TDG Chapitre 363
TDG Chapitre 365

Et hop, voici le premier des deux chapitres bonus de TDG, que je publie pour remercier Évana de sa grande générosité ! Un grand merci à toi et à tout à l’heure pour les couche-tard !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 364 – Cinq ans

 

Nie Li était terriblement déprimé. Peu importe qu’on aille bien ensemble, tu pourrais quand même demander aux autres leur avis avant de les marier ! Ne sait-elle pas qu’on ne peut pas s’attendre à avoir ce qu’on veut en forçant les gens ?

Il réfléchit à toute vitesse à la façon de gérer la vieille mère énergique de Long Yuyin.

Il se sentit horriblement abattu à sentir la menace de la dague froide, et se souvint que sa disciple avait castré son fiancé, Hu Yong, par deux fois. Avait-elle appris ce coup auprès de sa mère ?

Long Shuyun le fixa en lui demandant froidement : « Alors, vas-tu l’épouser ? »

Son aura glaciale le fit trembler.

L’adolescent ouvrit aussitôt la bouche : « Attendez ! J’ai plusieurs questions ! Pourquoi vous et votre fille partagez le même nom, ‘Long’ ? »

À cette question, la ninja le fixa d’un air absent pendant un moment, tant il sautait du coq à l’âne. Elle finit par répondre après un court instant : « Nous appartenons à la famille Sceau du Dragon et par conséquent, portons le nom ‘Long’. Si tu épouses ma fille, ton nom devra également devenir Long, bien sûr ! »

Parce qu’en plus, il devrait aller vivre dans la famille de son ‘épouse’ ?!

« Tu devrais être fier d’avoir la chance de porter le nom de Long ! » lui dit la Matronne comme si c’était tout naturel.

Le jeune homme secoua la tête : « C’est impossible ! Mon nom m’a été donné par mes ancêtres et vous pouvez me castrer ou même me tuer, je n’en changerais pas ! Ce serait irrespectueux envers eux ! »

Long Shuyun haussa les épaules. « Soit, puisque tu refuses de porter le nom de Long, je ne t’y forcerais pas, tant que le premier enfant que vous aurez, ma fille et toi, porte le nom de Long ! »

Le jeune prodige la regarda avec un air ahuri. Elle a accepté aussi vite de mettre de l’eau dans son vin ? N’avait-elle pas des principes ?

« Présente-moi la moindre requête que tu peux avoir avant d’épouser ma fille. Tant qu’elles ne sont pas déraisonnables, je les accepterai ! » La ninja le regarda et lui dit d’un ton lourd de sens : « Je sais que tu as de grandes ambitions, et que tu as pour ça déjà établi des fondations solides à ton pouvoir. Cependant, si tu veux vraiment avoir une chance d’obtenir la position de maître de la Secte, le soutien du Vénérable Tian Yunshen seul ne suffira pas. Si tu épouses Long Yuyin, tu pourras obtenir le soutien d’une autre figure majeure de la secte ! À ce moment-là, même le Chef de Secte Situ devra sérieusement envisager de te nommer successeur tant tes chances de l’emporter seront élevées ! De plus, la Famille Sceau du Dragon t’aidera de son mieux à obtenir cette position ! Cependant, c’est à toi de décider si tu seras notre allié ou notre ennemi ! »

Le petit génie déprima en l’écoutant parler, tant ses propos n’étaient rien d’autre qu’une menace explicite ! Existait-il quelqu’un d’autre au monde capable de marier sa fille de cette façon ? Mais comment fonctionne le cerveau des gens de cette famille ?!

Cela dit, il comprenait également à quoi pensait cette femme. Long Yuyin allait avoir beaucoup de mal à s’accaparer le poste de Patriarche avec sa seule force. Cependant, ce serait une toute autre histoire si elle épousait son maître.

Deux membres de la jeune génération ensemble, ayant chacun assimilé un esprit démon de lignée draconique à vitesse de croissance divine… Et l’un d’entre eux avait un mutant, qui plus est. Dans cette optique, la famille Sceau du Dragon aurait davantage tendance à pencher en faveur de la jeune femme et de son époux…

« Je dois encore te remercier, cela dit ; je ne suis pas arrivée à persuader ma fille de concourir pour la position de Patriarche malgré toutes mes tentatives. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle change d’avis en te suivant… Bien des choses dans ce monde demandent à ce qu’on rivalise avec d’autres pour leur possession. J’ai vu que ma fille craquait pour toi et en tant que sa mère, il est de mon devoir de l’aider ! Nie Li, si tu trahis les espoirs de Yin’er… Hmpf ! Et ne commence pas à me seriner avec les règles de la Secte des Plumes Divines. Je n’en ai jamais eu quoi que ce soit à faire, de toute façon ! » dit Long Shuyun avec une attitude péremptoire.

Nie Li eut mal au crâne rien qu’à voir à quel point cette ninja pouvait aimer sa fille. Il avait beau avoir essayé de changer de sujet, elle ne s’était pas laissé faire.

