DNC Chapitre 137
DNC Chapitre 139

Et voici le deuxième DNC de la semaine ! Le bonus arrivera vers minuit !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 138 – Je ne serai pas le seul à me faire avoir !

 

Gu Duxing s’arrêta : « Quoi ? »

« Est-ce que tous tes progrès viennent de ses enseignements ? C’est également à lui que tu dois tes meilleurs déplacements ? » lui demanda Ji Mo le souffle court.

« Bien sûr ! » lui répondit fièrement l’épéiste.

« Je vais rejoindre ton organisation ! » dit son ami en respirant rapidement. « Bordel, pour te battre, je vais la rejoindre ! Je devrais être son subordonné pendant quelques années ou quoi ? »

De la satisfaction traversa le regard du jeune maître Gu.

« Comment s’appelle cette organisation ? Elle ne doit probablement pas être petite, pas vrai ? » Ji Mo s’accroupit et haleta. Ses yeux brillaient d’excitation. « Comment s’appelle le chef ? Est-ce un expert des Trois Cieux Supérieurs ? » (NdT Mon pauvre…)

À présent qu’il avait décidé d’en faire partie, il devint plus curieux encore envers cette institution qu’il allait rejoindre.

Pour lui, quiconque capable d’aider la culture de Gu Duxing à progresser à la vitesse d’une roquette et d’améliorer son style à l’épée, devait être quelqu’un de vraiment impressionnant. Plus encore, quelqu’un d’invincible !

Une organisation fondée par une telle personne devrait certainement être parmi les plus grandes et les plus puissantes. Quelqu’un des Trois Cieux Intermédiaires aurait déjà un clan ou une secte, et n’aurait pas le temps de fonder une ligue. Par conséquent, ce devait certainement être un senior avec du temps libre, descendu des Trois Cieux Supérieurs pour s’amuser…

Ji Mo brûlait de curiosité.

« Cette organisation s’appelle le « Pavillon de l’Armement Divin » ; nous y avons beaucoup d’armes divines ! Chacune d’entre elles est capable de couper l’or et le jade, et même mon Dragon Noir ne peut pas rivaliser avec elles ! Ces armes sont légendaires ! » dit froidement l’épéiste.

« Hein ? Vraiment ? Tu veux dire que… J’aurais une chance d’avoir une de ces armes ? » Les yeux de Ji Mo brillèrent d’espoir et d’attente. Il s’imagina capable de balayer le monde avec une arme invincible, et traverser le Jiang Hu envié de tous… Et il avait tout particulièrement hâte d’être admiré par ces enfoirés du même niveau que lui dans les Trois Cieux Intermédiaires…

Ji Mo crut qu’il allait jouir tant l’idée l’excitait…

« En effet, tu auras tout à fait l’occasion ! » Le jeune maître Gu réfléchit et dit : « Mais vu ton sale caractère et ta paresse qui te pousse à toujours en faire le moins possible, je suppose que tes chances sont minces…. »

« Qu’est-ce qui te fait dire une chose pareille ? » protesta son ami. « Je suis toujours motivé et dévoué ! »

Gu Duxing fit rouler ses yeux dans ses orbites.

« Hé… Frère Senior Martial Gu ! Nous allons être dans le même bateau, alors pourquoi ne me dis-tu pas tout ? » demanda Ji Mo. « Dis-moi, quel est le niveau de ton chef ? C’est un Empereur Martial ? Un Souverain ? »

Son interlocuteur secoua la tête à chaque question.

« Oh mon dieu ! C’est un Saint ? » dit Ji mo la voix tremblante. Ses yeux brillaient d’une lueur bleutée comme un loup observant sa proie. Ses mains tremblaient de surprise et de joie.

Il connaissait bien le caractère de l’épéiste, et savait que personne à part son clan ne saurait obtenir son allégeance ! Peut-être qu’un Roi Martial, lui… aurait quelques espoirs. Les niveaux inférieurs, comme les Vénérables ou les Souverains, n’étaient même pas dignes d’être mentionnés.

Si ce n’est pas un Empereur, alors ce doit être un Souverain. Se peut-il que ce soit un Saint ? Oh maman, la chance a souri à ton garçon… Même si c’est en tant que subordonné, travailler pour un maître de niveau Souverain et pouvoir apprendre les arts martiaux à ses côtés…

Ji Mo était si heureux qu’il faillit s’évanouir.

« Ce n’est pas non plus un Saint ! » dit sèchement le jeune maître Gu.

« Grand maître Gu, Grand-Père Gu… Dites-le-moi s’il vous plaît ! » Ji Mo se releva et massa rapidement les épaules de ce dernier. Il lui adressa un sourire flatteur. « Frère Senior Martial Gu… Dites-le-moi… » Ses geignements firent frémir Gu Duxing.

