DNC Chapitre 89
DNC Chapitre 91

Décidément, les trois séries ont décidé de vous frustrer cette semaine mais au moins, DNC vous piquera un peu moins que les autres ce coup-ci :p

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 90 – Nettoyer le Pavillon Butian

 

« Un instant ! » beugla Meng Youde. « Ce petit gigolo raconte n’importe quoi. Ne me dites pas que vous y croyez, les gars ? Il vient à peine d’arriver et vous êtes déjà prêts à décapiter un frère aux contributions héroïques, comme ça ? »

« Meng Youde, si tu n’es pas un espion alors on blanchira ton nom, sois en sûr. Pourquoi es-tu aussi effrayé ? » dit froidement Chu Yang.

L’espion resta stupéfait un instant, puis il rit tout d’un coup aux éclats : « Si Tie Butian a déjà donné le pouvoir à une tapette dans ton genre, alors ai-je encore ma place ici ? Je n’ai pas à répondre à tes questions et puisqu’on en est arrivé là, je me casse ! »

À peine eut-il fini qu’il bondit immédiatement vers la fenêtre, aussi vite qu’un météore.

Cependant, quelqu’un fut plus rapide que lui et le responsable adjoint du Pavillon, Chen Yutong, apparut devant la fenêtre.

« Bam… »

Ils échangèrent un coup de paume et le responsable adjoint trembla violemment après ce seul coup. Son visage s’assombrit d’un coup et il cria rageusement : « Ta culture est clairement celle d’un Aïeul ! Pourquoi as-tu prétendu être un simple Artiste Martial ? »

Il pensait que son adversaire n’était que de ce niveau et n’avait utilisé que le quart de sa puissance martiale. Jamais il ne se serait attendu à ce que son ennemi soit aussi puissant, il n’eut pas le temps d’activer davantage d’énergie et manqua à peu de choses près de subir une blessure majeure.

La réplique de Chen Yutong rendit l’atmosphère plus sinistre encore.

Le simple fait que Meng Youde ait menti sur sa culture le rendait plus suspicieux encore.

Celui-ci tomba au sol, tituba de quelques pas en arrière et se stabilisa. Il rit d’un air moqueur : « Ça suffit. Puisque vous ne me croyez pas, alors laissez-moi mourir ! Mes propres frères martiaux ne me croient pas, alors qu’est-ce qui me reste dans cette vie qui en vaille la peine ? »

Une fois cela dit, il leva sa paume au-dessus de sa tête et commença à l’abattre, l’air terriblement frustré.

« Frère Aîné Meng, attends une seconde ! » Un grand gaillard sortit du rang et attrapa le poignet de l’espion. Il lui dit hâtivement : « On va éclaircir cette histoire tôt ou tard ! Pourquoi dois-tu te suicider ainsi ? »

« Shiiiiiing… »

Avant même que le type puisse finir, la paume de Meng Youde changea de trajectoire. Au lieu de s’abattre sur sa tête, elle attrapa le poignet de l’intervenant et en même temps, il attrapa de son bras droit l’épée à sa taille et la dégaina d’un coup, avant de lui coller sous le cou.

« Laissez moi partir ! » dit l’espion en ricanant. « Ou sinon, ce type mourra avec moi ! »

« Tu préfères encore menacer la vie d’un otage que de t’expliquer alors si tu n’es pas un espion, qu’es-tu ? » Chu Yang le regarda de loin et utilisa une force étrange et invisible en parlant lentement : « Meng Youde, je t’admire même si tu es un espion. Le Grand Zhao a vraiment une excellente façon de choisir ses talents. Je ne sais même pas comment ils sont parvenus à trouver des gens aussi puissants que vous autres ! »

Meng Youde ricana et, tenant toujours l’épée contre la gorge de sa prise, il regarda alentour en se déplaçant lentement vers la porte. Il parla sans s’en rendre compte : « Les troupes sous les ordres de Monsieur Diwu n’ont pas peur de mourir ! »

Il devint brusquement pâle quand ces mots sortirent de sa bouche.

Tout le monde dans le hall poussa un grognement de rage. Il avait admis sa véritable identité !

« Tu es vraiment un espion ! » Cheng Ziang était tellement en colère qu’il en vomit presque du sang et la honte l’envahit. Il se sentait extrêmement déprimé à ce moment et avait envie de se suicider pour payer ses erreurs !

 

Chen Yutong regarda le jeune fourbe avec surprise. Ce Meng Youde avait un esprit vraiment solide et même dans une situation désespérée, il restait quelqu’un de formidable. Une telle personne en général n’ébruitait jamais rien, alors pourquoi avait-il fait une telle erreur avec juste quelques mots de la part du jeune homme ?

Chu Yang, de son côté, avait l’air assez désinvolte mais il ricanait en son for intérieur. Il  avait secrètement utilisé le Principe de la Profondeur d’Esprit dans les mots qu’il avait prononcé plus tôt. De plus, il avait utilisé toute sa force mentale en parlant, et ses mots sont arrivés à un moment clef. Sa question ainsi que sa technique d’hypnose frappèrent violemment Meng Youde quand il baissa sa garde. Il était trop occupé à surveiller les mouvements autour de lui pour remarquer l’attaque mentale du gamin, et répondit commodément à sa question.

