DNC Chapitre 129
DNC Chapitre 131

Et voici enfin le DNC ! Pfiou !

Je pense que vous allez encore bien rire… Le TDG bonus sortira vers 22h30 23h !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 130 – Percer au rang d’Artiste Martial

Chen Yutong et Cheng Ziang s’échangèrent un regard ; la légère réticence qui les hantait encore disparut totalement de leurs cœurs. Ils virent chacun dans les yeux de l’autre une adoration fanatique !

Le Ministre Chu était le citoyen le plus loyal du Nuage de Fer ! Ils pouvaient être fiers d’être aux ordres d’une personne pareille.

Seule Wu Qianqian avait encore quelques soupçons.

La prestation du jeune homme avait été extraordinaire, et elle l’aurait probablement cru sans hésitation si elle ne l’avait pas connu auparavant. Elle se dit : Chu Yang, il… Quand est-il devenu quelqu’un de moral et faisant respecter la loi ? Quelqu’un de dévoué envers le pays et ses habitants ? Ça ne lui ressembla pas du tout… !

Tie Butian, dans son palace, fronçait les sourcils quant une ombre vint se tenir droit devant lui. Celle-ci lui fit son rapport et il réfléchit un moment avant de parvenir à une conclusion « Ministre Chu ! Ha ha, c’était magistral de sa part ! » Il se détendit et sourit calmement : « Rien de ce qu’il n’a dit est vrai ! »

L’ombre n’était pas loquace et considérait qu’il valait mieux parler le moins possible. Si le prince lui avait demandé de raconter en détail tout ce qui s’était passé, il serait devenu dingue…

Son Altesse réfléchit un long moment avant de finir par soupirer. « Ce serait si bien s’il avait pu dire tout ça du fond du cœur ! C’est malheureux… Vraiment malheureux… !!! »

Ce n’était pas vraiment difficile d’arriver à une telle conclusion, mais il espérait encore jusque-là pouvoir recruter le jeune homme. Cependant, ses élans de loyauté et de bravoure lui avaient fait perdre tout espoir…

******

Le Fourbe se leva et s’étira confortablement en faisant craquer toutes ses articulations. Il ouvrit aussitôt les yeux, d’où jaillirent deux arcs d’électricité.

Il avait enfin percé !

Il était à présent un Artiste Martial de premier rang !

Un artiste martial de premier rang ne valait pas tripette dans le Jiang Hu, mais c’était le niveau de base dans les sectes des Trois Cieux Inférieurs ; la plupart de leurs disciples étaient au-dessus du cinquième rang, cela dit. Dans les grands clans, un tel niveau n’était même pas digne d’être évoqué, car même leurs membres les plus faibles étaient capables d’y arriver.

On n’envoyait normalement pas des artistes martiaux hors de la secte, car ce serait signer leur arrêt de mort. Même un artiste martial de neuvième rang devait rester chez lui à travailler dur pour faire avancer sa culture.

Chu Yang allait avoir dix-sept ans dans quelques mois. La plupart des descendants de grands clans étaient des artistes martiaux de troisième ou quatrième rang à cet âge, et les supers génies comme Gu Duxing étaient déjà des Aïeuls Martiaux !

Autrement dit, il n’avait pas de quoi être fier !

Cependant, on ne pouvait pas comparer ses conditions de culture à ceux de ces personnes talentueuses ! Les Trois Cieux Inférieurs avaient beau contenir de nombreux trésors, ça ne représentait rien face à la richesse des clans des Trois Cieux Intermédiaires.

De plus, ces derniers avaient une densité d’énergie spirituelle bien plus importante que celle des Trois Cieux Inférieurs. Les herbes rares y poussaient en de plus grandes quantités et y étaient de meilleure qualité. Ces talents des grands clans avaient vu leur puissance croître essentiellement en les mangeant.

Le Ministre n’avait jamais pu consommer la moindre de ces herbes. De plus, ces membres talentueux des clans avaient commencé à cultiver bien plus tôt au cours de leur vie que lui, et avaient avancé petit à petit. Un Aïeul Martial d’une vingtaine d’années avait été formé à la culture dès le ventre de sa mère ; on pouvait donc considérer qu’il avait près de vingt et un ans de culture !

Il avait auparavant une fondation désespérément fragile jusque-là, et il ne s’était pas passé six mois depuis sa réincarnation !

En six mois… Il était donc parti de guerrier martial de troisième rang pour finir par atteindre le niveau d’artiste martial de premier rang ! Soit une progression de huit rangs !

Même s’il était encore assez faible et qu’il n’était pas difficile de progresser à ce niveau… Une telle vitesse était néanmoins vraiment sans précédent ! Ça n’était jamais arrivé de toute l’histoire !

