BTTH Chapitre 357
BTTH Chapitre 359

Bonsoir ! Ce fut long et chiant car traduit littéralement en VA, mais voilà votre gros chap de btth du mardi !

Le SW arrivera dans la nuit ^^ »

Merci pour votre patience et votre compréhension !

Bonne lecture !

Chapitre 358 – Ne laisse personne s’en sortir

Un jeune homme mince entra lentement dans la salle, à contre-jour du soleil se déversant par la porte. Il passa devant ces types costaux tenant des armes comme s’ils n’existaient pas, puis il passa lentement à côté de Jia Bi Lie et de Aoba Padun qui avaient l’air abasourdis.

La salle devint si silencieuse que même les oiseaux à l’extérieur n’osaient pas faire le moindre bruit. On entendait simplement le bruit de respirations un peu pressées.

Sous le retard de tous, l’adolescent arriva lentement devant les membres du clan Xiao. Il baissa la tête, observa le vieillard pleurant d’excitation et s’inclina légèrement devant lui.

« Xiao… Xiao Yan. » Avec le support de certains hommes, le premier doyen regarda le beau visage du jeune homme devant lui, qui avait perdu en immaturité et dont les traits étaient plus affinés qu’il y a deux ans. Il dit d’une voix tremblante : « Est-ce vraiment toi ? »

Xiao Yan leva la tête et observa ce visage ridé qu’il avait toujours voulu piétiner par le passé. Il sourit et hocha la tête en éprouvant un certain regret. Ces deux années d’entraînement l’avaient effectivement bien fait mûrir. Les rancunes qu’il éprouvait s’étaient atténuées avec le temps et quoiqu’on en dise, il était lié par par le sang à son clan. C’était le genre de relations difficile à effacer.

« Premier Doyen, c’est vraiment le jeune maître Xiao Yan ! »

Les membres du clan soutenant le premier doyen devinrent fous de joie : « Le jeune maître est de retour ! Notre clan Xiao est sauvé ! » Ils étaient si excités qu’ils n’arrivèrent même plus à dire ce qu’ils voulaient.

Ils pouvaient encore retrouver, en scrutant son visage, les traits familiers qu’ils lui connaissaient. Les membres du clan, qui avaient été extrêmement épuisés ces deux derniers jours, soupirèrent comme si on leur avait enlevé un gros poids des épaules. Aussitôt, leur désespoir se changea en une joie certaine et les membres les plus sensibles ne purent s’empêcher de pousser un cri de joie.

Les second et troisième doyens s’échangèrent un regard en soupirant intérieurement de soulagement ; ils observèrent le jeune homme souriant et indifférent avant de hocher la tête avec satisfaction. Après deux années d’entraînement, le jeune homme éblouissant qui était incapable de la moindre retenue avait enfin appris à se retenir.

Une chose trop rigide est facile à briser. Étaler sa puissance n’est pas totalement une bonne chose. Cacher une épée précieuse dans sa boîte et se servir de l’aura de l’épée en secret était la chose à faire. (NdT c’est assez obscur…)

Comparé aux membres du clan Xiao qui poussaient des cris de joie, le groupe de Jia Bi Lie avait perdu toute l’arrogance qui les habitait. Ils s’échangèrent des regards et ne purent empêcher leurs mains, qui tenaient leurs armes, de trembler. Ces derniers jours, presque tout le monde à Wutan avait entendu au moins dix versions différentes de la grande bataille entre la secte des Nuages Brumeux et le jeune alchimiste. Tout le monde éprouvait de la fascination envers ce personnage légendaire ! Il n’était pas étonnant, du coup, que ces types débordant d’intention de tuer éprouvent une grande terreur en le voyant de leurs propres yeux.

