DNC Chapitre 161
DNC Chapitre 163

Salut tout le monde ! Voici votre DNC pour passer une bonne soirée ! J’espère que vous appréciez autant que moi l’évolution de la série !

Bonne lecture à tous !

Chapitre 162 – Persuasion initiale

Chu Yang se servit de l’élan donné par son coup de poing et bondit en avant. Il sauta dans les airs puis donna soudainement un coup de pied vers le bas.

Sa force martiale était, bien sûr, inférieure à celle des jeunes maîtres, mais c’est grâce à ça qu’ils parvinrent à voir clairement son attaque.

Ils furent stupéfiés de voir que le jeune homme avait quasi épuisé toute son énergie en trois mouvements, et se retrouvait épuisé.

Il ne montra cependant aucune envie d’arrêter, et continua de donner des coups de poing en y joignant toutes ses forces.

Le vent provoqué par ses coups traversa l’air, et il frappa ainsi près de quarante fois en un clin d’oeil sans aucun bruit. Sa posture était ferme et seule sa respiration bruyante était préoccupante. On aurait dit qu’il allait exploser ou cracher ses poumons s’il continuait ainsi !

Un de ces coups, après les quarante autres, transmit un léger bruit de craquelure.

« Une percée extrême ! » crièrent les quatre jeunes maîtres à l’unisson. Personne ne comprenait mieux cette sensation qu’eux. Briser d’abord pour reconstruire ensuite, échouer puis réussir. Cette sensation était comme de renaître de ses cendres tel un phénix, ou de devenir un Bouddha sur-le-champ !

Le sifflement que le vent provoquait sous ses poings devint plus fort à chaque minute qui passait. Le puissance du vent avait atteint son apogée et après quelque temps, les sifflements s’arrêtèrent progressivement. Le jeune homme gardait une posture aussi ferme qu’auparavant, mais à ce moment ses coups semblaient ne plus contenir la moindre énergie.

Ji Mo et Dong Wushan s’échangèrent un regard, terrifiés. « Il a encore atteint ses limites extrêmes ! »

L’adolescent continua de donner des coups de poing en silence, sans s’arrêter. Sa respiration se fit plus laborieuse encore, et la veine bleue sur sa tempe palpita comme si elle essayait de s’arracher de sa peau. Il devenait également de plus en plus rouge.

Le temps passa et un autre craquement retentit. Ji Mo et compagnie s’écrièrent à nouveau : « Encore une autre percée ! »

Le Fourbe, au final, perça trois fois par cet épuisement extrême. Ensuite, il ralentit lentement ses coups et il retrouva son souffle, en restant toujours ferme sur ses appuis.

Les cinq témoins virent clairement la sueur dégouliner de son corps : de son visage, sa poitrine, son dos… Il baignait complètement dans sa transpiration qui se répandit à terre. En quelques instants, une petite flaque se forma sous leur chef, et elle semblait s’étendre de plus en plus…

Celui-ci, après être resté immobile un moment, ouvrit les yeux et secoua la tête : « Tout ça pour ne pas percer… »

Ji Mo et les autres en tombèrent presque à la renverse !

Il a eu trois percées extrêmes en même pas une heure, un chiffre qui suffirait à effrayer n’importe qui, et il se plaint de ne pas avoir percé assez !

Comment veux-tu percer alors, hein ?!

Ils avaient tous percé d’épuisement complet en une heure, mais ils savaient parfaitement que c’était dû à la pression de ce monstre ; cela dit, Chu Yang lui s’était infligé lui-même la pression pour percer.

Aucun d’entre eux n’ignorait la différence entre subir une pression et se l’infliger soi-même !

« Ch… Chef ! » bégaya Ji Mo. « Comment as-tu fait ça, Chef ? »

Ji Mo, Luo Kedi et Dong Wushang fixèrent le jeune homme avec des yeux brillants.

Celui-ci sourit froidement : « C’est très simple ! À chaque fois que je m’entraîne, j’imagine quelqu’un gisant à terre dans le Jiang Hu sans bras ni jambes. Je me dis que si je ne perce pas maintenant, je serai demain ce type qui pourrit à terre. »

« Je ne veux pas pourrir par terre ! » Il rit et continua : « Du coup, je n’ai d’autre choix que de percer ! »

C’était tout à fait logique, mais cela fit réfléchir Ji Mo et les autres. Tu n’as pas besoin d’être aussi cruel envers toi-même, même si tu t’infliges toi-même la pression.