« Comment vas-tu, Chu Yang ? Es-tu fatigué ? » Wu Qianqian attendait à côté de lui avec un bol de soupe encore fumante, et un bol de riz blanc. Elle dit doucement : « Tu n’as encore rien mangé depuis hier soir. »

Il suffit qu’elle en parle pour que le jeune homme sente son estomac gronder. Il prit la soupe et le riz sans la moindre hésitation et engloutit sa nourriture comme une bête affamée.

La jeune femme le regarda manger sans pouvoir retenir un sourire heureux.

Il releva soudainement la tête après quelques bouchées et demanda : « Ah ! Quelle heure est-il ? »

« C’est le matin. Tu méditais, alors j’ai ordonné à ce que personne ne te dérange. » répondit-elle à voix basse.

« Merde de merde !! » Il bondit sur-le-champ en laissant tomber le bol de riz, dont il avait encore un grain sur les lèvres.

« Qu’y a-t-il ? Tu… Tu devrais d’abord finir de manger ! » La jeune femme frappa le sol du pied de colère.

Cependant, le Fourbe n’en courut que plus vite encore, et disparut tandis que sa voix résonna : « Je suis pressé… Le riz et la soupe étaient très bons ! Merci beaucoup ! »

Wu Qianqian frappa à nouveau le sol du pied rageusement en le voyant filer, et se mordit la lèvre en marmonnant : « Que peut-il y avoir de plus important que ta santé ? Tu es vraiment… !!! »

En ramassant la vaisselle, elle regarda le bol de soupe plus qu’à moitié bu et se souvint l’avoir entendu dire : « Le riz et la soupe étaient très bons ! ».

« Tant que tu trouves que c’est bon, je continuerai de cuisiner pour toi alors… » murmura-t-elle. Elle s’inquiéta soudain qu’on puisse l’avoir entendu, et se retourna rapidement pour jeter un œil alentour. Elle rougit en souriant.

Chu Yang avait complètement oublié les deux personnes qui n’avaient rien eu à manger depuis son départ.

Il serait catastrophique qu’ils s’aventurent à l’extérieur poussés par la faim !

Il rentra en toute hâte au Pavillon au Lac Liucui, et une odeur suffocante au point de presque le faire trébucher l’assaillit à son arrivée au Pavillon de l’Armement Divin. Il gémit lourdement : « Putain d’merde, mais pourquoi ça pue autant ? »

 Il était en fait ravi que ça pue autant ! Cela prouvait que les Heimo étaient passés par là ! De plus, ils avaient fouillé avec attention, ce que prouvait l’odeur toute particulière qui se répandait des éclats du pot de médecine.

Il ne put s’empêcher de rire en se représentant ces mecs gratter le pot sans résultats, et tout balancer par terre de rage. Il entra rapidement à l’intérieur, mais il entendit un bruissement après avoir seulement fait deux pas.

Il y a encore des gens ?

Il s’approcha de la source du bruit en rampant pour ne voir finalement que la petite silhouette de Mo Qingwu vaquer à ses occupations en se couvrant le nez d’un mouchoir en soie. Elle rangeait maladroitement les choses à leur place.

Ses yeux le picotèrent et il ne put empêcher les larmes de lui brouiller un peu la vue. Il avait l’impression de retourner dans sa vie passée où, à chaque fois qu’elle venait chez lui, la demoiselle s’affairait à nettoyer. Cette douce silhouette gracieuse était à nouveau apparue sous ses yeux, le regardait silencieusement avant de l’appeler : « Chu Yang… ! »

« Qingwu… !! » murmura-t-il. La douleur lacérait son cœur comme des aiguilles.

La voix innocente de la petite retentit et interrompit ses souvenirs : « Chu Yang ! Frère Chu Yang ! Te voilà de retour ! Mais pourquoi as-tu appelé mon nom ? »

« Oh, comme ça ! Pourquoi es-tu là dehors, Xiao Wu ? » Le jeune homme secoua la tête, puis alla vers elle et lui tint fermement la main. Il la gronda : « Tu es si petite ! Que ferais-tu si tu devais te blesser ? Ne recommence pas ! »

Mo Qingwu obéit ; elle avait beau être jeune, elle était néanmoins capable de se rendre compte de son inquiétude à son égard. Elle pencha la tête et sourit : « Oncle Cheng Yu a encore craché du sang, et est en train de récupérer. Je… j’avais un peu faim alors je suis sortie essayer de trouver à manger. »

Elle se couvrit ensuite le nez de sa petite main et agita en éventail : « Je n’arrive pas à croire que ta maison soit aussi sale, frère Chu Yang. Cette puanteur pourrait tuer quelqu’un. Tu es si crasseux… »

« Aaahhh… !!! » (NdT Je l’imagine tellement bien pousser un cri avant de bloquer :’) ) Ce dernier se tut, puis s’expliqua en toute hâte : « C’est aussi sale parce que j’ai tendu un piège aux gens qui t’ont blessée… Tu n’as pas de chance de sortir à ce moment… Ce n’est pas aussi sale normalement… »

