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Chapitre 227 – Trois questions pour provoquer la chef

Mademoiselle Xiao Lu sembla stupéfaite par la question de Chu Yang, et elle resta muette un temps.

Cette question, par contre, provoqua un tollé parmi le public !

« De quel trou est sorti ce pécore ? Ce morceau de cithare était magnifique et il ose dire qu’il lui manque quelque chose ? Qu’il est incomplet ? » Un jeune homme en blanc rit d’un air moqueur : « Non mais, tu y comprends quelque chose au moins ? »

« Oui, que ce soit au niveau de la conception artistique ou de la longueur du morceau, c’est une mélodie complète ! » Lian Fanlei ricana en regardant ce plouc imbécile, et dit avec éloquence : « Eh frère Chu, tu n’as probablement jamais entendu de morceau aussi merveilleux auparavant, pas vrai ? Mais quel pedzouille… La seule mélodie intemporelle à tes yeux doit être la marche funèbre, non ? »

Un groupe de spectateurs éclata aussitôt de rire : « Ha ha ha.. »

Ils devinrent aussitôt plus bruyants et rirent sans retenue : « Ce type croit tout savoir, mais il n’est jamais sorti de son trou ! Combien de morceaux classiques a-t-il écoutés dans sa vie ? »

*Tzeng !* La cithare résonna tout à coup, plongeant à nouveau la salle tout entière dans le silence ! Le son parvenant de l’instrument était féroce et déterminé, permettant même à ceux qui ne connaissaient rien à la musique de comprendre que mademoiselle Xiao Lu était furieuse !

Ce plouc a manqué de respect à la beauté et l’a énervée !

Tout le monde ricana en pensant aux problèmes qu’allait s’attirer l’imbécile.

Alors que toute l’audience attendait impatiemment, mademoiselle Xiao Lu ouvrit lentement la bouche : « Cette mélodie… est effectivement incomplète ! Elle m’est venue au cours d’un rêve surréel et dont je ne me souviens guère. Quelqu’un m’a dit que c’était ma vie passée… »

« J’ai immédiatement écrit cette mélodie à mon réveil, mais je n’ai pu aller plus loin que cette première partie que vous avez entendue, car je me suis brusquement réveillée en plein rêve. Par conséquent, cette mélodie n’est que la moitié d’un morceau ! J’ai longtemps réfléchi à ce sujet… Mais je suis curieuse de savoir comment vous êtes arrivé à cette conclusion, jeune maître Chu ? »

Les paroles de la jeune femme claquèrent aux oreilles de ces jeunes maîtres méprisants comme un coup de tonnerre. La mélodie était belle et bien incomplète !

Personne ne s’était imaginé qu’elle partagerait l’avis de ce pécore !

De plus, ils se payaient sa tête lorsque mademoiselle Xiao Lu avait pris la parole ! C’était comme s’ils s’étaient pris une terrible gifle en plein visage !

Lian Fanlei accusait particulièrement le coup. C’était un érudit, savant dans le domaine de la musique mais à ce moment, il avait les joues cramoisies et se sentait humilié.

« Comment en suis-je arrivé à cette conclusion… Ha ha, j’y suis arrivé, tout simplement ! » dit Chu Yang en souriant doucement.

La maîtresse cithariste réfléchit un moment et dit : « Dans ce cas, nous en avons fini avec la première question. Posez-moi la seconde, s’il vous plaît frère Chu. »

« Ma seconde question a également à voir avec l’incomplétude de la mélodie ! » dit le jeune homme avec assurance.

L’audience tout entière s’agita à cette déclaration. Tout le monde avait entendu ce morceau, et tous le trouvaient tout simplement parfait ! Et pourtant, ce type ne cesse de répéter qu’il est incomplet… Il souffre de maladie mentale ou quoi ?

Cependant, après leur précédent revers, les gens gardèrent leurs doutes pour eux et attendirent qu’il poursuive.

« Oh ? Expliquez-moi, je vous prie. » dit la jeune femme avec humilité. Ce n’était pas un faux-semblant, mais un désir sincère d’apprendre, et tout le monde pouvait s’en apercevoir.

L’adolescent dit nonchalamment : « Hmm, il a été considéré de tout temps qu’un bon morceau était capable de faire ressentir la joie comme la tristesse. Et de fait, dans la vie, une personne vivra toujours des hauts et des bas ! »

« Peu importe à quel point une personne peut être modeste ou avoir une vie difficile, elle connaîtra également le bonheur et la joie, même si ça ne doit durer que l’espace d’une seconde ! Et les nobles traversent toutes sortes d’épreuves, aussi puissants qu’ils puissent être ! C’est une règle absolue sans exception ! »

Derrière ses rideaux, mademoiselle Xiao Lu opina doucement du chef en réfléchissant.