« Tu abuses de ma patience, vaurien ! » dit-il rageusement, avant de secouer la tête de plaisir. « Là, appuie juste un peu plus fort… Mets-y un peu plus de force… Un peu plus bas, un peu plus fort… un peu plus haut… Sur la gauche… »

Après un moment, Ji Mo demanda, le souffle court : « Allez-vous me le dire à présent ? Maître ? »

Le visage de l’épéiste devint tout à coup sérieux : « Oui ! »

Ji Mo le fixa, en s’attendant complètement à entendre une révélation stupéfiante.

« Ce n’est pas un Empereur… Ou un Souverain… Et absolument pas un Saint… » dit lentement le jeune maître Gu.

« Oh… Arrêtez d’être aussi mystérieux, Vieux Maître… » Ji Mo devint si anxieux que son front se couvrit de sueur et qu’il se frotta frénétiquement les mains l’une contre l’autre. « Cette personne incroyable… Dites-moi… Je supporterai le choc, même si c’est un Vénérable Suprême ! »

« Euh… Il est actuellement un… Guerrier Martial de septième rang. » dit-il d’un ton incertain. « Ou pas loin de là ; il devrait être arrivé à ce niveau, à présent. » Ajouta-t-il avec le plus grand sérieux.

« Exactement ce à quoi je m’attendais ! Hahaha… Hack ?! » Ji Mo était mentalement prêt alors il rit avant de s’étouffer aussitôt. Il avait ri trop fort, et ses lèvres avaient presque craqué : « Qu’as-tu dit ? »

« Tu as bien entendu ! Le chef est un Guerrier Martial ! » dit franchement le jeune épéiste.

Son pauvre ami se retrouva la mâchoire pendante, puis il rit et dit : « Frère Senior Martial Gu, Grand-père Gu ! Comment pouvez-vous me faire une telle blague… »

« Je dis la vérité, je ne plaisante pas. » dit Gu Duxing sérieusement. « Il n’y a rien de plus vrai ! »

Ji Mo se laissa tomber à terre et poussa un hurlement douloureux. « Gu Duxing ! Tue-moi ! » Puis il bondit soudainement sur ses pieds et grinça des dents : « Gu Duxing, tu peux… Tu es vraiment un sacré numéro ! Pas mal, pas mal ! J’ai enfin découvert à quel point tu étais talentueux ! »

Il hocha ensuite la tête d’un air affecté : « Pas mal, pas mal ! Vraiment, pas mal ! Tu t’es enfui des Trois Cieux Intermédiaires ! Eh… Un Aïeul Martial qui devient le subordonné d’un Guerrier Martial des Trois Cieux Inférieurs… Tu es vraiment incroyable ! Si jamais la nouvelle venait à se répandre, tu deviendrais certainement l’idole des femmes des Trois Cieux Intermédiaires, tous âges confondus ! »

« Dis moins de sottises et marche plus rapidement, tu veux ! » dit froidement son ami.

« J’ai changé d’avis ! » Ji Mo s’accroupit et secoua la tête comme un tambourin à ficelles. « J’y vais pas ! »

« Et avec un coup de pied au cul pour te donner de l’élan, tu y vas ? » Gu Duxing plissa les yeux et prit un air agressif. Il était clairement prêt à agir.

« Tu peux me cogner à mort, m’en fous j’y vais pas ! » répondit Ji Mo sévèrement.

*Bam… bam… bam… bam…*

« Aaaaaaah… Tu peux me tabasser, j’y vais pas… »

*Pif… Paf…*

Aa… A… A…”

*Bom… Bom… Bom…*

Aaah…”

« T’y vas ? »

« Nan ! »

*Bom… Pif… Bam…*

« A… a… a… Arrête… Hoo hoo… »

« T’y vas ? »

« J’y vais ! »

Gu Duxing arrêta enfin en haletant. Il cria : « Pathétique ! Tu es vraiment pathétique ! Si je ne t’avais pas cassé la gueule, tu aurais encore cette attitude pathétique ! »

« Hoo hoo… » Ji Mo était lamentablement vautré dans l’herbe. « J’suis pathétique ? Attends que je te démonte le pif, tu vas voir ? »

« N’as-tu pas dit que tu n’irais pas même si je te cognais à mort ? Tu n’as pas l’air de l’être pourtant… »

« T’as raison, frappe-moi à mort, j’irais pas ! Si je survis, j’irais ! » grogna Ji Mo, mais il pensa rageusement : Je n’aurais jamais accepté de t’accompagner si je ne m’étais pas retrouvé dans cet état ! Un homme devrait tenir ses promesses mais là, la vérité est trop difficile à accepter… Alors je vais me servir de cette excuse pour ne pas tenir parole !

« Lève-toi ! Tu te sens toute belle allongé à terre de la sorte ? Dépêchons-nous, je dois encore trouver quelqu’un d’autre ! » dit impatiemment l’épéiste en lui donnant un coup de pied.

