DNC Chapitre 216
DNC Chapitre 218

Voilà la suite de DNC mais encore une fois, ça va être assez triste… Et ce n’est pas fini. Il y aura un chapitre bonus ce soir si je suis capable de le sortir !

Bonne lecture à tous !

 

 

Chapitre 217 – Réunion du clan et début du cauchemar

 

À ce moment, la petite Mo Qingwu était recroquevillée sur elle-même et pleurait sans cesse dans sa chambre. Elle faisait la moue et n’osait pas pleurer trop fort ; elle ne pouvait que pleurer en son for intérieur… Frère Chu Yang, je suis tellement malheureuse, ils s’en sont tous pris à moi… Viens vite s’il te plait… Boohoohoo… 

Elle était assez sensible pour sentir que ces derniers jours, même l’attitude de sa propre domestique à son égard avait beaucoup changé…

Chaque fois qu’elle voyait sa mère, celle-ci la prenait dans ses bras et pleurait de tristesse et d’impuissance…

La petite comprenait que quelque chose de mauvais lui était arrivé…

C’était un pressentiment !

Cependant, elle ne pouvait rien y faire si ce n’est observer craintivement tous les changements autour d’elle… La seule chose qui parvenait à la rassurer semblait être le sabre que le Fourbe lui avait donné…

 

La conférence du clan Mo commença enfin !

Mo Tianji entra dans le grand hall et sentit aussitôt son cœur se serrer !

De la fumée d’encens flottait dans la pièce, où on avait sorti les tablettes ancestrales pour les placer proprement sur l’autel. (NdT autel des ancêtres). Leur père, Mo Xingchen, était assis avec solennité.

De chaque côté de lui se trouvaient huit chaises, toutes occupées. Certains de leurs occupants avaient les cheveux gris, d’autres blancs, et certains étaient jeunes avec des cheveux noirs. Cependant, le tacticien savait que toutes ses personnes avaient globalement le même âge. Il ne fallait pas juger selon les apparences.

Ces hommes étaient les huit doyens du clan Mo !

Les deux hommes entre deux âges de part et d’autre de leur père étaient en fait les doyens au niveau de culture le plus élevé, et les plus grands espoirs du clan.

Mo Tianyun, vêtu d’une robe blanche comme neige, était assis sur la gauche. Devant lui se trouvait un siège vide, certainement réservé à son cadet.

Derrière eux deux se trouvaient sept ou huit autres chaises, occupées par les experts martiaux importants du clan.

Tout le monde revêtait un air solennel, et l’atmosphère était étouffante.

Mo Tianji sentit son cœur se broyer de chagrin. Même les tablettes ancestrales avaient été sorties ! C’était bien la preuve qu’une décision importante allait être rendue ! Et cette décision était probablement liée à Mo Qingwu !

Qingwu n’est pas encore là.

Il entra d’un air morose, bien droit, et il plongea ses yeux dans ceux de son père avec calme. Il voulait trouver dans son visage majestueux une trace d’affection envers sa petite sœur.

Cependant, il fut finalement déçu ; Mo Xingchen ne montrait aucune émotion. Une pointe de tristesse traversa fugacement son regard lorsqu’il croisa celui de son fils.

Le jeune homme perçut sa tristesse et se figea aussitôt devant son siège. Il se tourna lentement pour faire face à Mo Tianyun ; ces deux hommes étaient la seule famille de sang qu’ils avaient.

Une pointe de plaisir traversa les yeux de l’aîné, alors que dans celui du cadet passa un rayon de froideur. Tu es un monstre, alors ne me reproche pas d’être sournois !

Il resta silencieux et s’assit lentement.

Seuls les deux frères portaient des vêtements blancs dans la grande salle. Ils étaient assis face à face et avaient l’air calmes ; cependant, au moment où Mo Tianji s’assit, tout le monde put clairement sentir leur rivalité s’embraser.

« Nous sommes réunis ici parce que nous devons annoncer quelque chose de très important. » La barbe de Mo Xingchen remua bien qu’il n’y ait pas de vent. Ses lèvres frémirent légèrement et il dit à voix basse : « Faites entrer Mo Qingwu ! »

Les pupilles de Mo Tianji se contractèrent.

Une Mo Qingwu inquiète, au pas de la porte, fut escortée par deux vieilles nourrices. Elle était absolument livide.

