DNC Chapitre 51
DNC Chapitre 53

Et voici votre dernier DNC de la semaine ! J’espère que vous avez toujours autant de plaisir à le lire et si c’est le cas, faites découvrir cette LN à vos amis autour de vous !

 

Bonne lecture à tous !

 

 

Chapitre 52 – Vous le tuez, et je le tue.

 

Le grand chef, toujours inconscient dans les bras de Chu Yang, n’avait pas la moindre idée de ce qui se passait !

Le jeune homme ne voulait pas prendre sa vie.

Ce n’était pas qu’il craignait de tuer des gens ; c’était même très facile pour lui. Ce dont il se souciait le plus, c’était de régler la situation actuelle ! Ensuite, trouver d’où venaient ces gens !

Ils étaient très probablement du Nuage de Fer ! Qui plus est, c’était probablement des Guerriers Morts (NdT prêt à mourir pour remplir leur devoir) sous le commandement du Prince Tie Butian.

Eux seuls ne voulaient pas que Du Shiqing vienne à la Patrie du Nuage de Fer ! S’il parvenait à accomplir un miracle et à aider Tie Shicheng à retrouver la santé, le Nuage de Fer se retrouverait dans la situation singulière d’avoir deux rois.

Peu importait la solidité de leur relation, leurs subordonnés ne l’entendraient pas de cette oreille. Tie Butian était le pilier spirituel, le sauveur et le seul espoir du Nuage de Fer.

La guérison de son père aurait un énorme effet sur son statut et, plus important encore, ça ferait diminuer le moral de l’armée car aucune armée ne peut être loyale à deux chefs en même temps !

Le Nuage de Fer serait certainement condamné à perdre, en devant faire face à Diwu Qinrou dans ces conditions !

Si ces types étaient bien qui Chu Yang pensait qu’ils soient, il devait à tout prix ne pas les tuer ! La puissance du Nuage de Fer avait déjà considérablement chutée face à celle du Grand Zhao, et c’est pourquoi il ne fallait absolument pas gâcher la moindre ressource.

Ces Guerriers Morts étaient le trésor de l’armée. S’ils les tuaient, une chose au moins serait certaine : au moins une unité de l’armée du pays tomberait dans le chaos et bien que l’effet d’une telle perte ne soit pas prévisible, elle aurait néanmoins certainement un effet global sur la guerre.

Chu Yang planifiait de renverser le destin et d’aider Tie Butian à vaincre Diwu Qinrou, alors il ne devait pas tuer ces soldats !

Il sortit de la forêt dense comme un météore et derrière lui, une armée entièrement vêtue de noire grouillait à sa poursuite ! Le jeune homme ne s’en inquiéta nullement tandis qu’il bondissait de haut en bas entre les deux groupes qui combattaient l’un contre l’autre. Il hurla tout en étant dans les airs :

« Si vous le voulez en vie, ne bougez plus ! »

Une fois cela dit, Chu Yang tomba au sol. Il trébucha puis roula par terre avec l’autre type dans les bras. Ensuite, il lutta pour se lever mais tomba à nouveau… A ce moment, son visage était rouge et il haletait bruyamment. Il eut une toux violente et cracha du sang par terre.

Du début à la fin de son exploit, le jeune homme n’avait virtuellement pas respiré ; il ne s’était pas arrêté une seconde alors, naturellement, ses organes internes en avaient subi quelques chocs. A présent qu’il avait une chance de reprendre sa respiration, tout son corps s’était détendu et n’avait plus la moindre force.

Cependant, la première chose qu’il dut faire fut de poser son épée froide comme la glace sur le coup de l’eau.

Et ainsi, Chu Yang s’agenouilla à terre avec son épée contre le cou de son captif, haletant bruyamment. Il avait l’air débraillé, mais ses yeux étaient calmes et froids ; personne n’osa bouger en les regardant. S’ils ne lui obéissaient pas, ils allaient certainement voir la tête de leur chef rouler au sol !

La situation était devenue critique : le Vieux Gao était attaqué par six personnes et bien qu’il ne soit pas blessé, il n’avait pas le temps de sauver Du Shiqing. Ses six adversaires avaient réalisé qu’ils n’étaient pas de taille face à lui, et l’attaquèrent tour à tour de façon suicidaire dans une tentative désespérée de le retenir.

Bien qu’ils soient tous blessés, ils étaient déterminés à se battre jusqu’à la mort.

Les deux attaquants restants avaient déjà atteints la calèche. Des huit gardes qui la protégeaient, quatre étaient déjà à terre. Encore un peu et la calèche aurait été détruite, et Du Shiqing exposé aux yeux de tous.

Cependant, la situation fut renversée en une seconde. Tout le monde se battait férocement les uns contres les autres, quand ils furent soudain paralysés. Ils regardèrent le jeune homme avec stupéfaction, incapables de dire un mot.

Chu Yang était dans un triste état : ses vêtements étaient déchirés et il semblait être sur le point de pousser son dernier souffle. De plus, il y avait du sang au coin de ses lèvres ; on aurait dit qu’il allait mourir.

Si un jeune idiot avait crié de la sorte, il aurait été accueilli à coups d’épée. Cependant, en voyant qui il tenait, ils surent que ce n’était pas une blague.

Bien que le jeune homme soit à bout de souffle, l’épée dans sa main resta stable et immobile. Son regard restait vigilant et regardait dans toutes les directions.

