SSN Chapitre 24
SSN Chapitre 26

Bonjour. LISEZ BIEN CET ENTÊTE. Je vais faire une news aussi, mais quand même, c’est important.

Comme j’ai pas mal de temps cette semaine et que j’ai eu des retours très positifs sur Seoul Station’s Necromancer, à partir de maintenant jusqu’à dimanche prochain (date à partir de laquelle ça va être plus compliqué pour moi, déménagement et compagnie…), tous les 25€ au lieu de 50 habituellement, je traduirai et posterai un chapitre de SSN. Notez que ça ne sera que pour une semaine, j’aurai du mal à tenir le rythme sinon. ^^

Du coup, le compteur actuel a été modifié pour refléter cette décision.

Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture de ce chapitre assez drôle, où Woojin montre une nouvelle fois qu’il est le plus grand des trolls.

 

 

Chapitre 25 : Vivie, petit diablotin…

 

Finalement, Woojin n’eut pas à emprunter d’argent à Sunggoo. Les propriétaires ne pourraient en effet leur donner le logement que quinze jours plus tard. Or donc, les frais d’agence et le paiement n’étaient à régler que le jour de la remise des clés.

Lorsque, pendant sa terminale, Woojin arriva sur la planète Alphène, l’idée même d’un contrat était surréaliste. Personne n’y avait de maison, on s’installait pour la nuit avant de se déplacer. Il n’était donc encore qu’un jeune pas très au fait des formalités administratives.

Quand la famille eut terminé ses visites, le soleil commençait à disparaître. Ils allèrent se restaurer dans une petite échoppe proche et bientôt, Sooah s’effondra dans les bras de sa mère. Woojin la prit dans ses bras pour le retour et parvenu dans la demeure familiale, il la coucha. Sa mère avait l’air triste.

« Woojin… Tu ne veux vraiment pas rester avec nous d’ici à ce qu’on déménage ? »

« Non, mais t’inquiète pas, on aura bientôt une maison à nous. »

En vérité, il voulait rester. Il ne s’était pas battu pendant vingt ans pour rien. Toutefois, il souhaitait préserver sa famille de certaines choses… C’était la raison pour laquelle posséder une maison lui importait tant.

« Bon bon, d’accord. Je ne peux pas te forcer à rester. Quand j’arrêterai le travail, je vous ferai des banchans pour toi et ton colocataire. » concéda Lee Soogyung.

« J’ai connu des idées plus désagréables haha… » répondit Woojin en riant comme un enfant.

Le voyant ainsi sourire, sa mère chassa un peu ses mauvaises pensées. Son fils était rentré, rien n’importait plus. D’autant plus qu’avec lui venaient un certain nombre de surprises fort agréables.

Woojin, rassuré par sa mine plus joviale, ajouta :

« On se voit demain de toute façon. Essaie d’arrêter le boulot d’ici quelques jours. D’ailleurs… Si tu ne veux pas juste rester à la maison pour t’occuper de Sooah, je pourrai même t’ouvrir un café. »

« Mon fils… Tu sais, je serai déjà bien heureuse de pouvoir partager des repas avec vous deux. »

« Moi aussi… »

Woojin embrassa une dernière fois sa sœur et sa mère, puis finit par sortir, un peu désolé de la situation. Il commença à entreprendre le chemin menant jusqu’à l’appartement de Jaemin, quand il se remémora l’événement survenu la veille.

Pouah… Bon, ça aurait pu être pire.

Un esprit mauvais l’empêchait de dormir en paix. Il aurait bien souhaité s’en débarrasser, mais c’était une malédiction dont il n’avait jusqu’à présent pas pu se débarrasser. Toutefois, de nouvelles perspectives lui permettaient de soulager un peu sa douleur.

En marchant, il vit une petite impasse tout à fait déserte, dans laquelle il s’engouffra.

« Vivie, viens. »

Une bourrasque de vent arriva jusqu’à ses oreilles et un nuage d’une fumée noire et épaisse commença à se former avant de disparaître. Puis plus rien. Woojin l’appela à nouveau, mais le même phénomène se produisit.

« Hein ? Vivie, ramène-toi ! »

Le nuage apparut cette fois plus éloigné et une forme commença à se matérialiser en son point central. La forme était toutefois assez inhabituelle.

« Miaaaaw ! »

Vivie n’avait plus rien de démoniaque. À l’inverse, c’était en cet instant un tout petit chat…

« Qu’est-ce qu’il se passe ? » lui demanda Woojin.

« Mraou. Je pouvais pas me matérialiser ! J’ai pris plus petit. » lui répondit le chat.

Woojin pressa deux doigts contre sa tempe, essayant de comprendre.

« C’est quoi cet endroit ? Je sens pas Trahnet, ici… Miaou ? »

Woojin la prit sur son bras et lui demanda : « Tu peux utiliser tes compétences, dans cette forme ? »

« Naou. Mia… Non ! Ton niveau est trop faible et le mien l’est donc aussi. Miaou. Je ne peux que me servir du cauchemar. »

De la même façon que pour Woojin, ses familiers qui possédaient tout comme lui des niveaux, avaient été remis à 0. Ses compétences de base ne dépendaient pas de sa forme.

