DNC Chapitre 168
DNC Chapitre 170

Et voilà un petit chapitre bonus de DNC, que je dédie à Florian et à Khultima pour leur gentillesse et leur générosité !

Un grand merci à nos deux donateurs et à demain, pour un autre DNC ;p (et un TDG)

Bonne lecture !

Chapitre 169 – Comment est-ce possible ?

« Haha… » Le Vénérable Martial des Heimo rit d’exultation. Il avait quelques doutes sur cette mission au départ, mais il n’aurait jamais imaginé réussir à attaquer deux Vénérables de neuvième rang, soit d’un rang de plus que lui ! Il était même parvenu à blesser gravement sept autres Vénérables !

Il n’avait jamais osé rêver d’accomplir des exploits aussi glorieux auparavant.

Il rit en voyant le dernier Cavalier Officier foncer vers lui, et le reçut sans la moindre hésitation.

Juste à ce moment, il sentit tout à coup qu’on tenait ses jambes fermement. Il tourna la tête et découvrit que les deux Vénérables Martiaux qu’il avait castrés le tenaient fermement. Ils lui mordirent même férocement les cuisses en le regardant avec des yeux fous. Les combattants restants se tinrent l’entrejambe d’une main en le frappant de l’autre…

« Bam ! Bam ! »

Bien qu’il soit parvenu à infliger deux coups directs à ses deux adversaires, c’était néanmoins du deux contre un donc forcément, il dut inévitablement disperser sa force. De plus, les deux Vénérables du Hall des Cavaliers Dorés étaient d’un rang supérieur au sien ; en temps normal, ils auraient pu le faire s’évanouir de peur. Là cependant, ils étaient sous l’influence de l’aphrodisiaque et ne pouvaient pas utiliser leur pleine puissance.

Ses deux coups de paume ne parvinrent pas à assommer les deux Vénérables Martiaux ! Ils purent lui faire éprouver la douleur qu’ils ressentaient.

« Aaaaaah… !!! » Le maître Heimo leva la tête vers le ciel et hurla de douleur. Sa voix résonna partout alentour.

Il continuait de se battre avec ses deux mains à la vitesse de l’éclair en hurlant.

« Troisième frère… Dépêche-toi… Nous ne pouvons pas tenir bien plus longtemps… » Un des Officiers frappait furieusement le Heimo en se prenant ses coups. Le temps passant, il perdit peu à peu conscience et cria : « Vite ! Troisième frère… Dépêche-toi… »

Le troisième Vénérable en question pleurait toutes les larmes de son corps : « Frère martial aîné ! Frère martial cadet ! »

Des cris de guerre retentirent à l’extérieur. Une nouvelle vague d’attaque avait été lancée.

Le Troisième Frère du Hall des Cavaliers Dorés rugit tout à coup bruyamment et attrapa une lance. Il se tailla un chemin de sang comme un tigre dément, et courut jusqu’à ses deux frères martiaux mourants. « Évadons-nous ensemble ! »

Les maîtres gardiens de prison déboulèrent en trombe.

Les sept Aïeuls Martiaux qui étaient grièvement blessés choisirent tous de risquer leur vie pour les arrêter.

Ce Vénérable Martial de huitième rang avait détruit leur virilité et leur futur par la même occasion. Leurs vies étaient fichues à leurs yeux.

Par conséquent, ils choisirent de rester en arrière !

Le reste des membres du Hall des Cavaliers Dorés pleurèrent tous, puis ils poussèrent un grand cri et foncèrent au-dehors… À leur arrivée, ils étaient dix-neuf, mais à présent, ils n’étaient plus que neuf… Ils avaient même perdu deux Cavaliers Officiers.

Aucun d’entre eux n’aurait pu prédire une défaite aussi tragique, même dans leurs pires cauchemars !

Les deux Cavaliers Officiers, à l’entrée de la prison, utilisèrent leur dernier souffle pour stopper le maître des Heimo. Leurs attaques désespérées leur permirent de mettre l’os du Heimo à nu sous leurs morsures…

Ils crièrent alors tous les trois de douleur ; la chair vola dans les airs et le sang arrosa les alentours comme de la pluie. Cette scène tragique aurait glacé le sang de tout observateur… Au final, les trois hommes rendirent leur dernier soupir en même temps.

