BTTH Chapitre 145
BTTH Chapitre 147

Mais qui est le généreux mécène grâce auquel il y a des chaps bonus de BTTH ? Je vous le donne dans le mille, c’est JAMES qui, ce mois-ci, a été d’une bonté folle ! Un grand, un énorme merci à lui 😀

 

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 146 – Rencontrer à nouveau la Docteure Fée

 

Xiao Yan, qui avait vécu en isolation ces derniers mois, ne put s’empêcher de soupirer d’émotion en marchant parmi la foule écrasante de la petite ville et en écoutant le boucan environnant. Les humains sont bel et bien des créatures sociales ; s’il avait vécu seul dans les bois pendant des décennies, aurait-il encore su parler ?

Il secoua la tête en souriant et jeta cette question ridicule hors de sa tête, et tapota l’Énorme Règle Noire enveloppée dans un tissu noir dans son dos. Il se tint à un carrefour et balaya les environs du regard. Après avoir réfléchi un moment, il arrêta un passant et lui demanda où se trouvait la Maison des Mille Médecines. Ensuite, il se dirigea à grands pas dans la direction qu’on lui avait indiqué.

Le bruit de la foule s’éteignit lentement une fois qu’il eut traversé quelques rues, et Xiao Yan suivit lentement le chemin tranquille et s’engagea dans une rue étroite. Un moment plus tard, un petit manoir unique apparut en vue.

La sécurité à l’entrée du manoir était extrêmement stricte avec plus de dix gardes armés jusqu’aux dents.

Le jeune homme fronça les sourcils en voyant ces gardes ; il ne voulait pas alerter le propriétaire de la Maison des Mille Médecines. Il détourna le regard avant de faire le tour et arriva à l’arrière du manoir. Il jeta prudemment un regard alentour et sauta silencieusement au-dessus du mur.

Il s’infiltra et évita avec vigilance quelques gardes en patrouille. Ensuite, il attrapa furtivement une jeune femme portant un uniforme de servante.

Xiao Yan baissa la tête en voyant l’expression effrayée de la demoiselle, et demanda : « La Docteure Fée est ici ? »

« Mm, mm. » Elle ne put que faire de vagues bruits, puisque le jeune homme avait couvert sa bouche de sa main. « Dis moi où est sa chambre. Ne tente rien d’idiot, ou je te déshabillerai et te jetterai dehors ! » La légère menace murmurée à son oreille effraya la jeune femme au point que des larmes apparurent dans ses yeux. Elle pointa en toute hâte le chemin menant à la chambre de la Docteure Fée d’une main tremblante.

Ayant appris ce qu’il voulait, Xiao Yan l’assomma et la cacha dans un endroit à couvert. Ensuite, il se dirigea prudemment dans la direction que la demoiselle lui avait indiqué.

Après avoir éviter d’autres patrouilles, il arriva avec succès derrière une pièce plutôt silencieuse. Il se dirigea silencieusement vers l’entrée de cette pièce et découvrit que la porte était gardée par quatre gardes. Il semblait être des gardes, mais vu la façon avec laquelle il jetaient parfois des regards à la chambre, le jeune homme eut plutôt l’impression qu’ils étaient davantage là pour empêcher la personne à l’intérieur de sortir que l’inverse.

« On dirait que ça n’est pas non plus la joie pour elle… » Il sourit intérieurement et retourna à l’arrière de la pièce, qui faisait face à un petit lac. Xiao Yan se tint prudemment sur les bords de bois de la pièce et bougea pour faire face à une fenêtre ouverte. Un moment plus tard, sa main attrapa le bord de la dite fenêtre et il grimpa prudemment dans la chambre.

L’adolescent atterrit silencieusement et examina la chambre du regard ; elle était décorée de façon unique et sereine. Il soupira en son for intérieur en remarquant la légère odeur dispersée dans la pièce.

En la parcourant des yeux, il tomba sur un image flou derrière un rideau rose. Il fit un pas en avant et écarta la rideau avant de regarder ce qu’il y avait derrière.

Une demoiselle portant une robe blanche se tenait sur une petite plateforme, et penchait la tête, mélangeant méticuleusement des poudres médicinales. De temps en temps, elle utilisait un bâton de cristal pour tamponner un peu de poudre et la renifler doucement sous son nez. (NdT I do cocaîiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine)

La jeune femme sembla se rendre compte de quelque chose, après avoir incorporé un peu de poudre médicinal au mélange. Elle leva soudainement la tête et tourna le regard vers le visage souriant du jeune homme. La froideur de son expression se dissipa petit à petit ; elle jeta un regard à la porte rapidement et fit signe à Xiao Yan d’approcher.

