DNC Chapitre 169
DNC Chapitre 171

Et hop, voilà le dernier DNC régulier de la semaine ! On se retrouve demain pour BTTH et SW ! =)

Bonne lecture à tous et bonne nuit !

Chapitre 170 – Compte-rendu de la bataille

Les gémissements avaient peu à peu diminué et, à ce moment, l’atmosphère retrouva son calme. Trois personnes s’habillèrent ensuite et sortirent de la chambre, puis ils s’agenouillèrent solennellement devant Kong Shangxin et frappèrent leur tête au sol sans oser lever les yeux.

Le Roi martial les regarda puis, un long moment plus tard, il frappa le sol du pied. Il soupira et dit à voix basse : « Relevez-vous… Ce n’est rien, ce ne sont que des prostituées… Ce sont des choses inévitables pour des hommes… »

Les trois experts restèrent à genoux en tremblant.

Ces trois maîtres n’avaient aucune difficulté à trouver de belles femmes, mais ils avaient eu besoin de passer leur envie… Ils durent donc trouver des putes, et ne tombèrent que sur les pires qui soient ! C’était pour eux une terrible insulte !

Ils sanglotèrent tous les trois : « Chef… »

« Ne pleurez pas ! » Kong Shanxing leur jeta un regard féroce : « Une fois que nous aurons capturé le Roi des Enfers Chu, je le… Je le mettrai dans un bordel, et je paierai cent taels d’argent à tous ceux qui accepteront de le regarder ! Je l’humilierai à mort ! »

Les trois hommes relevèrent la tête, les yeux brillants.

Ils n’arriveraient à satisfaire la haine qui les rongeait qu’en s’occupant du Roi des Enfers Chu de cette façon !

« Tuez ces femmes ! » dit cruellement le Roi Martial. « Que personne ne parle de tout ça dorénavant ! »

« En ! »

******

Chu Yan se réveilla aussitôt que la Citadelle plongea dans le chaos. Il sut que les membres du Hall des Cavaliers Dorés étaient venus assaillir la prison.

Cependant, il ne se leva pas immédiatement et resta au lit encore un moment. Il ferma les yeux et passa attentivement ses plans en revue , puis il murmura ensuite : « Les notions de bien et de mal existent-elles encore lors d’une guerre entre deux nations ? Oui, non… ? »

Il réfléchit à cette question un long moment avant de finir par soupirer lourdement.

« Il y a un problème dans ta façon de penser ! » L’esprit de l’épée se réveilla dans la conscience du jeune homme : « Les ennemis sont des ennemis ; il n’existe pas de héros dans leurs rangs, juste des gens qui veulent te tuer. Tu peux faire ce que tu veux de tes ennemis, mais ton but, au final… est de les tuer ! »

« Si tu persistes à vouloir respecter tes ennemis et à te sentir coupable envers eux, alors tu t’engageras dans une voie extrêmement difficile, au point qu’il te soit même impossible d’accomplir ton objectif ! »

L’adolescent resta silencieux un long moment puis dit à voix basse : « Quoi qu’il en soit, je suis encore un artiste martial et pas un fonctionnaire, ou un type doté d’ambitions politiques ! Si je deviens aussi peu scrupuleux que Diwu Qingrou, alors serais-je… encore moi-même ? »

L’esprit de l’épée soupira et se tut.

Ce dernier avait parfaitement raison : les ennemis restaient des gens qui voulaient le tuer et il pouvait en faire ce qu’il voulait, ça ne changeait pas le fond. Il n’y avait pas de mauvaise façon de s’occuper d’eux tant qu’ils mourraient.

Cependant, le Fourbe avait encore partiellement une mentalité de membre du Jiang Hu.

Il se sentait un peu mal à l’aise en pensant à la cruauté des pièges qu’il avait préparés mais cela dit, s’il devait recommencer, il prendrait à nouveau ces décisions troublantes.

Il avait toujours cru en l’honorabilité. Dans sa vie passée, il avait toujours agi en suivant ses principes, que ce soit lors d’un match ou d’une vengeance.

Cela dit, affronter le célèbre Diwu Qingrou était une énorme responsabilité et avec ses principes rigoureux, il lui suffirait de faillir une fois pour que la situation soit irrécupérable.

Par conséquent, il devait employer au mieux sa sagesse dans l’intérêt des siens et au détriment de ses adversaires.

