DNC Chapitre 187
DNC Chapitre 189

Et hop, voici votre premier DNC de l’année ! On se donne rendez-vous tout à l’heure pour un BTTH bonus, et peut-être même un TDG en prime :p

Bonne lecture !

Chapitre 188 – La chance de You Yun 1)jeu de mot car Yunqi = chance

Diwu Qingrou cessa de parler ; il se versa une autre coupe de vin et la but lentement.

La pleine lune lumineuse dérivait lentement vers l’est, accompagnée par l’ombre des arbres dans le belvédère.

Il prit tout à coup la parole après avoir vidé cinq à six coupes d’affilée : « Je veux écrire personnellement une lettre à Tie Butian pour lui demander de nous envoyer la famille de Numéro Un. »

« Ce… Pensez-vous que Tie Butian acceptera ? » Han Buchu était surpris que le Premier Ministre veuille écrire une lettre lui-même ! C’était, en soi-même, un témoignage de son ressenti sur la situation ! Il remettait sa réputation entre les mains du prince, quitte à être insulté ?

À quel point son prestige allait-il souffrir de cette histoire ?

« Tie Butian acceptera ! » dit nonchalamment le Premier Ministre. « Envoie à Dong Wufa l’ordre d’attaquer et de prendre deux villes du Nuage de Fer le plus rapidement possible ! »

« Je veux dire à Tie Butian qu’il récupérera ses villes en échange de la famille de Numéro Un ! »

Han Buchu fut surpris une fois de plus, mais il n’osa rien dire. Diwu Qingrou avait pris cette décision inconsidérée sous le coup de la colère, mais ça prouvait à quel point la mort de Numéro Un l’affectait.

« C’est la dernière fois que je me montre émotif ! » Le Premier Ministre leva les yeux au ciel et dit doucement : « Numéro Un était un homme digne de ma déraison ! »

Han Buchu comprit enfin que Diwu Qingrou plaçait Numéro Un au-dessus de tout le reste ; en d’autres termes, il était le seul à pouvoir lui faire perdre le contrôle de ses émotions.

Mais il était mort à présent ! Par conséquent, sa décision précipitée était une manière de lui rendre un dernier hommage.

Une autre grosse bataille allait avoir lieu ! Peu importe le nombre de morts qu’elle allait provoquer, c’était un rite funéraire en l’honneur de son frère ! Et également une façon pour lui d’enterrer sa vie passée…

Dorénavant, le Premier Ministre n’aurait plus la moindre faiblesse. Sa décision impulsive pouvait paraître téméraire, mais c’était également une démonstration de sa puissance terrifiante. De plus, Han Buchu était persuadé que son supérieur avait déjà mentalement préparé l’étape suivante de son plan.

« La présence de Yun He au Nuage de Fer n’est pas une solution à long terme. Il serait catastrophique que la position de son unité soit dévoilée avant que les deux maîtres de niveau Roi ne récupèrent de leurs blessures ! » Le regard de Diwu Qingrou commençait à trahir son ivresse, mais il restait néanmoins lucide. Il dit d’un air catégorique : « Cette bataille est un avertissement ! La lettre, une déclaration ! Le moment venu, Yun He sera là pour accueillir officiellement la famille de Numéro Un. Quiconque osera se dresser sur leur route sera tué ! »

Han Buchu transpira profusément.

« Cette famille est-elle réellement celle de Numéro Un ? » Il ne comprenait vraiment pas comment l’agent avait pu faire une chose aussi stupide !

« Il était prêt à tout avant de partir ! » Le regard du Premier Ministre trahit une pointe de tristesse. « Je vais prendre soin de ses descendants ! »

Han Buchu en resta sans voix.

Personne n’aurait pu imaginer que la femme et l’enfant de Tang Xinsheng au Nuage de Fer soient vraiment les siens, pas même Chu Yang !

Cet homme était vraiment dingue !

*****

La Citadelle était en pleine ébullition !

Chaque quartier menait un branle-bas de combat !

Les masses avaient une puissance et une sagesse infinies !

Les trois chefs de bandits, après avoir reçu les ordres de Chu Yang, se réunirent et discutèrent ensemble. Ils décidèrent d’utiliser une approche prudente : diviser la ville en cinq zones -les quatre points cardinaux et le centre- et la ratisser maison par maison.

