DNC Chapitre 164
DNC Chapitre 166

Et voilà le DNC du jeudi ! On se retrouve tout à l’heure pour un SW et deux BTTH ! =)

Bonne lecture !

Chapitre 165 – J’espère avoir…

La nuit traînait en longueur dans le silence tandis que des nuages blancs flottaient doucement dans le ciel, traversé par une petite brise. Le jeune visage de Chu Yang, caressé par les rayons de lune, changeait constamment d’expression. Un léger sourire flottait sur ses lèvres tandis qu’il parlait à voix basse.

Les autres jeunes hommes étaient assis autour de lui, les bras entourant leurs genoux et écoutant en silence. Ji Mo et Luo Kedi revinrent à un moment et s’assirent discrètement à la lisière du groupe. Les regards de tous les jeunes maîtres brillaient vivement.

La surface du Lac Liucui se troubla légèrement tandis que ses vagues venaient lécher la rive ; une action continuant depuis des temps immémoriaux, significative mais ordinaire, chaleureuse mais éternelle.

« Les frères martiaux se lient au travers du sang et des larmes, pas qu’avec des mots ! »

« Il est plus difficile de trouver des frères martiaux que de trouver une bonne épouse ! » L’adolescent sourit doucement. « J’espère en trouver. Et vous, les gars ? »

« Nous voulons aussi en trouver ! » dirent les jeunes gens à l’unisson, un sourire d’anticipation aux lèvres.

Tout le monde trouva cette nuit magnifique.

Ils étaient tous paisiblement assis, et Mo Qingwu était comme par hasard assise sur les genoux de son ‘fiancé’ sans bouger. Personne n’avait le cœur de briser cette ambiance si belle, pleine de rêves et d’espoirs.

Mo Chengyu était silencieusement assis sur le toit. Il avait écouté son jeune hôte et ne pouvait s’empêcher de sourire du fond du cœur. Il se souvenait de sa jeunesse, quand il cultivait avec ses propres frères martiaux.

Ils étaient entrés dans le Jiang Hu côte à côte, avaient marché ensemble, avaient bu ensemble, avaient fait des bêtises ensemble… Ils faisaient tout ensemble…

Il soupira doucement. Ça fait combien d’années maintenant ? Combien d’entre eux ont disparu, et combien sont encore en vie ?

Il prit alors une décision soudaine : quand il rentrerait, il chercherait définitivement ses frères martiaux et ils boiraient et mangeraient ensemble jusqu’à ce qu’ils soient satisfaits. Ce serait bien de pouvoir discuter tranquillement du bon vieux temps…

Un long moment plus tard, Dong Wushang se mit à rire à gorge déployée, puis il se releva en s’aidant de ses bras et sauta dans la petite cour qu’ils venaient de finir de remettre en état. Son sabre luisit sous la lueur sélène tandis qu’il exécuta les mouvements féroces et acérés du Clan du Sabre Noir. Il se mettait la pression.

Les autres s’échangèrent des regards et gloussèrent, avant d’utiliser leurs propres techniques en ayant l’air extrêmement féroces aux yeux de leurs pairs.

S’ils voulaient devenir frères martiaux, alors ils ne pourraient pas être moins bons que les autres. Chacun d’entre eux refusait de se retrouver à devoir regarder ses frères au sommet en étant qu’au pied de la montagne.

Le Fourbe les regarda et sourit ; une sensation naquit dans son dantian et se déversa vers l’Épée des Neuf Calamités.

« Tu as enfin compris ce qu’est la fraternité ! » La voix de l’esprit retentit doucement dans sa tête avec une pointe de joie. « Bien que ça ne soit qu’unilatéral pour le moment, tu as enfin pu goûter ce que c’est qu’avoir des frères dans ce monde manquant autant d’affection. Laisse-moi te dire quelque chose : l’Amour est la partie la plus importante de la culture ! »

« L’Amour est le plus important… » répéta doucement le jeune homme comme s’il le comprenait un petit peu plus.

L’Épée s’éleva férocement dans son dantian, qui fut tout à coup traversé par une étrange aura. L’esprit de l’épée était relativement heureux et dit d’un ton détendu : « Tu as mérité une récompense aujourd’hui : je ne vais plus retenir ta progression dans ta culture. La fraternité est également une sorte d’illumination dans les arts martiaux, et tu en as assez appris à ce sujet ! »

Cinq hommes étaient épuisés dans la cour, mais ils restaient obstinés et féroces. Ils refusaient de tomber et se servaient de force physique pure dans l’espoir d’arriver à une percée extrême.

Tout à coup, une légère fluctuation se réverbéra à travers la cour.

