DNC Chapitre 68
DNC Chapitre 70

Et voici le premier chapitre régulier de la semaine de DNC ! Le fourbe reprend du service !

 

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 69 – Un claquement de mains crée une légende

 

Au moment où il ouvrit le cabinet, même Gu Duxing qui avait l’habitude de voir de l’or fut choqué !

La lueur qui s’en dégageait était presque aveuglante ! Il y avait dedans des pépites d’or, des lingotins, des lingots… De l’or partout ! Il y avait même un gros tas de billets de banque.

Le jeune maître eut le tournis à ce moment ; il eut l’impression pendant un moment d’être dans le coffre-fort d’un magnat richissime.

De plus, il  ne s’était pas attendu à ce que Chu Yang le fasse dormir dans cette pièce pleine d’or et d’argent, sans la moindre serrure… Hmm, ça réchauffait vraiment le cœur que de recevoir la confiance de quelqu’un en étant au bout du rouleau…

Le jeune fourbe leva sincèrement la main : « Frère Gu, on vient à peine de se rencontrer mais nous sommes déjà des amis proches, alors pas besoin de parler ce ces formalités… »

Il se dit en lui-même : De toute façon, j’ai encore plusieurs autres cabinets similaires, remplis du butin pillé dans plus d’une douzaine de riches demeures… Normal qu’il y en ait beaucoup non ? C’est juste que je n’ai encore rien dépensé…

Gu Duxing hocha répétitivement la tête quand tout à coup, une question lui traversa l’esprit : « Grand-Frère Chu, si tu as déjà autant d’argent, pourquoi dois-tu quand même vendre ces armes divines ? »

La veille, il avait insisté en disant que s’il ne vendait pas ses armes, il ne pourrait pas acheter de quoi manger. Cependant, avec l’or, l’argent et les billets qui s’empilaient dans les cabinets, comment pouvait-il s’expliquer ? Ses réserves d’or suffisaient à vivre trois vies entières de débaucherie et d’abondance, alors comment prétendre ne pas avoir de nourriture ? N’était-ce pas risible ?

« Désolé Grand-frère Gu, je t’ai menti la nuit dernière. » Chu Yang fit comme si sa ruse avait marché : « Crois-tu que je vendrais simplement ce genre d’armes divines ? En fait, je les ai vu prendre la poussière et ça m’a chagriné, alors j’ai pris sur moi de leur trouver des propriétaires dignes d’elles. »

Il soupira : « Une telle épée divine devrait être entre les mains de personnes dignes de ce nom. Elle ne pourra montrer son caractère inégalé qu’en tuant sous les cieux, en traversant de façon arrogante le Jiang Hu et en se baignant dans le vent et sous la pluie de sang ; c’est là la destinée que mérite une arme divine. »

« Il est déjà difficile pour une personne de trouver l’épée qui lui conviendra, mais il est deux fois plus difficile encore pour une épée de trouver un propriétaire digne d’elle ! Il est rare de trouver quelqu’un comme Frère Gu, qui pense la même chose que moi… Alors je me suis secrètement dit que j’allais pouvoir paresser un peu… »

« Je vois ! » Gu Duxing rit. Sa méfiance s’était dissipée, et il put rire librement. Il sentit en lui monter l’impression d’avoir rencontré un ami pensant comme lui. Ces armes divines ne sont plus en vente, dorénavant. Chu Yang est d’accord avec ma décision car il reconnaît ma valeur.

Il faut remarquer que la mentalité produite après une bonne impression est différente de la normale. Lorsque ce genre de perception chaleureuse de l’autre naît, on trouve toujours des excuses envers cette personne, même si elle a tort, en allant même jusqu’à trouver ce raisonnement confortable.

« Bien sûr, je souhaite trouver le bon propriétaire pour ces armes divines, mais je dois également trouver de l’argent pour manger. » Chu Yang sourit. « Qui plus est, si le propriétaire de l’épée ne paie pas assez, il ne s’en occupera pas correctement. »

L’épéiste hocha la tête, marquant son accord et dit : « C’est vrai. Je me souviens avoir traversé de nombreuses épreuves en obtenant Dragon Noir… »

Ils s’échangèrent un regard et rirent. Comparé à l’Empereur de l’Épée du Dragon Noir qui avait parcouru le monde dans sa vie passée le Gu Duxing actuel était plus naïf, moins sage et fougueux comme un jeune homme.

Chu Yang, naturellement, savait à quel point la personne devant lui était précieuse. Son entêtement, son amour pour les épées, ses principes inébranlables et son attitude obstinée n’avaient pas changé par rapport à sa vie passée.

Cette personne était définitivement un ami digne de ce nom.

Le jeune homme n’était pas aussi obsédé par les épées comme Gu Duxing l’était parce que pour lui, cette obsession était idiote. Mais ça ne l’empêchait pas de l’admirer.

Cette différence caractéristique était la raison pour laquelle il était autrefois devenu un Vénérable Artiste Martial et non pas un Vénérable Artiste de l’Épée. Bien qu’il en utilise une, il ne se limitait pas à cette arme seule.

« Grand-Frère Gu (NdT c’est plus sympa à lire qu’un Frère « Aîné » ou « plus âgé »), que penses-tu de mes armes si tu les compares à ton Dragon Noir ? » demanda-t-il.

