DNC Chapitre 211
DNC Chapitre 213

Bonsoiiiiiiir~ Voilà un chapitre bonus pour remercier monsieur Khultima et sa grande générosité ! Comme tu l’avais deviné, il allait te falloir la suite… x)

Par contre, le second bonus arrivera demain, j’ai eu une journée chargée ^^ »

Bonne soirée à tous, bonne lecture et merci encore, Khultima !

Chapitre 212 – Ça ne me dérange pas

« Je. Te. Demande. Ton. Prénom ! » grogna l’étranger, dont le regard devint si perçant que personne n’oserait le soutenir !

Ces mots résonnèrent à l’oreille de Chu Yang comme des coups de tonnerre, puis ils l’abasourdirent soudainement comme si l’univers tout entier venait subitement de s’effondrer !

« En quoi mon prénom t’importe-t-il ? » dit-il en essayant de contrôler l’inconfort que cette stupéfaction féroce avait fait naître en lui. Il se rebella tout à coup farouchement : Qui es-tu ? Qu’es-tu ? Pourquoi devrais-je te donner mon prénom juste parce que tu me le demandes ?

La voix de l’étranger devint douce comme s’il s’était rendu compte du trouble qu’il avait créé chez son jeune interlocuteur : « Parle ! »

« Pourquoi ? Dois-je te répondre juste parce que tu me le demandes ? » Le jeune homme sourit froidement. Il éprouvait de l’anxiété, un sentiment qu’il n’avait pas connu depuis un long moment.

« Si tu ne me réponds pas, je vais immédiatement les tuer. » dit calmement l’homme entre deux âges, en pointant du doigt Gu Duxing et compagnie qui couraient désespérément vers eux.

Le premier à se débattre pour son frère était certainement quelqu’un qui accordait une grande valeur à leur fraternité…

« D’accord, je vais te le donner ! » céda aussitôt l’adolescent. Cet étranger en bleu avait directement visé sa faiblesse !

« Je m’appelle Chu Yang ! » dit ce dernier d’un air agacé. « Tu veux me trouver une femme ou quoi ? »

« Eh… » Le regard de l’étranger en bleu devint légèrement souriant. Il dit : « Chu Yang… En quoi est-ce difficile que de te trouver une femme ? »

Il tendit soudainement un bras, et une grande succion surgit de sa paume qui, contre toute attente, attira le Fourbe vers lui. Celui-ci eut l’impression d’être ligoté par un millier de cordes, tant il était incapable de remuer le petit doigt. Il demanda rageusement : « Qu’est-ce qui te prend ? »

« Qu’est-ce qui me prend ? » L’étranger sourit et attrapa tout à coup ses chevilles. Il le mit sens dessus dessous et le secoua plusieurs fois ; tout ce que sa victime avait sur lui tomba à terre.

« Eh bien… Tu as bien des choses dis-moi, sale gosse ! »

L’homme d’âge moyen regarda la pile à terre, fronça tout à coup les sourcils et dit : « Bon sang, pourquoi n’y a-t-il que des poisons louches ? »

Chu Yang, à l’envers, se tortilla d’avant en arrière et, ne pouvant le supporter davantage, il dit : « Bordel de merde ! Je ne suis pas assez fort. Si je n’utilise pas de poison alors je fais quoi ? J’attends de mourir ? »

L’étranger pencha la tête sur le côté et réfléchit. Puis, contre toute attente, il s’avéra d’accord. « C’est logique. »

Il poussa ensuite ses affaires du pied, et son expression devint graduellement plus laide tandis qu’il marmonna : « Pourquoi ce n’est pas là ? »

On entendit tout à coup un déchirement sec de tissu, et frère Chu Yang subit le même traitement que Luo Kedi : il se retrouva nu comme un ver.

De manière inattendue, l’homme en bleu écarquilla les yeux en regardant son entrejambe. Il fit claquer ses lèvres : « Ce n’est vraiment pas un petit calibre… On dirait que tu peux facilement faire des enfants ! Cela dit, pourquoi ça n’est pas là ?! »

Le jeune homme manqua de vomir du sang.

Il pouvait sentir le sang lui ‘monter’ à la tête alors qu’il s’enragea : « Enfoiré ! Repose-moi immédiatement ! Je… Je… Je vais te tuer ! »

Plop ! Un ministre Chu tout nu fut jeté dans un tas de neige. Sans se soucier de la moindre élégance, il attrapa rapidement ses vêtements et les revêtit. L’étranger ne s’en soucia pas et continua de se gratter la tête, l’air confus et triste en murmurant : « La ressemblance est troublante… Pourquoi n’est-ce pas là ? »

Il réfléchit un long moment, puis il releva soudainement la tête et demanda : « Eh gamin, qui est ton père ? »

« Mon père ? Il est mort il y a bien longtemps ! » dit rageusement l’adolescent. Il avait réalisé, dès que l’étranger en bleu lui avait posé cette question, qu’il cherchait l’essence de jade violette qui représentait son identité !

