DNC Chapitre 61
DNC Chapitre 63

Voici donc le premier DNC de la semaine pour votre plus grand plaisir !

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Bonne lecture !

 

 

Chapitre 62 – Argent Facile

 

« Qui a dit qu’il n’y avait pas de bandits dans la ville ? Bordel de merde, quelles foutaises ! Est-ce que les brigands font une distinction entre les villes et les villages ? Regardez ce Ma Tuozi, là, ses yeux sont devenus verts (NdT signe de cupidité) quand il a entendu parler de riches demeures… »

L’obèse pleura et pria en marchant.

Ce type horrible m’a non seulement fait à moitié mourir de trouille, mais en plus il m’a piqué mes précieux billets ainsi que quelques pièces d’argent avant de partir !

Il a même dit qu’il faisait le travail des cieux (NdT justice, charité…) et m’a sorti avant de partir : « Je prends ton argent pour te débarrasser de tes problèmes ; tu n’as pas besoin de me remercier, j’ai simplement bon coeur. »

Enfoiré ! Si tout le monde avait bon coeur comme toi, ça fait longtemps que la population entière aurait été tuée…

Frère, je t’ai déjà dit tout ce que tu voulais savoir. Si tu veux accomplir le boulot des cieux avec d’autres personnes ou trouver des filles voluptueuses, je ne t’en empêcherai pas. J’espère juste que tu n’essaieras pas de me retrouver ; je ne suis pas riche du tout, moi !!

Cet après-midi là, Chu Yang quitta immédiatement la citadelle pour se rendre aux mines. S’il voulait du fer, il lui fallait y aller. Avant de partir, Wu Yunliang lui ‘donna’ trois cent milles taels1)monnaie de la dynastie Qing basé sur le tael d’argent d’argent en billets. Ca peut paraître beaucoup, mais ça représentait bien peu pour acheter du minerai de fer.

« Veuillez m’excuser, mais notre Patrie du Nuage de Fer supervise strictement son minerai de fer ! »

Le jeune homme dut douloureusement dépenser 10 000 taels dans des « relations commerciales » pour pouvoir acheter un peu de minerai à un prix prohibitif. Plus de la moitié de ses fonds étaient déjà dilapidés.

Après une nuit, il se retrouva avec un lingot de fer de qualité de l’épaisseur d’un bras, et avait envie de pleurer.

Il n’avait pas d’autre choix que d’utiliser le reste de l’argent ; en un clin d’oeil, un homme riche plein d’argent devint un indigent. Cependant, il n’en avait pas encore assez pour ce dont il avait besoin ! L’adolescent était furieux, les sourcils froncés et avec la rage au ventre.

L’argent ! Le plus important dans l’immédiat c’est l’argent !

Une pièce d’argent poussa le héro à la mort.’ Chu Yang avait l’habitude de rire de ce proverbe et disait que ce n’était qu’une plaisanterie. Une pièce peut pousser un idiot à mourir, mais moi ? Ahahah…

Ses yeux émirent soudainement une lueur verte, comme les yeux d’un loup dans la nuit. (NdT il se transforme en monstre cupide ! x) )

Le jour suivant, les riches demeures de la Citadelle du Nuage de Fer découvrirent qu’elles avaient été cambriolées.

Le voleur était très rusé, et avait visité de nombreuses maisons pendant la nuit, sans être vu ni avoir laissé la moindre trace. Il était encore tôt dans la matinée quand de nombreux membres de grandes familles purent à peine respirer en regardant leurs coffres vides.

Si quelques centaines de milliers de souris avaient envahi un grenier à grains, elles ne l’auraient pas laissé aussi vide que ces coffres ! Les souris, elles, auraient au moins laissés quelques restes derrière elle mais les coffres de ces richards étaient vides de chez vides, ce qui les enragea tellement qu’ils frappèrent le sol du pied à en faire trembler la citadelle toute entière.

Cependant, leur furie ne souleva du sol que de la poussière…

L’or avait complètement disparu, l’argent aussi, les trésors également ; tout avait été parfaitement vidé. C’était si vide en fait que même une souris aurait pleuré avant de partir. Ce voleur était trop cruel !

Pas un garde n’entendit quoi que ce soit, on ne vit pas la moindre ombre !

Parmi les riches victimes se trouvait le vieux Li, qui avait rangé ses billets sous son oreiller par sécurité. Quand il vit que sa trésorerie avait été vidée, il pensait avoir une consolation malgré tout. Malheureusement, quand il alla vérifier, il fut assommé par un coup de poing et quand il se réveilla, les centaines de milliers de tael en billets qu’il avait caché avaient disparu.

Il vit également assez vaguement un dos bossu.

Chez chaque riche victime, on retrouvait une note manuscrite laissée là par le voleur franc et direct. Il y était écrit :

« Mon nom ne changera jamais,

Voler aux riches pour donner aux pauvres,

Ma Tuozi de la Montagne aux Cinq Fleurs ! »

Celui qui avait fait ça avait, il fallait l’admettre, un air héroïque autour de lui.

