DNC Chapitre 189
DNC Chapitre 191

Bonsoir tout le monde ! J’ai encore eu une journée bien chargée et n’ai pas pu vous poster ce chapitre avant, désolé !

Je posterai un BTTH bonus dans la soirée si je ne m’effondre pas avant ^^ »

Bonne lecture à tous et merci pour votre patience ! 〈3

Chapitre 190 – Faire sortir les chefs de niveau Roi

L’homme en noir réalisa que Ji Mo s’était joué de lui, et le pourchassa en rugissant rageusement.

Chu Yang tenta de se retenir de rire et donna l’ordre : « Tuez-les ! »

Swoosh… Swoosh… Swoosh…

Des sifflements perçants déchirèrent l’air, et le type en noir se transforma en pelote d’aiguilles avant de tomber à terre en un clin d’œil.

Plusieurs centaines de flèches avaient percé son corps depuis toutes les directions.

Des feux d’artifice explosèrent dans le ciel, et des cris de guerre éclatèrent tout autour du bâtiment : « Tue ! Tue ! »

Le ciel tout entier sembla trembler sous leur clameur. Des centaines d’experts déboulèrent vers la maison, suivis par l’armée.

Tout autour d’eux, des archers et des artistes martiaux attendaient, parfaitement immobiles.

On entendit parvenir de la maison des bruits de lames s’entrechoquant sans cesse et de combat. Tout à coup, un bruit sourd retentit et les quatre murs s’effondrèrent.

Leur avancée était inarrêtable !

Une énorme force armée participait à cette mission.

Kong Shangxin et Yin Wufa venaient juste de se cacher dans le cellier secret peu avant, et n’avaient laissé que quelques gardes à l’extérieur quand ils entendirent tout à coup le bruit tonitruant de l’avancée de milliers de soldats !

Ils nous ont repérés !

Comment est-ce arrivé ? Nous sommes tous restés en intérieur, et nous avons changé trois fois de planques ! C’est notre cachette la plus discrète, alors comment nous ont-ils trouvés ?

Les deux Rois Martiaux étaient choqués ! En fait, ils n’avaient même jamais été aussi choqués qu’à ce moment !

Les membres de leur groupe étaient alors dispersés, et leurs ennemis les attaquaient dans ce grand moment de faiblesse !

Ensuite, ils entendirent des cris d’agonie. Leurs cinq Aïeuls Martiaux et leurs deux Vénérables se battaient contre les ennemis.

Kong Shangxin fit les cent pas dans le cellier, très anxieux.

Yin Wufa, à côté de lui, avait repris des couleurs. Ils firent tous deux très attention aux mouvements à l’extérieur. Ils n’échangèrent aucune parole, mais tous les deux avaient le pressentiment que quelque chose de terrible allait se produire.

Le chef des Cavaliers de Fer leur dit respectueusement : « Ne vous inquiétez pas messieurs, j’ai créé discrètement ce cellier après que les experts du Pavillon Butian l’ait passé au crible, sans que personne ne le remarque. Nous sommes à neuf mètres sous le sol, et cette pièce est extrêmement bien camouflée. Le Roi des Enfers Chu ne la trouvera pas, même s’il est doué ! »

Il avait eu l’idée de créer cette planque, et même Cheng Yunhe avait félicité ses décisions stratégiques lors de cette mission.

« On ne peut que l’espérer… » Kong Shangxin écouta les bruits de la bataille à l’extérieur et soupira. « Je crains que ce soit terminé pour nos huit frères martiaux. »

« Pour vous deux, Chefs, ils n’auront aucun regret ! » dit solennellement le commandant des Cavaliers de Fer.

Lorsque la maison s’effondra, les huit experts fuirent dans des directions différentes, mais l’air était rempli de flèches qui les criblèrent.

Ils pensaient au départ que leurs assaillants n’étaient qu’une équipe d’inspection standard, et ne s’attendaient pas du tout à ce qu’une véritable armée les attendent à l’extérieur en bouclant tous les accès.

Une vague de flèches s’abattit comme la pluie, et trois experts furent immédiatement blessés. Après quoi, les experts martiaux du Nuage de Fer bondirent de la masse de soldats et se battirent contre eux.