Ils accomplirent ensuite leurs devoirs et rassemblèrent tous les étrangers des cinq zones dans un champ. Là, Cheng Ziang enquêtait avec le département de la justice et toute personne suspicieuse se faisait arrêter sur-le-champ…

Le résultat fut que la citadelle plongea dans un chaos absolu, mais ils découvrirent effectivement nombre d’espions. Certains d’entre eux n’eurent aucun courage et furent facilement ‘convaincus’ de coopérer une fois capturés. C’était le genre de type sans la moindre loyauté, à craindre la mort et qui ne savait pas se taire. Avec un peu de ‘bienveillance’, ils crachèrent aussitôt le morceau et révélèrent les déplacements de leurs camarades…

De cette façon, ils furent capables de capturer un Cavalier d’Argent !

Près de vingt mille personnes joignirent la battue : les gardes de la Citadelle, l’armée, la garde royale, etc…

Ils réduisirent la zone de fouille de moitié après deux jours et une nuit. Il était à présent minuit, mais les hommes devaient poursuivre leurs recherches… Les dix mille voyous étaient tout particulièrement motivés, comme s’ils étaient sous aphrodisiaque… (NdT Chu Yang, y’a trop de bandits dans ta ville…)

Même Cheng Ziang ne parvenait pas à suivre le rythme, et avait les yeux rouges d’être resté debout toute la nuit. Cela dit, les trois chefs mafieux étaient eux frais comme des gardons…

Dans sa cachette temporaire, Cheng Yunhe tentait de trouver une contre-mesure… « La situation devient de plus en plus grave ! Si ça continue comme ça, ils vont nous trouver avant qu’on puisse accomplir notre mission ! »

Yin Wufa avait recouvré trente pour cent de son énergie martiale grâce à l’effet puissant du ginseng d’esprit de jade. Kong Shangxin, de son côté, n’avait par contre pas autant récupéré. Dans leurs situations, ils ne pouvaient pas faire grande chose…

Eurent-ils été seuls qu’ils auraient pu facilement se sortir de ce traquenard, mais le problème était qu’ils avaient une petite soixantaine de personnes avec eux. Ils faisaient une trop grosse cible face à ces recherches…

« La seule solution qu’il nous reste est de nous diviser ! » dit Cheng Yunhe. « C’est inévitable si nous ne voulons pas nous faire capturer par l’ennemi. De cette façon, notre nombre ne correspondrait pas à leur signalement et ils devront nous relâcher par manque de preuves. »

 « Non ! Ce serait disperser nos forces ! Ne ferions-nous pas des cibles faciles dans ce cas ? » dit Yin Wufa. « À mon avis, nous devrions tenter une sortie et nous enfuir ! »

« Tenter une sortie ? » Cheng Yunhe dit d’un ton glacial : « Vingt mille soldats encerclent la Citadelle ; ce n’est jamais que le cœur de ce pays ! Vous voulez qu’on vole tous vers le Grand Zhao, c’est ça ? »

« Suivons la suggestion de l’Officiel Cheng ! » dit tristement Kong Shangxin. « On ne peut absolument pas faire de percée ! Un maître de niveau Empereur de neuvième rang finirait par mourir d’épuisement face à vingt mille soldats, alors nous autres… »

Cheng Yunhe fronça les sourcils et dit : « Ce me serait facile de quitter la ville ! Je suis un érudit qui ne pratique aucun art martial, personne ne me suspecterait. Vous autres, par contre… seriez tous extrêmement suspicieux. Il suffirait qu’un seul d’entre nous soit impatient pour faire plonger tous les autres ! »

« Vous deux, en particulier… Votre apparence trahit trop votre identité et de plus, vous n’êtes pas encore rétablis. Devrions-nous être découverts que vous seriez dans de beaux draps ! » Il continua : « Si ça ne vous dérange pas, vous deux Rois Martiaux pouvez vous cacher dans ce cellier… Est-ce que ça vous conviendrait ? »

Kong Shangxin et Yin Wufa roulèrent des yeux de concert d’incrédulité.

La tirade de Cheng Yunhe leur était destinée, car ils étaient les plus impatients et les plus fiers d’entre tous.

Ils étaient tous deux des maîtres de niveau Roi et occupaient une position prestigieuse ; comment pourraient-ils se cacher dans un cellier comme des souris ? C’est pour cette raison qu’il avait préparé le terrain de cette façon….

« C’est une simple mesure temporaire pour éviter la tempête… » ajouta-t-il.

