BTTH Chapitre 325
BTTH Chapitre 327

Et voilà le dernier BTTH régulier de la semaine pour votre plus grand plaisir ! Je vais maintenant affronter le chapitre de SW dans un duel à mort… Et si j’y survis, BTTH bonus ! :p

Bonne lecture ! 〈3

Chapitre 326 – Récupérer la récompense

Xiao Yan, en sortant du corridor, tomba par hasard sur le groupe d’Ao Tuo qui l’attendait depuis un moment. Ils s’échangèrent des sourires et bavardèrent un temps, pendant lequel Xue Mei intervint quelques fois en le regardant d’un air un peu étrange. Lin Fei, de son côté, bégayait et n’osait pas trop parler, rougissant à chaque fois qu’il la regardait ; sa prestation avait complètement choqué cette fille énergique, dans le coeur de laquelle il avait remplacé Liu Ling.

Rapidement, leurs conversations furent interrompues par Ao Tuo, qui mena rapidement le jeune homme à l’Association, où il lui avait préparé une chambre tranquille afin qu’il puisse ajuste sa condition. C’était on ne peut plus nécessaire, puisqu’il était d’une pâleur à faire peur.

Il regarda la porte à présent close de sa chambre, et secoua la tête d’un air impuissant. Il observa la pilule médicinale verte que le Vieil Ao avait glissée dans sa main ; d’après son lustre, ce devait au moins être une pilule de troisième rang. Il devait vraiment être heureux qu’il ait emporté le titre de champion, car une pilule de ce rang était assez précieuse pour le grand-maître qui, pourtant, la lui avait donnée joyeusement.

Une fois assis en tailleur, l’adolescent glissa la pilule médicinale entre ses lèvres, et sentit l’énergie pure se répandre rapidement dans son corps. Il ferma les yeux et commença à recouvrer son esprit.

Il avait beau s’être accroché  jusqu’au bout de l’examen, il en était quand même sorti complètement épuisé. Le changement entre les trois flammes avait complètement vidé sa force spirituelle et s’il n’avait pas été dans une condition absolument remarquable, il se serait probablement évanoui avant même de finir de changer de flammes.

Cinq heures passèrent en un clin d’oeil. Lorsqu’il émergea enfin de son état méditatif d’entraînement et jeta un regard à la fenêtre ouverte, il réalisa que le soleil, auparavant haut dans le ciel, s’apprêtait à présent à descendre sous l’horizon et que la chaleur de l’après-midi avait lentement laissé place à une fraîcheur vespérale.

Le Dou Shi exhala doucement et se frotta le front. Il sentit la fatigue et la somnolence quitter lentement son esprit, ce qui le surprit un peu car il aurait cru avoir besoin d’au moins une journée entière pour ne serait-ce que récupérer la moitié de son énergie. Il ne s’attendait donc pas à récupérer presque entièrement en l’espace de cinq heures… C’était certainement dû à la pilule qu’Ao Tuo lui avait donnée.

Il prit appui sur le lit et, avec un peu de force, il en bondit et se réceptionna gracieusement à terre. Il s’essuya alors les mains l’une contre l’autre, satisfait de sa vitesse de récupération.

« Criii… »

La porte de sa chambre s’ouvrit alors lentement. Il tourna la tête pour jeter un oeil et vit une belle jeune femme délicate portant une robe d’apprenti alchimiste entrer en portant une bassine d’eau claire.

Elle devait avoir aux alentours de quinze – seize ans et, bien qu’elle soit toute petite, sa robe moulante révélait une taille fine et une poitrine naissante. Elle avait beau être encore jeune, elle possédait déjà un charme tout particulier : « Bonjour monsieur Yan Xiao, grand-maître Ao Tuo m’a demandé de prendre soin de vous… »

Son joli petit visage était alors rougissant de timidité, et elle le fixait d’un regard ardent. Alors qu’elle n’avait rien d’autre à faire dans la journée, elle était allée assister à la Grande Assemblée et avait naturellement vu le jeune alchimiste renverser la situation et vaincre Yan Li. Il était indubitablement devenu l’idole des jeunes filles de son âge. Son visage quelque peu ordinaire avait à présent un charme fou à leurs yeux.