Elle serrait fort contre sa poitrine un vieux fourreau miteux, comme si c’était là son seul réconfort.

Et ainsi, elle se tint seule au milieu de la grande salle. Elle regarda son père d’un air malheureux, puis regarda autour d’elle un peu avec frayeur. Enfin, son regard angoissé tomba sur le visage de son second frère. Ses petites lèvres tremblaient comme une jeune pousse sous le vent.

Mo Tianji sentit son cœur se tordre de douleur. Il ne put supporter davantage de regarder l’air malheureux de sa petite sœur, et il baissa tristement les yeux.

Aussitôt, des larmes coulèrent le long des joues de Mo Qingwu. Elle fixa encore un moment son second frère, puis elle baissa finalement la tête. Lorsque le jeune stratège se décida enfin à dire quelque chose, il découvrit qu’elle avait baissé la tête, et que ses cheveux couvraient son visage…

Il ignorait qu’il avait commis une erreur. Il avait baissé les yeux parce qu’il ne supportait plus de la voir aussi malheureuse, et non pas parce qu’il la laissait tomber. Cependant, Mo Qingwu était alors plus vulnérable qu’elle ne l’avait jamais été ; elle savait qu’elle allait devoir affronter son destin.

Le geste de son second frère détruisit entièrement le mince espoir qu’elle conservait ! À cause de ce malheureux geste, elle crut très longtemps que dans tout le clan, seule sa mère était bonne envers elle !

Même mon second frère, avec qui j’étais si proche, refuse de m’aider…

Si Mo Tianji avait su que sa sœur s’était méprise, il l’aurait immédiatement serrée contre lui même s’il devait en mourir sur le champ. Cependant, il l’ignorait totalement !

La petite fille garda la tête baissée, le regard rivé sur le sabre sur sa poitrine, comme si la chaleur de Chu Yang s’y trouvait encore…

Elle n’écoutait même pas ce que les autres disaient. Mo Xingchen soupira et dit : « Mo Qingwu s’est montrée puérile lorsque des membres du clan sont allés s’entraîner ; elle n’aurait pas du les accompagner… Et c’est à cause de cela qu’une tragédie a eu lieu ! »

Tout le monde dans la pièce se tenait droit sur sa chaise et écoutait en silence.

« Le clan Hei Mo leur a tendu une embuscade et a grièvement blessé Mo Qingwu. Leur Épéiste Roi a provoqué des séquelles d’un seul coup ! » Le chef de clan soupira lourdement et dit : « Les Trois Méridiens Yin de Mo Qingwu… sont complètement détruits ! »

Il ne faisait aucun doute que c’était le consensus parmi les doyens.

Aussitôt, les membres présent se mirent à murmurer entre eux. Certains avaient déjà appris la nouvelle, mais d’autres l’ignoraient encore jusque-là.

« Dans les Trois Cieux Intermédiaires, les puissants survivent et les faibles meurent. Ce n’est qu’avec la force qu’on peut s’élever et continuer d’exister. Notre clan Mo a été établi avec les arts martiaux, et c’est pourquoi nous accordons une grande valeur à la compétition entre les membres de la jeune génération. Certes, c’est un peu brutal, mais ce n’est qu’avec ces compétitions violentes que nous pouvons garantir la prospérité à long terme du clan ! »

« Par conséquent, notre clan choisit les disciples talentueux avec toutes les ressources disponibles, quel que soit leur sexe ! Nous dépensons sans compter pour augmenter leurs forces ! » dit-il d’une voix grave.

« Le clan tout entier accordait une grande valeur aux Trois Méridiens Yin de Mo Qingwu ! Les ressources de culture lui étaient accordées en priorité ! Elle était mieux lotie que ses pairs, que ça soit sur sa nourriture ou sur son temps de sommeil ! Notre clan a payé un tel prix pendant ces sept ans… ! » La voix de Mo Xingchen devint un peu rauque : « Mais à présent… Ses Trois Méridiens Yin ont été détruits… Par conséquent, le clan a décidé de lui retirer… sa position originale en son sein… »

« Nous allons définitivement nous venger des Hei Mo ! Mais avec la destruction de ses Trois Méridiens Yin, Mo Qingwu ne pourra atteindre, au mieux, que le rang de Vénérable de son vivant ! Lui accorder d’autres ressources serait du gâchis… »