Il n’avait plus aucun espoir de s’en tirer.

Le Fourbe regarda l’espion se diriger vers la porte en trainant son otage et dit froidement : « Ne vous en faites pas, ils sont du même bord. Tuez-les ! Il a pris ce type là en otage plutôt que quiconque d’autre. Ils étaient opposés un peu plus tôt et tout d’un coup, il se lève d’un bon pour être pris en otage ? Et facilement, qui plus est ! Qui se ferait avoir par un tel jeu du chat et de la souris ! Tuez-les ! »

Tout le monde fut abasourdi un moment à cette déclaration et même Meng Youde et son acolyte étaient stupéfaits. Tout d’un coup, ils rugirent tous les deux et se séparèrent. Ils essayèrent de forcer le passage avec leurs armes en mains !

Ce ne fit que confirmer les spéculations du jeune homme et tous ceux qui doutaient encore comprirent immédiatement ce qui se passaient. Pas étonnant que ce type ait agi bizarrement, que l’espion l’ait capturé si facilement. Pas étonnant…

Les mots de Chu Yang les avaient acculés ! Dans leur tête, ces mots résonnaient clairement : « Je n’ai besoin que de te suspecter et ça me suffit pour te tuer. Pourquoi aurais-je besoin de preuve ? »

Cela les poussa à penser : Quand on meurt, on meurt alors autant prendre le risque de se battre. Les informations remonteront à Diwu Qingrou même si on meurt et nos familles seront saines et sauves.

De plus, il n’est pas dit qu’on arrive pas à s’en sortir !

Ils étaient déjà la porte et n’avaient plus que trois mètres à faire pour s’enfuir ! Ça ne garantissait pas pour autant leur survie, mais ce serait plus sûr que de rester dans ce grand hall fermé. Les deux espions eurent l’impression qu’ils allaient s’en sortir, et se réjouissaient que le gamin ait dévoilé leurs plans.

Ils n’étaient pas loin de pouvoir sortir, et y arriveraient peut être en mettant leur vie en jeu. Une fois qu’ils seraient dehors, en plein milieu de la Citadelle, ils trouveraient certainement quelqu’un pour les aider.

Cheng Ziang rugit rageusement et lança soudainement son sabre à travers le grand hall.

Le sabre passa en un éclair et on entendit deux cris. Les deux fuyards étaient morts, coupés en quatre devant la porte, du sang partout par terre. Cheng Ziang était dans l’encadrure de la porte le sabre à la main comme une statue, tournant le dos à tous les autres.

Il avait tué les deux infiltrés d’un coup de sabre !

Il se tourna vers Chu Yang, s’agenouilla et baissa la tête. Il dit d’une voix rauque :  « Ministre, j’ai… j’ai failli ! »

Il avait extrêmement honte. Il avait encore manqué de se faire avoir plus tôt ! Si Meng Youde ne s’était pas servi de son collègue pour s’échapper, alors ce dernier aurait encore été dans le Pavillon à causer des dégâts.

Le plus intolérable, c’était qu’il se soit fait avoir une fois de plus et si le jeune homme n’avait pas été là, ça n’aurait pas été la dernière fois !

Il y a tant d’espions dans mes rangs et moi je suis trop con pour m’en apercevoir. Comment pourrais-je avoir la face de diriger le Pavillon Butian alors que je suis un clown pareil ?

« Ne vous excusez pas si vite, on a pas fini. » Chu Yang lui jeta un regard glacial, puis tourna les yeux vers les dossiers qu’il avait en main et en tira une feuille au hasard. Il dit nonchalamment : « Qui est Feng Chengzhi ? Montre toi. Suicide-toi ou sois décapité, au choix. »

 

Cheng Ziang et Cheng Yutong voulurent ramper dans un trou et mourir après la purge. Le Fourbe avait trouvé neuf espions dans le groupe de quatre-vingt sept personnes !

Il avait des preuves pour chaque accusé et quand il n’en avait pas, il les induisait psychologiquement en erreur pour les forcer à se révéler !

Le plus dingue, ce fut encore avec le neuvième espion. Chu Yang n’avait même pas encore appelé son nom, il avait juste tourné son regard vers le type et celui-ci était immédiatement sorti des rangs après avoir regardé autour de lui.

Wazouille
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12 thoughts on “DNC Chapitre 90

  1. Merci pour le chap
    Ils sont con quand même les espions, en voyant comment Chu Yang est perspicace ils devraient tenter de le tuer comme il est faible, au lieu de se suicider…

  2. ba les pauvres espion :/, apres tout c est des type comme les autres c est juste leur boulot , c est pas vraiment eux les mechant mais seux qui leur on dit de s infiltrer au contraire , il me font un peu de la peine franchement.

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