DNC Chapitre 147
DNC Chapitre 149

Et voilà le premier DNC de la semaine ! On se retrouve demain pour deux BTTH, un régulier et un bonus !

Bonne lecture =)

 

 

Chapitre 148 – Un rayon de lumière glacial illumine une grande zone

 

 

« Comment se passe l’entraînement de notre faucon messager ? » demanda Chu Yang. Leur système de messagerie aérienne avait été très peu développé jusque-là, et il l’avait grandement amélioré depuis son arrivée à son poste. Cependant, ses hommes n’avaient pu trouver que quelques Faucons Foudre. Il leur était bien sûr impossible de trouver des Faucons Invisibles…

C’était encore un sujet d’inquiétude pour lui, car bien que les Faucons Foudre soient aussi rapidement que les Faucons Invisibles, ils étaient incapables de se dissimuler.

Cheng Zian lui dit : « Le premier groupe de Faucons Foudres est prêt à être utilisé, Ministre ! »

« Ah, je veux que tu évites autant que possible d’envoyer des ordres à nos hommes. Ils n’ont pas besoin de faire quoi que ce soit, juste se tenir prêts à agir. Je leur enverrai leurs ordres le moment venu ! » dit lentement le jeune homme.

Il parla ainsi les yeux rivés vers le Sud. Il pensa : Il est impossible pour Diwu Qingrou de ne pas réfléchir à des façons de sauver Tang Xinsheng… Le maître de niveau Roi qui est déjà arrivé ne doit être que la première vague. Sa priorité est de m’assassiner, et d’ensuite assister l’espion.

Par contre, vous pouvez oublier toute idée de le secourir !

Je me demande si Diwu Qingrou sait que je me suis déjà occupé de son maître de niveau Roi… Je me demande comment il réagirait en l’apprenant ? Qui enverra-t-il s’il veut sauver Tang Xinsheng ? Combien d’hommes enverra-t-il ?

« Transmets vite cet ordre : je veux que la citadelle entière soit fouillée et qu’on capture un homme grièvement blessé ! » Il décrivit l’apparence de Yin Wufa puis continua : « Donne cette description à un artiste ; nous devons rapidement dessiner un avis de recherche et le capturer ! Je veux le voir, mort ou vif ! »

« En ! » Le vieillard obtempéra solennellement et s’en alla.

L’adolescent soupira et observa le ciel de l’Ouest. Le soleil s’enfonçait lentement derrière l’horizon, et était rouge sang. On aurait dit le présage de la pluie de sang à venir…

Comment les Heimo ont pu partir après un truc pareil ?

Il travailla un peu, puis rentra au Pavillon de l’Armement Divin.

Wu Qianqian, en le voyant partir, ne parvint pas à croire que ses blessures étaient guéries. Elle le scruta avec soin avant d’accepter de le laisser partir, ses beaux yeux emplis de surprise. Comment a-t-il pu récupérer de blessures aussi graves aussi vite ?

Ça n’est pas un peu trop rapide ? Quel élixir magique a pu lui donner le Saint Docteur Du Shiqing ?

À son retour au Pavillon, le Ministre trouva le petite loli qui l’attendait avec mélancolie.

Elle pensait alors que son Oncle Mo Chengyu n’était pas drôle du tout, et que son frère Chu Yang était le meilleur frère qui soit. Il lui ramenait un jouet à chaque fois qu’il rentrait à la maison, et lui donnait également plein d’objets de valeur.

Le Roi Martial allait beaucoup mieux, de son côté. Il avait perdu son air hagard, et son visage avait retrouvé des couleurs.

Ça prouvait que les médicaments que lui avait donné le gamin l’avaient aidé à récupérer, mais ce fait le déprima davantage encore, et il se retrouva à souvent soupirer en silence.

Mon état s’améliore, je vais donc devoir bientôt ramener Qinwu au clan. Comment vont-ils réagir en s’apercevant que ses Trois Méridiens Yin ont été endommagés ? Comment vont-ils traiter cette petite demoiselle que j’ai protégée depuis qu’elle était un bébé ?

Mo Chengyu ne pouvait pas imaginer la façon dont elle allait être traitée à son retour, au vu de la cruauté dont faisait preuve le Clan Mo. Il pouvait toujours négocier avec le Sabre ‘Rêve d’une douce Danse’ du Fourbe, mais… Il n’était pas optimiste pour autant.

Il craignait plus que tout que le Clan Mo ne prenne le Sabre ; il avait beau avoir juré à leur bienfaiteur qu’il les empêcherait, il ne savait pas s’il allait pouvoir la tenir.

Chu Yang est peut-être intelligent, mais il ne vient pas d’un Clan et par conséquent, il ne pourra jamais comprendre à quel point les paroles du clan pèsent lourd dans le cœur de leurs descendants !

