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Et voici votre second DNC de la semaine ! À toute pour le TDG bonus et bonne lecture ! ^^

 

 

Chapitre 135 – Un petit cadeau pour la petite sœur

 

Il était l’heure de manger, et le Roi des Enfers Chu finissait de préparer le dîner. Il descendit ensuite dans le passage secret avec un gros plateau entre les mains, et le sabre pendant à sa taille.

Il eut un sourire retors : Hé hé… Les choses sont différentes vu son âge, mais un baiser de Mo Qingwu serait quand même merveilleux…

Cette dernière s’ennuyait fermement dans la chambre secrète. Il était cruel pour une petite de son âge de rester enfermée dans une petite chambre sans pouvoir s’amuser tout son saoul.

Bien que l’endroit soit bien éclairé, la lueur des torches ne valait pas celle du soleil. Et la jeune fille adorait l’animation.

Mo Chengyu, à cause de ses blessures, devait activer quotidiennement son énergie martiale pour guérir. Les maîtres de niveau Roi étaient rarement blessés, mais quand ça arrivait, c’était sérieux et difficile à soigner.

Encore plus quand il s’agissait d’une blessure grave le plaçant entre la vie et la mort.

Le vieillard était assis et concentré à rassembler de petits caillots de sang pour les expulser de son corps. Ce traitement était extrêmement douloureux et difficile, mais ce n’est qu’une fois qu’il se serait débarrassé de ces caillots et qu’il aurait purgé ses méridiens qu’il serait complètement rétabli.

La demoiselle bondit sur Chu Yang dès qu’elle le vit arriver : « Ouaiiiiiiiiiiiiis… Frère Chu Yang est là ! »

« Hé, fais attention, je tiens encore le dîner… » À ce moment, le jeune homme regretta d’avoir descendu la nourriture. Si seulement il était venu les mains vides… !

J’aurais pu la tenir dans mes bras comme je l’espérais… Et sentir sa merveilleuse odeur ! (NdT ALERTE CREEP !)

Il posa doucement le plateau, et la loli retrouva son calme entre temps. « Frère Chu Yang, tu pourras rester jouer un peu plus longtemps avec moi aujourd’hui ? Je suis vraiment misérable toute seule ici-bas… »

L’adolescent répondit rapidement, en éprouvant une grande tristesse : « Oui, bien sûr. » Tout travail mis à part, il n’y avait rien de plus important dans sa vie que Qingwu et sa souffrance.

La voix de Mo Chengyu résonna tandis qu’il sortit de sa chambre : « Il est l’heure de manger ? »

Il savait parfaitement que le gamin ne se souciait que de Mo Qingwu et ne lui accordait pas la moindre considération à lui, un maître de niveau Roi. S’il arrivait même un peu en retard, il se retrouverait sûrement sans rien à manger.

Ce vaurien ne sait pas ce que ça signifie que de respecter ses aînés. Le vieillard eut soudainement l’impression d’être un parasite et en fut si déprimé qu’il eut envie de mourir.

Eut-il été l’invité de n’importe quel clan qu’aucun d’entre eux n’aurait osé manquer de respect à ce Roi Martial ! Un somptueux repas aurait été un tribut normal à son égard.

Cependant, ce môme le traitait horriblement et se fichait de savoir s’il avait mangé ou non. Les lois des cieux n’existaient pas dans cet endroit.

Il avait remarqué qu’il avait beaucoup changé depuis son arrivée ici. Il mangeait à des heures régulières, et accourait dès qu’il sentait l’odeur du repas de crainte de n’avoir que des miettes. Et c’était déjà pas mal, parce que lorsque le Ministre était de mauvaise humeur, il se retrouvait à cultiver le ventre vide.

De plus, ce gosse n’est qu’un petit Artiste Martial et ose quand même me hurler dessus… Attends un peu, un Artiste Martial ? Le vieil homme ne parvenait pas à en croire ses yeux. Il revérifia de nouveau et, surpris, sentit ses cheveux se dresser sur sa tête. Il n’était qu’un Guerrier Martial et est devenu un Artiste Martial en deux/trois jours seulement ?

Comment sa culture peut-elle être aussi rapide ?

« Puisque tu es déjà là, mangeons ensemble. » Le ton du Fourbe semblait dire qu’il accordait à Mo Chengyu une grande faveur.