Il avait demandé depuis belle lurette à l’esprit de l’Épée de ranger cette essence de jade dans son espace. Il ignorait si ce type face à lui était un ami ou un ennemi, alors pourquoi devrait-il la sortir ?

« Impudent ! » rugit l’homme entre deux âges en le giflant. Il demanda, furieux : « C’est comme ça que tu parles de ton père ? »

Une voix rageuse leur parvint de quelques dizaines de mètres de là : « Fils de pute ! Arrête ça de suite ! » Gu Duxing et compagnie courraient vers eux, l’air débraillé. Ils étaient immédiatement devenus furieux en voyant l’homme en bleu gifler leur grand-frère.

L’étranger eut l’air abattu et il hurla : « Fermez-là ! Et reculez sagement de cent mètres ! Si vous faites le moindre bruit… je lui briserai les os ! »

Les cinq jeunes gens voulurent cracher du sang de fureur, mais le Fourbe était entre ses mains. Ils ne pouvaient rien faire d’autre que de rester immobile et de le regarder haineusement.

« Ha ha… » Chu Yang leva lentement la main et essuya le filet de sang au coin de ses lèvres. Il eut un sourire glacial et dit : « Pourquoi es-tu aussi tendu ? Tu peux contrôler ce que je dis ? »

L’étranger le regarda d’un air féroce en bouillant de rage. Le jeune homme refusa de céder et lui rendit son regard.

Au bout d’un moment, l’homme se calma peu à peu et finit par dire d’un air découragé. « Bien, je ne vais pas me disputer avec toi ! Laisse-moi te poser une question : as-tu déjà vu un morceau de jade à peu près de cette taille, avec ce genre de forme et d’essence pure de jade violet ? » Il traça aussitôt dans la neige un dessin du pendentif.

Il venait de dessiner le contour de son essence pure de jade…

L’adolescent ne changea pas d’expression et répondit nonchalamment, le regard fixe : « Je ne l’ai jamais vu. Qu’est-ce que c’est ? »

« Jamais vu… » Le regarde de l’étranger devint triste et se perdit au loin, tandis qu’il marmonna : « Comment est-ce possible… »

Un rayon d’espoir traversa son regard, et il posa une série de questions : « Qui est ton père ? Quel est le nom de ta mère ? Et comment s’appelle ton grand-père ? De quel clan viens-tu ? D’où viens-tu ? »

« Mon père est Chu Dazhuang, un chasseur. Ma mère se prénomme Yang, d’où mon prénom. Mon grand-père paternel se nomme Chu Yingjun, et c’est pourquoi je suis beau. (NdT 英俊 yingjun = beau :p). Je viens du petit village des trois lacs, sur le col de la Petite Montagne du Nuage de Fer. Je n’ai pas de clan et comme je l’ai dit, je viens d’une famille de chasseur. » répondit le Fourbe avec aisance et sans sourciller. Au vu de son éloquence, il aurait probablement pu parler de ses ancêtres sans aucun problème.

Chu Dazhuang… Chu Yingjun. Chu Yang… Le petit village des trois lacs, sur le col de la Petite Montagne du Nuage de Fer… » L’homme en bleu le regarda d’un air suspicieux. Il regarda avec attention son visage et marmonna : « Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible… »

« Oh ? Peut-être que… je ressemble à quelqu’un que tu connais ? » demanda calmement Chu Yang.

« Comme deux gouttes d’eau ! » L’étranger sembla retrouver son calme et soupira doucement. Ensuite, il fronça les sourcils et dit : « Comment peut-il y avoir une telle ressemblance ? »

Le jeune homme sourit : « Oh ? Et tu as un grand lien avec cette personne ? »

« Un très grand lien ! » dit tristement l’homme entre deux âges. « Et vous avez le même nom de famille… Bon sang ! »

Il avait l’air un peu déçu, et ne semblait pas vouloir parler davantage.

Cela dit, ce n’est pas parce qu’il voulait se taire que son interlocuteur était d’accord. C’était un sujet extrêmement important pour lui, alors comment pourrait-il ne pas poser de question !

Il pouvait sentir que cette personne était le plus grand lien qu’il avait avec son identité, mais il n’osait pas le dire à ce moment.