« Soit ! » Kong Shangxin fronça les sourcils. « J’ai été traqué par les gens des Trois Cieux Supérieurs pendant sept à huit ans, j’ai l’habitude de ce genre de conneries… »

Yin Wufa retint sa respiration et dit rageusement : « Moi aussi ! Une fois j’ai dû me cacher dans des latrines lors d’une mission d’assassinat… »

Cheng Yunhe put enfin pousser un soupir de soulagement.

Ils s’étaient cachés au centre de la Citadelle, pas très loin du palais royal. Comme le dit le proverbe : ‘la meilleure cachette est la plus évidente’.

Cheng Yunhe fronça les sourcils en marmonnant et se tut au milieu de sa phrase : « Par ailleurs, je dois trouver un moyen de pousser Gao Weicheng à demander à Du Shiqing de créer une diversion ; le problème est que c’est trop dangereux. Qu’il en soit capable ou non… Au point où on en est, nous n’avons pas vraiment le choix… »

« Dispersons-nous immédiatement ! Si vous le pouvez, faites un rapport quotidien ! Si ça vous est impossible, ne vous forcez pas ; votre sécurité passe avant tout ! »

Suite à son ordre, le groupe de soixante personnes se dispersa aussi vite que les nuages sous le vent. Seules dix personnes restèrent pour protéger Kong Shangxing et Yin Wufa. Elles étaient toutes des experts capables de s’échapper seules face aux soldats aisément.

Avec le plan de Cheng Yunhe, les deux rois martiaux ne devraient pas être découverts à moins d’un imprévu. Bien sûr, ils allaient probablement perdre quelques hommes, mais ils devraient pouvoir préserver la majorité de leurs forces.

You Yun était un Guerrier Martial d’une vingtaine d’années, qui rêvait depuis longtemps de rejoindre le Pavillon Butian. Malheureusement, sa culture était trop basse et il avait été éliminé au premier tour des sélections. Déprimé, il ne joignit pas la chasse à l’homme avec les autres et, au lieu de ça, il se saoula jusqu’à finir complètement rond. Après quoi, il quitta son bar à peine conscient, pouvant juste sentir l’alcool lui monter à la tête. Il ne savait pas où il allait ; il avait juste besoin d’un coin où s’allonger et ronfler bruyamment…

Il fut tout à coup sorti de son beau rêve par une envie d’uriner. D’un air absent et les yeux à peine ouverts, il défit son pantalon et se mit à son affaire…

Il redevint à un peu lucide en cours de route et ouvrit les yeux pour regarder alentour. Il se tenait à côté d’un petit tas de bois que quelqu’un avait placé à côté d’une porte…

Il sentit le vent froid de l’automne alors que son ébriété s’évaporait. Il trembla et un peu d’urine tomba sur son pantalon. Il jura instinctivement et pinça son engin de ses doigts pour couper le flot ; alors qu’il allait continuer, une ombre passa au-dessus de sa tête et juste après, trois personnes volèrent à sa suite. Puis un groupe tout entier de gens en noir vola à son tour…

You Yun était pétrifié. Il manqua de crier et parvint à se reprendre et à se couvrir la bouche de ses mains. Cependant, il en oublia ce qu’il pinçait et le flot reprit son cours… Pas une goutte ne fut gâchée car tout tomba sur son pantalon et pourtant, il ne sortit pas de sa stupéfaction…

Il entendit vaguement deux personnes se dire à voix basse : « … Le chef de niveau Roi est ici… Non, ici… »

« Silence ! » dit l’autre personne en toute hâte avant de s’envoler…

You Yun sentit ses cheveux se dresser sur sa tête et il pensa aussitôt à la battue qui avait eu lieu ces derniers jours… Se peut-il que ce soit eux qu’ils recherchent ? S’ils ont dit ça… Est-ce que ça veut dire que les autres sont là-dedans ?

Il se leva aussitôt prudemment, mais quelques bûches de la pile de bois derrière lui tombèrent et firent quelques petits bruits. Il se pinça précipitamment le nez et poussa quelques miaulements, puis il s’en alla lentement en se faufilant… Ce ne fut que trente mètres plus loin qu’il se mit enfin à courir comme un dératé, tout satisfait : Je comprends mieux pourquoi mon père m’a nommé You Yun ! J’ai vraiment de la chance… Ma pisse peut trouver des espions ! C’est vraiment un cadeau des cieux…

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 188

  1. Merci pour la suite. Mouais bon, pour un qui plaçait Numéro Un au-dessus de tout le reste, il a quand même longtemps hésité à si oui ou non il devait aller le secourir…

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