Les sept Aïeuls Martiaux grièvement blessés se battirent un moment avant de se faire découper en morceaux et de mourir. Il leur restait peu de puissance martiale à cause de leurs terribles blessures, et ils ne pouvaient utiliser que trente pour cent de leur force normale. Ils furent satisfaits d’avoir pu retenir leurs ennemis aussi longtemps dans ces conditions.

Même l’homme le plus brave au monde resterait coi devant tout le sang et les tripes répandus au sol…

Sans les pièges, ces Vénérables Martiaux auraient traversé la prison en tuant une ou deux personnes au passage, et à s’échapper facilement !

Les membres du Hall des Cavaliers Dorés étaient non seulement puissants, mais également féroces et sans peur. La bataille de ce jour-là permit à tout le monde de pleinement comprendre la puissance du Hall des Cavaliers Dorés !

Les experts ennemis étaient dix fois plus forts que ceux du Pavillon Butian. En fait, les centaines de soldats du Pavillon n’étaient parvenus qu’à tuer dix ennemis seulement.

La prison grouillait de maîtres martiaux et pourtant, leurs adversaires étaient parvenus à semer le chaos et à s’enfuir. C’était trop honteux, aussi les pourchassèrent-ils furieusement.

La Citadelle tout entière fut aussitôt en effervescence. Les soldats fouillèrent partout en troublant ainsi la nuit paisible.

Il y avait une grosse faille dans le plan de Chu Yang, autrement aucun membre des Cavaliers Dorés n’aurait pu s’échapper.

Cela dit, ça n’était pas de sa faute. Il avait discuté du plan avec le Sabreur Roi des Heimo, et ses hommes étaient supposés tuer ceux des Cavaliers Dorés.

Le Sabreur Roi avait joyeusement accepté de coopérer, mais il avait sous-estimé l’arrogance des Vénérables Martiaux de son clan. Pourquoi obéiraient-ils à un ministre d’un état séculier ? Pour qui se prenait-il ? De plus, s’ils venaient à lui obéir, est-ce que ça ne ferait pas d’eux ses larbins ?

Par conséquent, leur chef avait beau leur avoir donné ses ordres, ils glandèrent deux jours durant. Ce fut pendant ces deux jours que ces évènements s’étaient déroulés…

Non seulement les Heimo furent incapables d’empêcher les ennemis de partir, mais ils provoquèrent même la mort d’un Aïeul Martial de huitième rang.

*****

Une fois que ses subordonnés partirent, Kong Shangxin retourna à la ‘Tour Atteignant les Cieux’ de la Citadelle pour regarder le ciel étoilé. Les passants le trouvèrent vraiment majestueux.

Un groupe de trois Vénérables Martiaux et d’une douzaine d’Aïeuls n’était certes pas invincible, mais il était certainement difficile à arrêter. Le Chef Kong, de niveau Roi, était certain qu’aucun groupe dans la Citadelle ne pouvait les arrêter !

Et que si un tel groupe devait apparaître, il ne travaillerait pas pour la cour royale.

Par conséquent, il était très confiant et se détendait à la ‘Tour Atteignant les Cieux’ en attendant tranquillement les bonnes nouvelles.

Un sourire complice apparut sur son visage lorsque l’agitation gagna la Citadelle. Il tourna ses yeux d’aigle pleins de mépris vers les soldats qui se mobilisaient un peu partout ; son regard était fier et arrogant !

Vous voulez retenir mes hommes, bande d’insectes ?

Ridicule !

Sur un champ de bataille, les soldats du Nuage de Fer réduiraient ses hommes en poussière, mais là, ils étaient en ville ! Les arbres comme les bâtiments étaient parfaits pour eux.

Des soldats normaux n’auraient pas la moindre chance face à des maîtres martiaux sur un terrain aussi compliqué !

Plus la situation deviendrait chaotique, plus elle leur deviendrait propice. Il valait mieux faire totalement paniquer tous les habitants de la Citadelle ; ainsi, Tie Butian et le Roi des Enfers Chu devraient se montrer en public… Leurs vies seraient alors complètement entre ses mains.

Bien sûr, il n’allait pas être facile de tuer le Prince, car il était toujours protégé par deux gardes puissants. Cela dit, le Roi des Enfers Chu n’avait pas de tels gardes !

Avec son habileté, il pourrait tuer le Ministre et s’enfuir aussitôt. Personne dans les Trois Cieux Inférieurs ne pourrait alors le traquer.

