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Pfiou, désolé pour le retard j’ai été distrait par la neige :p

Bonne lecture à tous !

Chapitre 175 – Trois maîtres de niveau Roi perdent ensemble

Hun Gou pensa que son ennemi était soudainement devenu distrait parce que le Sabreur Roi des Heimo était apparu derrière lui.

« Imbécile ! » Kong Shangxin ricana et se tordit tout à coup dans le prolongement de son sabre, pour former une grande cambrure. Il évita de toucher les crochets et frappa directement vers la gorge de son adversaire.

Ce coup était vif, précis, mortel et invisible. Il permettait de lancer une attaque mortelle en présentant une faille qui l’était tout autant.

C’était un piège qu’il avait prudemment préparé !

Le Chef Hun fut surpris et se pencha violemment en arrière pour tenter de survivre. Il se plia au point qu’on entendit craquer ses os mais grâce à ça, il parvint à se mettre hors de portée de l’attaque.

Du sang éclaboussa le sol alentour. Le Roi Martial Hun avait peut-être évité de subir un coup fatal, mais le coup avait tranché une partie de son épaule au point d’en révéler l’os. Il avait échappé à une situation critique et était resté en vie, mais il avait payé un lourd tribut se faisant !

Les maîtres de niveaux Roi se battaient à la vitesse de l’éclair. Ils étaient si rapide qu’à ce moment, les gardes du Pavillon Butian n’avaient pas encore eu le temps de réagir.

Un cri retentit et tous les gardes se mobilisèrent enfin. « Attention, le Ministre se bat contre un assassin devant la porte ! » Tous les gardes attrapèrent aussitôt leurs armes et sortirent.

Deux contingents militaires sonnèrent l’alarme urgemment de chaque côté, et des soldats arrivèrent de toutes les directions.

L’expression de Kong Shangxin resta aussi froide et calme qu’auparavant, et ses attaques ne faiblirent pas. Ses coups devinrent même plus féroces qu’auparavant.

Les membres du Pavillon Butian coururent, mais c’étaient des hommes ordinaires, pas des maîtres de niveau Roi. Ils avaient beau courir très vite, ils mirent cependant assez de temps à arriver jusqu’à eux pour qu’un Roi Martial puisse agir.

Un expert de ce niveau n’avait besoin que de quelques secondes pour agir !

Kong Shangxin pouvait tuer le Roi des Enfers Chu et s’en aller gaiement pendant ce temps !

Il avait de bonnes chances de s’échapper tant qu’il n’était pas lourdement assiégé.

Il décida d’en finir ; son sabre brillant sembla soudainement se diviser en deux et frapper dans deux directions différentes.

Diviser l’Esprit de l’Âme, doubles lames mortelles !

C’était une technique unique que le Chef Kong avait toujours gardée secrète ; elle était la différence entre sa mort et sa survie.

Hun Gou hurla rageusement et ses crochets devinrent jaunes tandis qu’une aura noire les enveloppa.

Il ne pouvait dépendre que de lui-même pour survivre !

Les renforts avaient beau venir de toute part, il savait qu’ils n’arriveraient à temps que pour le venger.

« Keng… Keng… Keng… »

En un clin d’œil, les armes s’entrechoquèrent pas moins d’une centaine de fois. Contre toute attente, le Roi Martial Hun poussa un cri de douleur et fit une roulade en arrière. Son corps couvert de sang était parfaitement assorti à son masque féroce.

Kong Shangxin sauta également en arrière. Il était couvert de sept ou huit plaies béantes d’où giclait du sang, mais il n’y prêta pas attention. Au moment où il toucha le sol, il bondit férocement en avant, déterminé à tuer son adversaire.

*Swoosh… Swoosh…*

Le ciel devint soudainement noir…

Les archers du Pavillon Butian, qui accouraient encore, parvinrent à tirer une salve de flèches de façon organisée ! Leur cible était Kong Shangxin, alors suspendu dans les airs.

Une pluie de flèches, dans laquelle étaient cachées des armes lancées par d’autres experts du Pavillon, sembla alors couvrir le ciel en formant un grand filet noir.

Le Roi Martial Kong traversa les airs tandis qu’il brandissait son sabre pour se protéger. Il échappa en un clin d’œil à la pluie de flèches, et se propulsa vers le tronc d’un gros arbre pour s’y mettre à l’abri. Il avait juste besoin de prendre appui sur cet arbre pour parvenir à s’échapper proprement.