Quant aux deux jeunes maîtres qui sont sortis avec nous, j’ignore où ils se trouvent à présent…

« Frère Martial Aîné Mo ! » Chu Yang tint Mo Qingwu par la main et se dirigea vers le vieil homme pour le saluer. La petite, vêtue de rouge, tenait un bâton de fruits confits et mangeait avec plaisir.

« Frère Chu ! » Mo Chengyu se força à rire et répondit : « Pourquoi es-tu de si bonne humeur aujourd’hui ? »

« Il s’est passé quelques petites choses… Si je te dis lesquelles, tu seras de bonne humeur également !  » Le jeune homme sourit : « Laisse-moi t’annoncer une bonne nouvelle : le Roi Épéiste des Heimo et un maître de niveau Roi inconnu se sont battus. L’Épéiste a été grièvement blessé et tous ses os ont été brisés. Quant à ses subordonnés, 2 d’entre eux sont morts et six ont été sérieusement blessés… »

« Qui était ce Roi Martial ? Comment vont ses blessures ? » demanda anxieusement le vieux Roi. Sa première réaction à cette nouvelle ne fut pas de l’excitation, mais de l’inquiétude envers cet expert inconnu. D’après ses propres réflexions, ce Roi Martial était probablement de son clan !

Son inquiétude pour ses frères était bien plus grande que la joie d’apprendre que ses ennemis avaient été lourdement frappés.

Pour que le combat ait fini ainsi, ce Roi Martial devant être de second rang ou plus, autrement il se serait battu dans l’optique de mourir avec son ennemi. Le vieil homme se souvint que les trois maîtres de niveau Roi qui voyageaient avec lui n’étaient pas plus puissant qu’un Roi Épéiste de second rang, alors comment pourrait-il ne pas être inquiet à cette nouvelle ?

L’adolescent hocha la tête silencieusement. Ce Mo Chengyu était définitivement quelqu’un de loyal, à s’inquiéter d’abord pour les siens.

« Ce Roi Martial a pris sept ou huit coups de l’Épéiste ; et chacun d’entre eux l’a transpercé. Ses chances de survie sont minimes, même s’il a essayé de protéger ses points vitaux. » Dit-il lentement.

« Aaah… » Le vieillard frappa le sol, l’air douloureux. « Je me demande lequel de mes frères c’était… »

« Ce type n’était pas de ton Clan Mo. » Le Ministre sourit et dit : « C’était un assassin du Grand Zhao, un membre du Hall des Cavaliers Dorés, venu m’assassiner. C’est juste qu’il est tombé dans mon piège… »

« Vraiment ? Ha ha ha… » Le Roi Martial retrouva espoir et ne put s’empêcher d’être excité. Il dit tout à coup : « Hé, attends un peu ; pourquoi un maître de ce niveau voudrait t’assassiner ? Et comment pourrait-il s’attaquer à la mauvaise personne ? Ça n’a aucun sens. »

Son jeune interlocuteur sourit et répondit d’un air mystérieux : « Il y a bien sûr une raison à cela. » Il changea ensuite de sujet : « Je suppose que tes blessures ne seront pas complètement guéries avant quelques jours ? »

« Mon plus gros problème à présent est l’obstruction de mes méridiens. Je vais probablement mettre quinze jours à les débloquer et à recouvrer ma force. » répondit tristement Mo Chengyyu.

« Ce n’est pas grave, prends le temps de récupérer, il n’y a pas le feu ! » le réconforta le Fourbe. Ils s’échangèrent un regard et rirent ensemble. Ils savaient tous deux ce que l’autre voulait.

Chaque jour que le vieux maître passait à récupérer était un jour qu’il pouvait passer avec Mo Qingwu, et c’est tout ce qu’il voulait.

« J’ai du temps de libre aujourd’hui, et je viens de me souvenir de deux techniques au sabre que je veux apprendre à Xiao Wu tout de suite ! » Chu Yang sourit et dit : « Ce ne sont peut-être pas des techniques consécutives, juste des fragments, mais leur puissance n’est pas négligeable ! Elles ne sont peut-être pas comparables à celles de votre clan, mais considère que c’est un petit gage de ma sincérité ! »

Le vieil homme devint sérieux et il répondit cérémonieusement : « Merci, frère Chu. »

Dans le monde des Neuf Cieux, les artistes martiaux accordaient davantage de valeur à leurs techniques qu’à leurs vies, et ils craignaient toujours qu’en les enseignant à quelqu’un d’autre, leurs ennemis puissent étudier leurs défauts. Du coup, très peu de gens apprenaient leurs techniques personnelles à d’autres, parents et maîtres exceptés.

Aux yeux du vieillard, le jeune homme avait une culture très basse et ne devait pas avoir de techniques très intéressantes, mais il était rare de trouver quelqu’un pensant ainsi.

