DNC Chapitre 116
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Et hop, voici donc le second DNC de la semaine ! Chu Yang est dans une situation critique…

 

 

Chapitre 117 – La situation est grave

 

« Ce qu’il nous faut à présent, c’est éviter d’éveiller ses soupçons. Quelqu’un comme Tang Xinsheng doit avoir d’innombrables moyens de quitter la Citadelle. » Chu Yang réfléchit. « De plus, nous n’avons pas pu vérifier s’il n’était qu’un érudit ou également un artiste martial. Nous devons demander au Palais du Secret des Cieux d’enquêter avec attention à ce sujet. »

« J’ai omis tant de points ! » Wu Qianqian hoqueta. Son jeune frère martial avait exhaustivement analysé les personnalités de Tang Xingshen et de Diwu Qingrou tout à la fois.

Elle sentit soudainement que s’il parvenait à capturer l’espion, alors le Premier Ministre subirait une lourde perte ! Si son observation était juste, évidemment.

Cela dit, il avait loupé quelque chose et la demoiselle était assez maligne pour s’en rendre compte : « Tu n’as pas dit de quelle façon tu allais t’occuper du maître de niveau Roi si jamais l’ennemi en envoie bien un ? Comment allons-nous l’arrêter ? Que devons-nous préparer dans ce but ? »

Le jeune homme se frotta légèrement les tempes et fronça les sourcils : « C’est également un sujet qui m’inquiète. Nous n’avons pas de Roi de notre côté, alors si l’ennemi en envoie vraiment un, nous n’avons aucun moyen de l’arrêter. »

Il soupira : « Le Prince doit en avoir un à ses côtés ou Diwu Qingrou l’aurait déjà fait assassiner, mais s’il me l’envoyait il serait en danger lui-même. Ce n’est pas un risque qu’on peut prendre. »

La demoiselle pâlit légèrement : « N’y a-t-il donc aucun moyen ? »

Il lui répondit lentement d’un air sérieux : « Je ne peux qu’espérer qu’il n’arrive pas ici trop vite… » Il secoua ensuite légèrement la tête : « Vu la rapidité et la fermeté que Diwu Qingrou a démontré, ce Roi doit déjà être en route… »

Elle sentit soudainement son cœur plonger dans sa poitrine et regarda l’adolescent en larmoyant presque.

Elle savait qu’il n’avait qu’une culture de Guerrier Martial alors s’il devait tomber sur un assassin de niveau Roi, il ne pourrait virtuellement pas se défendre ! Face à un assassin de ce niveau, le Pavillon Butian n’était qu’une menace vide de sens dans son état actuel !

Le Fourbe rit amèrement en son for intérieur.

S’il avait vu juste, alors il n’avait absolument aucun moyen de se protéger. Gu Duxing était parti recruter des membres pour leur Pavillon de l’Armement Divin et il n’avait aucune idée de quand il allait revenir. Mo Chengyu était actuellement grièvement blessé et ne pourrait certainement pas se rétablir rapidement. De toute façon, même si ça avait été le cas, il aurait dû protéger Qingwu contre le Clan Heimo…

Quant à Cheng Ziang, le Vénérable Martial… Il estima qu’il ne serait qu’un hors-d’œuvre pour un maître de niveau Roi.

Si à tout hasard les maîtres du Clan Heimo et ceux du Hall des Cavaliers Dorés devaient arriver en ville en même temps, ce serait un véritable désastre ! Il lui était rigoureusement impossible de se battre face à trois Rois Martiaux, que ce soit avec son niveau martial passé ou actuel !

De plus, outre Diwu Qingrou et le clan Heimo, il était probable qu’il y ait également le clan Yan…

C’était vraiment un sacré casse-tête…

Il ferma les yeux et se concentra pour tenter de trouver un moyen d’éviter le danger au milieu de ce chaos, et de résoudre cette crise…

Wu Qianqian dit faiblement : « Ce ne sont que nos suppositions, il est possible que ce ne soit pas un Roi qui vienne… »

« C’est impossible. Si nous avons pu y penser, alors Diwu Qingrou également et il a certainement planifié des choses auxquelles nous n’avons pas pensé dans sa grande sagesse. Il n’omettra absolument rien ! » dit nonchalamment Chu Yang.

Diwu Qingrou méritait qu’on le considère comme un stratège établissant ses plans dans les moindres détails. Mo Tianji n’était encore qu’un gamin et était très loin d’être au niveau du « maître du calcul et de la manipulation. » Entre temps, le Premier Ministre avait accumulé des années d’expérience dans ce domaine.

Comment pourrait-il ne pas repenser à ce temps-là ?