La robe noire du Fourbe battit au vent, alors qu’il se tenait près d’un grand arbre. Il observait les combats féroces dans la marée humaine, mais ne pouvait absolument pas différencier les ennemis de ses soldats. Il ne pouvait que distinguer des hommes avancer sans cesse vers la maison.

Le combat se poursuivit ainsi avec huit ennemis seulement. Peu de temps après, il n’en resta plus que cinq, puis deux autres moururent et il n’en resta plus que trois.

Des soldats ensanglantés étaient constamment extraits de la foule, et transportés immédiatement derrière les lignes. S’ils ne faisaient pas d’hémorragie, alors ils avaient perdu un bras ou s’étaient brisé les jambes dans l’encerclement. Nombre d’entre eux étaient tombés et avaient été aussitôt piétinés…

À l’intérieur de la maison, les cris se chevauchèrent, car même s’il ne restait que trois ennemis, ils étaient d’une férocité tout à fait inattendue.

Chu Yang avait demandé à ce que les ennemis soient capturés avant le début du combat, mais tout le monde comprit devant la violence de la bataille que ça allait être impossible !

Rester en un seul morceau allait déjà être extrêmement compliqué en soi.

La bataille dura moins d’un quart d’heure, mais le Nuage de Fer avait payé un prix élevé pour l’emporter : une soixantaine d’hommes avaient été tués, et une centaine d’autres blessés.

Au mieux, leurs ennemis avaient pu fuir cent cinquante mètres avant d’être submergés sous le nombre et de mourir de regret ! C’était un Vénérable Martial qui avait réussi cette percée… Mais en vain.

Ji Mo, à côté de son frère martial, se lamenta : « Peu importe la puissance d’un expert, il ne peut tout de même pas affronter une armée après tout ! »

« Le Jiang Hu et une armée de métiers sont deux choses différentes. » dit le Fourbe. « Si l’armée était composée de membres du Jiang Hu, alors ces experts auraient absolument pu briser le blocus. Cependant, ça n’est pas le cas et c’est pourquoi même un maître martial de top niveau succomberait face à un encerclement aussi serré. »

Le jeune maître Mo hocha la tête et dit : « C’est vrai ! »

« Là où les membres du Jiang Hu sont des renégats la plupart du temps, et savent éviter les ennuis et protéger leurs vies, les soldats n’ont aucune individualité. Ils n’ont que des ordres et lorsqu’on leur en donne l’ordre, ils ne peuvent qu’avancer ! Ils ne peuvent pas faire demi-tour, car s’ils essayaient, ils se feraient tuer sous le coup de la loi martiale ! » dit son ami.

« C’est donc pour ça qu’on dit que la disciple militaire est comme une montagne ! » Ji Mo soupira. « Mais n’est-ce pas un peu trop cruel envers les soldats ordinaires. »

Chu Yang soupira longuement : « Ça l’est, mais c’est le devoir des soldats que de mener des guerres brutales ! »

Ji Mo soupira à nouveau : « Aizz… »

L’adolescent lui jeta un regard glacial et dit : « Tu as presque ruiné mon plan, Ji Mo. Je n’en ai pas fini avec toi. Tu as énormément de chance de ne pas avoir été tué part une flèche ; continue d’agir à ta guise et tu devras faire face aux conséquences seul. »

Ji Mo se frotta la tête en souriant. Il savait qu’il avait commis une erreur injustifiable, aussi garda-t-il le silence.

« Qu’as-tu dit à ce type ? Je n’ai rien compris de ce que j’ai pu entendre. » demanda le jeune homme.

Il lui posait cette question, car bien qu’il ait vécu bien des choses dans sa vie passée, il n’avait rien pu comprendre, ce qui l’avait fait se poser des questions.

De tout son baragouin, il n’avait entendu que : « Ennemis, armes, vomissez de la viande s’il vous plaît. » (NdT wu qing rou) Tout le reste lui avait échappé, à sa grande honte.