La technique de sabre qu’il voulait enseigner à la petite était le premier mouvement de l’Épée des Neuf Calamités : ‘un rayon de lumière glacial illumine une grande zone’.

Ce coup devint deux coups distincts, une fois adapté au sabre : un pour l’attaque, et un pour la défense. Ils étaient peut-être bien inférieurs à celui de l’épée, ils ne manquaient cependant pas de puissance.

Si Mo Qingwu se concentrait sur sa protection et qu’il n’y avait pas de grand écart entre sa technique au sabre et celle de son ennemie, alors elle pourrait facilement se protéger.

L’adolescent avait emmené la loli avec lui pour l’entraîner à ces techniques de sabre, et Mo Chengyu resta seul, plongé dans ses pensées. Leur hôte avait clairement fait comprendre qu’il n’apprenait cette technique qu’à sa protégée, et à personne d’autre. Par conséquent, le Roi Martial, malgré sa qualité de garde du corps de la jeune maîtresse, ne fut pas autorisé à assister à l’entraînement.

Il pensait : Le Hall des Cavaliers Dorés a envoyé un maître de niveau Roi assassiner ce Chu Yang, alors il doit occuper une position très importante dans le Nuage de Fer… Mais laquelle ? Est-il de la famille royale ?

Il leur avait sauvé la vie, mais malgré ça, il ne savait pas grand-chose à son sujet.

Un moment plus tard, il se leva d’un bond de détresse. Il avait toujours pensé que le Ministre gâtait sa jeune maîtresse en toute chose, mais il fut surpris pour la première fois ce jour-là.

Il était strict envers la loli et se montrait d’une sévérité que n’égalait que son indulgence.

« C’est nul. Comment peux-tu tenir un sabre comme ça ? Tu dois viser avec la pointe du sabre vers l’extérieur sur cette technique ! Recommence ! »

« Encore. Idiote, recommence une fois de plus. Dix fois de plus. »

« Pourquoi ne t’en es-tu pas encore souvenu ? Qu’est-ce qui ne va pas avec toi ? Ton sabre est très léger, mais tu ne peux pas encore le tenir fermement ? Tu n’as pas mangé, c’est ça ? »

« Tu es vraiment stupide. Dépêche-toi de recommencer. Tu n’as pas le droit de pleurer. »

« Si tu fais encore tomber ton sabre ou oublies une fois de plus tes techniques, je vais te fesser. »

Slap, slap !”

Hoo.. hoo… hoo…”

Tu n’as pas le droit de pleurer, continue de t’entraîner ! »

« Tu es plus bête qu’un cochon ! »

Les hurlements du Fourbe et les geignements constants de la jeune fille lui parvinrent. Le vieillard était si tourmenté qu’il en faisait les cent pas. Comment la jeune maîtresse peut-elle supporter de telles réprimandes ?

Chu Yang ne voulait pas non plus faire ça, mais les blessures du Roi Martial guérissaient si bien que sa petite protégée allait bientôt devoir partir.

Une fois qu’ils seraient de retour dans leur clan, Mo Qingwu devrait faire face au traitement sévère des siens. Son sabre ne pouvait pas remplacer ses propres capacités, mais s’il parvenait à lui apprendre ces techniques, alors elle aurait de quoi se défendre. Elle devrait, bien sûr, s’en servir aux moments clefs, mais si quelqu’un la prenait de haut lors d’une compétition… Ces techniques la rendraient invincible !

C’était la seule chose que le jeune homme pouvait faire pour elle. Il ne leur restait que peu de temps, et s’il ne pouvait pas l’entraîner proprement pendant les quelques jours qu’il leur restaient, tout changerait une fois au clan. Comment cette petite fille pourrait s’entraîner alors, si elle ne pouvait pas le supporter.

Par conséquent, il ne pouvait pas se montrer laxiste avec elle. Ça lui faisait mal, mais il maintenait une apparence sévère et froide comme la glace en la grondant en permanence.

Au bout d’un moment, le vieillard fut incapable d’attendre davantage et courut immédiatement vers sa jeune maîtresse dont le visage baignait de larmes. Il ne put s’empêcher d’éprouver une grande détresse, et l’étreignit. « Êtes-vous fatiguée, jeune maîtresse ? Voulez-vous que je le tabasse ? »

« Non. » Contre toute attente, la loli secoua la tête et les yeux ruisselants de larmes, elle dit avec détermination : « Frère Chu ne veut que ce qu’il y a de meilleur pour moi ! »

Cette déclaration fit autant plaisir au vieux garde du corps, qu’elle ne lui fit peur : « Vous avez grandi, jeune maîtresse ! »

Une nuit passa rapidement, et le matin arriva en un clin d’œil.

Cependant, dans le manoir du Premier Ministre Diwu Qingrou, une multitude de gens allaient et venaient depuis minuit.

Wazouille
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