DNC Chapitre 124
DNC Chapitre 126

Et voici votre dernier DNC de la semaine ! On se retrouve ce soir pour le TDG bonus !

Bonne lecture =)

 

 

Chapitre 125 – Flirter avec les filles est trop difficile…

 

« Je vais déjà bien mieux Oncle Chu, regarde. » Mo Qingwu cligna ses grands yeux, secoua les bras et tapa du pied. Elle prit ensuite une position martiale et dit joyeusement : « Tu vois, je vais bien mieux ! »

Chu Yang sourit gentiment et dit : « C’est bien, très bien même… » Il toussa ensuite sèchement et commença son travail de manipulation. « Dis, Qing Wu… »

« Appelle-moi Xiao Wu ! » (NdT rappel : Xiao veut dire petit et généralement utilisé pour les enfants) La petite gonfla ses joues et roula des yeux. « Oncle Chu est vraiment vilain, à ne même pas savoir correctement comment je m’appelle ! »

« … Xiao Wu ? » Le jeune homme fut surpris. Quelque peu confus, il se demanda s’il ne s’était pas trompé : « Qing Wu est ta grande-sœur ? »

« Hmm, je n’ai pas de grande-sœur ! » Elle roula des yeux derechef. « Qing Wu est mon nom officiel, et mes parents m’ont dit que je ne peux pas porter ce nom avant mes quinze ans. Pour l’instant, je suis Xiao Wu… Tu comprends ? »

« C’est comme ça pour toutes les filles des grandes familles. Tu ne le savais pas ? » La petite loli fit la maligne et regarda son interlocuteur d’un air arrogant. Elle le prenait un peu de haut… Il n’a pas l’air de savoir grand-chose.

« Bien, uh… uh… » L’adolescent se mit à transpirer ; il était trop nerveux et avait complètement oublié cette histoire. Toutes les filles de grandes familles se voient donner de merveilleux noms à leur naissance, qui n’étaient utilisés que lorsqu’elles devenaient adultes.

Cette coutume avait été instaurée afin que les étrangers ne connaissent pas ces jeunes femmes avant qu’elles soient assez vieilles pour entrer dans le Jiang Hu, ou que leur famille leur trouve un mari convenable.

Bien sûr, ça ne s’appliquait qu’aux filles spéciales, dont les maris finissaient tous par choisir de rejoindre la famille de leur épouse. Les filles de moindre importance, elles, étaient fiancées dès leur naissance, et étaient utilisées pour renforcer leur clan…

Maintenant que le Méridien à Trois Yins de Quinwu était endommagé, si elle devait retourner au clan… Et qu’ils s’apercevaient qu’elle n’avait plus aucune valeur… Elle deviendrait probablement un outil du clan elle-même !

Le Fourbe regarda la petite loli devant lui, qui n’avait que neuf ans et demi… Sa tête l’élança, et son cœur souffrit davantage encore.

La jeune demoiselle était encore naïve et innocente, comment pourrait-elle connaître la douleur d’être née femme dans une grande famille ? Si elle devait rentrer et faire face à cette cruauté… Ça pourrait la briser !

Il se remémora sa vie passée… Son aimée semblait toujours légèrement mélancolique… Il eut l’impression subite qu’on lui arrachait le cœur, et se jura de ne pas la laisser souffrir comme ça une fois de plus !

« Xiao Wu, veux-tu rester ici ? » Il lui tint la main et dit gentiment : « On a des rivières et des montagnes ici, ainsi que plein de gens intéressants. À chaque fois que j’aurais du temps de libre, je t’amènerai des acrobates et des magiciens. Tu pourras manger des fruits confits, et je te trouverai plein de sœurs avec lesquelles passer du temps…

« Non ! » Mo Qinwu bouda : « Mon père me manque, ma mère aussi. Je veux être avec eux… Il y a aussi papi et mamie également. Oncle Chu… Tu veux que je me sépare de mes parents ? » Elle marmonna rageusement : « Tu es vraiment méchant ! »

« Oh… » Chu Yang soupira. Il avait grandement réfléchi, mais avait complètement oublié l’amour de cette petite pour ses parents…

Sa mère la voyait encore comme un joyau… Elle vivait la plus belle période de sa vie, alors comment pourrait-il les séparer ? Tout le monde dans son clan prenait grand soin d’elle puisqu’elle avait son Méridien Trois Yins…

La loli était encore incapable de comprendre que la blessure qu’elle avait subie lors de sa sortie lui avait fait perdre son talent divin !

