PdC : T1 Chapitre 10

Eh beh… un chapitre pour ça quoi. A part ça, je reposte le sondage ici. Pour répondre aux questions, je pense le laisser une à deux semaines avant de commencer. C’est que les votes sont quand même très serrés pour le moment !

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Chapter 0011 – Laisse-moi faire…

« Tant qu’ils sont occupés à faire leurs sélections, on a une chance de s’échapper de cette province maudite. Mais il ne faut pas traîner, l’académie ne va pas tarder à savoir que j’ai tué Xian Yuan Kui et Yong Li Man », lui chuchota Ji Luo Fei à l’oreille.

La mort de Xian Yuan Kui était assez facilement explicable. Après cet évènement au marché, il était évident que celui-ci reviendrait se venger de Ning Cheng, et Jian Su Jie n’ayant que peu de chances d’être une nouvelle fois présente pour le sortir de là, Ji Luo Fei avait pris les devants. En revanche, Yong Li Man ? C’était une autre affaire, mais elle était liée à la famille royale.

C’est pourquoi, étant donné la nature de leur relation, Ning Cheng ne demanda aucune explication, se contentant de la suivre, car sa vie aussi était plus que jamais en péril. Il la remercia en lui prenant la main.

Cette dernière ne sembla pas le moins du monde troublée. Il en fut de même quand elle le sortit de prison. Ce n’était pas à lui qu’elle estimait devoir quelque chose, mais à son grand-père. Rien de ce qu’elle faisait pour lui ne lui était directement destiné.
Ning Cheng ajouta : « Calme-toi, ça va aller. Laisse-moi faire ». Ji Luo Fei eut cette fois un sursaut. Il avait tellement changé… l’ancien n’aurait jamais réagi de façon aussi calme et réfléchie. Sentant sa main l’attraper pour de bon, ses yeux s’humidifièrent et tout son visage semblait être en surchauffe. Elle le suivit, au même rythme calme, au milieu de la foule.

Cette simple phrase venait de tout changer. Auparavant, lorsque le grand-père de Ning Cheng l’a prise sous l’aile du clan suite à la perte de sa famille, il était bien le seul à la traiter correctement. Etre la fiancée de Ning Cheng ou une simple domestique ne changeait pas grand chose à sa réalité. Mais désormais, sa présence la réconfortait. Elle n’était plus qu’une esclave repoussante devant tout faire par elle-même sans pouvoir se reposer sur qui que ce soit.

Ning Cheng, quoique plus jeune qu’elle, eut un tel effet sur elle par ces simples mots qu’elle prit d’un seul coup conscience de toute sa grandeur. Son coeur s’emballait. A la vérité, ce n’était pas volontaire de la part de Ning Cheng, qui pensait simplement être plus à même de gérer cette situation.

Il semblait à Ji Luo Fei qu’après être passé discrètement parmi les arbres, ils arrivaient à un croisement décisif, et que celui-ci allait essayer de s’échapper par la porte proche du « Ring ». Elle allait l’avertir que les sélections ayant lieu aujourd’hui, la dite porte risquait d’être étroitement gardée et qu’il eut sans doute mieux valu passer par la sortie principale. Mais à peine avait-elle eu le temps de formuler cette pensée que déjà, une équipe de sécurité venait à leur rencontre.

Elle pensa au pire. Elle se résolut alors à ce que quoi qu’il advienne, elle l’aiderait à s’échapper, même si ça devait signifier sa mort. Ning Cheng lui dit à l’oreille : « Comment s’appelle le vice président de l’académie ? ». « Chang Yan Yong », lui répondit-elle alors.

Ning Cheng, le plus naturellement du monde, se mit à parler à haute voix comme pour se plaindre : « Raaah, mais pourquoi c’est à nous qu’il demande d’aller faire ça ? Nous voilà bien avancés, bloqués devant le Ring ! ».

Feignant la surprise, il s’approcha cette fois tout à fait des gardes. Lesquels, surpris à leur tour, s’arrêterent tout net. Ning Cheng les appela : « Messieurs, s’il-vous-plaît… ».