Le jeune homme réfléchit silencieusement, les sourcils pressés fermement l’un contre l’autre mais même après un long moment, aucune idée ne lui parvint.

Il n’était pas aussi bon que Diwu Qingrou en terme d’intelligence et de capacité à établir des stratégies. Cela dit, il n’était pas impuissant non plus mais face à une puissance absolue, il ne parvint pas à trouver quoi que ce soit.

Et me cacher ? Non, ce n’est pas une option.

Tie Butian était également incapable de le protéger. Il estima que s’il devait y avoir des experts martiaux à ses côtés, il ne devait pas y en avoir plus d’un ou deux.

Si ces maîtres-là venaient le protéger, il n’y aurait plus personne près du Prince. Tie Longchen devait certainement être protégé de la même façon… mais il ne pouvait pas compter là-dessus. Quant à son Pavillon Butian, il n’était simplement pas assez puissant pour le protéger. (NdT Ça sent l’entraînement intensif imposé, ça… RIP les membres du pavillon)

Son seul espoir à présent était le Clan Mo, mais il ne connaissait que trop bien leur cruauté. Ils n’allaient pas nécessairement bondir à sa rescousse juste parce qu’il avait sauvé Mo Qingwu.

De plus, qui disait Clan Mo disait Mo Tianji et l’adolescent avait des sentiments mitigés à son égard pour le moment. Il était complètement confus.

Cela dit, il y avait bien une chose dont il était sûr : si Mo Tianji voulait le protéger parce qu’il avait protégé sa petite sœur, il refuserait sur le champ. Ça froisserait son petit égo de mâle ; il n’accepterait jamais d’aide de sa part.

Son seul avantage était la toile de mensonges qu’il avait tissée en travaillant dur et qui garantissait que très peu de gens connaissent sa véritable identité. En d’autres termes, c’était la seule chose dont il puisse se servir pour gérer le maître de niveau Roi.

« On trouvera bien une solution quand on y sera ! » Le Fourbe n’arrivait pas encore à trouver de solution aussi il se leva et s’étira : « Qu’est-ce que ça peut faire qu’il soit un maître de niveau Roi ? Ce n’est pas forcément moi qui mourra au final ! »

Avec l’Épée des Neuf Calamités en main, il avait juste besoin que l’assassin s’approche de lui pour avoir une chance. Il n’était pas dit qu’il ne pourrait pas tuer un Roi Martial !

Wu Qianqian tenta de changer de sujet pour le détendre : « Oh ! Chu Yang, la compétition de classement de la Secte Au-Delà des Cieux s’est achevée ; veux-tu en connaître les résultats ? »

« Huh ? Comment s’est débrouillé Tantan ? » Son esprit revint à la réalité ; maintenant qu’elle avait évoqué le sujet, il sentit soudainement que la Secte était devenue si lointaine… Maître… Frère Martial Junior…

« La compétition a été particulièrement sanglante » dit-elle. « De nombreux disciples des oncles martiaux ont subi des blessures létales… Tantan n’a pas participé. »

L’adolescent sourit : « Oh, et ce sont les disciples des deuxième, quatrième et sixième oncles martiaux qui sont majoritairement morts, non ? »

La jeune femme écarquilla les yeux : « Ah ? Comment le sais-tu ? »

« Comment pourrais-je l’ignorer… » Il rit amèrement en lui-même. Les espions au sein de la secte devaient probablement être ces trois-là. Il avait été confirmé que Li Jinsong en était un, tandis que les deux autres étaient les plus gros suspects.

« Les récompenses promises cette fois étaient bien meilleures qu’auparavant. » Elle cligna quelques fois les yeux d’envie. « Quand j’ai appris ce qu’elles étaient, j’ai failli rentrer en courant participer à la compétition… »

Le Fourbe rit sous cape. Ils ont tout d’abord sorti une grosse récompense et promis un grand statut au sein de la secte pour que les disciples de ses types s’entre-tuent pour les obtenir… Rien de difficile avec les manipulations de Wu Yunliang. (NdT le maître de la secte et père de Wu Qianqian)

On dirait qu’il a déjà commencé à nettoyer la secte. Et Tantan n’a pas participé à la compétition probablement parce qu’il voulait rester concentré sur sa culture.

En fait, le Maître de la Secte avait commencé sa purge au moment où Chu Yang était arrivé au Nuage de Fer. Commença alors le plus grand piège que la secte ait jamais vu, mais également le plus grand danger qu’elle ait à traverser.

Je voudrais juste… que le temps passe un peu plus lentement.

Après avoir réfléchi un moment, il s’aperçut qu’il n’y avait a plus rien de certain.

« Commençons tout d’abord par capturer Tang Xinsheng ! » Il soupira et sortit nonchalamment par la porte. Il était bourré d’inquiétudes mais une fois qu’il décida de lâcher prise, il retrouva immédiatement son calme.