Un peu plus tard, la ville fut gagnée par l’agitation ; toutes ses rues furent illuminées et les soldats la sillonnèrent de part en part.

De plus, nombre de silhouettes apparurent dans l’ombre. L’identité de chaque client des bordels fut consciencieusement vérifiée, et même les maisons des civils n’échappèrent pas à la fouille.

« On dirait qu’ils ont réussi à s’échapper. » Kong Shangxin sourit de satisfaction et disparut en un éclair.

Une scène enrageante l’attendit à leur point de ralliement. Il rugit : « Que s’est-il passé ? Êtes-vous encore des artistes martiaux ? C’est honteux ! »

D’un côté, il avait quelques subordonnés qui se tenaient sagement dehors, et de l’autre il entendait des halètements et des gémissements parvenir de la chambre… Le Roi Martial en ouvrit la porte et vit des corps s’entremêler comme des vers de terre !

Il y avait également un groupe de femmes trop maquillées à côté de ses subalternes…

Un Cavalier Officier se tenant à l’extérieur lui dit d’une voix triste : « Nous avons pillé quelques bordels… pour trouver ces femmes… Mais elles sont toutes bas de gamme. Tous les bordels de la Citadelle sont fermés actuellement ; ces femmes sont de vulgaires prostituées qui travaillent dans les taudis… »

Le Cavalier Officier comprenait pourquoi le Chef Kong était aussi furieux. Piller n’était pas un crime majeur dans les Neuf Cieux, mais le monde entier méprisait ce genre de comportement sexuel ignoble !

C’était une question de mœurs dans les Neuf Cieux !

« Des bordels ? De bas-rang ? » Le Roi Martial fut prit de vertige et gifla le Cavalier Officier. « Tu les as amenées ici ? Et tu as pris les pires en plus ? »

L’officier lui expliqua à voix basse : « Ils sont tombés dans le piège du Roi des Enfers Chu… Et ont inhalé une grande quantité d’aphrodisiaque… » Il n’osa pas réagir à la claque et fit comme si de rien n’était : « Les bordels sont tous fermés en plus. Je crains que ce soit dû un ordre du Roi des Enfers Chu… »

« De l’aphrodisiaque… » Kong Shangxin grinça des dents et dit : « Le salop ! Roi des Enfers Chu, tu es une crapule ! »

Incapable d’en voir davantage, il sortit de là et ferma la porte. Il resta le regard dans le vide un moment et demanda : « Où sont les autres ? »

« Ils sont morts. » Le Cavalier resta droit comme un piquet tandis que les larmes coulèrent sur ses joues. « Morts ; ils sont tous morts… »

« Quoi ?! » Le Roi Martial fut horrifié et il sentit le monde tourner autour de lui. Il tituba et arriva à peine à rester debout. Il attrapa les épaules de son subordonné et lui demanda : « Que s’est-il passé ? »

« Numéro Un n’était pas en prison, ce n’était qu’un piège rempli de danger, de poisons et d’aphrodisiaques à chaque recoin. En plus, ce faux Numéro Un était un Vénérable Martial de huitième rang… »

Le Cavalier Officier perdit son regard au loin et continua : « Frère martial aîné et frère martial cadet tombèrent tous deux dans les pièges et se retrouvèrent sous l’influence de l’aphrodisiaque. Ils finirent même par porter ce pseudo Numéro Un, qui les attaqua à un moment critique… »

Il tomba à genoux au sol et se tint le visage des mains. Les larmes coulèrent comme sous une averse entre ses doigts. « Huit autres frères martiaux moururent là-bas également… »

« Comment est-ce possible ? Comment est-ce possible ? » Kong Shangxin resta stupéfié. À ce moment, sa silhouette sembla se courber un peu et il continua de marmonner dans sa barbe : « Comment est-ce possible… »

« Chef ! Chef ! Vous devez venger nos frères… » Un grand homme à côté de lui explosa soudain en sanglots. Il était couvert de blessures qui saignaient encore, mais il ne voulait pas les couvrir et les laissa saigner ainsi.

Les autres survivants s’agenouillèrent tout à coup et demandèrent à l’unisson : « Chef ! Vous devez venger nos frères… »

« Roi des Enfers Chu ! Roi des Enfers Chu ! » Le Roi Martial serra les poings, grinça des dents et rugit : « Je ne serai plus humain si je ne te tue pas ! Que les cieux ne m’épargnent pas si je ne te tue pas ! »

 

Wazouille
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