DNC Chapitre 188
DNC Chapitre 190

Bon, encore un DNC où vous allez bien rire, je pense !

Bonne lecture à tous !

TANTE CHIEN !

Chapitre 189 – Début des opérations

Le Ministre Chu se plongea droit dans son travail et sa culture après le départ de Mo Qingwu. Il était dans une période critique, aussi resta-t-il souvent au Pavillon Butian.

Ji Mo se sentait terriblement déprimé pendant ce temps car parmi les cinq membres du Pavillon de l’Armement Divin, Dong Wushang restait parfaitement neutre, Rui Butong et Gu Duxing étaient d’excellents amis et Luo Kedi, seul, était martyrisé par les autres…

Par conséquent, ce dernier ne cessait de le harceler pour qu’il s’allie avec lui, mais Ji Mo n’était absolument pas un adversaire à la hauteur de Gu Duxing. Il avait aidé Luo Kedi deux fois et s’était fait tabassé par Duxing tout autant. Du coup, il alla au Pavillon Butian avec le Fourbe pour engranger davantage d’expérience, mais aussi échapper à son harceleur.

Ji Mo pensa : Bordel, si je ne peux pas être près de lui alors puis-je au moins me cacher ?

Les torches du Pavillon Butian brillèrent vivement en éclairant le passage des Aïeuls et Vénérables Martiaux qui allaient et venaient. Les Artistes et Maîtres Martiaux tenaient lieu de trottins, et courraient tous sans cesse.

Tout à coup, un vacarme éclata à la porte. Cheng Ziang, qui venait de rentrer d’une mission épuisante, demanda rageusement : « Que se passe-t-il ? »

Le garde à la porte bégaya : « U-une personne pré-prétend avoir dé-dé-découvert des espions ! » Il n’osait pas croire que le type échevelé, sale et puant l’alcool et la pisse puisse connaître l’emplacement des membres du Hall des Cavaliers Dorés. De plus, ce clochard avait l’audace de demander à voir le Ministre Chu lui-même… Il le gronda, mais l’importun jura ses grands dieux aussi, de mauvaise humeur, il lui infligea presque un coup de paume… Et c’était à ce moment-là que le Chef de Palais était arrivé.

« Laisse-le entrer ! » dit Cheng Ziang, agacé. « Tu as un indice et tu ne nous préviens pas aussitôt ; c’est quoi ce boulot, hein ? »

Le garde se mordit la langue et fit un geste de la main ; son collègue traîna alors un type mouillé à l’intérieur.

L’odeur malsaine d’urine envahit alors les narines de Cheng Ziang, qui se pinça aussitôt le nez et dit rageusement : « Quelle est cette odeur ? »

« Ce vaurien s’est pissé dessus… » Le garde se tenait le nez et se retint de rire.

« Bordel… Tu es encore jeune mais tu ne peux pas te retenir ? » Le chef de palais dit d’un air irrité : « Jetez-le dehors ! Bordel de merde… »

Une voix froide résonna : « Attendez ! Il n’y a pas de mal à écouter ce qu’il a à dire. » Le Roi des Enfers Chu, masqué, sortit de son bureau. Tous les membres du Pavillon avait senti que depuis la veille, l’aura du ministre était devenue plus terrifiante qu’auparavant encore.

Il dégageait une autorité plus écrasante encore !

« Messire… Vous êtes le Ministre Chu… l’Officiel Chu ? » cria anxieusement You Yun. « J’ai réellement une information top secrète… »

L’adolescent l’écouta patiemment et ses yeux brillèrent : « Es-tu sûr de ne pas avoir tout imaginé parce que tu étais ivre ? »

You Yun leva anxieusement les bras et jura : « Je suis un orphelin alors j’ai pas d’parents sur qui jurer, mais j’jure sur la vie d’ma femme et de sa mère ! J’ai rien imaginé ! » Il postillonna dans tous les sens : « Si je mens, que les dieux laissent ma femme partir avec un autre… »

Les yeux du Ministre brillèrent : « Peux-tu retrouver l’endroit où tu les as vus ? » Il n’était pas certain de savoir s’il devait se réjouir ou non mais dans tous les cas, ce type savait vraiment comment jurer…

« Ça m’est très facile ! Je pense que c’est le manoir de ce grand fonctionnaire qui a été exécuté récemment là… » dit joyeusement le bougre. Il savait que si on lui posait cette question, c’était qu’une enquête allait avoir lieu.