« Relâche-le ! » (NdT tu rêves toi)

Le chef masqué reconnut immédiatement la personne que Chu Yang tenait en otage et ne put s’empêcher de rugir de rage ! Il sentit même que c’était un peu irréel à ce niveau.

Comment est-ce possible ? Le général n’était-il pas strictement protégé ?

Nous avons une centaine de Guerriers Morts, dont huit Maîtres Martiaux vingt Guerriers Martiaux et le reste des Disciples Martiaux de haut niveau. 

De plus, il y avait même une cinquantaine d’arbalétriers et l’arbalète de siège !

Cette force armée si puissante n’a jamais perdu contre une armée. Le plan n’était pas supposé être différent d’écraser un moustique avec une montagne et ce divin docteur était supposé finir en morceaux à ce endroit.

Comment le général est-il tombé entre les mains ennemies ?

Toute l’attaque c’est passé de nuit et sur un terrain hostile. De plus, le général était au centre de la formation, sous plusieurs couches de protections.  Comment a-t’il pu arriver là ?

« Le relâcher ? » Haletant toujours, Chu Yang rit : « Vous le relâcheriez, dans ma position ? »

Bien que le chef soit anxieux, sa voix était à nouveau calme : « Tu es parvenu à attraper un type insignifiant dans notre groupe et tu oses te servir de lui pour nous menacer ? Quelle blague ! »

Une fois cela dit, Chu Yang bougea soudainement son bras et sa lame trancha dans l’épaule de l’otage, faisant couler du sang frais partout.

« Tu… ! »

Tous les hommes masqués dévoilèrent une expression choquée dans leur regard. Un d’entre eux était si inquiet qu’il fit un pas en avant.

« Qu’est ce que tu fais ?! » demanda l’homme masqué en contrôlant sa colère.

Le jeune homme, qui tenait toujours son épée, lui jeta un regard et dit d’un air triste : « Vous venez de me dire qu’il était insignifiant, alors j’étais si déprimé que j’ai à peine pu tenir mon épée. Quoi qu’il en soit, s’il est insignifiant, vous devriez continuer votre bataille. Ha ha, on devrait clairement se répartir les rôles : vous le tuez (NdT Du Shiqing) et moi, je le tue (NdT le général) ! »

Une fois qu’il eut fini de parler, Chu Yang retourna son épée et, lentement mais décisivement, planta son épée dans le bras du général. Son regard se fit moqueur quand il regarda l’homme masqué face à lui. Il laissa nonchalamment le sang couler sur lui.

« Attends ! » Le chef masqué se rendit enfin fit un pas en avant. « Quelles sont tes demandes ? »

« C’est très simple. Vous et vos hommes reculez et nous laissez partir. » Le jeune homme avait retrouvé son souffle. Il se releva, chancelant, en tirant son captif par le bras. « Quand nous serons en sécurité, je laisserai cette personne insignifiante partir. »

Quand il dit les mots « personne insignifiante », il fit délibérément comme s’il avait du mal à respirer et les dit lentement, parfaitement sarcastique.

« Tu… Tu dois retirer ton épée, ensuite nous parlerons ! » Le type masqué dit avec rage et anxiété : « Comment peux-tu prétendre être un héros en torturant quelqu’un de la sorte ! »

« Un héros ? Je n’en suis pas un. » Le jeune homme sortit lentement son épée du bras de son otage et dit froidement : « Mon seul but, c’est d’arriver à la Citadelle du Nuage de Fer sain et sauf ! J’espère que ce qui s’est passé aujourd’hui n’arrivera plus ! »

« J’obéirai ! » dit sincèrement le chef en noir. « Mais comment savoir si je peux avoir confiance en toi ? »

Chu Yang dit froidement : « Jusqu’à maintenant, je ne me suis pas embêté à lui enlever son masque. Est-ce assez, niveau sincérité ? »

Son interlocuteur répondit, stupéfait : « C’est vrai, c’est largement assez ! »

Qu’il ne lui enlève pas son masque signifiait qu’il n’avait pas l’intention de faire tout un plat de cet histoire, permettant aux deux parties de pouvoir possiblement s’en aller. Si le jeune homme avait enlevé le masque du général, alors son identité aurait été révélé. A ce moment, le groupe militaire n’aurait eu d’autre choix que de tuer tout le monde et de détruire les preuves. Naturellement, cette tuerie aurait aussi affectée la vie du général. Ne parlons même pas du Grand Maître du Sabre de Feu, Gao Weicheng, que personne n’aurait pu empêcher de fuir s’il le voulait.

Du Shiqing avait été invité par Tie Butian, le prince du Nuage de Fer. De plus, il était venu là avec la permission du Grand Zhao. Si Gao Weicheng s’enfuyait et allait leur dire ce qui c’était passé, alors il n’y aurait plus d’espoir. C’était dangereux pour les relations entre les deux pays. Une fois cette histoire rendue publique, ils seraient facilement jugés comme était des traîtres à la Patrie du Nuage de Fer.

Les conséquences même seraient désastreuses.

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 52

  1. Merci pour le chapitre.
    PS:Mais quel dilemme ! Ha,mais non en fait…Il aura simplement à tué le docteur quand il n’aura plus besoin de lui ou à prévenir le prince,pas besoin de le laisser se faire tuer.

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