L’adolescent sembla comprendre ce qu’ils pensaient et dit solennellement : « Vous êtes des hommes alors vous devriez être capable d’être cruel envers vous-même ! Si vous n’êtes pas cruels envers vous même, l’ennemi lui le sera envers vous ! Et autant il est acceptable que vous ne soyez pas une fois de temps à autre, autant l’ennemi n’a besoin de l’être qu’une seule fois pour que tout soit fini ! »

« Vous connaissez à présent la méthode pour percer sous la fatigue extrême, mais je dois vous prévenir : vous ne devez jamais percer plus de cinq fois en une journée avec votre force actuelle ! » Il ajouta d’un ton solennel : « Nous autres artistes martiaux, et ceux qui comme vous ont atteint le rang d’Aïeul en particulier, avons une endurance supérieure à celle des gens ordinaires. Cependant, vous êtes à une période critique du conditionnement de vos os ! »

« Une fois que vous atteindrez le rang de Vénérable Martial, vous conditionnerez vos organes, mais devez, au préalable, avoir une fondation pour ça et conditionner vos os. Si vous percez sous l’épuisement plus de cinq fois par jour, vos os ne pourront pas le supporter. Vous ne le remarquerez pas forcément, mais une fois que vos organes seront en état de choc, vos corps ne pourront plus le supporter du tout ! Vous pourrez alors vous entraîner jusqu’à en mourir, mais vous ne parviendrez pas à progresser ne serait-ce que d’un pas ! »

« Souvenez-vous-en ! »

Les quatre hommes hochèrent solennellement la tête.

« Bien. Allez vous reposer un peu ! » Le Fourbe n’ajouta rien de plus. Ces types étaient assez intelligents pour comprendre, et n’avaient pas besoin de plus d’explications.

Les jeunes maîtres le regardèrent disparaître de leur vue, et plongèrent tous les quatre dans le silence. Si un peu Artiste Martial pouvait y arriver, alors pourquoi un tas d’Aïeuls comme eux ne le pourraient pas ?

C’était insupportable ! Trop déshonorant… !!

La voix de Chu Yang retentit légèrement depuis l’intérieur du bâtiment : « Oh… J’ai oublié de vous dire un truc : vous devez nettoyer la cour et l’aplanir après chaque entraînement quotidien. Si la cour n’est pas absolument nickel à mon retour, vous devrez tous les quatre nettoyer mes chaussettes et mes caleçons ! »

« Bordel ! Tu ne sais rien dire d’autre ou quoi ! » brailla Luo Kedi de mécontentement.

« Je promets que je m’inclinerai devant toute personne qui arrivera à échapper à la corvée de lessive lorsque le chef reviendra et verra le foutoir ! » se moqua Gu Duxing en pointant la petite cour du doigt. « Mais faut que je vous avoue quelque chose : le chef ne plaisante jamais et il n’a qu’une parole ! »

« Aaaahhh… !! » Les quatre larrons se regardèrent les uns les autres et poussèrent un cri aigu.

« Où sont les outils ! » cria Ji Mo. « Comment peut-on nettoyer sans outils ? »

« Vos membres ne sont-ils pas des outils… ? » demanda l’Épéiste avec une innocence anormale. « Comment voulez-vous vous entraîner en vous servant d’outils ? »

Ses victimes levèrent aussitôt les yeux au ciel et soupirèrent en éprouvant un sentiment vraiment étrange. Je ne suis peut-être pas le descendant du clan, mais je suis encore un jeune maître ! Quand suis-je devenu un ouvrier ?

Malgré cette pensée, aucun d’entre eux n’osa rester les bras ballants. Ils se remuèrent tous anxieusement, en se servant de leurs bras et de leurs jambes de toutes leurs forces pour aplanir rapidement la petite cour. Quelques-uns frappèrent même le sol de leurs paumes en activant leur pouvoir martial pour se faire bien voir le jour suivant…

Soit ils étaient ignorants, soit ils éprouvaient des sentiments conflictuels envers la position de chef du jeune homme, mais dans tous les cas, ils ne se rendaient pas compte qu’ils obéissaient à tous ses ordres ! Qui plus est, ils étaient très inquiets par ce qu’il pouvait penser d’eux. En fait, on pouvait même dire que ça les effrayait…

Quel merveilleux commencement pour nos plans ! Gu Duxing était nonchalamment adossé contre le cadre de la porte, et surveillait ses ouvriers avec satisfaction. Il admirait encore plus l’adolescent. Comment un type aussi jeune peut avoir autant d’idées étranges et fantastiques ?