Vu que les cinq jeunes maîtres étaient tous des talents exceptionnels de grands clans, ils connaissaient naturellement parfaitement ce phénomène parce qu’ils l’avaient vécu eux-mêmes de nombreuses fois. Et chaque fois était accompagnée de fierté et d’un grand sentiment de réussite.

Ils se mirent tous à chercher d’où venait cette aura.

La dite aura remua calmement, puis devint tout à coup aussi farouche comme une troupe de milliers de chevaux galopants follement en hennissant.

Tout le monde se retourna de surprise.

Ils virent Chu Yang assis avec Mo Qingwu sur ses genoux. Son expression était calme tandis qu’il restait assis tranquillement, mais cette aura qui enveloppait tout se déversait violemment de son corps.

Une percée ? 

Chu Yang a percé ?

Tout le monde resta bouche bée de choc à l’exception de Gu Duxing, qui souriait simplement sans être surpris le moins du monde.

On dirait que ce qui s’est passé aujourd’hui a influencé son état d’esprit… Je ne parviens pas à croire qu’il soit parvenu à percer aussi vite.

L’aura dense et intense disparut soudainement. Artiste Martial de cinquième rang !

Ji Mo et Dong Wushang ne purent s’empêcher de soupirer. Bah, qui sait depuis combien de temps il était bloqué à ce niveau ? Ce n’est qu’une percée.

Les jeunes hommes s’échangèrent des regards et reprirent leurs entraînements.

Cependant, peu après, cette aura stupéfiante inonda légèrement la cour à nouveau. Les seconds jeunes maîtres furent sous le choc ! Qui s’est cette fois ? Chu Yang vient de percer alors ça ne doit pas être lui !

Cependant, après avoir fait le tour du groupe, ils découvrirent que c’était bien lui !

C’est encore Chu Yang !

Ji Mo resta la mâchoire pendante et ce ne fut qu’un moment plus tard qu’il parvint à cracher : « Putain ! »

Luo Kedi et Dong Wushang étaient également abasourdis. Est-ce vraiment aussi facile de percer ? Il faut beaucoup de puissance pour percer chaque rang, et cette puissance doit être accumulée au fil du temps !

La légère aura devint graduellement plus nette, puis elle explosa enfin dans un bruit qui sembla résonner dans les esprits.

Ce bruit fit tomber les mâchoires de tout le monde à terre. Une autre percée… Il- il a percé à nouveau !!

Artiste Martial de sixième rang !

Mo Chengyu, sur le toit, ne put retenir un sourire en coin. Il était un Roi Martial alors bien qu’il soit grièvement blessé et n’ait pas encore récupéré, ses sens étaient encore bien plus affûtés que ceux des jeunes en bas. Il fit attention au Fourbe dès sa percée au cinquième rang, et découvrit immédiatement que son énergie s’était arrêtée au début de ce rang pendant un moment.

Ensuite, son corps se renforça graduellement et avança à mi-niveau du cinquième rang. Il devint lui-même stupéfait à ce moment-là.

Mais l’adolescent ne s’arrêta pas là et continua d’avancer. Le temps passant, il arriva au top niveau du cinquième rang puis, peu après, au pic. Finalement, il ne s’arrêta pas et perça au sixième rang !

C’est un monstre… !!!

Le Roi martial se sentit plus anxieux encore en le regardant percer de la sorte.

Gu Duxing sourit d’un air moqueur et dit : « Ne soyez pas si surpris, ça se passe toujours comme ça avec le chef ! Quand il perce, il perce continuellement ! »

Une fois cela dit, tout le monde se ressaisit et continua de pousser son corps jusqu’aux extrêmes limites.

Une autre heure passa et la légère aura choquante éclata à nouveau.

« Foo… Foo… » Ji Mo chercha à nouveau alentour, et découvrit une fois de plus que c’était son chef. Il tomba enfin au sol ; il trembla de la tête aux pieds, sa bouche tressaillit et ses yeux roulèrent dans leurs orbites tandis qu’il dit d’une voix tremblante : « Cet… Enfoiré… Cet… Enfoiré… »

Dong Wushang, de son côté, resta coi. Son esprit n’arrivait plus à suivre ce qui se passait.

Quant à Luo Kedi, il se retrouva bouche bée et les yeux roulants…

Il a encore percé…

Il avait continuellement percé sur trois rangs d’affilé. De plus, il continua ainsi jusqu’à arriver au pic du septième rang avant de s’arrêter.