J’y suis presque…

Tout à coup, un sabre s’abattit comme la foudre depuis la cime de cet arbre, accompagné d’une voix froide : « Tombe ! »

Le Sabreur Roi des Heimo, Rou Yun, fit son entrée à ce moment clef.

Ce n’était pas une coïncidence. Précédemment, Chu Yang lui avait ‘involontairement’ rappelé cette possibilité : « Nous ne devrions pas nous méfier de ce qui peut arriver, mais ce qui est peu probable d’arriver… Et prévenir toute fuite de l’assassin. Vous devriez vous cacher là et attendre, pour lui tendre un piège. »

Du coup, le Sabreur Roi Rou choisit de tendre son traquenard à cet endroit.

Tout se déroula effectivement comme prévu.

Kong Shangxin avait risqué sa vie et reçut toutes ces blessures pour blesser grièvement le Chef Hun. À présent que la situation était hors de contrôle, il ne pouvait que s’échapper. Cela dit, il ne se serait jamais attendu à ce qu’on lui tende un piège, là où il avait lui-même tendu une embuscade !

Il comprit alors réellement ce qu’était la tristesse.

« Un autre maître de niveau Roi, et c’est aussi un Sabreur ! » Les yeux du Roi Kong brillèrent férocement ; il mobilisa son énergie à l’extrême limite, tordit son corps et brandit son sabre en un éclair.

*Keng…*

Les deux sabres s’entrechoquèrent dans un gros bruit métallique. Les deux Sabreurs Rois s’attaquèrent férocement l’un l’autre sans la moindre retenue.

« Espèce de… » Hurla rageusement le Sabreur Roi. Ce coup paraissait féroce mais il ne servait qu’à emprunter de son élan.

Rou Yun était un maître de niveau Roi du sixième rang seulement, tandis que son adversaire était du huitième. Ce dernier le surpassait non seulement en culture, mais aussi en expérience du combat. Ce coup de sabre avait pu avoir l’air solide, mais c’était surtout dû à la force empruntée à la chute.

Les deux hommes s’écrasèrent l’un contre l’autre, tombèrent ensemble et continuèrent d’échanger des coups durant leur chute. Le bruit de leurs sabres s’entrechoquant ne cessa pas un instant.

Au milieu de sa chute, le Chef Kong s’arrêta tout à coup un instant, ce qui lui donna une position légèrement surélevée par rapport à son adversaire.

Cette force ’empruntée’ de tout à l’heure jouait à présent son rôle. Kong Shangxin piétina brutalement le cul de Rou Yun et retourna à la cime de l’arbre. Il s’arrêta, cracha quelques amas de sang et se retourna pour partir. Sa silhouette devint en un clin d’œil une tâche au loin… et disparut.

Le Sabreur Roi Rou perdit l’équilibre après s’être fait botter le cul. Il tomba au sol comme une pierre en emplissant l’air de poussière. Son corps s’enfonça profondément dans le sol, et même sa bouche fut remplie de terre.

Il en sortit en rampant un peu plus tard, se frappa le poitrail et cracha du sang et de la terre !

Le Chef Hun baignait dans une mare de sang un peu plus loin en tremblant. Dans cette bataille entre Trois Rois, il n’y avait que des perdants…

Cheng Ziang courut précipitamment vers Hun Gou et le releva : « Est-ce que tout va bien, Ministre ? » Il cria anxieusement : « Un docteur ! Trouvez un docteur, vite… »

Cette bataille avait choqué le Pavillon Butian tout entier.

Le Ministre Chu y était célèbre pour le mystère qui l’entourait. On pouvait l’entendre hurler toute la journée, mais personne n’avait jamais vu son visage. Personne ne s’était attendu à ce que leur ministre soit un Roi Martial. Aucun d’entre eux ne pourrait oublier le moment où l’assassin avait lancé son assaut. Son halo doré et la couronne suspendue au-dessus de sa tête étaient les signes d’un Roi Martial de haut rang…

Et pourtant, le ministre avait pu se battre avec lui aussi longtemps. Il avait certes perdu et avait été grièvement blessé, mais ses techniques de combat étaient inégalées aux yeux de tous les gens présents.