Chu Yang s’inquiétait encore un peu de perdre son identité à force de continuer à employer des stratégies aussi méprisables, et de devenir quelqu’un comme Diwu Qingrou…

Il réfléchit encore un moment puis sortit du lit. Qu’importe que je sorte à quatre pattes d’une mer de sang, tant que je reste résolu ? Je serais toujours moi-même !

Son esprit retrouva immédiatement sa tranquillité avec cette pensée.

Il sortit et vit Ji Mo et les autres, qui étaient également debout et paraissaient un peu moroses. N’importe qui serait grognon en se faisant arracher à son sommeil réparateur au beau milieu de la nuit.

Gu Duxing bâilla en se tenant à la porte. « Vous devriez vous entraîner maintenant que vous êtes debout ! À quoi bon rester là les bras ballants avec un air idiot ? »

Les quatre autres lui jetèrent aussitôt un regard noir.

« Ahh… Je vais retourner me pieuter ! » L’épéiste tituba un peu à la porte et marmonna « Je viens juste de percer, ahh… J’aimerais bien dormir… »

Ils entendirent son lit grincer juste après ; il venait clairement de se coucher…

C’était vraiment exaspérant !

Ji Mo et les autres pâlirent. Il a percé… T’as pas besoin d’être aussi arrogant !

« Autant s’entraîner un peu… » dit faiblement Rui Butong. « Ça fait un mois et quelques que je suis coincé à ce goulet d’étranglement… »

Les visages de Ji Mo et Dong Wushang s’assombrirent. Ils pensèrent à la réelle possibilité de se faire expulser et devinrent anxieux. Ils s’assirent rapidement et se mirent à mobiliser leur énergie…

Chu Yang demanda en s’essuyant le visage : « Wushang, je crois me souvenir qu’un des meilleurs généraux du Grand Zhao s’appelle Dong. Il fait partie de ton clan ? »

« Nope ! » répondit doucement ce dernier. « Plein de gens portent le nom ‘Dong’. S’ils appartenaient tous au clan, on serait déjà allé aux Trois Cieux Supérieurs ! »

« Ah, et y a-t-il un Clan Chu aux Trois Cieux Intermédiaires ou aux Trois Cieux Supérieurs ? » demanda nonchalamment le ministre avec une légère lueur dans le regard.

« Un clan avec le nom Chu ? » Dong Wushang réfléchit un peu et dit : « J’en ai jamais entendu parler donc s’ils existent dans les Trois Cieux Intermédiaires, ils doivent probablement être insignifiants. Je ne suis pas sûr pour les Trois Cieux Supérieurs par contre ! »

Pas sûr, insignifiants…. Le jeune homme grimaça et sortit.

Il n’était pas le seul à se poser la question ; Diwu Qingrou posait également cette question à Gao Sheng au même moment.

« Ah, Gao Sheng, y-a-t-il un clan du nom de Chu dans les Trois Cieux Intermédiaires ? »

« Absolument pas ! » répondit décisivement son subordonné.

« Ah… » Le Premier Ministre poussa un léger soupir de soulagement. Gao Sheng eut l’impression qu’il venait de lui enlever un poids des épaules…

Chu Yang se montra extrêmement prudent. Ce serait trop dangereux qu’un incident comme son enlèvement par Yin Wufa se reproduise. Il ne voulait pas être capturé aussi facilement.

Il fit quelques détours, suivit le passage secret et entra dans le Pavillon Butian qui était vivement éclairé.

Tie Butian l’y attendait.

« Ministre Chu, le Hall des Cavaliers Dorés est entré en action. »

« Ah, je l’ai appris oui. Vous êtes épuisé, votre Majesté. Vous ne devriez pas vous soucier d’une chose pareille ! » dit sincèrement le jeune homme.

Le Prince sourit. « Je veux juste savoir ce qu’ont donné vos préparations, Ministre Chu ! » Il s’était surmené durant tout ce temps et au palais, l’état de son père pesait lourdement sur son cœur.

Côté militaire, l’armée de Tie Longchen avait beau ne pas avoir de gros soucis, elle avait juste croisé quelques fois l’armée ennemie. Les intimider simplement suffisait à être problématique, car avec la tension montante entre les deux nations, un petit conflit pourrait mener à une guerre totale.

La cour royale était également dans le chaos. L’exécution de tous les traîtres parmi les fonctionnaires avait totalement paniqué la cour. Les nombreuses plaintes à l’encontre des ‘crimes’ du Roi des Enfers Chu s’accumulaient chaque jour en piles aussi hautes que des montagnes.