Aoba Padun fixa le dos malingre qui lui faisait face et son regard fut traversé par une peur notable. Il se retourna, le visage vert de regrets, et saisit Jia Bi Lie par le col avant de hurler : « Jia Bi Lie, vieux bâtard ! N’avais-tu pas dit que Xiao Yan avait été tué dans la secte des Nuages Brumeux ? Pourquoi est-il encore en vie ? » Il y avait un léger tremblement dans sa voix…

Jia Bi Lie fixait également l’adolescent devant lui, le coin des lèvres tremblant sans arrêt. Ses jambes faiblirent également un peu sous lui ; il déglutit très difficilement et abandonna son expression sombre et vicieuse pour commencer à chouiner un peu : « Comment aurais-je pu savoir ! Ce type m’a clairement dit qu’il avait été tué ! Avec sa force, il n’avait pas besoin de me mentir à moi, le chef d’un petit clan, pas vrai ? »

Aoba Padun serra les dents et dit rageusement : « Et alors quoi ? Xiao Yan est sorti de sa tombe ? » Il avait accepté de finir les Xiao pour deux raisons : la première, minime, était que Jia Bi Lie avait insisté et que le clan Xiao avait économiquement oppressé le sien deux ans durant. La seconde, et la principale, était Jia Bi Lie qui lui avait certifié que le jeune homme avait été tué par les experts de la Secte des Nuages Brumeux. C’était surtout ça qui l’avait poussé à accepter de se battre contre eux.

Il avait été terriblement choqué en apprenant que ce petit bonhomme des Xiao avait réussi à quitter la secte en un seul morceau après sa grande bataille. La peur qu’il lui inspirait l’avait poussé à accepter devant les promesses du vieux Jia Bi, même s’il ne le croyait qu’à moitié.

Il eut davantage confiance en Jia Bi Li lorsque le jeune homme tarda à rentrer. Cependant, au moment où tout aurait dû lui tomber dans la main, ce gamin qui aurait dû avoir été tué apparut sous ses yeux. Ce contrecoup, ainsi que la terreur qu’il éprouvait, plongèrent immédiatement Aoba Padun dans un état de choc et de fureur.

Jia Bi Lie, de son côté, était pâle comme un linge et éprouvait une terreur glacée.

L’alchimiste de troisième rang déglutit un peu et fixa intensément le nouvel arrivant, l’expression volatile. La puissante force qu’il dégageait plus tôt était devenue bien plus apathique.

Xiao Yan observa les trois doyens au visage pâle et demanda doucement : « Tout va bien, chers doyens ? »

Le premier doyen lutta pour se relever, secoua la tête et s’inclina aussitôt lentement vers lui avec solennité : « Je vais bien. » Cependant, avant qu’il ait pu s’incliner à moitié, une main le fit se redresser. Quand il leva la tête, il vit un jeune visage souriant doucement, et il ne put retenir ses larmes.

Le jeune homme lui dit doucement en souriant : « Premier Doyen, vous êtes un senior, vous ne pouvez me traiter avec une telle révérence. Mon père me punirait s’il devait vous voir ! »

Il pencha la tête sur le côté, s’essuya les yeux et soupira : « Nous autres vieillards sommes allés trop loin de par le passé. Je te promets que je me servirai de mon statut pour m’assurer que ça ne se reproduise pas dans le futur. »

« Ké ké, je n’étais pas vraiment aimable à l’époque non plus.  De toute façon, tout ça c’est du passé, et j’ai une mauvaise mémoire… » L’adolescent haussa les épaules en souriant. Au moment même où il avait à nouveau posé le pied dans le clan, il avait réalisé que c’était là que se trouvait son sang. À tout le moins, le clan lui avait offert une enfance parfaite avant qu’il ne devienne infirme.

Il parcourut du regard les visages familiers derrière les trois doyens, sourit et dit : « Mais à présent, je pense que nous devrions tout d’abord régler notre problème avant de ressasser le passé. »

Le premier doyen opina du chef et le prévint à voix basse : « Fais attention mon enfant. Jia Bi Lie et Aoba Padun sont des Da Dou Shis cinq étoiles, et ce vieil homme et le maître de Liu Ling, l’alchimiste de la dernière fois. Il est lui-même un alchimiste de troisième rang et a une force de Da Dou Shi six étoiles. »

Le Da Dou Shi sourit doucement et se retourna lentement. Son sourire devint graduellement froid et sombre tandis qu’il se tournait vers Jia Bi Lie et les autres.

