DNC Chapitre 202
DNC Chapitre 204

Et hop, voilà votre DNC du mercredi ! Les chaps de demain seront à l’heure, promis ! =)

D’ici là, bonne lecture à tous et à demain, chers lecteurs !

AHWOOOOOOOOH !!

Chapitre 203 – L’autoritaire jeune maître Luo

Chu Yang et compagnie en restèrent stupéfaits !

Tu as accouru en venant de derrière eux, et tu prétends avoir dégagé la voie ? Quand aurais-tu pu le faire ?

Cheng Yunhe, en entendant le galop d’un cheval, avait eu un mauvais pressentiment, mais lorsqu’un gredin aux yeux noircis les dépassa, il poussa un soupir de soulagement et se réjouit que ce ne soit qu’un passant.

Mais ce type s’était arrêté après les avoir dépassés et parlait comme un bandit !

Cheng Yunhe manqua de s’évanouir.

Il n’était pas rare de tomber sur des bandits, et ce depuis un moment déjà. Par contre, il n’avait encore jamais vu quelqu’un les remonter pour leur bloquer la route et les voler avec une telle attitude… Il était également rare de voir une personne bloquer toute une caravane par sa force seule.

Le plus incroyable encore était l’air furieux et haineux que le brigand affichait déjà pour ses victimes. Il avait l’air d’éprouver la terrible rancune d’une personne souffrant d’une injustice innommable ; du feu sortait presque de ses yeux tant le tort dont il souffrait le rendait dingue.

Une attitude aussi déraisonnable et autoritaire était incurable…

Le conducteur de la caravane roula des yeux et regarda Luo Kedi : « Ça ne va pas ou quoi, vaurien ? » Cheng Yunhe et compagnie avaient contenu leur fureur depuis leur départ de la Citadelle, sans pouvoir passer leur colère sur quoi que ce soit. Et maintenant, on les embêtait sur la route…

Contre toute attente, quelqu’un s’était présenté à eux pour qu’ils puissent se passer les nerfs, aussi étaient-ils tous fous de joie.

L’Aïeul Martial déguisé en conducteur était d’une très mauvaise humeur parce que son visage avait été fouetté par le vent et la neige tout le long. Autant dire que l’arrivée de ce trublion était du pain béni.

« C’est toi qui ne vas pas ! Ta famille entière est malade, même ! » cria Luo Kedi. « Tous tes ancêtres sont malades ! »

« Enfoiré ! » Le visage du conducteur entre deux âges vira au violet. Furieux, il bondit en avant et grimaça d’un sourire mauvais. « Qui que tu sois, voyou, prépare-toi à te réincarner si tu oses me bloquer la route ! »

Avant qu’il ait pu finir de parler, Luo Kedi devint plus furieux encore que lui ; il descendit de son cheval et courut vers lui.

« Fils de pute ! Connard ! Tu as été élevé par un porc ! Et tu oses même m’injurier ! » Le second jeune maître Luo jura rageusement comme un charretier. Tandis qu’il débitait ce généreux torrent d’injures, il retroussa ses manches pour se préparer à se battre : « C’est déjà un honneur pour vous que d’être volés par ce jeune maître ! Ça ne te satisfait pas, ducon ? Par ta pute de grand-mère, vous avez tous l’air d’ânes sortant de leurs cages ! Je vous donne déjà beaucoup de face, là ! Abrutis ! »

Luo Kedi engagea les hostilités en jurant, de sorte que l’Aïeul n’ait pas le temps de réagir. Son adversaire avait pris les devants, et il ne pouvait que bloquer les coups tantôt à gauche, tantôt à droite… à gauche, à droite… Il n’avait pas le temps de contre-attaquer.

En quelques instants, le flot d’injures ininterrompu de son ennemi laissa le conducteur si étourdi qu’il n’avait même pas le temps de lui répondre.

Après une tempête d’attaques, Luo Kedi s’arrêta tout à coup. Il croisa les bras et regarda son adversaire sans bouger. Cependant, ce dernier remuait encore les bras de manière chaotique à bloquer à gauche puis à droite, à gauche puis à droite… Il continuait frénétiquement sans laisser le temps à son esprit de réaliser…

Après avoir balancé ses bras pendant un moment, le conducteur s’aperçut enfin que son opposant avait cessé de l’assaillir. Il s’arrêta en transpirant abondamment, et découvrit aussitôt que ce maudit vaurien se tenait pas loin devant lui.

« Es-tu épileptique ? » lui demanda Luo Kedi avec curiosité. Puis, sans attendre de réponse, il le frappa droit dans le nez avant de suivre avec deux baffes.