Elle avait senti son coeur bondir de joie lorsqu’Ao Tuo lui avait demandé de s’occuper de lui, et encore plus en voyant les regards envieux de ses condisciples. La passion dans son regard s’enflamma à nouveau.

« *tousse*… »  Xiao Yan toussa sèchement en se faisant fixer de la sorte par une jeune fille. Il se reprit, sourit et lui prit la bassine des mains. « Merci beaucoup, mais je peux le faire moi-même. »

« Oh. » La demoiselle n’osa pas refuser, bien qu’elle regrette un peu sa décision. Elle le laissa sagement prendre la bassine et se tint de côté en le fixant sans sourciller.

Évidemment, il était très mal à l’aise de se laver en étant fixé de la sorte, aussi se passa-t-il de l’eau sur le visage une paire de fois avant de demander avec une certaine impuissance dans la voix : « Mademoiselle… »

« Je… Je m’appelle Xun-er. » Répondit-elle le visage rouge. (NdT Attention, Xun-er n’est pas notre Xun Er à nous :p)

Il lui sourit amèrement et demanda : « Pouvez-vous m’emmener voir le Président Fa Ma, à présent ? »

« Oh. Suivez-moi, je vous prie. » Dit-elle vivement avant de se retourner et d’ouvrir la voie.

Il lui emboîta de pas de près et ils sortirent de la chambre. Les alchimistes de l’association qu’ils croisèrent occasionnellement s’arrêtèrent pour le saluer aimablement et, dans les escaliers étroits, ils s’écartèrent eux-mêmes de leur passage. Ce genre de traitement courtois gêna quelque peu le jeune homme.

Tandis qu’ils traversèrent un corridor, la jeune fille devant lui ne put retenir un petit rire : « Vous bénéficiez d’un grand prestige, monsieur Yan Xiao. Ces gens nous fusilleraient du regard en temps normal, alors nous laisser le passage… »

Il sourit à ces paroles quelque peu impertinentes. Ils étaient dans un monde terre-à-terre, où seuls les gens capables profitaient du respect et de la révérence d’autrui. Lui-même n’avait pas reçu de tels égards avant de venir à l’association des alchimistes…

Ils traversèrent encore quelques couloirs puis ils s’arrêtèrent devant une salle spacieuse. La jeune fille dit alors doucement : « Voici le bureau du président. Il devrait être là… Entrez-seul s’il vous plaît, Monsieur Yan Xiao. »

Il hocha la tête, sourit et dit : « Merci, mademoiselle Xun-er. »

« Je vous en prie… » Elle lui adressa un sourire adorable, se retourna et après quelques pas, elle se retourna subitement pour lui dire : « Vous étiez vraiment beau aujourd’hui, monsieur Yan Xiao… Hi hi, au revoir ! »

Le Dou Shi, perplexe, la regarda s’en aller en bondissant comme un petit cabri, les mains dans le dos, jusqu’à ce qu’elle disparaisse au bout du couloir. Il sourit aussitôt et secoua la tête. Sa victoire à la Grande Assemblée lui avait vraiment conféré une énorme popularité… La jeune femme était tombée amoureuse de lui malgré son visage ordinaire. Quel dommage, cependant, qu’il soit aussi faux que son nom.

Il rangea toutes ces pensées dans un coin de son esprit, frappa doucement à la porte et attendit d’entendre la voix de Fa Ma avant de l’ouvrir et d’entrer.

Assis autour du bureau, Fa Ma, Hai Bodong et Jia Lao lui sourirent en le voyant entrer.