« D’accord, discutons d’abord de la façon dont on s’adresse l’un à l’autre ! » Il lui demanda : « Xiao Wu, quel âge à ton second frère aîné ? »

Elle sourit adorablement : « Vingt et un ans… Mon grand-frère est vraiment super ! »

« Je n’ai que seize ans, alors ton second frère aîné est bien plus vieux que moi ! » Il poursuivit : « Tu ne peux donc pas m’appeler ‘Oncle’. Sinon, est-ce que ton grand-frère devrait lui aussi m’appeler Oncle ? Ce serait bizarre, tu ne crois pas ? Ne me dis pas que tu l’appelles second oncle aîné quand même ? Ça se fait ça ? »

Il se mordit la lèvre inférieure. Bien qu’il lui soit impossible de laisser Qinwu l’appeler Oncle, si Mo Tianji voulait l’appeler ainsi… Bordel, il peut même m’appeler grand ancêtre s’il veut, j’accepterai tout à fait !

La petite fille ouvrit grand les yeux. « C’est vrai, tu es plus jeune que mon grand-frère, alors je ne peux pas t’appeler ‘Oncle’ ! »

« En effet ! » Le jeune homme profita de cette progression. « Par conséquent, tu ne devrais pas m’appeler Oncle Chu, mais frère Chu ! »

Mo Qinwu se mordit un doigt et le fixa d’un air suspicieux. « Mais… J’ai quand même l’impression que tu as de mauvaises intentions… Tu dois certainement avoir des arrières-pensées ! »

Le Fourbe se mit à transpirer. Comment a-t-elle pu voir au travers de mes sombres pensées ? N’est-elle pas une petite loli de neuf ans ? Les gens disent toujours que l’intuition d’une femme est puissante… Et pourtant, celle d’une petite loli ne l’est pas moins !

Il protesta rapidement : « Comment pourrais-je avoir de mauvaises intentions ? » S’il permettait à la petite de l’associer avec ‘mauvaises intentions’, il lui serait difficile de changer cette impression plus tard. « Quand ton Oncle Cheng Yu et toi êtes arrivés ici, je vous ai sauvé immédiatement tous les deux, non ? Et ne t’ai-je pas emmenée te faire soigner ? En plus, je t’ai même acheté des fruits confits ; tiens ! »

Il lui tendit rapidement les fruits, un peu honteux. La gentillesse n’a pas besoin d’être récompensée ; la gentillesse n’a pas besoin d’être récompensée, mais je suis vraiment méprisable de demander à l’être de cette façon… Et pire encore, de la part d’une petite loli…

Le fait est que dès qu’il sortit ces fruits confits, la petite s’était jetée dessus. Elle était encore trop timide pour lui en demander, mais quand il parla de fruits, elle lui en prit immédiatement un et elle sourit tant et si bien que ses yeux prirent presque la forme de croissants de lune. « Tu es si gentil, frère Chu ! »

Ce dernier était ravi.

La première étape était réussie. Si Mo Qingwu avait continué de l’appeler ‘Oncle’, alors tout espoir aurait été perdu… A-t-on jamais vu une jeune femme vouloir épouser son oncle ? (NdT Euh, comment dire…)

Le jeune homme s’était débarrassé d’un énorme poids sur sa poitrine. C’était vraiment satisfaisant que de passer d’oncle à frère. Il avait cru qu’il allait devoir faire bien plus d’efforts pour la convaincre, et ne s’attendait pas qu’un bâtonnet de fruits confits puisse lui acheter sa victoire. Aaah… Que devrais-je en penser ?

Hmmm… Dorénavant, toute personne qui voudra lui donner des fruits confits devra d’abord passer par moi. Faudrait pas que d’autres types commencent à rêver… Si une femme veut lui en donner, alors j’y réfléchirai… Mais si c’est un homme… Même pas en rêve…

Cette loli était trop naïve et pouvait facilement être trompée… Ce pervers devait la protéger… d’autres pervers.

Qingwu, de son côté, mangeait ses fruits tout en l’observant. Pourquoi Oncle Chu insiste tellement pour que je l’appelle frère Chu ? C’est vraiment étrange. En plus, il a un visage vraiment mignon…Il peut même changer de couleur ; parfois il est blanc, une autre fois noir, d’autres fois rose… Je dois vraiment le montrer à Oncle Cheng Yu quand il aura fini de cultiver. C’est fantastique…

Chu Yang avait toujours agi avec calme depuis sa réincarnation. C’était la première fois que ses émotions changeaient aussi radicalement.