« Ah d’accord ! Je comprends. »  Les yeux de la petite demoiselle rougirent tandis qu’elle dit d’un air coupable : « Alors tu as fait ça pour moi, frère Chu Yang, et je me suis fait des idées… Je suis vraiment désolée ! »

« Ce n’est rien, ce n’est rien !! Vu l’état dans laquelle la maison se trouve, je suis certain que ces gens sont déjà venus. » dit l’adolescent. « Assieds-toi et sois sage un moment. Je vais nettoyer un coup et te préparer à manger. Tu dois avoir faim à ne pas avoir mangé depuis aussi longtemps, non ? »

« Oui… !! » La petite renifla et frotta son petit estomac. : « Mon ventre est devenu si mince… Regarde !! » Elle leva ensuite sa chemise pour lui montrer un petit ventre blanc comme neige. Elle le pointa ensuite du doigt et dit, pleine d’amertume : « Tu vois ? N’est-il pas tout plat ? Mais une fois que j’aurais mangé, il sera à nouveau tout rond ! »

Le Fourbe eut le tournis (NdT Y’a un équivalent chinois au Pedobear ? :p) et dit, une fois qu’elle eut baissé sa chemise : « Xiao Wu ! Une dame ne doit pas montrer son ventre aux autres. Ne l’oublie pas ! »

Mo Qingwu secoua la tête : « Mais ma maman ne m’a jamais dit ça ! »

Il se frappa le front en réalisant qu’il était bien trop sérieux. Qingwu n’avait que neuf ans pour le moment, et il n’y avait aucun problème à ce qu’elle montre son ventre. Cela dit, bien qu’il pense de cette façon, son subconscient refusait de laisser quiconque d’autre le voir…

Il finit rapidement de tout nettoyer. Il rangea d’abord les pots médicinaux sur les étagères et jeta les débris puants dans le Lac Liucui (NdT « Pollution au Lac Liucui, des centaines de poissons morts ! Les biologistes royaux mènent l’enquête), ce qui atténua un peu la puanteur. Il fit ensuite brûler une cinquantaine de bâtons d’encens aromatiques.

Un moment plus tard, la petite renifla et fit le tour de la maison le nez en l’air, comme un chiot cherchant une odeur. Elle annonça alors avec satisfaction : « L’odeur a disparu ! »

Le Fourbe se mit à transpirer profusément. Il n’arrivait pas à croire qu’une petite fille puisse avoir une telle personnalité… Il prépara rapidement quelques plats et un pot de riz, puis refusa l’aide que lui proposait la jeune demoiselle. Il finit toutes ses tâches et amena la nourriture dans la chambre secrète souterraine.

C’est à ce moment que Mo Chengyu sortit de sa méditation, et il fut accueilli par un sermon de l’adolescent en ouvrant les yeux : « Comment as-tu pu la laisser sortir ? Ne t’ai-je pas dit de l’en empêcher ? Les Heimos sont partout en ville ! Qu’aurais-tu fait si vous aviez été découverts ? Tu es déjà assez vieux en plus d’être un Roi Martial, alors pourquoi ne peux-tu même pas accomplir cette petite tâche ? »

Le visage ridé du vieillard s’empourpra. Il savait qu’il avait tort et n’avait rien à répondre, aussi ne put-il que baisser la tête et se faire remonter les bretelles.

« Frère Chu Yang, Oncle Chengyu m’a dit de ne pas sortir dehors, mais j’avais si faim que je me suis faufilée… Tu peux arrêter de le gronder ? » Qingwu tirait doucement sur sa manche en plaidant pour son garde du corps.

« Ne te fatigue pas, Xiao Wu… Personne ne me peut me convaincre de passer l’éponge ! » Il était livide. Elle avait beau être protégée par un Roi Martial, elle avait failli se retrouver en danger une fois de plus ! C’était un cas de négligence extrême ! Je me suis montré indulgent pendant une journée avec toi parce que tu as des blessures internes, mais j’arrive pas à croire que tu continues de foirer comme ça…

Et vu tes blessures, que seras-tu capable de faire si les gens de Diwu Qingrou arrivent dans quelques semaines, hein ? Je ne vais pas te laisser t’en tirer sans avoir auparavant vidé mon sac !

 

Wazouille
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9 thoughts on “DNC Chapitre 130

  1. « En six mois… Il était donc parti de guerrier martial de troisième rang pour finir par atteindre le niveau d’artiste martial de premier rang ! Soit une progression de huit rangs ! »

    => Euh…. Auteur, tu t’emmêles pas les pinceaux là ? il a commencé à disciple rang 3, pas guerrier rang 3 ! donc, il n’a pas pris que 8 rang !

    Donc sa vitesse est monstrueuse, pas terrifiante 🙂

    Et aussi, WTF sans vraiment d’explication xD

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