L’épéiste réfléchit prudemment et répondit : « Elles sont bien plus tranchantes que mon Dragon Noir, et bien plus solides aussi. Mais Dragon Noir est unique à mes yeux. Tes armes sont toutes des armes divines et rares, mais je trouve qu’il leur manque quelque chose ! Si je devais choisir entre toutes, je choisirais mon Dragon Noir. »

Ses doigts caressèrent avec amour le fourreau attaché à sa ceinture. Son regard était celui d’un jeune homme profondément amoureux. Bien que cet amour n’était pas celui des beautés célèbres, capables de faire tomber des pays entiers ou de renverser des citadelles, il suffisait à émouvoir son coeur.

Bien sûr, Gu Duxing pouvait toujours apprécier les autres beautés et s’en émerveiller, mais s’il devait trouver une partenaire pour la vie, elle ne pouvait être nulle autre que son épée !

Le coeur de Chu Yang bondit dans sa poitrine : Il leur manque quelque chose ? 

L’épéiste avait vu juste. Au premier regard, ces épées étaient extrêmement tranchantes, mais il leur manquait vraiment quelque chose :  la vraie spiritualité d’une épée divine. Elle provenait de l’essence de la matière première dont elle était faite, qui avait déjà été dévorée par l’Épée des Neuf Calamités.

Sans cette essence, ces épées n’étaient que des bâtons de fer assez pures pour effrayer les gens. Elles ne pourraient absolument pas devenir comme les épées divines des légendes, parce qu’elles ne pourraient jamais avoir d’esprit.

Une épée avec un esprit, après avoir tué et trempée dans le sang, finirait par produire une aura spirituelle. Cependant, même si ces épées là tuaient le monde entier, elles resteraient des tas de fer.

Cette minuscule différence ne deviendrait un fossé énorme qu’au niveau de Roi de l’Épée et avant ça, personne ne pourrait remarquer leur différence avec des épées divines normales.

Mais Gu Duxing, bien que n’étant qu’un Vénérable de l’Épée, avait put, grâce à sa fine intuition, sentir ce qui n’allait pas avec ces épées !

Chu Yang réfléchit un moment et dit : « Grand-frère Gu, ce n’est pas pour les vendre que j’ai ouvert le Pavillon de l’Armement Divin. J’ai une autre raison pour ça, c’est compliqué et dangereux, alors j’ai besoin de ton aide. Le Pavillon doit rester ouvert. »

Il sourit : « En fait, je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un comme toi vienne ici mais puisque tu es là, je ne vais pas te laisser partir ! Je te fais confiance et je vais encore plus confiance en mon jugement ! »

L’épéiste eut un grand sourire sincère et répondit : « Bien. »

Ce n’était qu’un mot, mais également sa promesse. Il pouvait sentir que bien que le jeune homme ne lui dise pas tout, il pensait ce qu’il disait du fond du coeur ; c’est pourquoi il accepta sans hésiter.

Quoi qu’il en soit, d’une la personne devant lui semblait être quelqu’un de bien et de deux, il l’avait aidé au pire moment de sa vie. Ca lui suffisait !

Ils sourirent tout deux et s’en tapèrent cinq de bon coeur. (NdT Premier high five de l’histoire !) Personne n’aurait pu penser que ce « tope-là » deviendrait plus tard une légende dans les Neuf Cieux !

« Je viens d’une grande famille du clan Gu. Je te dis ça, mais je ne suis pas sûr que tu puisses comprendre le poids que peut avoir les paroles du Clan Gu. En fait, il y a probablement très peu de gens qui connaissent la puissance du clan dans les Trois Cieux Inférieurs. » Gu Duxing regarda sa coupe de vin, la nostalgie apparente dans son regard. Il continua : « Je suis le fils adoptif du chef du clan. Mon père adoptif m’a prit sous son aile à la mort de ma famille biologique et s’est occupé de moi de tout son coeur. »

Chu Yang hocha la tête et pensa en son for intérieur : Si je ne connaissais pas le Clan de la Famille Gu, alors qui les connaitrait ? Si c’eut été le cas, il ne m’aurait plus resté qu’à me fracasser à mort le crâne contre un mur !

Ah, alors les rumeurs étaient fondées… Le futur successeur du Clan de la Famille Gu est en fait le fils adoptif de maître Gu, pas son fils biologique.

L’épéiste continua, plongé dans ses souvenirs : « Mon père adoptif a une fille et deux fils. Mes deux frères adoptifs sont toujours restés loin de moi. Je n’ai jamais vraiment pensé à rivaliser avec eux et à leur prendre ce qui leur appartenait, alors je suis resté docile. Je sais que je ne suis qu’un fils adoptif, et que le pouvoir central de la famille ne m’appartiendra jamais. »

Même si je réussis dans le futur et protège le clan, empêchant quiconque de le blesser, je ne deviendrai malgré tout jamais le chef du clan. » Gu Duxing sourit, d’un sourire semblant naître de son attitude froide, ce qui le rendait parfaitement incongru.

« Alors pourquoi t’es-tu enfui de chez toi ? »

 

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
DNC Chapitre 68
DNC Chapitre 70

Related Posts

11 thoughts on “DNC Chapitre 69

  1. HaHaHa
    Je le savais !!!
    Il va le faire dormir dans la salle du trésor 

    C’est de plus en plus intéressant cette histoire
    j’ai hâte de voir la suite 

    Merci pour ce nouveau chapitre ^^ <3

Répondre à nickylaboum Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com