« Qu’est-ce que ça veut dire… » Ji Mo sourit avec réticence. « J’ai eu de la répartie face au danger, mais je ne sais du tout ce que j’ai pu dire. Je n’arrive pas à croire que mon baratin ait étourdi ce mec… »

« Argh… » Le Fourbe s’étrangla en l’entendant, et sourit d’un air irrité : « Je crains que n’importe qui aurait réagi ainsi face à un langage aussi bizarre… Tu… Tu es plutôt doué… »

Un officier en charge du siège accourut dans sa direction, se tint bien droit devant lui et s’inclina cérémonieusement. Il avait la tête couverte de sang, et saignait même encore. Cependant, son expression restait ferme et froide : « Ministre, les huit ennemis ont payé pour leurs crimes ! »

« Bien. Faites la liste de nos pertes. Pas besoin de les signaler à l’armée, faites directement votre rapport au Pavillon Butian ! » dit solennellement le Roi des Enfers Chu.

« À vos ordres. Permettez-moi de vous remercier au nom de tous les frères martiaux. » Il y avait une certaine joie dans les yeux de l’officier. Aurait-il dû faire son rapport à l’armée qu’il aurait fallu attendre un long moment pour que les pensions soient versées. De plus, les familles de soldats ordinaires ne recevraient que de petites sommes… Le Pavillon Butian, une fois le rapport en main, verserait des pensions bien plus conséquentes.

Cheng Ziang vint vers lui en essuyant sa transpiration, le visage pâle. « Ministre, aucun des trois Vénérables et des cinq Aïeuls n’a pu s’échapper ! » Ses blessures avaient l’air conséquentes : il saignait beaucoup et chancelait sur ses pieds.

Chu Yang fronça les sourcils : « Tu as déjà vérifié leur niveau ? Et il n’y avait qu’eux ? Rien de plus puissant que des Vénérables ? »

« C’est bien ça, et le meilleur d’entre eux était un Vénérable de cinquième rang. » dit Cheng Ziang en transpirant. Sous la pression du Roi des Enfers Chu, il avait avancé au rang de Vénérable Sabreur de troisième rang et il venait juste de réaliser sur son adversaire avait deux rangs de plus que lui…

Le jeune homme fronça les sourcils et demanda un peu plus fort : « Il n’y avait personne d’autre ? »

« Le champ de bataille a été complètement nettoyé et passé au peigne fin. » dit le vieil homme. » Il n’y a aucune trace des autres. »

« Et vous avez trouvé des chambres secrètes ? »

« Il n’y en avait pas. » répondit le chef de palais. « J’ai fouillé les divers itinéraires d’évasion autour de la maison et j’ai tout passé au crible sans trouver le moindre signe de chambre secrète. De plus, c’était la maison d’un fonctionnaire donc à part quelques celliers… »

Quelque chose cloche. Pensa l’adolescent. You Yun avait dit qu’il avait entendu deux hommes en noir dire : ‘le chef de niveau Roi était là’…

Il ne l’avait pas inventé, et la présence des experts du Hall des Cavaliers Dorés le prouvait. Dès lors, il était impossible que les Rois Martiaux ne soient pas là, quelque part.

De plus, les soldats avaient si bien encerclé la position que même une souris ne pourrait pas s’échapper, aussi était-il certain qu’il devait encore y avoir des gens dans le manoir, et que c’était les Rois Martiaux.

La fouille doit avoir été mal faite…

« N’ordonne pas encore le retrait des troupes. » Le jeune homme réfléchit, et son regard devint glacial tandis qu’il dit : « Maintiens le périmètre autour de la maison, et envoie des gens rapporter de l’eau pour l’inonder. Je vais les forcer à sortir de leur cachette, même s’ils se sont changés en souris et se sont enfouis sous le sol ! »

« En. » Cheng Ziang était mécontent, car il avait déjà confirmé qu’il n’y avait pas de chambre secrète, et considérait donc que ce serait une perte de temps.

Cependant, il n’osa pas protester puisque c’était un ordre direct du Ministre.

Il se retourna et donna une série d’ordres, qui furent immédiatement exécutés.

Le Fourbe se tourna vers un jeune général et dit : « Général Li, j’espère que vous pourrez nous déléguer un groupe de soldats, qu’ils aident à porter de l’eau. »

« Pas de problèmes ! » dit cérémonieusement le général, avant de se retourner et de dire : « Allez tous chercher de l’eau ! »

Plus d’un millier de soldats se mirent aussitôt en mouvement avec un « ooh aaah » !

 

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 190

  1. Merci pour le chapitre.
    PS…C’est vicieux. J’ai hâte de voir comment ses victimes vont réagir à ça.^^

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