La tête du pauvre Aïeul partit vers le haut sous le coup dans le nez, puis il fut frappé durement sur la joue droite, ce qui le fit pencher la tête sur la gauche. Il fut ensuite frappé une fois de plus sur la gauche, ce qui envoya son visage vers la droite. Il ramena difficilement sa tête dans sa position originale, le nez pissant le sang.

Il cracha plus d’une dizaine de dents dans un ‘puh’…

Son sang coula sur la neige immaculée, ce qui fit ressortir le rouge plus encore.

Alors que tous les autres Aïeux de la caravane mouraient d’envie de se jeter dans la mêlée, cette attaque fit se contracter leurs pupilles.

Le mouvement rapide et précis de Luo Kedi dégageait l’aura d’un expert, mélangée avec une bizarrerie indescriptible…

Ce jeune homme était une grande menace pour eux.

Au même moment, Luo Kedi péta soudainement un câble…

Il hurla « Ahwooh ! » et sauta tout à coup de joie. Il ne cessa de crier : « Bordel de merde ! Bordel de merde ! Alors ça marche ! Bordel de merde ! Bordel de merde, ça marche vraiment… ! »

Le second jeune maître Luo venait juste de découvrir que ses coups étaient bien plus fluides qu’il y a quinze jours de ça. Et de plus, il les assénait sans effort.

Cette amélioration était due au fait qu’il soit plus faible que Gu Duxing et les autres. Vu que ces derniers le torturaient quotidiennement, il n’avait pas remarqué à quel point il avait progressé !

À présent qu’il se battait avec un étranger, il avait pu réaliser cet heureux changement ! Cette sensation de plaisir monta en lui comme la marée… En un clin d’œil, notre second jeune maître Luo devint fou de joie et bondit sans cesse en dansant.

Les chefs, des Vénérables Martiaux, restèrent bouche bée en un instant. Ils ignoraient pourquoi ce vaurien qui fronçait les sourcils plus tôt comme s’il venait de rencontrer ses ennemis mortels, ou comme s’il venait d’être fessé huit cents fois. Mais à présent, il bondissait partout comme un tigre sur ressort… (NdT référence moisie spotted !)

Il avait l’air excité, très excité…

Se peut-il que ce type soit cinglé ?

Tous les membres de la caravane se sentirent agacés pendant un moment. Ils avaient été traqués comme des bêtes dans la Citadelle, ils s’étaient échappés comme des chiens au prix de gros efforts et là, il avait fallu qu’il tombe sur ce genre de voyou anormal et cinglé sur le chemin.

Le rideau épais couvrant l’une des calèches se souleva, et Cheng Yunhe en descendit en souriant. Il s’inclina profondément et dit : « Guerrier, je ne suis qu’un marchand ambulant. Je voyage çà et là toute l’année pour me nourrir et m’habiller. Cependant, à présent que j’ai la chance de vous avoir rencontré, je dois naturellement vous témoigner mon respect. »

Il se retourna et dit : « Qu’on amène cinq cents liangs d’argent en cadeau à ce guerrier ! »

Une fois cela dit, il s’adressa à nouveau à Luo Kedi : « C’est un petit gage de mon appréciation. Ce n’est pas assez pour vous témoigner pleinement mon admiration, mais j’espère que vous l’accepterez. Quoi qu’il en soit, notre rencontre était voulue par le destin ; pouvons-nous nous séparer en tant qu’amis ? »

Bien sûr, Cheng Yunhe voulait éviter les complications. Même face à de petits groupes de bandits, il préférait encore perdre un peu d’argents plutôt que de prendre des risques dans cet endroit dangereux.

Sa façon de parler prouvait qu’il donnait beaucoup de face à des bandits ordinaires.

Et qui refuserait cinq cents liangs d’argent, donnés sans aucune contrepartie ?

Une personne ordinaire ne gagnerait pas autant même après des années d’efforts.

Cependant, malheureusement pour Cheng Yunhe, il était tombé sur le second jeune maître Luo Kedi !

Dans des circonstances normales, ce dernier ne se montrerait pas déraisonnable. Si son adversaire se rendait, il ne le tuerait pas car ce serait absolument stérile ; il valait mieux le laisser partir.

Cependant, il venait juste de passer de la fureur à l’allégresse extrême, ce qui avait eu pour effet de lui faire perdre toute sa raison. À ce moment, il voulait surtout trouver des adversaires pour vérifier ses progrès.

Il était particulièrement heureux qu’il y ait quelques experts dans cette caravane, et des Vénérables qui plus est !