Il parcourut lentement le groupe adverse du regard avant de le poser sur Jia Bi Lie. Il sourit et dit : « Je ne vous ai pas vu depuis deux ans, chef de Clan Jia Bi Lie, mais votre infamie n’a pas changé. »

Le vieil homme le fixa intensément et frémit involontairement. Il déglutit et dit d’une voix tremblante : « Ké ké, je ne m’attendais vraiment pas à te voir à nouveau, neveu Xiao Yan. »

Le jeune alchimiste sourit doucement. Il traîna une chaise jusqu’à lui, s’assit dessus ostentatoirement, puis il se saisit de poignée de sa règle et la dégaina férocement. La lourde règle s’écrasa lourdement dans le sol de pierre où elle créa immédiatement de nombreuses craquelures, qui se répandirent depuis le point d’impact à la ronde.

Il tourna son regard vers Ao Ba Padun, dont l’expression ne cessait de changer. « Chef de Clan Ao Ba, je ne m’attendais pas à ce que vous soyez également là. »

Ao Ba Padun trembla des pieds à la tête en entendant sa voix,  et se précipita de rire avec lui : « Ah ? Oh, ké ké ké, je ne t’ai pas vu depuis deux ans et ton allure est devenue extraordinaire entre-temps !  Clairement, les chats ne font pas des chiens ! (NdT en vo : un tigre n’a pas un chien pour fils). Si le vieux Xiao pouvait te voir, il serait définitivement heureux au point de ne pouvoir en fermer la bouche. »

Xiao Yan lui jeta un vague regard : « Vous pouvez garder vos flatteries pour vous. » Il frotta doucement la poignée de sa règle et dit d’une voix sourde : « Je veux juste savoir ce que vous aviez l’intention de faire en amenant vos gens dans mon clan Xiao. »

Ao Ba Padun pâlit un peu à nouveau et se dépêcha de répondre en souriant : « Ah ? Euh… Eh bien… Ha ha… Neveu Xiao Yan, tout ceci n’est qu’un malentendu. Nous sommes venus parce que nous avons entendu que le clan Xiao avait des problèmes, alors nous sommes venus jeter un oeil. Tu sais que nous coopérons sur de nombreux points avec votre clan, aussi il est naturel que nous inquiétions de ce qui a pu lui arriver. »

Derrière lui, le visage de Jia Bi Lie variait entre le blanc et le vert.

« Vraiment ? »

Le jeune homme baissa la tête et rit avant de la relever soudainement. Ses pupilles noires fixaient froidement les deux chefs de clans, avec un regard acéré comme un couteau.  Un léger son étouffé troubla tout à coup le silence et aussitôt, une flamme verte chaude jaillit de lui sans prévenir. La température de la salle monta soudainement en quelques secondes et les membres du clan Xiao qui étaient prêts de lui reculèrent en toute hâte.

Il dit d’une voix glaciale comme jamais, enveloppé dans la flamme : « Si vous manigancez quelque chose contre notre clan Xiao, alors vous n’avez pas besoin de repartir… »

Ao Ba Padun, Jia Bi Lie et l’alchimiste de troisième rang observèrent cette flamme la bouche sèche, et reculèrent de deux pas l’air terrifié.

Ao Ba Padun déglutit et dit d’une voix aiguë sous la peur : « Neveu Xiao Yan, ne te méprends pas, nous n’avons pas la moindre intention néfaste envers le clan Xiao. Tout ça n’est qu’un malentendu. Je vais partir sur-le-champ ! »

Une fois cela dit, il fit précipitamment un geste de la main, et une dizaine d’hommes costauds armés s’approchèrent de lui hâtivement. Après quoi, le groupe se retira prudemment vers la sortie.

Le troisième doyen, au caractère impatient, ne put s’empêcher de dire en les voyant fuir : « Chef de clan junior, vous ne pouvez pas les laisser partir ! Un grand nombre de membres de notre clan ont été blessés par eux ces derniers jours. Certains ont même… » Avant d’avoir pu terminer, il fut interrompu par un geste de la main du Da Dou Shi. Il ravala aussitôt ses paroles et se recula ; son comportement prouvait qu’il le traitait vraiment comme le pilier du clan.