Le chef de clan ferma les yeux, puis il regarda sa fille et, pendant un moment, il sembla ne plus pouvoir le supporter. « Le clan et les doyens ont discuté et décidé… »

« Attendez ! » Mo Tianji leva calmement la main et l’interrompit : « Père, laissez-moi parler ! »

« Qu’est-ce qui te prend à interrompre l’annonce de Père ? » dit lentement Mo Tianyun du côté opposé. « Je t’en prie, second frère ; réfléchis avant de parler durant une conférence du clan, devant les tablettes ancestrales, et ne fais pas perdre la face à notre père ! »

« Mo Tianyun, tu es malfaisant ! » À ce moment, le jeune stratège avait perdu tout espoir dans son aîné ! La déclaration nonchalante de Mo Tianyun l’avait placé dans une situation très délicate, tout en lui donnant l’avantage. Quoi qu’il dise à présent, il serait discriminé !

L’expression de Mo Xingchen se fit grave : « Qu’y a-t-il ? Parle ! »

« Les séquelles de la blessure de Qingwu ne sont pas forcément intraitables ! » dit Mo Tianji. « J’ai rencontré une personne étrange dans les Trois Cieux Inférieurs ; il m’a dit que s’il parvenait à rassembler assez d’herbes médicinales d’ici un an, il pourrait la soigner ! Je jure sur ma vie que c’est vrai ! »

« Une personne étrange ? Dans les Trois Cieux Inférieurs ? » dit le patriarche d’une voix un peu étrange. Plusieurs membres de l’assemblée sourirent cyniquement.

« Sache que je suis allé dans les Trois Cieux Supérieurs avec deux doyens ces derniers jours. » dit-il, un peu énervé. Il était agacé que son fils dise des idioties. « Nous avons parlé au Saint Docteur et lorsque nous lui avons dit que ses Trois Méridiens Yin étaient endommagés, il nous a rendu tous nos cadeaux ! »

Le Saint Docteur !

C’était le meilleur docteur des Trois Cieux Supérieurs. C’était un médecin au talent extraordinaire, mais il avait une règle étrange : il n’acceptait de voir qu’un patient par jour. Malgré tout, la Vallée de la Médecine Sacrée était toujours aussi bondée qu’un jour de festival !

Tout le monde changea d’expression en apprenant cette information ! Ils étaient un peu surpris que le chef du clan soit allé trouver ce médecin légendaire pour sa fille ! Quel prix avait-il dû payer pour le voir ?

Nul n’ignorait ce que signifiait ce renvoi de cadeaux : c’était parce que même ce Saint Docteur était incapable de soigner Qingwu ! Même le Saint Docteur n’a pas pu s’occuper d’elle… Et tu as trouvé un type étrange dans les Trois Cieux Inférieurs qui en serait capable ?

Non seulement tu te perds en billevesées, mais en plus tu garanties la véracité de tes propos de ta propre vie ! C’était ce qui énervait Mo Xingchen.

Mo Tianji se leva et dit d’un air déterminé : « Je sais qu’il vous est tous difficile de me croire. Cependant… Père, croyez-moi juste cette fois ! »

Le chef de clan resta pensif.

« Ha ha, second frère, la blessure de notre petite sœur nous inquiète tous. Tout le monde est torturé à son sujet. Crois-tu être le seul à t’inquiéter pour elle ? » Mo Tianyun soupira avec émotion. « Cependant, les faits sont les faits. Le Saint Docteur lui-même dit que c’est impossible, et tu dis qu’une personne des Trois Cieux Inférieurs lui le peut ? Second frère, tu es à la conférence du clan, là. Tu devrais… Essayer de ne plus causer de problèmes ! »

Le rouge monta soudainement aux joues de Mo Tianji ! À ce moment, le reste d’amour fraternel qu’il éprouvait disparu complètement de son cœur ! Il haïssait de ne pouvoir l’étrangler sur le champ !

Il est trop mauvais ! 

Je n’arrive pas à croire qu’il puisse nous faire une chose pareille, à sa propre petite sœur et à moi !

« Assez. N’en dis pas plus. » hurla Mo Xingchen. Mo Tianji allait en rajouter, mais un doyen en robe noir ouvrit lentement les yeux et le regarda : « Tianji, un mot de plus et tu perdras ta position ! »

Mo Tianji se raidit soudainement. Il était si furieux qu’il en explosa presque de rage !

Wazouille
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