Le chef, lui aussi de niveau 3, répondit : « Quoi ? ». Il venait d’en oublier tout à fait qu’il devait les interroger. Ning Cheng sortit alors une sombre pièce de bois qu’il lui présenta, et ajouta : « Vous avez l’air braves, pourriez-vous nous venir en aide ? Je suis disciple du Doyen Mu, et le vice président de l’académie m’a demandé de rassembler une équipe de sécurité pour garder la Tour de Cultivation. C’est sur la demande de mon maître que je viens ici. Mais vu que les sélections prennent place maintenant, je n’ai pas vraiment envie d’aller plus loin, et votre présence est une aubaine ! Je vous sors les instructions du vice président Yong… ».

« Impossible. Nous devons aller à la porte au sud-ouest, on ne peut pas vous aider », rétorqua le chef. Il lui rendit sa pièce de bois où était écrits les mots « Tour de Cultivation », ce qui en prouvait l’authenticité. Malgré tout, Ning Cheng craignait bien que celui-ci ne reconnaisse qu’elle appartenait en fait à l’équipe de nettoyage, et voyant qu’il n’en était rien, il ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement.

Il prit une nouvelle fois la parole : « Mais, j’ai même vos instructions de la part du vice président, n’est-ce pas la même chose qu’un ordre ? Allez, venez avec moi jusqu’à la tour ». L’un des gardes perdit patience : « C’est bien, vous avez vos instructions, nous on a nos ordres. Ah les étudiants, vous êtes bien tous les mêmes, désinvoltes et irrévérencieux. Vous croyiez vraiment pouvoir réquisitionner toute une garnison ? Je crois qu’il vaudrait mieux rentrer chez vous, rapidement ».

Au moment où se terminait la conversation, ils parvenaient à la porte du marché. Ah, il semblait bien que tout avait tourné pour le mieux, seuls deux gardes étaient à la porte. Ning Cheng prit une expression sérieuse : « Bon. Ouvrez la porte, je vais sortir ». Ils avaient entendu leur conversation, c’était une évidence. Il cherchait à les provoquer. Comment pouvait-il ne pas leur demander ?

L’un des gardes allait lui répondre, mais Ning Cheng cassa son intention : « Vous êtes là pour garder la porte, non ? Qu’il y ait une ou deux personnes à le faire, ça ne change rien, si ? »
« Si. On nous a ordonné de garder cette porte, nous n’avons pas le droit de bouger. » lui dit simplement l’autre garde. Ning Cheng se décontenança un peu, mais réagit tout aussi vite : « Donc, on ne peut pas passer non plus ? ». « C’est ça. »

« Ha ! Donc ma requête était inutile, vous n’allez pas l’ouvrir. » Ning Cheng affichait un large sourire. Le garde voulait confirmer ses propos, mais il devina l’intention perfide de Ning Cheng. Cet étudiant ne voulait donc vraiment pas s’occuper de ça ! C’était certain, il allait tout leur mettre sur le dos pour se justifier. Ning Cheng prit alors le bras de Ji Luo Fei et dit tout haut « Bon, allez, on rentre ».

Le garde comprit que celui-ci pourrait bien leur causer du trouble. « Attendez un peu, faites-moi voir votre pièce là… ». Ning Cheng répondit : « Pourquoi voulez-vous la voir ? Vous ne voulez pas ouvrir la porte, c’est votre droit, et je ne vous blâmerai pas. Mais pourquoi voulez-vous donc la voir maintenant ? Si tous les gardes me la demandent, je ferais aussi bien de la porter autour de mon cou ! Bon allez, on s’en va ».

Nostra
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10 thoughts on “PdC : T1 Chapitre 11

    1. Il craint que, contrairement à l’autre équipe de gardes, celle-ci reconnaisse que son badge ne lui permette pas de traiter ce genre de sujets, vu qu’il n’est que concierge. Donc il essaie de lui mettre à l’envers.

      Après globalement ce chapitre est assez inutile, je le concède, vu qu’on n’a même pas le dénouement de cette histoire.

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