« Ah… merci, merci… » Ce dernier eut envie de se baffer au moment où il parla. Quand suis-je devenu un clochard ? Je suis aussi humble et reconnaissant pour un simple repas ?

Où est ma dignité de Roi Martial ? Je suis un expert respecté ! Je ferais mieux de m’éclater la tête contre le mur jusqu’à en mourir, à en être arrivé là…

« Hé, y a-t-il du vin ? » demanda-t-il d’un air digne en essayant de retrouver sa dignité de ‘Roi Martial’.

« Non ! » lui répondit le jeune homme sans même lever les yeux. Il dit ensuite gentiment à Xiao Wu : « Essaie donc ça, puis ça… »

Le vieux grognon lui jeta un regard noir : « Comment puis-je manger sans vin ? »

« Mange si tu veux, et si tu ne manges pas ça me va également. Je ne vais pas te supplier de manger ; si tu n’as pas faim, je pourrais même économiser un peu de nourriture. »  L’adolescent n’avait pas le moindre respect pour ce grand maître martial et sans même regarder son visage, il tendit la main pour lui prendre son bol de riz.

Ce Roi Martial céda sur-le-champ et attrapa rapidement le bol à deux mains (NdT ALERTE ENLÈVEMENT : le respect a disparu). « Fais pas ça… Fais pas ça… Ça ira très bien sans vin. Tousse tousse… Je suis blessé de toute façon, je devrais éviter de boire. J’ai de la chance que tu sois aussi attentionné. » Son ton tenait plus de la supplique que de l’explication, car le Roi des Enfers Chu lui arrachait son bol de riz.

Bien que le Roi des Enfers Chu soit quelqu’un de très occupé, il lui demanda tranquillement en tenant le bol : « Tu veux encore boire du vin ? »  Les deux hommes tirèrent le pauvre bol d’avant en arrière au point qu’il se brisa presque en deux.

« Non, bien sûr que non je ne vais pas boire. Le dîner est délicieux comme ça. » Mo Chengyu tint misérablement le bol de toutes ses forces. Pourrais-tu au moins me laisser un peu de face devant Mademoiselle, Petit Ancêtre ?

Mo Qingwu était occupée à dévorer sa pitance quand elle ne put soudain plus s’empêcher de rire et cracha de la nourriture partout : « *tousse*… Hahaha… » Elle toussa et rit en se tenant le ventre.

Le Fourbe comme le Vieillard furent couverts de nourriture.

« Tu es vraiment fort, frère Chu Yang. Oncle Chengyu est connu à travers le clan comme un homme aimant autant le vin que sa vie. Il se bat même parfois à cause de la boisson. » dit la petite avec admiration. « Mais toi, tu es parvenu à lui faire dire qu’il n’avait pas besoin de vin ! Tu es vraiment très fort ! »

Le vieil homme s’essuya le visage en pensant amèrement : Il faut dépendre du passeur pour traverser la rivière… Je ne peux pas faire autrement que de courber l’échine, mais attends que j’aille un peu mieux… Hé hé… Tu verras alors comment je vais corriger l’attitude de ce gamin.

« C’est parce que ton Oncle Chengyu est un adulte à présent ; il est plus sage et ne boira plus de vin. » dit le Ministre. « Ce n’est pas bien de boire du vin, et tu ne devrais pas en boire non plus quand tu seras grande. »

Il se souvint que dans sa vie passée, Mo Qingwu avait un bol de jade dont elle se servait pour noyer son chagrin.

« Je ne boirai pas ! » dit la petite loli avec conviction les yeux grands ouverts. « Le vin est amer et épicé, ce n’est pas bon du tout. Je préfère boire du jus de poire céleste. »

Le jeune homme s’étrangla et toussa : « *tousse*… *tousse*… »

Du jus de poire céleste ? C’était un très bon fruit pour récupérer son énergie. Il ne pourrait pas en trouver un seul dans les parages même en cherchant trois jours durant ! Et elle voulait en boire quotidiennement… !

Cette déclaration de la demoiselle lui colla une migraine plus sévère encore. Mo Chengyu, de son côté, riait tranquillement : « Nous avons un verger de poires célestes à la maison. » Il avait l’impression que toute sa colère avait disparu maintenant qu’il pouvait enfin voir ce gamin être embarrassé.

Une fois qu’il eut fini de manger, il retourna immédiatement soigner ses blessures.