« Bon, ça devrait le faire. » répondit Woojin un peu rassuré.

En vérité, ses autres compétences ne l’intéressaient pas tellement. Peu lui importait le niveau d’une succube.

« Miaaaaw… Ça sent bon ici. C’est paisible. »

Woojin ne put s’empêcher de sourire. Un démon qui souhaitait la paix…

« En fait, c’est peut-être mieux comme ça. Tu pourras rester à mes côtés sans éveiller le moindre soupçon. » lui dit-il alors.

« Ah oui ? Miaou ! Je peux rester avec toi tout le temps ? Plus à attendre dans la salle ? Miawww… »

« Haha. Par contre, tu ne peux pas parler avec les autres. »

« Miarwr… Je sais. J’suis pas bête. Un chat ça parle pas. Miii. »

Elle comprenait vite. Vivie serait en effet d’une grande aide à Woojin, comme elle l’avait été jusqu’à présent. Plutôt que de subir l’affliction dont il était victime, il ferait un cauchemar. C’était, en vérité, un bien moindre mal.

Vivie était très importante pour lui. Toutefois, dans sa forme habituelle, les gens auraient pu se poser des questions. Avec un chat, en revanche, la donne était bien différente.

Toutefois, c’était un chien que désirait Sooah…

« Vivie, dis-moi. Tu pourrais te transformer en chien, plutôt ? »

« Miaw… Non. Je ne peux plus changer. »

Il poussa un soupir. Il ne lui restait plus qu’à espérer que Sooah aime les châtons.

 


 

Jaemin, sa journée terminée, rentra chez lui. Sa sœur devait le retrouver le lendemain, face à l’école. En ouvrant la porte, il trouva sans grande surprise Woojin allongé sur le lit à regard la télé en mangeant une mandarine.

« Haha, t’es rentré. » lui lança Woojin sans même prendre la peine de détourner les yeux de l’écran. Il avait pris de telles aises chez lui qu’on aurait pu penser qu’ils habitaient pour de bon ensemble. Pire, il avait même ramené un animal…

« Hyung. C’est quoi ce truc ?! » lui demanda Jaemin en pointant le chat d’un doigt tremblotant. Il ne pouvait pas le qualifier d’intrus à proprement parler, mais là, il commençait à vraiment dépasser les bornes.

« Ah ben c’est simple, j’ai trouvé ce chat en rentrant. J’ai décidé de le… la garder. »

« Oui. C’est un chat, je le vois aussi bien que je le sens. Avec de la fourrure… Puis ça va sentir… Et… » continua Jaemin comme halluciné. Il avait l’air parfaitement dégoûté par l’animal. Il se mit un peu plus à l’aise et but une grande rasade d’eau.

Non, c’est pas possible. Là, je peux pas…

Sa sœur lui avait payé cette chambre afin qu’il puisse se concentrer pleinement sur ses études sans avoir à travailler à côté. Il subissait déjà la présence de Woojin, voilà qu’il avait en plus osé ramener un chat sans même penser à lui en demander l’autorisation.

« Woojin ! » cria Jaemin hors de lui.

« Ouais ouais, y’a de l’argent sur la table. Haha, c’est vraiment débile cette émission. » répondit-il le plus simplement du monde.

Jaemin jeta un œil à l’enveloppe qu’il avait déposé sans être trop convaincu et avec la ferme intention de retourner à la charge. Finalement…

« Trois… 300 000 won… » balbutia-t-il. Comment pouvait-il avoir autant d’argent ? Il lui jeta un œil en l’écoutant singer le dialogue de la télé.

« Ohhh, Jaehoon, Jaehooooon ! Tu peux m’acheter ça ? S’il-te-plaîîîîît ! Pihihihi. »

Il se dit qu’il avait vraiment l’air d’un beauf, ainsi assis devant la télé. Il n’avait beau pas avoir officiellement d’emploi, il avait de l’argent. Il avait dû naître avec une cuillère en argent dans la bouche.

« Maouuu. » fit le chat en mangeant un quartier de mandarine. La scène acheva de sidérer Jaemin. Un chat qui mangeait des mandarines…

« Qu’est-ce que tu fais là, debout ? Viens te poser, j’ai ramené des trucs à manger. » lui exprima enfin avec considération Woojin.

Sur Alphène, les seuls fruits qu’on trouvait étaient des pommes. Woojin n’avait pas eu l’occasion de manger son fruit préféré depuis vingt ans et ne pouvait donc s’empêcher d’en acheter chaque fois qu’il en voyait.

Jaemin s’assit à ses côtés, toujours abasourdi.

Le sketch à la télé terminé, Woojin regarda son hôte.

« Ah, c’était marrant hein ? Eh, Jaemin, Jaeeemiiiiinnn ! Pourquoi t’es triste ? » lui lança-t-il en imitant la scène vue plus tôt.

