DNC Chapitre 139
DNC Chapitre 141

Salut tout l’monde ! Désolé pour ce retard, j’ai eu une grosse journée -_- Voilà donc votre DNC dominical et je vous annonce qu’un TDG bonus sortira d’ici deux heures 😀

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 140 – Extraire les informations d’un prisonnier

 

Les mesures a priori inutiles que Chu Yang avait prises montraient enfin leur grande efficacité. Toutes ces histoires avaient étourdi le Nuage de Fer tout entier, et collaient une migraine épouvantable au Roi Martial du Hall des Cavaliers Dorés.

L’Illustre était si furieux qu’il était sur le point d’exploser ! Il regarda férocement les quatre hommes assis devant lui, et essaya de respirer calmement pour contrôler l’aura meurtrière qui montait en lui. Il était un peu inquiet : inquiet de ne pas pouvoir réussir à contrôler sa rage et de cogner les quatre hommes face à lui jusqu’à en faire de la bouillie !

Vous appelez ça des informations ? Vous plaisantez j’espère ?

Il maintint son calme et demanda d’une voix très douce : « Vous croyez vraiment que ces documents… parlent d’une seule personne ? »

Les quatre cavaliers de bronze étaient trempés de sueur. Ils avaient trop peur pour rester assis ; debout, ils baissaient la tête comme des criminels alignés les uns à côté des autres.

La voix du Roi Martial devint de plus en plus froide comme un vent soufflant depuis les enfers : « Pensez-vous que je suis stupide au point que vous puissiez me donner un tas de merde et me dire que c’est du riz ? »

« Guerrier Martial et disciple de la Secte Au-Delà des Cieux ; frêle érudit de Hong He ; Aïeul Martial et disciple d’un expert au niveau d’Empereur ; filleul d’un général célèbre ; jeune maître du clan Chu… » L’Illustre serra les poings. « Le Roi des Enfers Chu est tout ça à la fois ? »

Les quatre hommes baissèrent davantage encore !

« Levez la tête ! » rugit le maître martial.

Les cavaliers levèrent instinctivement le chef, et virent une ombre apparaître devant chacun d’entre eux. « Sbaf sbaf sbaf sbaf… » Des bruits se succédèrent. L’Illustre revint sur son siège, et les visages de ces hommes apparurent rouges et gonflés. Ils poussèrent tous un cri terrifié, et avalèrent simultanément le sang et les quelques dents cassés dans leur bouche sans la moindre concertation préalable.

Chacun d’entre eux s’était pris une dizaine de baffes, au moins !

Le Chef des cavaliers de bronze prit son courage à deux mains et dit doucement : « Monsieur… Ce Roi des Enfers Chu est vraiment mystérieux. Très peu de gens au sein du Pavillon Butian savent à quoi il ressemble. Ces documents… ces documents… »

Il bégaya : « Ces documents… nous avons sélectionné ces documents avec le plus grand soin… »

« La ferme ! » Le Roi Martial était furieux.

La salle entière plongea dans le silence.

« Ces documents n’ont aucun sens ! En particulier celui sur la Secte Au-Delà des Cieux… » Il voulut tout à coup démontrer sa sagesse supérieure : « Quel genre d’hommes est le Roi des Enfers Chu ? Un homme ingénieux, cruel, rusé, sans scrupule et calculateur ! Comment un type pareil pourrait se battre pour une nana, et tuer son frère martial senior se faisant ? »

Il ajouta rageusement : « Vous êtes des porcs ou quoi ? Vous y avez vraiment cru ? Et en plus, vous l’avez mis en haut de la pile ? Vous me prenez pour un porc aussi, c’est ça ? » L’Illustre attrapa les documents sur le Roi des Enfers Chu de la Secte Au-Delà des Cieux et les déchira en petits morceaux.

Il roula ensuite ces morceaux ensemble, en fit une boule et « BAM », l’écrasa sur le front du chef des cavaliers de bronze. Elle rebondit ensuite, et « BAM » elle frappa le front d’un autre cavalier ; elle ne tomba à terre qu’après avoir frappé les deux autres.

Les quatre hommes se retrouvèrent ainsi avec une grosse bosse sur le front, et ressemblèrent presque à des licornes.

Le Roi Martial rétracta son énergie. Son contrôle sur celle-ci était vraiment terrifiant !