« Chère Tante, ça ne me paraît pas être une bonne idée. Après tout, Long Yuyin et moi sommes encore jeunes, et je ne trouve pas que ce soit une bonne idée que de l’épouser dès maintenant. Pourquoi n’attendrions-nous pas cinq ans ? D’ici là, si elle m’aime encore, alors je l’épouserai volontiers ! » dit-il après avoir réfléchi un court instant. Qui pouvait dire quelle serait la situation d’ici là ? Le jour venu, il feindrait toute honte bue de ne rien savoir de tout ça, et Long Shuyun ne pourrait rien lui faire.

Celle-ci réfléchit brièvement à sa proposition puis dit : « N’est-ce pas une excellente idée, au contraire ? Bien des gens se marient à votre âge ! Mais soit, je peux attendre cinq ans avant de voir votre mariage. Mais cela dit, vous devrez vous fiancer et tu devras lui faire un enfant. J’ai beaucoup de temps libre de toute façon, je prendrais soin de mes petits enfants à ta place ! »

Le jeune homme la fixa d’un air absent, complètement abasourdi.

Ce…

Cette femme était vraiment unique en son genre ! Il ne savait pas du tout quoi lui répondre.

« Chère Tante, un mariage n’est pas un évènement à prendre à la légère ! Ne devrions-nous pas demander l’avis de mes parents avant tout ? Ils habitent dans le Petit Monde, mais la porte y menant ne s’ouvre qu’une fois tous les cinq ans. » lui dit-il rapidement. Même lui ne put s’empêcher d’être convaincu par son argument.

La ninja hésita un moment, puis lui jeta un regard noir et dit : « Tu n’essaierais pas de gagner du temps, là ? »

« Comment pourrais-je oser faire traîner les choses, chère Tante ? » répliqua aussitôt l’adolescent. « Mes parents sont vraiment encore dans le Petit Monde ! »

« Ne t’inquiète pas pour ça, tu peux juste leur apprendre la nouvelle dans cinq ans. Après que ton premier enfant soit né, bien sûr. » dit fermement la Matronne.

« Je ne peux pas faire une chose pareille ! Comment pourrais-je oser être un aussi mauvais fils et me passer de leur accord ? » lui sortit-il vertueusement du tac au tac.

Long Shuyun fut si furieuse que sa respiration en devenait courte. « Je vois. Tu ne veux pas épouser ma fille. Dans ce cas, ne me reproche pas de me montrer sans pitié à ton égard ! Voyons voir combien de temps tu vas tenir ! » Elle brandit sa dague et l’approcha de son entrejambe.

Le petit prodige sentit un frisson parcourir son engin, mais répondit fermement : « Quoi qu’il en soit, je vous ai donné mon point de vue : ce n’est pas que je refuse d’épouser Long Yuyin, mais je dois obtenir la bénédiction de mes parents avant ça ! Et je ne ferai aucune concession sur ce point, quoi que vous puissiez me faire ! »

La femme s’arrêta au moment même où elle allait le châtrer. Elle se retrouvait dans une position gênante : après tout, il n’avait pas complètement refusé d’épouser sa fille et si elle venait à le castrer, cette dernière pourrait lui en vouloir. Cependant, ce gamin était trop rusé et elle ne pouvait pas être certaine qu’il jouait la montre.

Tandis qu’elle hésitait, la porte de la chambre du jeune génie s’ouvrit tout à coup et Xiao Yu entra. Il fut aussitôt abasourdi.

« Vous… » Il resta stupéfait sous la scène se présentant sous ses yeux. Il avait entendu une voix féminine en passant à côté de la chambre de son ami, et s’était énervé en pensant qu’il s’agissait de Long Yuyin. Du coup, il était entré sans crier gare et était tombé sur cette scène…

Nie Li était suspendu dans les airs, les membres tirés dans des directions opposés de façon très équivoque. Qui pouvait dire ce que cette femme mature et féroce lui faisait ?

« Qui êtes-vous ? » L’éphèbe fixa la ninja en essayant de déterminer son identité. Après tout, il était bizarre qu’il y ait une étrangère dans sa chambre.

Long Shuyun frotta la tête de sa victime et gloussa : « Alors Nie Li, c’était comment ? Grande Sœur s’est bien occupé de toi ? »

Elle lui jeta un regard tandis que ses yeux brillèrent d’une lueur glaciale.

Le pauvre jeune homme déprima en voyant son regard. Cette matrone lui pourrissait vraiment la vie ! Mais il savait que s’il ne jouait pas son jeu, les conséquences seraient catastrophiques…

 

Wazouille
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11 thoughts on “TDG Chapitre 364

  1. Merci pour le chapitre, ainsi qu’au donateur. MDR elle est trop cool la mère, plus les chapitres passent, plus je l’aime.

  2. Ca fait du bien de voir Nie Lie dans la m***e de temps en temps bien que s’en prendre à son entre-jambe est …. pathétique et un peu dommage un vrai combat cela aurait été cool… Mais bon vu que monsieur n’a pas mis d’âme de côté, s’il venait à être tué… « et il mourut pitoyablement. FIN » ça serait moins cool…

    En tout cas, merci pour ce chapitre aux donateurs et surtout à notre cher Wazouille qui chaque semaine fait vraiment un travail de dingue !

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