DNC Chapitre 17
DNC Chapitre 19

Ah tiens, j’ai oublié de présenter le chapitre… ^^ » Voici le dernier DNC de la semaine, bonne lecture !

 

 

Chapitre 18 – Origine Mystérieuse

 

Je ne m’en suis pas occupé par ce que c’est là sa compétence. Vous deux étiez bêtes : même si je vous avais expliqué ce qui se passait, c’eut été inutile.” Meng Chaoran continua nonchalamment. “La bouche profère les paroles de Bouddha tandis que l’esprit pense comme un serpent ; ce sont des mensonges sournois. Bien que ce soit petit et méprisable, c’est également une aptitude. Qui plus est, c’est nécessaire si on veut réussir en marchant dans le Jiang Hu. Shi Qianshan n’a pas été assez discret puisque tu l’as découvert.”

Après une courte pause, Meng Chaoran dit : “Shi Qianshan ne ment pas encore assez bien.”

Chu Yang marcha silencieusement derrière lui pendant un moment, puis dit à voix basse : “Je comprends.”

Marchant lentement sans se retourner, Meng Chaoran continua de parler d’une voix impassible : “Si tu n’avais rien découvert, j’aurais quand-même fermer les yeux sur les activités de Shi Qianshan jusqu’à ce qu’il n’ait plus besoin de moi. Bien que je n’ai que vous trois, c’est tout de même le Jiang Hu ! Que tu vives ou meurs, c’est ton problème. Tu fais tes propres choix !”

L’expression de son visage n’avait pas changé quand il dit « Que tu vives ou meurs, c’est ton problème » mais sa voix, elle, devint lourde de mélancolie.

Ces mots semblaient cruels mais ils firent profondément soupirer Chu Yang. Le Maître ne faisait que leur montrer la voie ; c’était à eux, au final, de l’emprunter.

Meng Chaoran, à ce moment, pouvait paraître insensible mais la vérité, c’était qu’il voulait que ses disciples face l’expérience du Jiang Hu, même si c’était un peu tard. Cela dit, comparés aux disciples des autres endroits, les siens auraient une longueur d’avance.

Vivre une chose était totalement différente que d’apprendre à son sujet. Même si c’était un peu cruel, les disciples y passeraient bien tôt ou tard alors un peu plus tôt leur permettraient d’avoir plus de contrôle sur leurs propres vies !

Chu Yang avait pu comprendre l’inquiétude de son maître grâce à sa vie passée, après que la secte ait été détruite.

Si vous deux continuez à être stupide en quittant la secte, ce ne sera qu’une question de temps avant que vous ne soyez tuer des mains des autres. Et si ce devait arriver, pourquoi placerai-je mes attentes sur toi ? Ne crois pas que je sois insensible, c’est juste que la Secte Au-Delà des Cieux a besoin de héros, pas d’idiots.”

Shi Qianshan est sournois et cruel. Ce n’est pas quelqu’un de bien.”

Quand Meng Chaoran s’arrêta, Chu Yang découvrit qu’ils étaient arrivés sur le front de falaise derrière la montagne. Meng Chaoran dit alors : “Mais Shi Qianshan fait ce qu’il faut pour arriver à ses fins. Il a un bon potentiel et c’est pour ça que je le laisse faire. Je l’ai utilisé afin de vous contrôler, vous deux. Avant, vous sembliez très ordinaires ; vos inquiétudes étaient triviales et naïves. Moins vous avez de résultats, plus votre chance de survie est grande. Toi au moins, tu as une chance de survivre même si on te prend de haut. Je veux juste que mes disciples puissent vivre. Quant au chemin que vous choisirez, je ne le contrôlerai pas. Tout est décidé par les cieux… Si tu n’avais pas découvert les intrigues de Shi Qanshian, je ne t’aurais rien dit. Peut-être suis-je un bon ou un mauvais Maître, mais quand il s’est joué de toi, tu n’as rien vu ; au contraire, tu lui étais reconnaissant. En ne te disait rien, j’ai fait le choix pour toi.” (NdT si c’est confus, il dit en gros qu’ils les pensaient trop cons pour gérer Shi Qianshan et a préféré leur donner une chance de survivre)

Il fit demi-tour et regarda droit dans les yeux de Chu Yang : “Jusqu’au jour où tu as commencé à me poser des questions.”