Le Roi Hun voulut s’expliquer, mais il vomissait du sang à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Il dût, du coup, se taire.

Il avait reçu au moins dix coups de sabre. Chaque coup avait non seulement causé une blessure visible, mais avait aussi ravagé le corps avec l’énergie du sabre. Ses organes internes étaient sérieusement blessés à ce moment, et sa vie ne tenait qu’à un fil.

Rou Yun se mit à jurer dès qu’il sortit de son trou. « Enfoiré ! Je t’écorcherai et boirai ton sang la prochaine fois qu’on se verra… »

Il hurlait et se frottait le derrière, mais il était encore terrifié. Si ce type n’avait pas pris appui sur mes fesses mais sur une autre partie de mon corps, j’aurais probablement rejoint mes ancêtres. J’étais vraiment à deux doigts de la mort…

Ils étaient deux maîtres de niveau Roi ; l’un s’était battu frontalement, l’autre avait tendu une embuscade et malgré tout, l’ennemi était tout de même parvenu à leur échapper. C’était vraiment trop honteux…

Chu Yang observait la scène à proximité, aussi son visage était-il un peu sale. Cela dit, il était celui qui avait le plus profité de cette bataille : l’esprit de l’épée dans sa conscience s’était soudainement réveillé durant celle-ci. Et en plus, il critiquait constamment ce qu’il voyait comme un commentateur sportif.

« Tu appelles ça le niveau Roi ? Bordel de merde, ils sont si faibles… »

« Trop faible ! Ce Sabreur n’a aucun talent ! Son sabre ne peut pas se plier, mais est-ce que l’énergie de son sabre devait aller tout droit pour autant ? Qu’est-ce que tu penses pouvoir faire en allant tout droit comme ça ? »

« Argh… Quel idiot… Pourquoi se sert-il de deux sabres ? Comment pourrait-il avoir assez d’élan pour se battre ? C’est peut-être efficace contre des adversaires plus faibles, mais tu n’as pas besoin de quoi que ce soit de spécial pour vaincre des types plus faibles de toute façon. C’est naze, putain ! Ne sait-il pas qu’un petit moment d’hésitation lors d’un combat entre gens du même niveau représente un petit désavantage ? Comment peut-il se battre contre des gens plus forts que lui ? Il serait mort en un coup de paume… »

« J’arrive juste pas à comprendre ! »

« Mais il fait quoi ce con-là ? Il avait une opportunité… Et il a laissé son adversaire lui piétiner le cul pour emprunter son élan… Il est con mais alors… J’ai pas de mots. Il avait juste à se servir du coup des Cinq Cents Kilos pour chuter et son adversaire serait tombé avec lui… Il y avait tout un tas de gens qui attendaient en bas, où ce type aurait pu fuir… Il s’est même donné en spectacle avec son sabre pour laisser son ennemi utiliser la force de son coup… Quel abruti, mais quel abruti… Je devrais décrire sa connerie que je ne saurais même pas par où commencer… »

L’esprit de l’épée continua ainsi de jurer continuellement avec mépris. Il releva les erreurs dans chaque coup et chaque technique de ces maîtres de niveau Roi. Ils devraient faire ci, ils devraient faire ça…

Chu Yang n’eut pas le temps d’apprendre de toutes ses critiques ; il était stupéfait car l’esprit de l’épée avait parfaitement raison !

Il découvrit soudainement que l’esprit touchait le cœur du problème à chaque fois, et qu’il donnait également la solution la plus simple au problème.

En fait, les défauts qu’il relevait étaient davantage des défauts dans la façon de penser des artistes martiaux.

Il méprisait les failles de ces trois Rois Martiaux. Au début, il jurait énergiquement puis il perdit peu à peu intérêt et devint silencieux. On aurait dit qu’il se remémorait l’époque où il était au sommet.

Il soupira : « Ça fait combien d’années déjà ? Comment est-ce que les artistes martiaux ont pu devenir de telles mauviettes ? Regarder leurs combats n’est même pas intéressant… Il n’y a aucun talent digne d’intérêt dans les Trois Cieux Inférieurs… »

Cela dit, les plaintes continuelles de l’esprit de l’épée donnèrent au jeune fourbe une toute nouvelle perspective…

Wazouille
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