Son Altesse soupirait souvent : Il y a si peu de gens raisonnables dans le Nuage de Fer…

L’adolescent sourit d’un air confiant : « Je veux également savoir ce que ça a donné ! »

Wu Qianqian tenait le compte-rendu de la bataille et dit en souriant : « Le Hall des Cavaliers Dorés a envoyé dix-neuf personnes ! Dix d’entre eux sont morts après notre embuscade, ce qui est plutôt une grande réussite ! »

« Dix sont morts ? » demanda le Fourbe de surprise. « Et les autres ? »

Il pensa : Qu’est-ce qui s’est passé, ils auraient dû tous mourir ! Ils se sont enfuis… ?

« Ils se sont enfuis ? » Le Roi des Enfers Chu manqua de péter un capable : « Pourquoi les a-t-on laissé s’échapper ? »

« C’est que… »

Tie Butian et la demoiselle étaient tous deux un peu perplexes. Si tu ne peux pas les retenir alors ils vont s’enfuir, non ? Qu’y a-t-il de si surprenant ? Nous sommes parvenus à tuer dix des dix-neuf maîtres martiaux, que voudrais-tu de plus ? C’est une grande victoire !

« Comment se sont-ils échappés ? » Le Fourbe renifla et dit soudainement : « Les Heimo n’ont pas gardé la prison ? » Il avait déterminé dès le début que c’était une grande possibilité.

Le pouvoir de ses pièges, du Vénérable Martial de huitième rang déguisé et des maîtres martiaux en embuscades… étaient probablement suffisant pour tuer huit ou neuf cavaliers dorés.

Mais ils avaient tué dix personnes ! En d’autres termes, ses troupes avaient surpassé ses attentes et si les Heimo avaient participé, le résultat n’aurait pas été si mince !

Il manquait clairement des troupes de choc sur lesquels il avait compté, d’où son mécontentement.

« Les Heimo ? » demanda Tie Butian en comprenant enfin. « Tu leur as parlé ? »

« En effet. Le Sabreur Roi des Heimo a accepté de nous aider à tuer ces gens ! » Chu Yang dit d’un air morose : « J’avais tout préparé avec attention dans la prison… Seraient-ils venus qu’ils n’auraient eu qu’à montrer mon sceau pour pouvoir y entrer aussitôt, mais… D’après le résultat de la bataille, je suis certain qu’ils n’y ont pas participé ! Que s’est-il passé ? »

« Alors c’est donc ça… » Le Prince sourit : « Quoi qu’il en soit, ce n’est pas un mauvais résultat Ministre Chu. Même si vous avez échoué à tous les tuer, les Heimo devraient t’attendre depuis un moment à présent ! »

« Ah ! » Chu Yang devint pensif et donna ses ordres : « Cheng Ziang, Chen Yutong et toi allez déployer vos hommes et resserrez nos filets le plus vite possible ! Ne laissez pas les souris s’échapper ! »

Cheng Ziang obéit rapidement.

Le jeune homme avait mis les membres clefs du réseau d’espionnage de Tang Xinsheng sous surveillance. Ils étaient très nombreux, près d’un millier ; s’ils voulaient tuer le mal à la racine, ils devaient éviter de commettre la moindre erreur !

« Mobilisez deux unités ; utilisez toutes vos forces et ordonnez à tous les fonctionnaires de coopérer. Personne n’est autorisé à se mettre sur le chemin de la mission du Pavillon Butian ! Nous devons avoir un contrôle total. Si quelqu’un ose interférer, accusez-les immédiatement de trahison et purgez-les tous ! »

Le raid ennemi sur la prison avait échoué et s’ils étaient malins, ils ne reviendraient pas.

En d’autres termes… Ils avaient probablement deviné que Tang Xinsheng était mort.

 

Wazouille
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12 thoughts on “DNC Chapitre 170

  1. c’est la première fois que je viens sur votre site, sa ma pris trois jours pour lire tous les chapitre de DNC, un super Novel merci de me l’avoir fais découvrir et merci pour tous le travail que vous avez donné ! j’attend avec impatience la suite ! 😀

    1. Sois la bienvenue Julie ! Je suis ravi que les aventures de Chu Yang t’ait autant plus !
      N’hésite pas à venir nous rejoindre sur Discord pour discuter ! =)

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