Celui-ci avança jusqu’à la petite plateforme en souriant, et s’assit en tailleur avant de dire : « Tu es surveillée ? »

« Shh, ne parle pas ! » La Docteur Fée secoua son index et sortit abruptement une petite bouteille de jade de sa poche. Elle versa un liquide rouge pâle dont elle couvrit la main du jeune homme.

Celui-ci ne put s’empêcher de demander d’un air confus en la regardant faire : « Que fais-tu ? »

« L’odeur dans la chambre est un poison qui agit lentement. Ce n’est pas bon pour ta santé de le respirer. » dit elle en souriant. « Mais si tu appliques un peu de l’antidote que j’ai créé, tu y seras immunisé. »

« Ugh… » Xiao Yan secoua la tête de stupéfaction en riant amèrement. « Je ne pensais pas que tu mettrais du poison jusque dans ta chambre. »

La Docteure Fée lui sourit et passa la main dans ses cheveux noirs. Elle dit d’un air légèrement impuissant : « Je n’ai pas le choix. En tant que faible femme, mes capacités (NdT offensives) sont limitées et je ne peux dépendre que de ces méthodes peu orthodoxes. »

« De quelle façon es-tu faible ? Cette méthode d’empoisonnement indétectable… Même moi j’ai failli en être victime ! » dit-il en secouant la tête. Il demanda : « Et les types dehors ? »

« Ils me surveillent, oui… » Elle dit d’un air insouciant : « La Compagnie des Mercenaires à Tête de Loup a répandu la rumeur comme quoi j’ai trouvé des trésors et le propriétaire de la Maison des Mille Médecines louche cupidement sur mon soit-disant butin. Durant cette période, il a tenté plusieurs fois de mettre la main sur le Livre du Poison au Sept Couleurs mais je suis parvenu à le maintenir à distance. Cependant, il commence à devenir quelque peu impatient. »

« Pourquoi n’es tu pas partie ? Avec ta maîtrise du poison, personne ici ne devrait pouvoir t’en empêcher. » demanda Xiao Yan en souriant.

« J’attendais que tu viennes me sauver. (NdT C’EST MIGNOOOOOOOOOOOOOOOOOON) D’ailleurs, aujourd’hui est le dernier jour du temps qu’il m’avait imparti. » La Docteur Fée versa la poudre médicinale de la table dans une petite bouteille avant de pencher la tête et de regarder le jeune homme. « Tu as à nouveau dépassé mes attentes. Non seulement, contrairement aux prévisions, tu as survécu dans la Chaîne Montagneuse des Bêtes Démons, mais en plus ta force a augmenté de façon considérable. On dirait que c’était une sage décision que de te choisir comme allié. »

« Ah ah, j’ai simplement eu de la chance. » Il rit et se leva. « Allons-y. J’ai encore l’intention de pourrir la Compagnie à Tête de Loup. »

« Ah ah, compte sur moi alors. Ils sont partiellement responsables de ma situation actuelle. Maintenant que je m’en vais, il est naturel que je leur donne quoi se souvenir de moi. » dit la demoiselle en souriant, tandis qu’elle se leva de manière gracieuse.

« C’était bien mon intention quand je suis venu te chercher. » dit le jeune homme en souriant. Avec la maîtrise du poison de la Docteure Fée, même lui avait un peu peur d’elle. S’il avait son aide, il n’aurait pas de mal à se débarrasser des mercenaires.

Alors que la jeune femme préparait ses affaires, on entendit frapper à la porte. La voix d’un âme mûr résonna dans la pièce : « Ah ah, Docteure Fée, vous êtes là ? »

Bien que ces mots évoquent une question, la porte s’ouvrit quand ils s’éteignirent. Les yeux de l’homme d’âge moyen balayèrent la pièce et son expression changea légèrement quand il vit le jeune homme debout au milieu de la pièce. Il fit un geste de la main en fronçant les sourcils, faisant venir les quatre gardes derrière lui. Ces derniers dégainèrent leurs armes et firent face aux deux personnes dans la pièce.