« Oh ? » Chu Yang et Cheng Ziang s’échangèrent un regard et virent du regret dans les yeux de l’autre. Ils venaient juste de décapiter l’officiel en question et de faire une descente dans son manoir, mais ils n’avaient pas encore eu le temps de la sceller. De plus, de nombreuses personnes avaient été tuées là-bas, aussi tout le monde en avait un peu peur ; dès lors, ils ne pourraient pas la vendre à qui que ce soit… Ce manoir était donc devenu une planque parfaite…

Le Ministre Chu prit une décision rapide : « Mobilisez toutes les troupes ! Nous devons agir immédiatement ! »

« Placez tous les maîtres martiaux avec les autres experts ! Ordonnez aux gardes de la Citadelle de bloquer toutes les portes ! Même un lombric ne doit pas les passer ! Qu’ils tuent quiconque leur cause des problèmes ! »

« Une fois qu’ils auront verrouillé les portes, tous les experts martiaux entreront en piste ! Nous devons à tout prix éviter d’alerter nos ennemis ! « 

« Mais tout d’abord, envoyez quelqu’un demander au Prince d’envoyer les deux experts. »

« En piste ! »

Tout le Pavillon Butian sonna le branle-bas de combat, et plus de deux cents personnes vinrent immédiatement se tenir devant le Roi des Enfers Chu.

Ce dernier ne s’attendait absolument pas à ce que l’urine d’un pauvre hère trouve la cachette des Rois Martiaux… Cela dit, il n’avait pas le temps d’y réfléchir ; à présent, il préférait croire que le misérable avait raison.

Quant au fait qu’ils puissent bouger entre-temps… Il était inutile de s’en soucier. L’armée provoquait déjà des vagues et comme on dit, un serpent déjà réveillé ne peut pas l’être davantage.

De plus, il avait le pressentiment, en entendant le pisseux, que ce devait être vrai !

Peu de temps après, des feux d’artifice et des fusées explosèrent au-dessus du centre-ville.

Chu Yang observa les explosions d’un air féroce, puis il fit un geste du bras d’un air glacial : « Allez-y ! »

Ji Mo bondit à ce moment : « Chef Chu, je veux y aller aussi. »

« Toi ? » Le jeune homme hésita ; rien de bon ne pouvait sortir du déploiement de Ji Mo. Si quelque chose devait lui arriver, la colère du clan Ji n’aurait rien de plaisante…

« Ne t’en fais pas ! » Ji Mo sourit et dit : « Je ne traînerai pas dans tes pattes. »

« Soit ! Allons-y ! »

Une heure plus tard, le groupe de l’adolescent arriva devant de grandes portes. Caché à une certaine distance de là, ce dernier demanda : « Es-tu sûr que c’est ici ? »

You Yun pâlit, hyperventilation et déglutit : « J’le jure au nom d’dieu ! » Il supplia ensuite : « Ministre Officiel, j’peux rejoindre le Pavillon Butian si les espions sont capturés ? »

« Comment t’appelles-tu ? » demanda le Fourbe, qui avait alors troqué son masque féroce pour un voile noir. Eut-il gardé son masque que c’eut été un avertissement pour ses ennemis.

« Je m’appelle… Je m’appelle You Yun. » Ce dernier tirait de temps à autre sur son pantalon. Il faisait alors très froid, aussi porter un pantalon trempé d’urine était vraiment… très inconfortable.

« You Yun… Hum… Tu as plutôt de la chance ! » Le Roi des Enfers Chu manqua de rire. Ce type avait vraiment de la chance à parvenir à découvrir deux rois martiaux en pissant. Il dit aussitôt : « Si cette mission est un succès, tu n’auras qu’à te rendre au Palais du Secret des Cieux et te présenter au Chef de Palais Chen. »

You Yun s’agenouilla joyeusement et s’inclina face contre terre. « Merci énormément, Ministre ! »

Celui-ci lui sourit : « J’espère que tu continueras d’être aussi chanceux, notre Pavillon Butian en a besoin. »

À côté, Cheng Ziang lui murmura : « Peut-on charger maintenant, Ministre ? »

Chu Yang observa la grosse porte à quatre-vingt-dix mètres de là avec une grande nervosité : « Attendez encore un peu. » Tie Butian n’avait pas encore envoyé ses renforts mais il ne pouvait pas attendre davantage.

Tout serait perdu si les ennemis venaient à découvrir leur présence.

Il trouva cette situation un peu étrange. Tie Butian n’était pas du genre à être aussi négligent… Que se passait-il ?