Mo Chengyu avait failli tomber du toit de son côté…

Chu Yang avait percé consécutivement sur trois rangs ! Pour arriver à faire une chose pareille, il faudrait manger de nombreuses herbes médicinales précieuses et réussir à maintenir le contrôle sur cette puissante énergie pour éviter qu’elle ne tue la personne.

Mais c’était la première fois qu’il voyait quelqu’un progresser stablement dans sa culture et percer de la sorte !

De plus… Ce gamin tenait quelqu’un entre ses bras en perçant, Mo Qingwu !

Quand des gens normaux perçaient, la moindre petite nuisance pouvait avoir de fâcheuses conséquences. En fait, un simple aboiement pourrait causer un effet secondaire sérieux. Ce « grand-père » avait défié toute logique en perçant trois rangs tout en tenant une petite fille.

La petite demoiselle avait beau être très sage et rester assise sans bouger pendant qu’il perçait, elle était néanmoins une personne vivante !

« Bon… Ji Mo, tu es considéré, avec tes aptitudes, comme un talent envoyé par le ciel dans le Clan Ji. J’ai entendu dire que cette année, ta percée la plus rapide d’un rang a été de trois jours, c’est ça ? » Gu Duxing avait toujours démontré une expression aussi glaciale que mystérieuse, et c’était la première fois qu’il s’adressait à Ji Mo avec un ton aussi enthousiaste que celui-là en souriant.

« Va chier avec ta foutue sollicitude ! » hurla rageusement Ji Mo. Comment pouvait-il se vanter d’avoir percé un rang en trois jours avec une bête de foire pareille capable de percer à travers trois rangs en moins d’une heure devant lui ?

Gu Duxing, tu es vraiment un génie quand il s’agit de te moquer… !!

« Dorénavant, je me battrais à mort avec tous ceux qui diront que je suis un talent divin ! » Ji Mo se vautra au sol en se couvrant le visage des mains, et regroupa ses jambes sous sa poitrine en position fœtale. (NdT Et un type en PLS, un !)

Il était si embarrassé qu’il pouvait en mourir !

N’importe quel génie serait embarrassé et envieux devant Chu Yang.

Mo Qingwu, en s’apercevant qu’il avait ouvert les yeux, leva la tête et demanda d’un ton hésitant : « Tu as enfin fini de percer, frère Chu Yang ? »

Le jeune homme sourit calmement et caressa doucement ses cheveux. « Hmm, j’ai fini ! »

« J’avais peur de te déranger alors je n’ai pas osé bouger ! » Elle fit la moue. « J’ai mal au ventre, mes jambes me lancent, j’ai des fourmis dans les bras et même mes fesses sont endolories !!! »

Il sourit et dit pour l’amadouer : « Ah… Laisse-moi te masser alors ! »

« Oui ! Là… Là… Masse-moi doucement là et là aussi ! » La loli continua de donner des instructions à l’adolescent en se sentant très contente. Elle gloussa tout à coup : « Ça chatouille ! »

Toutes ses membres finirent par être massées ; elle se leva tout à coup pour s’allonger sur ses genoux et montrer ses fesses du doigt : « J’ai mal là aussi… »

Le Fourbe se mit à transpirer à grosses gouttes !

Il eut soudain une autre idée en tête en pensant à masser ses fesses.

Si elle me demande de la masser dans sept ou huit ans comme ça, alors…

Sa gorge s’assécha soudainement sous ces pensées, et il se maudit silencieusement : Animal ! Tu as vraiment de telles pensées ! Tu seras frappé par la foudre divine !

« Ça suffit, frère Chu Yang ! » dit la petite, agacée. « Qu’est-ce que tu as dans ton pantalon qui tape contre mon estomac comme ça ? Ça fait mal ! »

Elle tendit ensuite la main pour essayer de l’attraper…

« Aaaah… *tousse tousse*… » Il la posa hâtivement sur le côté et se leva. Il rit alors bruyamment et entra dans la cour. « Comment se passe votre entraînement les gars ? Ah, pourquoi me regardez-vous tous comme ça ? Une fleur a poussé sur mon visage ou quoi ? »

Ils le fixèrent tous amèrement, puis ils grognèrent d’un air impuissant.

Ji Mo dit avec une tête d’enterrement : « On s’est fait avoir… »

Luo Kedi hocha la tête : « Yep, on s’est fait avoir… »

Wazouille
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10 thoughts on “DNC Chapitre 165

  1. merci vous avez les idées mal placé il avait juste une torche électrique dans le pantalon par ce qu’il a peur dans le noir mais qu’il veut pas le dire

    1. une torche électrique ? tu est sur ? ils utilise encore les lampe a huile alors électrique ca m’étonerait. a mon avis c’est plus….. une dague ou un métal précieux pour faire des arme

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