Au moment où la petite loli finit son bâtonnet de fruit confit, elle en attaqua un autre. Les coins de ses lèvres étaient couverts de sucre séché ; elle avait l’air heureuse. Le jeune homme sentit ses émotions s’embraser, et il se dit que s’il pouvait essuyer ce sucre de ses lèvres, alors…

Après une lutte interne, il n’osa pas le faire…

Quand elle eut fini de manger ses sucreries, Mo Qingwu alla se laver les mains comme une petite fille bien éduquée. Elle réfléchit un peu, puis avança jusqu’au bol de médecine que le jeune homme lui avait apporté. Elle prit un air peiné et le regarda dans les yeux, au bord des larmes : « Frère Chu Yang, je peux ne pas boire ça ? C’est vraiment amer… »

« Tu dois le boire ! » lui répondit-il d’un air sérieux. Il sourit ensuite : « Si tu bois ta médecine, je te raconterai une histoire… »

« Tu dois tenir parole ! » La petite prit le bol et le but en un coup. Elle s’assit ensuite dans une petite chaise devant lui, le menton posé entre ses mains. Ses grands yeux l’observèrent en attendant son histoire.

Un petit sourire flottait même sur son visage.

Le Fourbe se frappa le front : il s’était fait avoir… La petite loli était née dans une grande famille et du haut de ses neuf ans, elle pouvait absolument différencier de nombreuses médecines. Inquiet que le bol de médication soit difficile à boire, il avait même ajouté du miel… Et du coup, ce n’était plus différent d’un dessert. Comment aurait-elle pu ne pas le sentir ? Elle s’en était rendu compte et jouait juste la comédie pour avoir une histoire… S’il ne lui en avait pas promis, mais avait proposé autre chose, elle l’aurait quand même bu joyeusement…

« D’accord petit monstre… » murmura-t-il. Il réfléchit ; elle est si jeune et parvient déjà à tromper son monde. Je ne sais pas comment elle va devenir une fois plus grande ! (NdT mais si tu sais x)) Il chercha dans sa tête une histoire à raconter… Il avait fait cette proposition sur le moment pour la cajoler, où allait-il lui trouver un conte de fées ?

Il réfléchit longuement…  Mais ne trouva rien du tout…

Mo Qingwu devint peu à peu morose, et un moment plus tard elle fronça les sourcils et regarda l’adolescent avec suspicion. Elle dit d’un air déçu et méfiant : « Tu m’as menti, frère Chu ? »

Il s’en défendit rapidement : « Comment pourrais-je te mentir ? Même si je devais mentir au monde entier, je ne te mentirais pas à toi ! »

Il commença : « Il était une fois… »

 

Un long moment plus tard…

La petite l’interrompit : « Cette histoire est nulle ! Raconte-m’en une autre ! »

Chu Yang essuya la sueur de son front : « Je vais t’en raconter une autre alors… Il y a quelque temps… »

« C’est nul aussi… Histoire suivante ! »

Le pauvre garçon était trempé de sueur froide et affichait un air torturé : « Il paraît que… »

« Toujours nul ! Raconte-m’en une autre… »

Son regard devint léthargique : « Dans un pays.. »

« Nul ! Une autre… »

Il commença à avoir le tournis : « Autrefois… »

« C’est encore pire ! » La loli lui jeta un regard noir, pas loin d’être en colère…

Le jeune homme s’effondra au sol et se mit à pleurer, mais aucune larme ne coula.

Mes dieux… Qu’il est difficile de flirter avec les filles de nos jours… Comment puis-je continuer de vivre… Cette vie ne peut pas s’empirer…

« Hahaha… » Mo Chengyu s’était réveillé à un moment et ne put s’empêcher de rire en voyant sa détresse. Il était extrêmement heureux de le voir souffrir.

L’adolescent le regarda, incapable de parler. À l’aide…

 

Wazouille
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10 thoughts on “DNC Chapitre 125

  1. je plein le type , la rien de pire que d essayer de redresser une première mauvaise impression ( voir même impossible ) par moment , je doute qu il finisse avec dans cette deuxième vie malheureusement:/

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