Le jeune maître Luo sentait son esprit s’embraser sous le désir de se battre. Ses lèvres étaient sèches, son corps tremblait, son visage rougissait et ses mains le démangeaient.

Il ferait honte à ses propres progrès en ne se battant pas.

À ce moment, il avait complètement zappé les ordres de Chu Yang. Il n’y avait dans son esprit plus que l’excitation d’un pillard ayant trouvé une cible.

« Nous séparer en tant qu’amis ? Ahwooh… » Le second jeune maître Luo leva la tête vers le ciel et rit. Il dit majestueusement : « Wouhahaha… Ahwooh… Vous voulez qu’on devienne amis avec juste cinq cents liangs d’argent ? » Son expression se fit soudainement grave. Sa contenance était même plus froide que la neige et le vent alentour. Il dit rageusement : « Mon amitié ne vaut que cinq cents liangs d’argent ? Ahwooh… »

Il faut savoir qu’il y a peu, Gu Duxing les cherchait, Ji Mo et lui, pour faire quelque chose pas loin. Une fois qu’il eut trouvé Luo Kedi, Gu Duxing leva la tête vers le ciel et poussa un hurlement lupin. « Ahwooh… »

Son hurlement fit aussitôt trembler toute la nature alentour ! Luo Kedi avait clairement remarqué la présence d’une famille de léopards dans la forêt. Le hurlement de l’épéiste les avait tellement effrayés qu’ils s’étaient presque déféqués dessus, et s’étaient enfuis la queue entre les pattes…

Ji Mo avait même entendu ce hurlement au loin, et avait couru les rejoindre.

Le second jeune maître Luo avait tellement trouvé ce hurlement impressionnant et puissant, qu’il avait décidé que c’était la meilleure manière de démontrer sa force !

Dès lors, il avait pris la mauvaise habitude de d’abord pousser un grand hurlement avant de dire quoi que ce soit. Au début, il hurlait ‘Hoohoo’, mais il trouvait que c’était trop commun. Il l’avait donc remplacé aussitôt remplacé par ‘Ahwooh’…

C’était également la raison pour laquelle il se faisait tabasser au Pavillon de l’Armement Divin. Personne n’avait envie d’entendre son hurlement lupin. Il hurlait quand il était content, quand il était furieux… passe encore. Mais lorsqu’il n’y avait rien à faire, il hurlait juste comme un cinglé… Ses frères auraient voulu le supporter qu’ils n’auraient pas pu !

Bien sûr, le second jeune maître Luo l’ignorait, et pensait de façon arrogante qu’ils étaient tous jaloux de sa grande beauté…

« Ahwooh… Je vaux donc si peu pour que tu me proposes cinq cents liangs d’argent ? Enfoiré ! » Il serra les dents et jeta un regard noir à son interlocuteur. Il lui dit en postillonnant : « Ahwooh, pourquoi ne me remettriez-vous pas ce que vous avez de plus précieux ? Vous attendez que je vous tombe dessus ? Ahwooh… »

Cheng Yunhe afficha une expression assez hideuse…

Les Vénérables Martiaux le fusillèrent du regard ! Ce vaurien n’était qu’un ingrat !

Cheng Yunhe avait tellement été poussé à bout par ses injures qu’il s’énerva également : « Plutôt que de prendre la manière douce, tu veux régler ça par la manière forte ! »

« Bande de bâtards ! Qui parmi vous est digne de me donner la manière forte ? » cria le second jeune maître Luo. « Ahwooh… Vous êtes trop drôles ! Laissez-moi vous apprendre ce qu’est la manière forte ! »

Les Vénérables Martiaux ne purent en supporter davantage. L’un d’entre eux bondit comme le vent en brisant la neige tombante sur son passage, et cria rageusement : « Je vais te montrer moi, ce que c’est que la manière forte ! »

Une rafale de coups s’abattit vers Luo Kedi.

Ce dernier hurla, excité : « Ahwooh, amène-toi… » Puis il fonça comme une tempête et rapidement, les deux adversaires échangèrent des coups.

On entendit des bruits de galop retentir. Grand-frère Chu, second frère Gu, second jeune maître Ji, second jeune maître Dong et le futur bandit solitaire Rui Butong apparurent tous en même temps.

 

Wazouille
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12 thoughts on “DNC Chapitre 203

  1. Merci pour ce chapitre. Pauvre gars, il a tellement été martyrisé par ses frère martiaux ces derniers jours, qu’il doit en évacué tout le stress x)

  2. Merci pour le chapitre ! Mon dieu et après il ose se plaindre de recevoir des coups ?? Mec c’est normal si tu te fais frappé

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