Le lendemain matin, de nombreuses personnes demandant réparation vinrent frapper aux portes du palais de justice de la Citadelle. Tous ces gens étaient des personnes importantes qui pleuraient à gorge déployée et frappaient à la porte comme s’ils voulaient la défoncer par vengeance. Le temps passant, la situation devant le palais devint encore plus chaotique avec des pleurs et des cris partout.

Ces pleurs étaient si pitoyables que même les passants versaient quelques larmes !

Cependant, les fonctionnaires de la Citadelle n’intervinrent pas ; certains jubilèrent même un peu.

Ils rédigèrent simplement des rapports et renvoyèrent ces riches chez eux, qu’ils y attendent des nouvelles.

Pourquoi ? Parce que ces richards n’étaient pas exactement de bonnes personnes elles-même. Ils étaient en temps normal arrogant, le nez toujours en l’air (NdT pour toiser de haut les gens) ; ils vendraient même leurs principes contre de l’argent. Même lorsque le Prince Butian réunissait des fonds pour établir son armée, ces pingres avaient tous dit qu’ils ne leur restaient plus rien et que leurs familles étaient au bord de la famine.

Au bord de la famine, hein ? Alors comment as tu pu perdre des centaines de milliers de tael d’or et d’argent ? T’es vraiment pauvre maintenant !

Vous n’aviez pas d’argent, pas vrai ? Alors quoi, ce voleur voulait vous piquer votre bite ? Et maintenant vous voulez qu’on l’attrape pour vous… Même si on le pouvait, on vous dirait plutôt que c’est impossible.

Il aurait mieux valu pour vous de tout donner aux fonds de l’armée.

Cela étant, les avis de recherche pour la capture de Ma Tuozi de la Montagne des Cinq Fleurs furent rapidement distribués. C’était quand-même un criminel cupide et vicieux. Ils devaient bien évidemment le traduire en justice.

En une nuit, cinquante à soixante maisons de riches furent cambriolées ; ce voleur ne devait pas agir seul. S’ils l’ignoraient, il y aurait de gros dégâts…

Toutes les forces de l’ordre de la citadelle furent occupées les jours suivants et pendant ce temps, même s’ils ne parvinrent pas à capturer Ma Tuozi, ils attrapèrent un tas de petits malfrats.

Au détour d’un coin à une certaine distance du palais de justice, un gros homme richement vêtu regardait les richards pleurer et hurler au ciel. Ses yeux s’écarquillèrent, ses lèvres tremblèrent et son visage devint bleu. Il avait la même couleur que les fesses d’un type qui serait resté assis sur un banc un long moment.

Mes dieux… ! C’est Ma Tuozi qui a fait tout ça ! Il a volé tous ces gens à cause de ce que je lui ai dit ! Il n’en a pas oublié un seul !!

Ce bandit est beaucoup trop féroce !

Heureusement qu’il m’a attrapé en premier, autrement j’aurais probablement été un de ces pleurnichards…

Le fait est que Chu Yang avait agi de façon très précise. Il s’était attaqué directement à ces pingres grâce à l’obèse. Vu que ce type était obscène et éhonté, il traînait naturellement avec des gens du même acabit.

Quand le jeune homme l’avait menacé, il avait complètement abandonné ses amis pour sauver sa vie ! Naturellement, il y avait aussi dans la liste des noms des hommes d’affaire honnêtes qui se souciaient du bien-être public ; malheureusement pour eux, ils avaient déplu à ce gros bonhomme qui, sous la pression, avait balancé les noms qui lui étaient le plus familier.

L’obèse se couvrit les oreilles pour bloquer les pleurs, et fit demi-tour pour traîner ses grosses fesses chez lui. Bordel ! Maintenant, je suis l’homme le plus riche de la ville ! Ah ah, vous me preniez de haut en disant que je n’avais pas un rond. Ah ah, qui à présent oserait se comparer à moi ?

Mlerci Ma Tuozi !

 

**********************************************************

 

Trois jours plus tard, Chu Yang ouvrit une boutique ordinaire sur l’avenue principale, à deux rues du palais princier.

C’était une demeure de trois étages ; la veille encore, c’était un salon de thé mais la devanture avait changé en ce jour. Trois groupes d’ouvriers s’occupèrent des rénovations pendant un jour et une nuit.

L’ancien propriétaire trouva que c’était un peu étrange, mais devant le tas de pièces d’or brillant, il coopéra immédiatement et déménagea.

Comment aurait-il pu refuser ? Sa boutique ne valait pas plus de cinquante taels d’or, mais l’acheteur avait sorti deux cent taels. De plus, il ne voulait rien de ce que contenait la boutique. Avec cette somme, l’ancien propriétaire pouvait facilement trouver un meilleur endroit où ouvrir boutique. Il aurait été stupide de sa part de refuser.

Du coup, cette boutique appartenait à présent à un homme riche et puissant du nom de Chu.

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1 monnaie de la dynastie Qing basé sur le tael d’argent

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13 thoughts on “DNC Chapitre 62

  1. Mais quel vicieux ^^
    La suite promet d’être drôle <3
    J'ai hâte de voir ça
    Merci pour le nouveau chapitre

  2. Pauvres honnêtes gens…
    PS:MErci pour le chapitre.
    PPS:Je met pas ça dans l’ordre inverse habituellement ? Ba,peu importe.

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