DNC Chapitre 178
DNC Chapitre 180

Khultima utilise Générosité ! C’est très efficace ! 

Wazouille utilise chapitre bonus !

Un grand merci encore à notre super mécène, et à tout alors pour un autre DNC !

Bonne lecture !

Chapitre 179 – Fouiller la Citadelle avec des bandits

Nous sommes foutus.

Le chef de la Secte du Dragon Doré se prostra à terre et se frappa répétitivement la tête contre le sol en suppliant : « Épargnez-nous ô Roi des Enfers Chu ! » Il avait si mal que des larmes coulaient sur ses joues. Il réalisa tout à coup ce qu’il venait de dire : Oh putain, qu’ai-je fait ? J’ai imploré sa pitié en l’appelant Roi des Enfers Chu ! Je vais me faire décapiter s’il prend la mouche !

Et du coup, il se fracassa le crâne au sol plusieurs fois, et ne s’arrêta pas avant que tout son visage soit enflé. « Officiel Chu… Ministre Chu… Ayez pitié s’il vous plaît… » Il s’inclina ensuite et recommença son manège jusqu’à en saigner.

Les deux autres chefs le regardèrent faire en tremblant incontrôlablement. Ils se mirent à penser que le chef de la Secte du Dragon Doré savait quelque chose.

C’était un sacré spectacle que de voir le Chef de la Porte des Nuages Célestes trembler comme une feuille en martelant le sol du front, sans même oser la relever. D’un autre côté, c’était assez surnaturel de voir un adulte comme le chef de la Secte des Enseignements Magiques prostré à terre, le visage couvert de morve et de larmes ; il pleurait et suppliait : « Officiel Chu, épargnez-moi je vous en supplie… Ayez pitié du prolo que je suis… J’ai une mère de quatre-vingt-dix-neuf ans, et mon plus jeune enfant n’est même pas âgé d’un mois ! »

Chu Yang était stupéfait : « Je fais vraiment aussi peur que ça ? J’ai juste posé une question ! »

Cheng Ziang et Chen Yutong rougirent en essayant de s’empêcher de rire. Ces trois imbéciles étaient de gros baltringues qui osaient se faire appeler ‘chef de secte’…

Le Ministre avait juste posé une question avec beaucoup de douceur et pourtant, ces rigolos s’étaient mis à trembler sur-le-champ.

« Allez vous asseoir ! » Le Roi des Enfers Chu était aussi sidéré qu’agacé. Il hurla tout à coup : « Si l’un d’entre vous ne parvient pas à se contrôler et souille cet endroit, je tuerai les neuf générations de sa famille ! »

Le Chef de la Secte de la Porte des Nuages Célestes, qui venait de péter, devint aussitôt plus nerveux encore et contracta son sphincter. Quoi qu’il puisse y avoir derrière, personne ne pouvait désormais l’en sortir, même pas avec un sabre.

Le Roi des Enfers Chu avait découvert que ces idiots avaient imaginé le pire devant sa douceur, aussi décida-t-il que hurler serait bien plus efficace.

« Retournez vous asseoir ! Je tuerai les neuf générations de la famille de quiconque pleurera ou suppliera ! » cria-t-il. « Tuer les neuf générations » était devenu sa ritournelle alors qu’il ignorait ce qu’étaient ces neuf générations…

Les trois brigands retournèrent immédiatement s’asseoir et se tinrent droits comme des piquets. Ils baissèrent la tête et regardèrent le bout de leurs nez, comme des écoliers. Leurs subordonnés en resteraient certainement bouche bée s’ils pouvaient les voir.

« Chacun de vous trois a quelques milliers de subordonnés, tous des gangsters et des brigands ! Vous n’êtes qu’une source de problèmes pour ce pays ! Et il paraît que vous pouvez faire tout ce qu’un fonctionnaire peut faire et plus encore ! Vous êtes vraiment impressionnants, vous trois ! »

Chu Yang secoua la tête et changea de tactique. Il n’avait pas besoin de se montrer conciliant à leur égard puisqu’ils étaient déjà terrifiés ; il devait juste continuer de les intimider !

Les trois hommes continuèrent de trembler en l’entendant. Les mots du Ministre étaient pleins d’une aura meurtrière très puissante…

« J’ai beau être le responsable du Pavillon Butian, j’ai l’impression que par bien des aspects mon prestige est inférieur au vôtre. » dit le Roi des Enfers Chu d’un ton glacial.

