérieusement. Tu dois être un oncle. Pourquoi voudrais-tu être un frère ? Absolument pas ! »

Le visage de Chu Yang parut torturé tandis qu’il fixa l’homme entre deux âges avec angoisse. Il était furieux de ne pas pouvoir traîner ce type à l’extérieur sur le champ et de lui coller une raclée. Il avait pensé une minute plus tôt que ce type était quelqu’un de bien, mais à présent rien que de le voir le mettait à l’agonie.

« Oncle Chu Yang… » La demoiselle passa sa langue sur ses lèvres et dit : « Je voudrais boire de l’eau. »

« Hu… Ho… » Le visage livide, le jeune homme lui apporta lentement de l’eau. Aaaaaahhh… On dirait que je vais devoir être un oncle pendant les prochains jours.

« Laisse moi faire » dit Mo Chengyu d’un air protecteur. Il attrapa l’eau des mains de son hôte et la tint prudemment pour que la petite puisse la boire.

« Oncle Chengyu, quand est-ce que mon second frère arrive ? » Elle cligna des yeux plusieurs fois, l’air plaintive. « Je veux demander à second frère de cogner ces vilaines personnes… »

« Ah euh, second jeune maître… est en route. » L’homme en noir était quelque peu agité. Il ignorait si Mo Tianji était encore sur la paroi de la falaise ou s’il avait également été pris dans l’embuscade. Il n’avait aucun moyen de savoir s’il viendrait ou non.

Il aida doucement la jeune fille à se rallonger ; sa blessure sembla se réveiller car elle grimaça, laissant les deux hommes affligés.

Mo Chengyu tint sa main fermement et fit lentement couler de l’énergie dans son corps tandis qu’il ausculta prudemment sa blessure… Son visage changea immédiatement de couleur et son teint halé vira immédiatement au blanc. Il trembla de tout son corps puis se tendit. Après quoi, il cracha une gorgée de sang (NdT espérons que ce ne soit pas sur Qingwu :D) et dit péniblement : « Co-… Comment est-ce possible ? »

Il avait découvert le problème du Méridien Trois Yin de Mo Qingwu…

Quand il avait demandé à l’adolescent de quoi il retournait, il éprouva quelques doutes mais conserva un mince espoir…  À présent que la nouvelle était belle et bien confirmée, il sentit tout d’un coup la tête lui tourner.

« Oncle Chengyu… Oncle Chengyu… Qu’y a-t-il ? » demanda la petite, paniquée.

« Je vais bien, c’était juste un caillot de sang et je me sens beaucoup mieux après l’avoir craché ! » Le Roi Martial se força à sourire et prétendit être détendu : « Tu devrais te reposer. Quand tu te réveilleras, tout ira mieux. »

Qingwu ferma sagement ses yeux puis les rouvrit immédiatement avant de dire timidement : « Oncle Chengyu… Je ne… Je ne peux pas dormir avec Oncle Chu Yang et toi présents… »

Encore oncle Chu Yang. Le Fourbe leva les yeux au ciel et soupira. Son agonie provoqua presque une blessure interne.

« Pourquoi ne peux-tu pas dormir ? » demanda l’homme en noir, surpris. « Tu devrais te sentir rassurée avec ton oncle présent. »

« C’est parce que vous êtes… des hommes… » Mo Qingwu ouvrit grand ses yeux innocents. « Mère a dit que quand une jeune femme va se coucher, il ne doit pas y avoir d’hommes à ses côtés et qu’ils devaient d’abord être renvoyés… »

 

 

 

Wazouille
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