Wu Qianqian resta seule dans la pièce à s’inquiéter et à chercher désespérément un moyen d’éviter à son frère martial junior cette tragédie.

Elle ignorait la raison de son expulsion de la secte, pas plus qu’elle ne savait pourquoi il était venu au Nuage de Fer par la suite. Cependant, elle savait parfaitement qu’il serait difficile de revivifier la Secte sans lui ! Qu’il soit parvenu à obtenir sa position actuelle dans le royaume était la meilleure chose qui puisse arriver à la secte !

Chu Yang ne doit pas mourir !

Peut-être qu’elle le pensait pour d’autres raisons également… Elle ne savait pas non plus pourquoi elle était aussi émotive. Ses yeux n’arrêtèrent pas de bouger tandis qu’elle se creusait la tête.

Au final…

Elle fixa son regard sur les deux choses représentant le Roi des Enfers Chu : une cape noire et un masque sinistre.

À chaque fois que le jeune homme sortait, il reprenait son apparence habituelle et se baladait dans les rues comme d’habitude.

Tang Xinsheng habitait dans un manoir de fonction qui paraissait extraordinairement banal dans la Citadelle. De l’extérieur, il n’était pas différent de la maison d’un roturier et personne ne pouvait savoir qu’il s’agissait de la résidence d’un officiel de la cour royale.

Seule une plaque rouge ornée de deux mots « Manoir Tang » à l’entrée indiquait le statut peu commun de ses habitants.

Cette maison relativement large avait trois rangées (NdT maison traditionnelle chinoise) ;  son entrée donnait sur une route traversant du Nord au Sud, près d’un croisement en fourche.

Les fonctionnaires ne choisissaient normalement pas un tel emplacement pour leur manoir ; ce quartier était d’ailleurs bruyant et chaotique. En général, ils préféraient les endroits calmes pour éviter tout danger.

À droite du quartier résidentiel se trouvait un groupe de manoirs appartenant à d’autres officiels, assez loin cependant. Le Manoir Tang était globalement assez isolé.

Il y avait derrière le manoir une zone boisée qui s’étendait vers l’extérieur.

Chu Yang ne put s’empêcher de soupirer en observant la position et l’emplacement du manoir. Cet endroit avait été clairement conçu pour faciliter les communications et garantir une fuite aisée.

Cela dit, les logements des fonctionnaires étaient normalement attribués par la cour royale, alors comment Tang Xinsheng avait-il fait pour obtenir ce manoir-ci ?

Il y avait au croisement un vieil homme dépenaillé aux mains tremblantes et à la vue basse, qui tenait un petit étal sur lequel se trouvaient plusieurs kilos de graines de melon. (NdT l’équivalent de nos graines de tournesol) Deux vieillard étaient absorbés par une partie d’échecs sous un grand arbre près de là. Ils n’accordaient pas la moindre attention au bruit environnant.

Le jeune homme marcha lentement dans leur direction, attrapa une poignée de graines avant de les renvoyer au vendeur, ce qui était très grossier. Il fronça ses sourcils, le regarda de travers et lui dit : « Tes graines ont des amandes, vieil homme ? »

Celui-ci baissa rapidement la tête et dit : « Jeune Maître, quel est l’intérêt d’en vendre si elles n’ont pas d’amande ? Si c’était le cas, est-ce que ça ne ferait pas de moi un escroc ? »

« Celle-ci est complètement vide, regarde…. » Il en pinça une et l’ouvrit en la craquant.

« Elle est un peu petite, voilà tout, ha ha… » Le vieillard sourit d’un air embarrassé et dit : « Regardez-en une autre, jeune maître. Celle-ci n’est pas mal, voyez-vous… Quant à celle-là, elle est encore un peu jeune… Kakaka… » (NdT rire le plus bizarre au MONDE)

« Ah… » L’adolescent en ouvrit quelques unes et lui lança quelques pièces d’autres. Ce type n’était autre que Cheng Ziang sous couverture. Les questions de son ministre étaient à propos de la situation actuelle. La question des amandes dans les graines était un code.

« Vous pouvez vérifier les graines de melon voir… » En d’autres termes, il pouvait vérifier à l’Ouest du manoir, mais il y aurait de grandes chances qu’il n’y trouve rien. (NDT il y a une autre façon d’écrire  这瓜 melon en chinois qui continent l’idéogramme d’Ouest)

 

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 117

  1. C’est pas toi qui dans le forum a dit non spoïler alors pourquoi tu nous spoil avec ton intro

    PS : Merci pour le chapitre ( pas besoin de me remercier pour la remarque)

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