Le regard de l’homme se tourna vers la Docteure qui préparait ses affaires tandis qu’un sourire sans sincérité apparut sur son visage : « Docteure Fée, puis-je savoir qui est-ce ? »

Xiao Yan répondit après avoir regardé la demoiselle. « Je suis Xiao Yan. »

A cette réponse, le chef de la Maison des Mille Médecines eut l’air hagard, avant que la joie ne traverse son regard et qu’il dise poliment : « Xiao Yan ? N’avez vous pas été pourchassé jusqu’au coeur de la Chaîne Montagneuse ? Eh eh, je ne pensais pas que Frère Xiao Yan serait aussi fort. Je vous admire d’avoir réussir à échapper au coeur de la chaîne montagneuse qu’on appelle même la Zone Mortelle ! »

Xiao Yan leva négligemment les yeux et rit : « J’ai simplement eu de la chance. La Docteur Fée et moi allons partir, pouvez-vous dégager le passage ? »

Le visage de l’homme d’âge moyen tressaillit légèrement alors qu’il sourit : « C’est le destin qui nous a permis de nous rencontrer. Puisque vous êtes venus dans notre Maison des Mille Médecines, vous devez rester un peu plus longtemps. Ce que j’aime le plus, c’est de devenir amis avec quelqu’un comme vous. » (NdT Cirage de pompes : mode ENA) Tandis qu’il parlait, le type recula et bloqua la porte avec les gardes. Il avait entendu comme quoi Xiao Yan possédait un trésor obtenu dans la caverne. Vu qu’il était venu là, il n’allait pas le laisser s’en aller si facilement.

Après avoir empaqueté ses affaires dans un sac, la Docteure Fée mit ce dernier sur son dos et leva soudainement la tête pour parler : « Monsieur Yao, regardez votre paume droite s’il vous plaît. Ne vous parait-elle pas légèrement verte ? »

A la question de la jeune femme, l’expression du dit Yao changea. Il ouvrit précipitamment la paume et vit que son centre apparaissait effectivement verte. Il demanda de suite : « Tu… tu m’as empoisonné ? »

« Ah ah, ce n’est qu’une façon de me protéger. » Elle secoua la tête et dit doucement : « Monsieur Yao, je suis sûr que vous connaissez bien l’efficacité des médecines que je produits. Si je ne vous donne pas la méthode pour créer un antidote, vous aurez au plus un mois avant que le poison ne fasse  effet. Quand ça arrivera, vous serez paralysé si vous avez de la chance ou mourrez, si vous n’en avez pas. »

La voix douce et gentille résonna à travers la pièce. Bien qu’il y ait un grand soleil, monsieur Yao avait l’impression d’être dans une chambre froide. Il était quand-même tombé dans son piège malgré sa prudence.

Il pesa sa vie contre son avarice un long moment avant d’aboyer à contre-coeur : « Donne moi la formule de l’antidote et je vous laisserai partir. »

« Vous ne croyez tout de même pas que je vais m’attendre à ce que vous teniez parole après avoir passé tant de temps dans la Maison des Mille Médecines. Laissez nous partir et je vous remettrai alors la formule. » répondit la demoiselle d’un air détendu.

Xiao Yan avait passé ses mains derrière sa nuque tandis qu’il observait de côté le propriétaire de la boutique se débattre entre les mains de la Docteur Fée. Il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de rire. Cependant, bien que la situation soit drôle, il ne put pas s’empêcher d’avoir un peu plus peur. Si cette femme s’en voyait accorder la chance, elle accomplirait de grandes choses dans le futur.

« Tu… » Le visage de l’homme d’âge moyen vira au bleu de rage devant l’air nonchalant de la jeune femme. Il fit les cent pas avant de chasser les gardes hors de la pièce.

« Allons nous en. » Voyant monsieur Yao reculer, elle se retourna vers Xiao Yan et lui sourit.

Celui-ci lui leva son pouce et ouvrit la marche pour sortir de la pièce. La Docteure le suivit de près.

L’air lugubre, Monsieur Yao et les gardes les suivirent hors de la chambre. Il ne trouva pas la force d’être content : sa chance de devenir riche s’envolait d’entre ses mains.

Quand ils arrivèrent dans un endroit spacieux, la demoiselle sortit un sifflet de bambou et souffla doucement. Un moment plus tard, un énorme aigle bleu apparut dans le ciel et approcha rapidement. Il plana au-dessus du manoir et descendit lentement.

Xiao Yan attrapa la taille de la Docteure Fée en jetant un oeil à l’aigle et bondit du sol, produisant un bruit explosif. Son corps se propulsa dans les airs et il atterrit doucement sur le dos de l’oiseau.

La demoiselle, une fois sur le dos de son animal, jeta négligemment la formule de l’antidote avant de contrôler l’aigle et de s’en aller avec, sous le regard furieux de monsieur Yao.

Wazouille
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12 thoughts on “BTTH Chapitre 146

  1. Merci pour le chapitre.
    PS:TDG,BTTH,DNC,WDQK est ma liste de préférence (en ordre) de ce qui est traduit ici…mais c’est la première fois (de ce que je me souvienne) que je vois d’autres bonus que TDG.M’enfin,Waz gagne un petit pactole et nous on à plus de chapitre alors tout va bien dans le meilleur des mondes.^^

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