« Attends, j’ai besoin de ton aide. » L’adolescent voulait donner le sabre à la petite fille, aussi avait-il besoin qu’il en soit témoin. Ce témoin devait être quelqu’un de cultivé, aussi le vieillard était-il parfait pour ce rôle ! S’il n’avait qu’un ignorant à disposition, celui-ci laisserait la loli jouer avec son sabre et ce serait catastrophique.

Le Roi Martial se retourna : « Qu’y a-t-il ? »

Le ministre le regarda et dit lentement : « Je veux faire un cadeau à Xiao Wu, et j’ai besoin que tu sois témoin. »

« Un cadeau ? » Le vieil homme voulut demander quel genre de cadeau avait besoin d’un témoin, mais en voyant l’attitude cérémonieuse de son jeune hôte, il sut que ce cadeau n’était pas ordinaire.

Si c’était un cadeau normal, il m’aurait certainement déjà envoyé bouler et aurait déjà cajolé Mademoiselle.

Mo Chengyu était loin d’être un imbécile et avait vite compris : On dirait que ce cadeau est important, et ce doit être pourquoi il veut que j’en sois témoin. Il faudra que je le signale au Chef de Clan. 

Il retourna à table et s’assit sur sa chaise, ce qui était une façon de témoigner son respecter envers le Fourbe.

« Qu’y a-t-il, frère Chu Yang ? » Mo Qingwu pencha la tête et regarda tout autour de ce dernier. « J’adore trop les anniversaires, parce que je reçois plein de cadeaux au mien ! »

Chu Yang rit et débarrassa la table avant de retirer le Sabre Rêve de Qingwu de sa taille et de l’y poser.

« Ce sabre est si moche ! » gronda la loli. Elle n’aimait pas l’apparence élimée du fourreau.

Cependant, le Roi Martial n’était pas dupe, et réalisa immédiatement que cette pièce était une antiquité. Il dit sans s’en rendre compte, plein de curiosité : « Qu’est-ce… ? »

« Je ne sais pas, je l’ai trouvé par accident lorsqu’une montagne s’est effondrée à la Secte Au-Delà des Cieux. » Le jeune homme dit à voix basse : « C’est un sabre magnifique. »

« Hein ? Un sabre magnifique ? » dit le vieil homme sous le choc. Il était rare que ce gamin fasse une telle description avec son caractère.

Ce dernier attrapa la poignée de l’arme et la sortit lentement de son fourreau.

La chambre secrète fut entièrement illuminée d’une lueur rouge sortie tout droit d’un rêve.

Le sabre entre ses mains brillait comme s’il était doté d’une conscience propre, accentuant ainsi son côté ‘arme divine’.

Ce ne fut que lorsqu’ils observèrent cette lueur avec attention un moment qu’ils purent voir le sabre en dessous.

Cette arme avait une courbure merveilleusement douce, et ses dimensions étaient parfaites, quel que soit l’angle sous lequel on l’observait. Même un maître artisan ne pourrait pas lui trouver le moindre défaut.

C’était un sabre fait pour les femmes !

Le rêve de toute héroïne du Jiang Hu.

Il était difficile de trouver les mots pour faire l’éloge d’un sabre aussi magnifique, et le décrire était plus complexe encore !

N’importe qui en tomberait amoureux au premier coup d’œil.

Mo Chengyu haleta. Il savait, devant l’attitude cérémonieuse du fourbe, que ce n’était pas une arme ordinaire, mais il ne s’attendait pas à ce que ce soit un tel chef-d’œuvre !

« Wow… Quel sabre magnifique ! » Mo Qingwu applaudissait de ses petites mains en regardant son cadeau amoureusement. Il l’avait fasciné au moment où elle l’avait vu.

Chu Yang la regarda et sourit : « Je vais éplucher une pomme d’acier à présent. » Il attrapa une boule d’acier et « l’éplucha » lentement avec le sabre.

« N’ébrèche pas le sabre… Aaaah ! » dit Mo Chengyu avant d’écarquiller les yeux et de reste bouche bée. Il fixa la fine épluchure d’acier brillant tombant de la balle…

Il épluche vraiment de l’acier comme il éplucherait une pomme !

Ce sabre coupe l’acier comme si c’était de la boue !

Ce sabre est non seulement magnifique, mais c’est également un trésor précieux !

 

 

Wazouille
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