Après avoir attendu un peu plus, il serra finalement les dents et dit : « Combien de rangées d’archers avons-nous actuellement ? »

« Nous avons encerclé la zone avec trois rangées d’archers, et ils sont tous équipés de flèches d’acier. »

« Je veux qu’ils soient encerclés par six rangées dans toutes les directions ! » dit férocement le jeune homme. « Et sur les toits, j’en veux dix-huit ! Rien ne doit échapper aux mailles de notre filet ! »

« Oui Ministre ! »

« Une fois cela fait, lancez l’offensive ! »

« En ! »

En silence, une armée de près de trois mille archers fut à nouveau organisée en rangées supplémentaires. Au début, ils n’étaient qu’un millier.

Ji Mo était un peu confus : « J’ai l’impression que quelque chose cloche, chef. Comment peux-tu te baser sur la parole de ce vaurien seule pour être sûr que les ennemis soient bien là ? Tu ne lui fais pas un peu trop confiance ? »

« Je me base sur mon intuition. » répondit nonchalamment l’adolescent. « Seuls quelques endroits n’ont pas encore été fouillés dans toute la Citadelle, et ce manoir est le seul endroit pouvant cacher de nombreuses personnes sans qu’elles soient découvertes. »

« J’ai encore des doutes… Je vais aller jeter un œil. » Ji Mo bondit aussitôt de sa cachette. Le Fourbe tendit la main pour tenter de l’arrêter, mais il était alors déjà à une vingtaine de mètres de là.

Ji Mo avait l’air d’un fantôme en volant sur une centaine de mètres dans la nuit, et il arriva devant la porte en un éclair.

Il éprouvait un léger doute, mais il voulait surtout se la jouer devant Chu Yang. Il était encore jeune, après tout…

Peu après, il sauta au-dessus du mur pour entrer et à ce moment, la porte du manoir s’ouvrit soudainement en grinçant. Un homme vêtu de noir apparut juste sous son nez et les deux hommes s’échangèrent des regards stupéfiés, face à face.

Le Fourbe, à presque cent mètres de là, se sentit tout à coup très inquiet.

Le type en noir fit un pas en arrière et demanda prudemment : « Qui va là ? »

Ji Mo resta muet devant cette rencontre tout à fait inattendue et, devant cette personne sortie de nulle part, il excella soudain sous la pression et se mit à dire n’importe quoi : « Le vent a frappé pourquoi ? Fossé signifie boue ? L’éventail cliquète l’éventail cliquète le chien fatigue ? »

« Hein ?! » L’homme en noir se gratta la tête, stupéfié.

Ji Mo tourna son regard dans tous les sens et dit rapidement : « Y’a ga y’a ga toi pas d’accord ? Les larmes fatiguent assez ça ? Voyou boum écoéconomique ? Armes ennemies ? (NdT Armes ennemies : di wu) »

Le pauvre hère en noir cligna des yeux d’un air pitoyable. Il n’avait pu comprendre que les deux derniers mots : « Armes ennemies ? Diwu ? »

Ji Mo hocha répétitivement la tête : « Armes ennemies ! Armes ennemies ! Vomis de la viande s’il te plaît ? Rigole de boue envisagée ? Shhh frappe uh ? »

« Armes ennemies ? Vomis de la viande s’il te plaît ? Les armes ennemies vomissent s’il te plaît ? (NdT vomis s’il te plaît sonne comme Qingrou, alors la réplique sonne comme di wu qing rou) Diwu Qingrou ? » L’homme en noir regarda ce type étrange avec une grande détresse et transpira profusément : « Qui es-tu ? »

Ji Mo montra un air anxieux et commença à remuer les bras : « Hé miel hé miel ? Papoter papoter terminé ? Pas fatigué crier mère fatigué resté di hein ? »

Le pauvre hère en noir tenta inconsciemment de suivre cette conversation folle : « Mais que veux-tu dire ? »

« Tante chien ! Tante chien !! » dit rageusement Ji Mo avant de se retourner et de s’en aller. Il marmonna entre les dents se faisant : « Tante chien bagarre chuuut, tant chien balance sens boue hum ! »

L’homme en noir resta immobile, hébété. Il réfléchit un temps à ces paroles étranges et redevint soudainement lucide : « Stop ! »

Le pauvre s’était fait berner par Ji Mo.

Ce dernier se mit à courir : « Tirez les flèèèèèèèches… »

 

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
DNC Chapitre 188
DNC Chapitre 190

Related Posts

8 thoughts on “DNC Chapitre 189

Répondre à Lectifer Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com