Je comprends !”

Bien que les paroles de Meng Chaoran soient froides et indifférentes, Chu Yang éprouvait une énorme gratitude. Si lui et Tan Tan avaient bêtement dénoncés Shi Qianshan, alors leurs vies auraient été bien plus difficiles.

Ces derniers jours, je vous observai tous secrètement bien que j’ai annoncé aller m’entraîner en isolation.” Meng Chaoran rit à gorge déployée. “C’est à ce moment que j’ai découvert que moi, Meng Chao Ran, avait une fois de plus fait un mauvais jugement. Toi, Chu Yang, tu m’as vraiment surpris ; j’ai dû changer mon évaluation à ton égard !”

Chu Yang eut énormément honte. Non seulement ai-je trompé mon maître mais en plus, j’étais tellement naïf dans ma vie passée…

Il y a une chose que je ne comprends pas ; mon maître a dit ‘ai une fois de plus fait un mauvais jugement’. Ces mots semblent avoir une signification plus profonde qu’il n’y parait. Peut-être a t’il fait une erreur similaire auparavant ?

Au plus, tu n’as besoin de changer que ta personnalité.” Meng Chaoran réfléchit un moment et dit d’un air grave : “Pour les gens du Jiang Hu, les effusions de sang sont inévitables. Tu avais, pendant notre conversation aujourd’hui, une aura meurtrière très lourde ; je sais à présent que tu sais travailler dur et que tes exploits dépasseront les miens dans les jour qui viendront… Je m’inquiète parce que… Si quelqu’un trouvait les parents qui t’ont abandonné…  C’est pourquoi j’ai cette conversation avec toi aujourd’hui.” (NdT Il s’inquiète qu’on ne se serve de ses parents pour faire pression sur lui)

Ha, ha !” Chu Yang sourit froidement. Son regard révélait une haine intense. En tant que personne de deux mondes, c’était ce qui le hantait le plus. Chu Yang était un orphelin, un enfant abandonné ! Quand Meng Chaoran l’avait trouvé, il était encore enveloppé dans des couches en plein milieu d’un hiver rude, laissé devant un temple déserté. Quand Chu Yang découvrit cela, son coeur s’emplit alors d’une amertume qu’il ne pouvait étouffer.

Vous m’avez donné la vie alors pourquoi m’avez vous abandonné ? Même si vous m’ameniez dans une famille pauvre, vous auriez pu m’aider à continuer de vivre mais vous m’avez abandonné devant un temple désert en plein hiver !

Un temple désert est toujours mieux que dehors, pas vrai ? Au moins j’aurais pu tenir un peu plus longtemps. Il est évident qu’ils voulaient ma mort mais n’avait pas le coeur de tuer un nouveau-né, alors ils se sont voilés la face de cette façon. Un enfant de même pas un an… Si une personne généreuse n’était pas venu, la seule fin n’aurait-elle pas été la mort ? Comment pouvait-il y avoir des parents aussi cruel sous les cieux ?

Meng Chaoran soupira en voyant la haine sur le visage de Chu Yang. “Laisse moi te dire trois choses et garde les bien en tête. D’abord, tu as pu vivre même sans tes parents. Deuxièmement, il n’y a pas de parents qui n’aiment pas leurs enfants sous les cieux ! Troisièmement, selon les lois naturelles des cieux, ta vie t’a été donnée par tes parents.”

Maître a raison.” dit calmement Chu Yang.