Ils joignirent les mains à son attention : « Félicitations, petit bonhomme ! »

Le jeune alchimiste les rejoignit lentement avec un sourire amer : « Arrêtez de vous moquer de moi, j’ai bien failli y laisser la vie ! »

« Ké ké. » Le Président rit doucement. Il ne se perdit pas en palabres inutiles et frotta son anneau de stockage au doigt. Un parchemin violet apparut aussitôt dans sa paume, le frotta doucement et dit à son interlocuteur en souriant : « Tout effort mérite récompense ! Voici la formule médicinale pour la pilule de sixième rang : la Pilule de Décongélation Spirituelle. Elle t’appartient dorénavant ! »

Il lui envoya d’une pichenette le parchemin, qui se changea en une ombre argentée sous le coup.

Xiao Yan reçut le parchemin, un peu excité, et ne put s’empêcher de le faire tourner entre ses doigts. Le parchemin était violet et argenté, et dégageait une certaine froideur en main. Des écrits complexes et anciens couvraient sa surface propre et lumineuse, ce qui lui donnait un certain esthétisme. Il le tint prudemment, le déroula avec lenteur et le balaya rapidement du regard. Il en vérifia grossièrement le contenu, et soupira de soulagement en se rendant compte qu’Ao Tuo ne le lui avait pas menti.

Ce dernier lui rappela : « Je te conseille de ne pas le lire avec ta Force Spirituelle immédiatement, au risque de t’évanouir sur-le-champ. J’aurais moi-même une sacrée migraine à lire une formule médicinale de sixième rang… »

Le jeune homme opina du chef et rangea la formule médicinale sans son anneau. « Ké ké, je sais. » Il leva la tête et vit Fa Ma lui tendre une plaque métallique violette, sans savoir ce que ça pouvait être.

« C’est un jeton de doyen honoraire de l’association, et aussi une sorte de récompense pour le champion. Prends-le et tu pourras obtenir l’aide de n’importe quelle branche locale dans l’Empire Jia Ma. » lui dit le Président en souriant. « Je sais que tu n’aimes pas être entravé par les responsabilités d’une position, mais c’est juste un titre honorifique donc tu n’as pas besoin de faire quoi que ce soit. Tu peux même ignorer n’importe quel ordre si tu veux, y compris les miens. »

L’adolescent hocha légèrement la tête avant d’accepter le jeton.

« Bien, petit bonhomme, tu as obtenu tes récompenses alors tu peux traîner un peu à l’association ou dans la capitale. La Grande Assemblée a beau s’être conclue, la ville restera animée un bon moment. Tu es devenu si célèbre que si tu devais sortir, les gens voulant te rencontrer pourraient former une file d’attente si longue qu’elle en sortirait de la capitale, ha ha ha. » Le taquina le vieillard.

Le Dou Shi secoua la tête d’un air désarmé, puis il parcourut les trois hommes du regard et leur demanda tout à coup : « Qu’avez-vous l’intention de faire… ? »

« Ké ké… » Hai Bodong sourit et échangea un regard avec ses deux compères, puis il dit : « Nous allons rendre visite à notre ami Yan Li, et discuter avec lui du prix à payer pour avoir enfreint les règles de la Grande Assemblée… »

Il haussa les épaules : « Bah, ce misérable était destiné à ne pas rentrer chez lui. » Il ne pensait pas Yan Li capable d’échapper en vie aux griffes des trois vieillards.

Le jeune alchimiste joignit les mains à leur intention : « Bon, puisque vous avez rendez-vous, je ne vais pas vous retenir. J’ai également des choses à faire, aussi vais-je vous laisser. Au revoir… » Il fit aussitôt demi-tour et sortit du bureau.

Fa Ma se leva de son siège en le regardant partir, et dit avec un sourire glacial : « Ké ké, allons-y… Ce type m’a enragé deux jours durant, maintenant il va le payer. »

Le Vieil Hai se leva en souriant également, et les trois amis s’échangèrent des regards. Un vent souffla violemment dans le bureau lorsqu’ils bondirent, faisant voler les livres à travers la pièce dans des sifflements sourds. Lorsque cette petite tempête se calma enfin, il n’y avait plus la moindre trace des fossiles.

 

Wazouille
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