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Et hop, on poursuit la journée avec ce deuxième chapitre hebdomadaire de DNC ^^

Bonne lecture o/

 

 

Chapitre 127 – Ministre Chu est d’une droiture sans pareille

 

« C’est là-dedans ! » dit froidement Tie Butian d’un air inexpressif. « Je vais attendre ici, Ministre Chu. Tu peux entrer et choisir par toi-même… Prends tout ce que tu veux, je ne me plaindrais pas ! »

Il lui était très inconfortable que de se retrouver dans la position d’un débiteur… C’était probablement la première fois dans toute l’histoire du pays que quelqu’un était directement venu récupérer auprès d’un prince ses dettes de jeu. Un évènement sans précédent, en effet…

Le Prince éprouvait une grande amertume à cet instant, et chacune de ses paroles avait pour but de se moquer de Chu Yang.

Regarde-moi ! C’est ça, la classe, la grâce, la vertu ! Et toi ? Un gredin des rues venant harceler les gens pour récupérer leur dette ?

Tu ne vas pas pouvoir prendre grand-chose à toi tout seul, de toute façon... C’est cette réflexion qui le poussa à se montrer magnanime.

« Bien… Très bien… Hahaha… » Les yeux du jeune homme brillèrent. Il se frotta les mains comme s’il venait de toucher le jackpot. Se faisant, il ne remarqua pas le ressentiment de son altesse à son égard. « Haha, votre Majesté est vraiment bonne… Je file dans ce cas ! »

Avant même de finir, il disparut dans un ‘swoosh’…

Tie Butian n’eut même pas le temps de lui répondre humblement qu’il avait déjà disparu de sa vue… Il rit sèchement et dit d’un air renfrogné : « Ce Chu Yang a dû vivre dans la pauvreté dans sa vie passée. Il a volé des douzaines de familles riches à son arrivée au Nuage de Fer et là, il lorgne le coffre-fort du palais comme un bandit entrant dans un village… Une excitation pareille est tout à fait désobligeante ! »

Une fois arrivé à ce moment de sa réflexion, il fit mander une chaise, puis s’assit devant la chambre forte pour voir combien de trésors son ministre arriverait à emporter. Avec ton air avare en plus… Hmpf..

Chu Yang écarquilla les yeux au moment où il entra dans le coffre… Oh mon dieu, il y a tellement de bons trucs…

L’Épée des Neuf Calamités dans son dantian s’agita immédiatement.

« Ne t’affole pas, on va d’abord doucement faire le tour. » dit le jeune homme en regardant alentour avec excitation. Cet endroit était vraiment digne d’un palais royal tant il y avait de nombreux trésors accumulés au fil du temps…

Il vit tout d’abord devant lui des métaux rares. Chaque étagère, comme pour l’aider, était clairement étiquetée.

« C’est vraiment bien rangé. » dit-il avec appréciation. « Ça me fait gagner beaucoup de temps… ! »

Il secoua sa main et la pointe de l’Épée y apparut, luisante.

« Absorbe tout ! Ne te retiens pas, absorbe tout ce que tu peux ! » Ses yeux brillèrent. « Laisse quelques morceaux des trucs pas trop rares mais absorbe tout le reste ! Tous ces machins-là sont difficiles à trouver ! »

L’Épée des Neuf Calamités se comporta comme un loup affamé depuis trop longtemps, et avala tout selon les instructions de l’adolescent…

Le Prince attendit longtemps à l’extérieur sans voir ce dernier sortir. Il se leva, quelque peu perplexe.

Est-ce qu’il va rester là-dedans à mâchonner toutes les herbes médicinales ? Ou peut-être s’est-il perdu dans le coffre-fort tant il est grand ?

Il voulut entrer et voir de quoi il retournait mais s’il y allait à présent après son grand geste généreux de tout à l’heure, ça reviendrait à le surveiller… Et ça donnerait une excuse au Roi des Enfers Chu pour le traiter de mauvais perdant…

Après une longue réflexion, il décida finalement de se rasseoir sur sa chaise. Il pensa perfidement : Voyons combien de temps tu peux rester là-dedans, et qui de nous deux tiendra le plus longtemps !