Jaemin ne répondit rien. Pourquoi était-il si heureux ? Il se sentit soudain anormal à être autant en proie au doute.

« Jaemin, hein Jaemin, t’as besoin d’argent ? » continua Woojin sur sa lancée avant de lui tendre un billet de 50000 won.

Jaemin ne répondit toujours pas, et se saisit de son téléphone pour envoyer un message à sa sœur : « Je crains que tu ne doives dormir à l’hôtel, demain… »

« Tiens, Jaemin, prends-les. J’y tiens. … Jaemiiiiiiiiiin ! » acheva-t-il avant d’exploser de rire.

Jaemin les accepta finalement : « Merci… Au fait, c’est quoi le nom de ce chat ? Il est mignon quand même… » lui demanda-t-il la voix mielleuse.

 


 

Sunggoo sifflotait. Il essayait de se contenir, mais il avait du mal à retenir ses épaules de se balancer un peu.

« J’peux pas croire que c’est ma bagnole, ça ! » explosa-t-il plein de joie en admirant sa BMW M5. Il aurait pu dépenser davantage, mais il devait garder un peu d’argent pour payer le tarif d’entrée du donjon 4 étoiles.

La vente avait bien failli ne pas avoir lieu suite à l’appel de Woojin, mais il avait pu contracter un crédit sur 60 mois pour son achat. La voiture lui avait été livrée le jour-même.

Héhé… Bon, ma petite tuture, on va aller faire un tour tous les deux…

L’achat de cette voiture représentait beaucoup pour Hong Sunggoo, âgé de seulement 21 ans. Elle était bien plus luxueuse et puissante que les rares voitures que ses amis pouvaient posséder à cet âge.

La tenue de route était elle aussi incomparable à la Matiz dont il se servait en temps normal. Il avait l’impression de nager en plein rêve en la présentant à ses parents avant de manger avec eux.

Il était l’heure d’aller chercher Woojin.

Woojin était un sacré éveillé, capable de se faire plus de 450 millions dans un donjon de rang 3 en seulement quatre heures. Il se demandait combien pouvait bien rapporter le 4 étoiles…Il était pour lui comme un ticket de loterie gagnant. Il se mit à chanter dans la voiture en roulant à grande vitesse vers la station Sadahng.

J’ai acheté une voiture, oh yeah, y’a pas de torture, j’arrive p’tit éveillé !

Woojin qui avait été prévenu par téléphone que Sunggoo arrivait vint au point de rendez-vous. Quand il le vit arriver, il fut bouche bée.

« Wow… Tu viens de l’acheter ? »

« Je pouvais pas décemment te faire monter dans une Matiz plus longtemps. » répondit Sunggoo avec fierté.

« Ah, au fait. Tu n’as plus besoin de me prêter d’argent. » pensa à lui dire Woojin soudainement.

« Comment ça ? »

« On prendra la maison d’ici à quinze jours. C’est plus simple. Donc je paierai à ce moment-là. »

Sunggoo eut une mine dépitée. Il avait pris la voiture à crédit pour rien… Toutefois, il ne lui en tint pas rigueur.

« Quel dommage. J’aurais dépensé toute ma fortune pour ton confort, hyung. »

Woojin ne releva même pas, toute son attention étant à nouveau focalisée sur la voiture.

« C’est vraiment une super caisse ! » lui lança-t-il tout en s’installant sur le siège passager. Il commença à inspecter chaque recoin de celle-ci, du tableau de bord à la boîte à gants, laissant courir ses doigts sur toute la longueur.

Mais il a les doigts dégueulasses, c’est quoi ces traces ?! Non, putain, arrête ! Éveillé ? Gros dégueulasse oui ! Ma BM…

« Tu comptes démarrer ou pas ? » lui demanda Woojin.

« Oui… » répondit Sunggoo. La voiture deviendrait de toute façon sale. Les voitures neuves devenaient des voitures d’occasion, les enfants des adultes… C’était dans la nature. Il se mit toutefois à prier pour ne pas perdre son calme.

« À quelle heure avons-nous rendez-vous, au juste ? »

« À 17 heures. »

Cette fois, il n’y aurait pas de queue, d’autant plus que Sunggoo avait déjà réglé le tarif d’entrée. Comme personne ne savait quand le donjon risquait d’évoluer, ils ne prenaient les rendez-vous que sur une semaine qui fut déjà complète. En effet, une mine le restait rarement longtemps.

« D’accord, et on va où ? » demanda Woojin.

« Station Gwachun, sixième sortie. »

N’était-ce pas le donjon où Woojin était allé par erreur ? Non… À y repenser, Woojin était entré par la première sortie. Les donjons devaient donc être différents en fonction des entrées et non pas seulement des stations. Les yeux écarquillés, Woojin eut un sourire inquiétant. À n’en point douter, il avait eu un coup de chance et aurait bien pu y laisser sa vie dès son retour sur Terre.

Dans un rugissement sauvage, les deux se dirigeaient vers la station Gwachun.

Nostra
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