La situation n’avait rien de simple, c’était indéniable ; est-ce que cette personne était un ennemi mortel ? Ou un membre de sa famille ? Comment pouvait-il lui faire confiance avec quelques mots seulement ?

De plus, l’adolescent ne comprenait pas ce sentiment étrange qu’il éprouvait. Un sentiment comparable à quelque chose comme… de la peur.

Avait-il été abandonné par accident ou exprès ? Quel genre de clan se comportait ainsi ?

Une chose était sûre : s’il avait été abandonné exprès… alors dans cette vie, il ne retournerait jamais dans ce clan ! Me venger ? se demanda-t-il. Je ne suis pas cruel au point de me venger de mes propres parents. Cela dit, je ne peux pas non plus les laisser me retrouver, et je n’admettrai pas mon identité ! Ça, c’est certain !

Avant de pouvoir trouver le fin mot de cette histoire, il ne laisserait absolument rien filtrer de son identité.

Il était très inquiet.

Le Fourbe avait vécu deux vies, et avait perdu sa mentalité d’orphelin larmoyant le moment où il rencontrait des membres sa famille. Je suis qui je suis et vous n’avez pas voulu de moi, vous m’avez abandonné. Ça ne change rien à qui je suis ! 

J’ai grandi tout seul, je peux réussir tout seul ! Je peux quand même atteindre mes buts !

Cela dit, ces pensées ne pouvaient pas étouffer la peine qu’il éprouvait…

Alors qu’il réfléchissait, il se raidit subitement. Il avait à nouveau été attiré par l’étranger et, après quelques déchirements, ses vêtements disparurent à nouveau… L’étranger le fixa avec attention de la tête aux pieds.

Chu Yang n’eut même pas envie de l’injurier.

Sa force n’a rien d’humaine alors à quoi bon l’injurier…

« Pas une seule tâche de naissance… Bordel de merde, comment as-tu pu naître aussi propre ? » Le gronda de façon inattendue l’étranger. Il lui rendit ensuite sa liberté, mais le jeune homme refusa de se revêtir, et resta nu dans la neige en lui faisant audacieusement face.

L’homme en bleu s’assombrit : « Rhabille-toi ! »

« Non, c’est bon ; je devrais encore les enlever si tu veux me mater à nouveau. » dit-il naturellement. « Ce n’est rien, ça ne pose aucun problème. Je m’en fiche si tu es un homme ; d’ailleurs, tu serais une femme que je m’en ficherai tout autant. »

L’étranger en resta abasourdi. Il tourna la tête de côté d’un air désarmé et cracha. Des veines bleues grossirent peu à peu sur son visage ; il serra les dents et dit : « Tu devrais être heureux que ça ne soit pas toi, gamin ! Si ça l’était… Je te botterai le cul huit cents fois ne serait-ce que pour l’avoir ouvert ! »

« Merci beaucoup. » L’adolescent remit lentement ses vêtements l’un après l’autre, puis il rit à gorge déployée et dit : « Tu as un complexe d’infériorité après avoir vu mon engin, c’est ça ? »

« Un complexe d’infériorité ? » répéta l’homme entre deux âges, perplexe.

Le Fourbe remua arrogamment son bassin : « Il est gros, pas vrai ? »

L’étranger en bleu bouillit aussitôt de rage : « Va-t’en ! Ne crois pas que parce que tu ressembles à… me ressemble, je ne vais pas te tuer ! »

Chu Yang répondit d’un ton glacial : « Je n’attends rien de toi, quoi que tu en penses… » Il leva les yeux et dit négligemment : « Fais ce que tu veux, c’est ton problème ; ça ne me regarde en rien ! »

« Et si je veux te tuer ? »

« C’est également… ton problème ! » dit Chu Yang à voix basse, sans la moindre émotion.

« Tu es courageux ! » L’homme en bleu s’assombrit, et tourna la tête vers le ciel d’un air triste. Un long moment plus tard, il soupira et dit à voix basse : « Combien de temps vais-je devoir chercher… »

Tout à coup, il dit au jeune homme : « On peut dire que nous étions destinés à nous rencontrer, gamin. Je t’ai giflé et tu m’as injurié. Je vais m’en aller à présent… »

L’adolescent opina calmement du chef et dit : « Je ne vais pas te raccompagner… »

 

Wazouille
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15 thoughts on “DNC Chapitre 212

  1. Merci pour le chapitre. Bien marrant ce chapitre encore une fois x)
    Le gars va juste partir comme ça ? J’aurais bien voulu en apprendre un peu plus, vivement la suite.

  2. sympas la trad
    le hic c est juste le temps de traitement
    quand on sait qu il y a 28 soit plus de 2750 chapitres
    j ai vraiment du mal a me projeter dans l avenir

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