Un long moment passa et son altesse manqua de perdre patience…

Finalement…

Le Roi des Enfers Chu sortit de la chambre forte, l’air ennuyé comme s’il n’était pas satisfait de ce qu’il avait trouvé… Comme si le coffre-fort du palais l’avait déçu…

Il tenait dans sa main gauche quelques herbes médicinales et dans la droite, quelques morceaux brillants de métal précieux…

Une fois sorti, il poussa un grand soupir insatisfait : « Aaaahhh… »

Tie Butian écarquilla les yeux : « Comment peux-tu sortir de là avec si peu de choses en y ayant passé autant de temps ? »

« Aaaahhh… » soupira à nouveau le Fourbe, qui regarda ensuite son interlocuteur : « La chambre forte est très grande, votre Majesté, mais elle est un peu miteuse… »

Le prince fronça les sourcils : « Hein ? Comment ça ? »

« Il n’y avait rien de valeur. » se plaignit le jeune homme. « J’en ai fait le tour et j’ai cherché partout, mais je n’ai pu ramasser que ça au final. » Il lui montra ensuite deux ginseng des neiges et les agita sous son nez. Il frotta également les morceaux de métal les uns contre les autres en produisant un tintement clair. Le son se répandit au loin vu que l’endroit était calme.

C’était vraiment triste de ne sortir que si peu de choses d’un coffre au trésor aussi énorme…

« Tu n’as trouvé que ça ? » demanda son altesse, surpris. « Tes critères de sélection sont si élevés que ça ? Ce que tu tiens dans la main n’est pas précieux, c’est ça ? »

« Ce n’est pas ce que je voulais dire… » dit Chu Yang d’un air lugubre. « Ce n’est rien, partons… »

« Attends un peu ! » dit Tie Butian avec un geste de la main. « Je vais aller voir par moi-même. »

Il entra ensuite dans le coffre-fort d’un air déterminé.

Cependant, il fut abasourdi au moment où il y mit les pieds !

Je suis bien dans la chambre-forte du palace, là ? Il n’y avait que quelques maigres morceaux de métaux précieux sur chaque étagère, et certaines étaient même complètement vides…

Les étiquettes étaient bien proprement placées de chaque côté, mais plus il s’enfonçait dans le trésor royal, plus ses pas se faisaient hésitants… Comme s’ils gémissaient leur immense amertume…

Chaque rayon était couvert d’une épaisse couche de poussière.

Le Prince ne put y croire et marmonna sans cesse : « Qu’est-il arrivé ? Que se passe-t-il ici ? »

Notre pauvre prince était en plein désarroi…

Chu Yang s’approcha de lui et le consola doucement : « Ne le prenez pas comme ça, votre Majesté ! Je suis déjà très satisfait d’avoir pu trouver ces deux ginsengs des neiges de cinq cents ans ! »

Son altesse resta sourd à ses mots. Ses deux jambes l’entraînèrent rapidement vers la zone où étaient entreposées les herbes médicinales. Selon ses souvenirs, ce devait être rempli de trésors divins..

Mais après un regard, il tituba et manqua de tomber.

Il était censé y avoir bien des plantes médicinales ici ; pas seulement des mycètes de ginseng rose mais bien d’autres choses… Il y avait même en quantité des pièces rares qu’il était difficile de voir de toute une vie… Et pourtant, il ne restait même pas une paille…

Même la boite de jade précieuse utilisée pour l’entreposage avait disparue….

Tie Butian fut pris de vertige et tituba plusieurs fois.

Le Ministre le rattrapa gentiment et lui dit : « Tout va bien, votre Majesté ? » (NdT mais quel enfoiré… x) ) Il eut une impression étrange au moment où il tint son épaule frêle…

Le prince fit doucement un pas en avant pour échapper à son soutien et dit : « Je n’arrive pas à croire que le coffre-fort du palais soit dans cet état… »

« Vous venez ici rarement, votre Majesté ? » lui demanda l’adolescent.