Les trois bandits s’agenouillèrent aussitôt et se martelèrent à nouveau la tête au sol : « Nous n’oserions pas ! »

« C’est bien ce qu’il me semblait ! » Le Ministre ricana et se tut. Les trois hommes étaient trempés de sueurs froides. Leurs âmes s’étaient déjà envolées si haut qu’ils n’osèrent pas bouger.

Ils n’auraient pas eu aussi peur devant le Prince Tie Butian. Pour la première fois, ils comprirent ce que l’expression « avoir peur au point d’en perdre la tête » signifiait.

Le Prince était puissant mais il savait différencier le bien du mal. Le Roi des Enfers Chu, était la quintessence de la déraison.

Le jeune homme continua de les intimider : « J’avais prévu de tous vous massacrer, au départ ! J’ai déjà purgé la cour royale et transformé d’innombrables officiels et membres de la famille royale en un tas d’os. Pensez-vous vraiment que je ne peux pas éliminer une bande de vermines comme vous autres ? »

Les trois chefs devinrent plus horrifiés encore. Ils blanchirent, et les yeux du chef de la Secte des Enseignements Magiques roulèrent dans leurs orbites ; on aurait dit qu’il allait s’évanouir d’un instant à l’autre…

« Cela dit, j’ai toujours été quelqu’un de bienveillant et, pour vous dire la vérité, je n’aime pas tuer des gens… » Ce n’était qu’une vaste blague aux yeux des trois larrons, mais ils n’avaient vraiment pas envie de rire à ce moment.

« Par conséquent, je vais vous donner une chance. » dit le Roi des Enfers sincèrement. « Vous pouvez refuser cette opportunité, cela dit ; ça m’ira tout aussi bien. »

« Nous voulons cette opportunité ! » Les trois chefs n’étaient pas idiots. Ils savaient qu’ils disparaîtraient s’ils devaient refuser cette offre. Si le Roi des Enfers Chu voulait tuer quelqu’un, celui-ci mourrait qu’il ait quatre-vingt-dix-neuf ans ou moins d’un mois…

N’importe qui devait faire un minimum d’efforts ne serait-ce que pour péter, mais le Roi des Enfers Chu n’en faisait aucun pour donner l’ordre de tuer neuf générations.

L’expression de ce dernier changea. « Ah… Il y a de nombreux étrangers dans la Citadelle actuellement. Ceux que je cherche sont arrivés en ville il y a quinze jours, à peu près. Je vais être honnête avec vous, je cherche des traîtres et des espions… »

« J’ai aussi besoin d’informations sur eux. » Il ajouta avec gravité : « Est-ce que trois jours vous suffiront ? »

Les trois bandits s’échangèrent des regards : « Trois jours ? »

« Si vous ne pouvez pas les trouver en trois jours, je vous conseille de fuir durant la nuit du troisième jour. » Le Ministre s’installa tranquillement dans son fauteuil et dit nonchalamment : « Je n’aime pas discuter de conditions ou rendre les choses compliquées. Ce que j’aime le plus, ce sont les résultats. »

« Je ne vais rien vous donner de particulier, mais vous pourrez continuer de vivre si vous faites votre travail. Si vous le faites bien, il se pourrait même qu’on travaille à nouveau ensemble ; vous pourriez même faire partie du Pavillon Butian ! Je vous donne, à vous et à vos subordonnés, une chance de prospérer. Bien sûr, si vous ne parvenez pas à trouver quoi que ce soit après trois jours… »

Chu Yang se leva tout à coup et sourit chaleureusement : « Dans dix-huit ans, vous serez tous les trois des héros dans les livres d’histoire ! » Une fois cela dit, il leur fit immédiatement signe de partir et dit nonchalamment : « Au revoir !! »

Les trois gangsters, en sortant, sentirent leurs jambes se transformer en coton, et ils se mirent à dégouliner de sueur. (NdT Photo de l’un d’entre eux) Ils ne parvinrent à sortir de leurs cauchemars que lorsqu’une rafale de vent frais leur souffla dessus.

Ils se regardèrent les uns les autres et ne trouvèrent que de la peur dans le regard de leurs collègues.

Mais cela étant, ce qui les avait marqués le plus, c’était les promesses du Roi des Enfers Chu : « Si vous faites bien votre travail, il se pourrait même qu’on travaille à nouveau ensemble ; vous pourriez même faire partie du Pavillon Butian ! Je vous donne, à vous et à vos subordonnés, une chance de prospérer. »

Ils n’avaient gardé que peu de souvenirs de ses nombreuses menaces, contrairement à ses promesses.

Ce n’était pas n’importe lesquelles : c’était celles du Roi des Enfers Chu !