Ji Mo hurla de douleur et bondit sur ses pieds : « Tu cherches quelqu’un d’autre ? »

Le jeune maître Gu ouvrit lentement la marche. « En effet, je vais également recruter le Coyote ! »

« Le Coyote ? Luo Kedi ? » Ji Mo ne put s’empêcher d’être excité. « Parfait ! Ce type a assez fait tourner son frère aîné en bourrique comme ça. J’approuve ta décision, Gu Du ! » (NdT c’est le surnom qu’il lui donne, qui signifie solitaire)

Il se dit en son for intérieur : Si je dois être pris dans ses filets, au moins ne serais-je pas le seul. Je vais en entraîner d’autres en enfer avec moi… Je vais définitivement aider Gu Du à enrôler ce type… Comme ça, j’aurais un allié si je veux me rebeller plus tard.

Et c’est sur ces pensées qu’il emboîta joyeusement le pas de Gu Duxing…

*****

Deux jours passèrent en un clin d’œil et pendant ce temps, Chu Yang envoya quotidiennement des gens surveiller les déplacements des Heimo. Ce qui l’inquiétait le plus, c’était que ces bâtards refusaient de partir !

De plus, il ignorait où se trouvaient certains d’entre eux. Ils étaient quatorze en arrivant en ville, mais ils n’étaient à présent plus que sept !

Non seulement ils ne partaient pas, mais ils agissaient de plus en plus ouvertement et courraient les rues bondées du matin au soir…

Ce qui énerva beaucoup le jeune homme !

Mo Qingwu ne pouvait que rester cachée dans la chambre secrète tant qu’ils ne partaient pas. Comment cette situation pourrait être confortable ?

L’adolescent réfléchit un long moment avant de décider de leur rendre visite. Les gens brûlent de l’encens pour guider les fantômes, moi je vais en brûler pour les faire partir. Ce n’est pas une bonne idée que de les laisser rester ici…

Le Ministre Chu envoya des hommes préparer quelques cadeaux, et en trouva d’autres pour les porter. Il alla ensuite nonchalamment vers la plus grande auberge de la Citadelle, l’Auberge Porte de Nuage !

Il s’y rendit comme un jeune maître en vacances et les personnes portant les cadeaux, qui étaient du Palais du Sang de Fer, ignorèrent totalement que ce gamin était leur chef, le redoutable Roi des Enfers Chu !

*****

L’Illustre – Du Pikuai, maître Roi Martial du Hall des Cavaliers Dorés, ne s’était jamais autant senti vivant.

Lui et deux hommes étaient arrivés à la Citadelle la veille au soir ; ils étaient alors épuisés et leurs chevaux hors d’haleine. La première chose qu’ils firent en arrivant fut de trouver une auberge, et ils en choisirent une pas loin du Pavillon Butian, juste un peu plus loin de l’autre côté de la rue.

Avant qu’ils n’aient le temps de préparer quoi que ce soit, l’Illustre ordonna à ses subordonnés de rassembler tous les membres de leur Hall installés en ville et c’est ainsi qu’ils découvrirent que toutes les maisons de leurs contacts secrets étaient vides. Ils ne trouvèrent personne.

L’Illustre était furieux, et envoya les deux hommes à la recherche de signes secrets… Ils virent alors que huit des dix signes avaient été changés, ou n’existaient plus du tout…

Ce ne fut qu’à minuit qu’ils parvinrent à contacter une personne, mais celle-ci était vraiment terrifiée. Sun Zhangfa, un maître martial au visage couvert de larmes et de morve, fit ainsi face au Roi Martial en personne.

« Nous ne sommes pas soustraits à nos devoirs, Monsieur, mais ce Roi des Enfers Chu est trop vicieux ! »

« J’avais six subordonnés au total. Ils étaient séparés en trois équipes, et chaque équipe ignorait l’existence des autres. J’ai été plus que prudent… Nous n’avons pas découvert la disparition de Liu Xiaosan et de Deng Xiaowu avant hier en fin de journée. Ils avaient pour tâche de contacter l’Officiel Wu. Il avait été envoyé en prison pour vol et meurtre. Chaque endroit où ils se sont arrêtés a été examiné, et tous les magasins de façade ont été fermés… »

« Plus tard dans la journée, Li Shun et Zhang Nang sortirent pour obtenir des informations et pour garder la boutique. Ils furent capturés au moment où ils s’en sont approchés… Le Pavillon Butian avait fouillé la maison de l’Official Wang qu’ils soudoyaient, et il leur a tout avoué à leur propos… »

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 138

  1. J’ai fait l’erreur de lire ce passage ( « Là, appuie juste un peu plus fort… Mets-y un peu plus de force… Un peu plus bas, un peu plus fort… un peu plus haut… Sur la gauche… ») sans lire ce u’il y avait avant !

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