Meng Chaoran soupira en son fort intérieur ; il savait que Chu Yang disait cela mais pensait bien évidemment autre chose. Il s’inquiétait que son disciple ne parvienne jamais à dénouer les nœuds dans son cœur. C’était facile à deviner parce qu’il avait dit « Maître a raison » et non pas « Disciple s’en souviendra ».

Il était difficile de reprocher à Chu Yang sa haine. Parmi les 800 disciples de la secte Au-Delà des Cieux, il y avait de nombreux orphelins mais c’était parce que leurs parents été morts. Deux seulement ont été abandonné par leurs parents : Chu Yang et Tan Tan.

C’était une douleur indescriptible que d’être abandonné par ses propres parents biologiques. Au fur et à mesure que le temps passait, la douleur grandit en lui et se grava dans son cœur pour devenir une haine amère.

Qui plus est, Chu Yang était quelqu’un de très fier !

Sa personnalité excentrique apparut quand il en vint à comprendre comment se déroulait la vie. Il était devenu stoïque et n’a jamais trop parlé depuis qu’il apprit ses origines, jusqu’à devenir comme il était à présent.

Sa haine s’était accumulé en lui pendant 16 ans…

Meng Chaoran soupira en regardant tristement son disciple. Sous son apparence calme, il pouvait sentir une furie vaste et intense mélangée à de la tristesse. Il craignait que lorsque cette furie commencera à brûler, Chu Yang ne finisse également en cendres.

Meng Chaoran pensait que sa furie ne s’accumulait que pendant 16 ans mais il ignorait que ce n’était pas juste de ces seize années que ça s’était accumulé, mais sur deux vies…

Tu connais déjà tout les enseignements de la secte. L’art de l’épée, du sabre comme l’art martial, tu les comprends. A l’exception de certains enseignements principaux de la secte, tu as déjà tout appris.”

Meng Chaoran parla plus bas et dit : “Dans le futur, tu devras prendre tes responsabilités. Les enseignements principaux restants de la secte ne peuvent être appris qu’aux dix meilleurs disciples. Tout… dépend de toi.”

Oui Maître.” Chu Yang hocha la tête.

Ils se tenaient tout deux au sommet d’une montagne. A ce instant, un rayon de lumière surgit de l’est. Le soleil sembla soudain apparaître de derrière l’horizon.

Meng Chaoran plissa les yeux, regardant vers l’est. Ses yeux semblaient avoir été teint des innombrables couleurs du spectre et dégageaient une brillance indescriptible qui se condensa lentement en une lumière éblouissante.

Le ciel se colora brillamment.

Chu Yang se rendit soudainement compte que la silhouette de Meng Chaoran était très mélancolique et seule !

Le soleil commença à se montrer ; des rayons de lumière pénétrèrent les nuages et illuminèrent Meng Chaoran, créant ainsi une très longue ombre au milieu de la montagne.

Après un très long moment, Meng Chaoran dit à voix basse : “Chu Yang, tu fus le premier enfant que je trouva. Quand je te tins, pendant cette nuit de tempête en hiver, je réalisa immédiatement qu’il y aurait une tragédie pour l’humanité. A l’époque, je pensais que… qu’il aurait fallu que je t’abandonne aussi ! Je ne voulais pas être impliqué dans ce désastre pour l’humanité…”

Chu Yang ne put s’empêcher de  trembler. Il leva vivement la tête et regarda le dos de son maître. Sa bouche bougeait mais il ne put dire un mot.

Mais quelque chose m’a fait changer d’avis.” Le dos tourné à Chu Yang, Meng Chaoran étendit son bras, son poing s’ouvrant lentement et dévoilant une petit pendentif de jade vert de la taille d’un doigt.

Wazouille
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7 thoughts on “DNC Chapitre 18

  1. Merci pour le chapitre, mais cette fin… c’est trop cruelle, tu ne peux pas nous laisser comme ça!!! Ce suspense va me tuer!!!

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