Jia Bi Lie fut surpris de voir le chef de clan Ao tenter de fuir, et les muscles de son visage tressaillirent légèrement. « Espèce de… »  Il se raidit un instant avant de se retourner précipitamment, de faire face au jeune alchimiste sur sa chaise et de lui dire avec un sourire flatteur : « Tout ça n’était qu’un malentendu, neveux Xiao Yan. Je viendrais définitivement vous rendre visite moi-même pour m’excuser plus tard. Sur ce, j’ai des choses à faire dans mon clan, au revoir ! »

Une fois cela dit, il fit signe en toute hâte à ses subordonnés et les conduisit rapidement vers la sortie.

L’alchimiste de troisième rang verdit en les voyant tous les deux fuir de façon aussi embarrassante. Bien qu’il ait également un peu peur de la réputation de Xiao Yan, son arrogance d’alchimiste ne lui permit pas de fuir la queue entre les jambes. Il serra les dents et s’écria sévèrement : « Arrêtez-vous immédiatement ! Le clan Xiao est actuellement dans un triste état et vous fuyez aussi misérablement à cause d’un seul petit bonhomme ? Avec quelle face allez-vous survivre à Wutan ? »

À ces mots, les deux chefs de clan s’immobilisèrent et tandis qu’ils hésitaient une seconde, un horrible cri retentit dans le hall. Ils ne purent s’empêcher de tourner la tête dans la direction du cri et virent que l’alchimiste avait été épouvantablement enveloppé dans un film d’énergie de sept couleurs. De plus, un liquide multicolore gouttait du film ; il semblait avoir une propriété corrosive extrêmement puissante puisqu’à chaque fois qu’une goutte tombait sur l’alchimiste, il poussait un cri à glacer le sang.

Sous de nombreux regards choqués, le corps de l’alchimiste fut corrodé à une vitesse visible à l’oeil nu. Après une dizaine de secondes, le liquide avait rempli tout l’espace du film et l’alchimiste ne laissa rien derrière lui, pas même ses os.

Sa mort extrêmement misérable fit déglutir toute l’assistance.

Le film d’énergie se déchira abruptement et le liquide en sortit en bouillonnant avant de former lentement un corps magnifique. Un moment plus tard, une beauté envoûtante apparut dans la salle. Elle ouvrit ses grands yeux, dont l’intensité faisait trembler quiconque sur lesquels ils se posaient.

Jia Bi Lie et Ao Ba Padun claquèrent des dents en la regardant, tandis qu’un nom apparut dans leur mémoire.

« Reine… Reine Médusa. »

Jia Bi Lie joignit ses mains tremblantes vers le jeune homme tranquillement assis sur sa chaise comme un pilier de bois. « Au revoir, neveu Xiao Yan, tout ça n’était vraiment qu’un malentendu ! » Les deux chefs de clan succombèrent à la terreur et menèrent leurs subordonnés vers la sortie dans une cohue embarrassants. Ils avaient déjà pris leur décision : une fois sortis d’ici, ils feraient immédiatement leurs valises et s’en iraient loin de Wutan !

L’adolescent, silencieux jusque là, leva enfin doucement la main devant cette fuite désorganisée. Sa voix calme fit naître chez tous les membres du clan Xiao une grande satisfaction.

« N’en laisse pas un seul en vie ! »

Quand sa voix s’éteignit, la silhouette de la Reine Médusa devint illusoire et les grandes portes du hall claquèrent dans un bang avant d’être verrouillées. Peu après, on entendit de nombreux cris horribles à l’extérieur.

 

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
BTTH Chapitre 357
BTTH Chapitre 359

Related Posts

11 thoughts on “BTTH Chapitre 358

  1. Merci pour le chapitre.
    PS:Bienvenue au clan Xiao, désormais votre seul choix de destination est l’enfer !

  2. et voila je viens de finir BTTH ( chap 1648 ) il est trop balèze je vais vous laisser le découvrire mais vraiment trop génial =)

Répondre à Hinomura Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com