« Ô grand Sage, vous êtes si perspicace que vos subordonnés ne peuvent rivaliser avec vous… » Les quatre hommes s’inclinèrent simultanément et pensèrent : Ce document sur la Secte Au-Delà des Cieux était la seule histoire de première main que nous avions ; c’était aussi le premier document sur le Roi des Enfers Chu. C’était le plus fiable, et c’est pourquoi nous l’avions mis en premier. Je n’arrive pas à croire qu’il ait été le premier à avoir été rejeté. C’est…

« Foutez le camp ! » L’Illustre était furieux. « Il me faudra trouver qui vous a envoyé dans le Nuage de Fer une fois de retour au Grand Zhao ! Des types incapables de comprendre quoi que ce soit, cons comme des balais sans manche et sans aucun bon sens comme vous ont été envoyés ici en mission ? Une connerie pareille suffit à recouvrir le soleil et la lune ! Pourquoi votre bêtise ne vous a pas encore tué ? Bah ! »

Les deux Vénérables Martiaux à ses côtés sentirent leur bouche trembler. Ils voulaient lui dire quelque chose : Chef, leur supérieur immédiat  est le Cavalier de Commandement Zhou Wengang, qui est votre subordonné direct… Si vous enquêtez, vous vous rendrez compte qu’ils sont vos subordonnés…

Les quatre cavaliers pensèrent naturellement la même chose ; leurs bouches tressaillirent, mais qui pourrait oser parler ?

« Qu’avez-vous envie de dire ? » Le Roi Martial était livide. « Qui est votre supérieur hiérarchique direct ? À quelle division appartient-il ? Parlez ! »

Le chef des cavaliers de bronze laissa s’échapper leur entière désignation en un coup de frousse : « Hall des Cavaliers Dorés, troisième pavillon des Cavaliers de Commandement, seconde division, neuvième groupe. »

« Hall des Cavaliers Dorés, troisième pavillon des Cavaliers de Commandement, seconde division, neuvième groupe… » dit le grand maître martial rageusement. « Quand je rentrerai, je ne manquerai pas de… Kwa ?! » Il réalisa tout à coup en plein milieu : Le Hall des Cavaliers Dorés est divisé en quatre pavillons avec quatre chefs. Je suis en charge du troisième pavillon. Ce sont mes subordonnés…

Il avait beau ne plus être tout jeune et avoir le cuir épais après ces longues années d’entraînement, il sentit brièvement ses joues le brûler. Tous ses ennuis et sa honte se transformèrent en de la colère : « DEHORS ! FOUTEZ LE CAMP ! » Bang ! Bang ! Bang ! Il fit sortir ces quatre salopards à grands coups de pied au cul, puis revint à son siège en boudant. Il frappa la table du poing un long moment plus tard et grinça des dents : « Zhou Wengang, je veux t’écorcher vif ! »

Un des deux Vénérables Martiaux demanda prudemment : « Que devrait-on faire à présent, chef ? »

Ces deux hommes étaient des subordonnés travailleurs et bien qu’ils ne soient pas de très haut niveau, ils n’étaient pas trop mauvais non plus. Ils avaient été aux côtés du Roi Martial depuis bien des années et grâce à la relation privilégiée qu’ils entretenaient avec lui, ils pouvaient lui parler assez librement.

De plus, ils étaient tous membres du troisième pavillon, ce qui revenait à appartenir à la même famille…

« Je refuse de croire que ce Roi des Enfers Chu soit aussi mystérieux ! Personne dans le Pavillon Butian ne sait à quoi il ressemble ? » L’Illustre se calma immédiatement. « J’irai moi-même demain capturer un de leurs membres pour interrogation, et nous saurons alors enfin d’où vient ce Roi des Enfers Chu ! »

« En ! »

« Reposons-nous un peu. » Le maître martial avait l’air solennel quand il se mit soudainement à rire : « Je n’arrive pas à croire qu’après toutes ces enquêtes, tout dépende de moi… C’est hilarant ! »

Les deux Vénérables sourirent et dirent : « Vous vous êtes toujours concentré sur votre culture, chef, et tous ces petits détails ont été confiés à vos subordonnés. Il est normal de trouver quelques petites erreurs. Les autres chefs ne savent pas non plus exactement tout ce qui se passe sous leur commandement. De plus, notre Hall des Cavaliers Dorés ne cesse de recruter davantage de membres chaque jour ; si vous deviez savoir en détail ce que fait chacun de vos subordonnés, j’ai peur que vous n’ayez alors pas le temps de faire autre chose de toute votre vie. Ne vous mettez pas martel en tête pour si peu, chef. »

« Ha ha, c’est vrai ! Je n’étais qu’un assassin en chef auparavant, et j’avais l’habitude de n’avoir que cinq ou six personnes sous mes ordres… Mais à présent, j’en ai quelques milliers… Je suis vraiment surchargé de travail. » Le Roi martial rit de lui même et dit : « Vous devriez aller vous reposer, vous deux. Vous devez être épuisés par notre long voyage pénible. »

Les deux hommes s’inclinèrent simultanément et sortirent de la pièce.