« Hé Gu Du, ça va, pas trop fatigué à nous regarder travailler ? » hurla rageusement Ji Mo. Les trois autres se joignirent à lui et invectivèrent leur sous-chef…

L’Épéiste rit et se lança rapidement dans une bataille verbale.

Le Fourbe se dirigea tout droit vers la chambre secrète et au moment où il y entra, Mo Chengyu courut hâtivement vers lui et lui demanda : « Est-ce que les Heimo sont venus ? »

Son interlocuteur fut surpris : « Hein ? Non ! »

Le Roi Martial demanda d’un air sérieux : « Y a-t-il eu une bataille tout à l’heure au-dessus ? »

Chu Yang comprit enfin : « Hein… Aaaah… C’était juste mes petits frères martiaux qui se battaient lors d’un match ! »

Il se souvint tout à coup que les Heimo étaient pratiquement neutralisés, et qu’il pouvait laisser Mo Qingwu et Mo Chengyu prendre un peu l’air à présent.

Il agit aussitôt et prit par habitude Mo Qingwu, qui se pinçait le nez, dans ses bras. Il lui sourit et dit : « Grand-frère va te porter jusqu’au dehors pour jouer, d’accord ? »

« D’accord ! » La petite fille fut très heureuse, car ces derniers jours avaient été suffocants. Le plus difficile pour elle était que le jeune homme n’avait installé que des toilettes temporaires dans leur refuge et malgré son jeune âge, elle était une maniaque de la propreté…

Elle secoua la tête tout en se tenant le nez : « Tu pues vraiment trop, frère Chu Yang ! »

Ce dernier sourit honteusement. Il était si pressé de descendre qu’il ne s’était ni lavé ni changé avant de descendre…

Mo Chengyu sortit, jeta un coup d’oeil à la situation dans la cour et fut si choqué qu’il n’en crut presque pas ses yeux.

Cinq hommes travaillaient d’arrache-pied dans la cour ; ils pressaient le sol de leurs mains et le piétinaient pour l’aplanir. Ils étaient tous couverts de boue comme des petits singes jouant avec la terre. Il les regarda de plus près et ne parvint plus à fermer la bouche…

Ce gredin le cul en l’air qui pousse le sol de ses mains avec beaucoup de force là, ce ne serait pas Luo Kedi du Clan Luo ? N’est-il pas connu pour être un jeune maître paresseux ? C’est pas lui qu’on surnomme ‘Coyote’ ?

Et celui-là… Qui piétine le sol avec attention, ce n’est pas le second jeune maître du Clan du Sabre Noir, Dong Wushang ?

Celui qui est ventre à terre et qui plisse les yeux pour vérifier si le sol devant lui est bien plat, ce n’est le second jeune maître du Clan Ji, Ji Mo ?

Et… Et… le vaurien qui frotte le sol du pied pour le lisser, ce n’est pas le talent divin du Clan Gu, Gu Duxing ? Je ne sais pas qui est le gringalet, mais.. Il n’a pas l’air d’être moins fort que les autres…

Se peut-il que Chu Yang réunisse tous ses petits seconds ancêtres des Trois Cieux Intermédiaires ici pour les faire travailler dur ?

C’est… C’est trop inhumain !

D’après ce que Mo Chengyu savait, ces types-là refuseraient de faire ces corvées même si leurs pères biologiques le leur demandaient. Cependant, Chu Yang pouvait de toute évidence les faire obéir…

C’était un témoignage de sa véritable habileté !

N’a-t-il pas peur que les clans l’apprennent et le tuent ?

Le vieil homme était un maître de niveau Roi important dans le Clan Mo. Il était également le mentor et le gardien de Mo Qingwu. Il avait, du coup, évidemment reconnu ces talents ! Ces types étaient de futurs alliés potentiels du Clan Mo, aussi fallait-il bien qu’il puisse les reconnaître !

Bien que ces seconds jeunes maîtres n’aient pas le de droit d’être des successeurs, ils leur suffisaient de maintenir leurs positions de seconds jeunes maîtres pour devenir des membres importants de leur clan dans le futur !

Wazouille
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13 thoughts on “DNC Chapitre 162

  1. je vois bien un parfait inconnu faire pareil dans notre société actuel, genre forcer le prince d’Angleterre ou qq chose comme ca^^

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