Ils étaient des minables et composaient la lie de la société ; comment pourraient-ils ne pas aspirer à une meilleure vie ? Qui ne voulait pas couvrir leur patronyme de gloire ? Les bandits ne voulaient pas le rester toute leur vie…

Personne n’était plus tenace qu’un malfrat à qui on donnait une chance de réussir.

Ça, Chu Yang l’avait parfaitement compris et c’est pourquoi il leur donnerait leurs chances quand il le pourrait. Il les avait intimidés, mais ça n’était pas son intention première. Le plus important était de choisir la meilleure approche selon la situation.

En réalité, qui parmi tous les membres du Jiang Hu des Neuf Cieux ne voulait pas être vaillant ? Qui n’était pas audacieux ? C’étaient eux qui écrivaient les légendes dans le continent…

La générosité est aussi commune chez les voyous que l’ingratitude chez les érudits !’

Le jeune homme trouvait ce dicton très juste. Les voyons n’avaient pas de culture, mais il avait un principe simple : Si tu es bon à mon égard, je serais bon envers toi. Si tu me donnes trois parts, alors je te donnerai tout ce que j’ai. Si tu me tends la main, alors je te donnerai ma vie. Et si tu me maltraites, m’insultes ou complotes contre moi, alors tu périras sûrement entre mes mains.

Cependant, les érudits étaient calculateurs et pesaient le pour et le contre avant de prendre une décision. Il était bon envers moi, mais est-ce que ça vaut la peine que je sacrifie ma vie pour lui ? Il m’a aidé auparavant, et il a des soucis à présent. Je suis moi-même dans une situation compliquée ; est-ce que ça vaut la peine que je me complique davantage la vie pour lui ?

Voilà pourquoi les gens du Jiang Hu pouvaient avoir parfaitement confiance l’un dans l’autre, tandis que les politiciens avaient tendance à se trahir les uns les autres et à comploter contre leurs bienfaiteurs pour leurs propres intérêts.

Il y avait un récit édifiant dans les Trois Cieux Intermédiaires : vous voyagez quand tout à coup, vous tombez sur un boucher blessé. Vous le sauvez et l’amenez à un docteur ; cette personne vous sera éternellement reconnaissante, et sera votre ami pour la vie. Par contre, si vous tombez sur un érudit, mieux vaut passer votre chemin, car non seulement il se montrerait ingrat, mais il vous accuserait en plus d’être la cause de ses blessures. Il aurait réfléchi à la situation difficile dans laquelle se retrouverait sa famille, et au fait que le coupable se soit déjà échappé ; où trouverait-il alors l’argent pour payer ses soins ? Peut-être pensiez vous faire une bonne action, mais les gens bien se font souvent utiliser…

C’était également une logique de vie.

Le Fourbe n’avait aucune inimitié contre les bandits, mais il devait voir s’ils en valaient la peine. Ils devaient prouver qu’ils étaient capables de faire un véritable effort pour l’aider ; rien n’est gratuit en ce bas monde.

Une heure ne s’était pas passée que tous les voyous de la Citadelle étaient déjà sur le pied de guerre. On aurait dit qu’ils étaient sous l’influence d’un aphrodisiaque : leurs yeux brillaient plus que lorsqu’ils regardaient une belle femme. Ils cherchaient partout la moindre information sur ces étrangers.

L’armée les cherchait, le réseau d’espions du Pavillon Butian les cherchait, les inspecteurs de la cour les cherchaient, les gangsters les cherchaient, les bandits les cherchaient, les clochards les cherchaient, les femmes les cherchaient et même les enfants étaient de la partie.

Une énorme chasse à l’homme se déroulait dans la Citadelle.

Très rapidement, le réseau d’espionnage du Pavillon fut saturé d’informations. Ils durent s’y plonger et tout filtrer…

Le grand chef Chu, quant à lui, était assis avec un livre intitulé « Le Chien Innocent et le Cochon Dévoyé », qu’il lisait en gloussant de temps à autre.

Il n’accorda pas la moindre attention à ce qui pouvait se passer à l’extérieur, et s’adonnait corps et âme à la lecture de ce « livre sacré ».

Wu Qianqian ne put que le fixer de son côté.

 

Wazouille
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9 thoughts on “DNC Chapitre 179

  1. Merci pour le chapitre.
    PS:Je plain ces bandits.
    PPS:«C’est un démon !» (Bandit connaissant l’histoire et les pensée de Chu Yang)

  2. Merci pour le chapitre
    ps ca faisait un moment qu’on avait plus vu de gif dans les chapitres, ca me manquait, merci !

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