La nuit passa sans heurts.

Le second jour, l’Illustre quitta l’auberge tôt et se mit à fixer l’entrée du Pavillon Butian de loin. Il se disait en son for intérieur : Je vais agir aussitôt qu’un type masqué en sort. Je me fous de savoir si c’est ou non la bonne personne, mieux vaut se tromper que de laisser le bon partir.

Il attendit toute la matinée, et ce jusqu’à midi, en observant la grande entrée du pavillon par laquelle entrait et sortait une foule de gens, sans qu’aucun d’entre eux ne porte de masque.

Et ceux qui en sortaient avaient l’air d’être des gens disciplinés. Près de là se trouvaient deux casernes qui gardaient l’entrée.

Le maître martial ne put s’empêcher de regarder le pavillon avec une certaine impuissance, la même qu’éprouverait une souris en essayant de tracter une tortue.

Il avait beau être un Roi Martial, il n’était pas non plus omnipotent. Il était peut-être puissant, mais il n’était pas non plus capable de s’occuper tout seul d’une armée disciplinée. Et une chose était certaine : s’il se décidait à agir, les soldats appelleraient aussitôt des renforts et des milliers d’hommes l’encercleraient !

C’était un Roi Martial, certes, mais il mourrait s’il tombait dans leur traquenard !

Il regarda le Pavillon d’un air indécis. Il pouvait sentir les problèmes rien qu’à le regarder. Il pensa même rentrer à l’auberge et agir la nuit, mais il s’était déjà vanté auprès de ses deux subordonnés, et il aurait trop honte de revenir après avoir fait le malin. Comment pourrait-il leur faire face les mains vides ?

Mais ses deux Vénérables Martiaux étaient en train d’étudier le plan du Pavillon Butian pour l’assassinat du Roi des Enfers Chu…

L’Illustre n’arrivait pas à prendre une décision quand soudain, ses yeux s’illuminèrent : deux personnes sortaient de la grande entrée du Pavillon. L’un d’entre eux avait les mains vides, et l’autre tenait un paquet cadeau. Ils marchaient à grands pas dans sa direction, et semblaient se rendre hors de la Citadelle…

Un jeune maître ouvrait la marche. Il avait des sourcils en épée, des yeux brillants, était grand et mince et avait l’air d’être un fils de bonne famille. Malgré son jeune âge, il était évident qu’il était un fonctionnaire important.

Oh, une personne pareille doit occuper une place importante dans le Pavillon Butian. Mes problèmes seraient réglés si je pouvais le capturer, non ?

Les yeux du Roi Martial brillèrent ! C’était vraiment une sacrée aubaine…

Chu Yang avait emmené un subordonné du Palais du Sang de Fer avec lui, et ils se préparaient à rendre visite aux Heimo. Il réfléchissait alors à bien des choses. Il avait laissé une bonne impression au Roi Martial des Heimo… À présent qu’il leur rendait visite, il se demanda s’il pourrait tirer parti de la situation.

Il ne manquerait pas de leur faire payer leur agression envers Mo Qingwu mais pour le moment, il pouvait bien en profiter un peu…

C’est avec ces intentions qu’il avait préparé son plan ; comment s’occuper d’eux, que faire… Ha ha, j’ai juste à faire ça… Puis je pourrais faire ça… Ha ha…

Bercé par ces douces illusions, il devint impatient et marcha un peu plus vite. Il ignorait bien sûr qu’un Roi Martial était en train de l’observer et attendait le bon moment pour le capturer et lui arracher des informations sur le Roi des Enfers Chu…

Et l’Illustre, de son côté, ne s’attendait pas à ce que ce jeune homme en noir, qui ressemblait à un érudit souffreteux, soit la cible pour laquelle il avait traversé plusieurs milliers de kilomètres et était arrivé à la Citadelle, le Roi des Enfers Chu ! Il avait juste besoin de le tuer pour accomplir sa mission !

Il était même de très bonne humeur : il allait capturer le Roi des Enfers Chu qui approchait de lui, pour lui arracher des informations à son sujet, et le tuerait ensuite pour s’assurer de son silence…

Sa cible s’approchait de plus en plus près…

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
DNC Chapitre 139
DNC Chapitre 141

Related Posts

11 thoughts on “DNC Chapitre 140

Répondre à Zhexiel Kurokage Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com