« Bien sûr, pourquoi viendrais-je ici si je n’en ai pas le besoin ? Je ne suis pas un grippe-sou. » répondit-il négligemment.

Le Fourbe fit semblant de ne pas remarquer le sous-entendu princier et soupira : « Que le coffre soit dans cet état n’est pas étonnant, je trouve. Ce pays est en guerre depuis tant d’années que même une multitude de trésors ne peut durer longtemps. Des soldats sont blessés chaque jour, à chaque instant… Quelle valeur peuvent avoir ces trésors face aux précieuses vies de ces soldats héroïques qui se battent pour leur pays ? »

Il disait cela pour faire porter le chapeau à Tie Longchen, et impliquait en plus que toutes les médecines avaient été utilisées pour une noble cause.

Tie Butian resta silencieux un long moment, puis dit lentement : « Ce doit être ça… On peut considérer que ces trésors ont été utilisés pour une juste cause. » Il avait vu de ses propres yeux l’état des réserves et, son ministre le réconfortant, il ne chercha pas plus loin.

Seul Second Oncle Tie Longchen peut venir ici et avec sa position de général menant une grande armée, il doit avoir grandement besoin d’herbes médicinales et de métaux précieux… C’était quelque chose qu’il savait parfaitement !

Il oublia immédiatement toute possibilité de vol. Il était encore possible de voler des herbes, mais les morceaux de métaux précieux pesaient chacun plusieurs centaines de kilos. Comment pouvait-on les sortir de ce coffre-fort lourdement gardé ?

Qu’on puisse voler un bout de métal, passe encore, mais qui pourrait être capable de vider la chambre forte toute entière ? Même un maître suprême ne pourrait pas tout emmener sans que personne ne le remarque…

Tie Butian ignorait évidemment que le Roi des Enfers Chu, qui soupirait de lui avec empathie et une grande sensation de perte, était le voleur en question…

Sa victime royale était vraiment dans la panade. Lui, de son côté, avait mis la main sur une fortune colossale sans le moindre bruit et pouvait malgré tout prendre un air aussi douloureux. Il fallait avoir un esprit sacrément entraîné pour réussir ce tour de force…

Le Prince se tourna vers lui, terriblement embarrassé. Il lui avait promis de le laisser prendre ce qu’il voulait mais au final, il lui avait donné du vent. Et le jeune homme avait fini par prendre ces quelques objets pour le sauver de l’embarras…

Plus il y pensa, plus il eut honte.

Ministre Chu était vraiment quelqu’un d’honnête et d’intègre qui pensait toujours aux autres… (NdT HAHAHAHAHAHA oh pardon)

« On va dire qu’il me faut encore m’acquitter de ma dette à ton égard, Ministre Chu ! » Le prince sourit et dit : « Je te promets que tu recevras une compensation pleine et entière. »

« Que dites-vous là, votre Majesté ? » dit galamment le Fourbe : « Je voulais juste obtenir deux-trois trucs pour produire des armes pour équiper le Pavillon. De plus, je voulais voir si je pouvais trouver les ingrédients nécessaires pour vous faire un élixir divin. Pourquoi parler de dette ? » (NdT *DING* Niveau de mytho +10)

Il ajouta d’un air sincère et cérémonieux : « Vous êtes trop sérieux, votre Majesté. »

Tie Butian en fut touché, et vit son ministre sous un tout nouveau jour. Bien qu’il essaya de se contrôler, il ne put s’empêcher de lui tapoter l’épaule et de dire : « Tu es vraiment un homme bien, Ministre Chu. Vraiment, vraiment bien ! »

Il est vraiment gentil et prévenant… C’est un vrai héros à la droiture sans pareille. Comment pourrais-je continuer à parler de compensation s’il ne demande rien ? Je devrais me taire, car ce serait insulter sa moralité.

Je devrais juste graver tout ça en ma mémoire. Le Prince n’était pas un ingrat !

 

Wazouille
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17 thoughts on “DNC Chapitre 127

  1. En vrai il est pas un voleur car le prince a dit qu’il pouvait prendre tout ce qu’il voulait donc il a tout pris

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