« Votre mélodie était captivante et stimulante, mais elle ne dégageait que de la tristesse. Certes, vous êtes parvenue à faire éprouver ce sentiment à vos auditeurs, mais… S’il s’agit d’une réincarnation, on doit éprouver également de la joie et du bonheur ! C’est un point que vous avez ignoré ! Et sans ça, votre morceau ne peut transmettre la signification de la réincarnation ! »

Le Fourbe dit doucement : « À mon humble avis, vous devriez modifier ce morceau. Qu’en pensez-vous, mademoiselle Xiao Lu ? »

Celle-ci n’hésita plus et répondit directement : « Effectivement. » Elle le félicita : « Votre compréhension de la musique a été une révélation pour moi ! Accepteriez-vous de rester et de discuter avec moi de la façon d’améliorer cette mélodie ? »

À cette question, un air de jalousie traversa le regard de Lian Fanlei !

Rester pour discuter de la façon de l’améliorer… Comment pourraient-ils améliorer un tel morceau en un jour ou deux ? S’ils en venaient à continuer à discuter, alors ils finiraient par en discuter au lit… Ne serais-je pas alors cocu ?

Ah, ce vaurien vient à peine d’arriver et il a déjà l’intention de me faire porter des cornes…

« Mettons de côté cette discussion pour le moment. Je voudrais aborder un troisième point. » dit négligemment Chu Yang.

« Parlez, jeune maître Chu, je vous en prie ! » Le ton de mademoiselle Xiao Lu était devenu respectueux.

Ce jeune maître l’avait impressionnée au bout de deux ‘questions’ seulement, et ce n’était pas facile que d’y parvenir !

« On dit que le son de la cithare vient des mains, et les mains sont connectées à l’esprit, et l’esprit… à l’âme. » Le jeune homme continua : « Vous êtes totalement dévouée à votre musique, et vous êtes extrêmement talentueuse. Vous êtes la meilleure cithariste de tous les temps ! Vous êtes au sommet de votre art et personne ne manie mieux la cithare que vous ! »

La jeune femme soupira doucement : « Mais ma musique manque d’âme, n’est-ce pas ? »

« En effet. » dit l’adolescent.

Après un long moment de silence, le son de la cithare résonna à nouveau derrière le rideau, comme si mademoiselle Xiao Lu s’était perdue dans ses pensées et avait inconsciemment touché les cordes de ses doigts.

Elle donna doucement ses ordres : « Jeune maître Chu, venez prendre le thé avec moi s’il vous plaît, je veux discuter avec vous en privé. »

« En. » répondit une jeune domestique à côté d’elle.

Le Fourbe se leva et dit nonchalamment : « Attendez-moi ici les gars. Quoi qu’il en soit, vous n’allez pas vous sentir trop seuls… » Il jeta alors un regard au groupe de jeunes maîtres furieux et sourit d’un air méprisant.

Il se fichait complètement de ces gamins qui ne l’impressionnaient nullement. Après tout, même l’empereur pouvait juste être furieux à son égard sans pouvoir le toucher. Si ces jeunes imbéciles n’avaient pas leur utilité à ses yeux, il ne se serait même pas donné la peine de leur adresser un regard.

Quant à ce Lian Fanlei… Il ne valait pas plus qu’un pet ! Non, aux yeux de Chu Yang, il valait encore moins. Un pet avait au moins une odeur… Ce type n’en aurait qu’en étant mort…

« Rassure-toi, je vais me contrôler comme il se doit. » Gu Duxing sourit froidement et dit : « Je ne vais pas gâcher tes plans. » Il savait que si son ami leur avait dit cela, c’est qu’il avait des projets secrets et il avait réalisé que quoi qu’il fasse, lui et son grand-frère étaient liés l’un à l’autre et faisaient partie d’un plan sur une plus grande échelle !

Depuis qu’il l’avait rencontré, l’épéiste n’avait jamais vu le jeune homme faire quoi que ce soit sans raison ! Dès lors, il n’allait évidemment pas briser ses projets bêtement.

Par conséquent, l’adolescent pouvait lui confier les deux idiots qu’étaient Luo Kedi et Ji Mo sans s’inquiéter !

« Parfait, dans ce cas ! » Le Fourbe suivit la jeune domestique en blanc d’un pas tranquille.

Il pouvait entendre derrière lui Luo Kedi presque crier d’excitation : « Hé hé, maintenant que l’interlude musical est terminé, pourquoi ne nous déshabillerions-nous pas en chantant ? Il y a tellement de belles femmes… »

Chu Yang trébucha et manqua de tomber.

S’en suivirent des réprimandes : « Espèce de porc ! »

« Mais quel porc ! »

« Tu es un porc ! »

Ces trois remontrances venaient de Gu Duxing, Ji Mo et Rui Butong. Juste après, on entendit de gros bruits sourds et Luo Kedi cria pitoyablement. Ensuite, Ji Mo dit d’un air mielleux : « Allons, belles sœurs, vous n’avez plus besoin d’être en colère, nous lui avons donné une leçon. Ha ha, ce dépravé est tout bonnement insupportable ! Rassurez-vous, je le cognerai s’il parle à nouveau. Ô mes belles, je vous accompagnerai quoiqu’il arrive. Allez, venez par ici et donnez-moi chacune un baiser, allez, allez… »

Chu Yang accéléra le pas en pensant à la bouche en cul de poule de Ji Mo. Il passa aussitôt un coin et n’entendit plus rien ; ce ne fut qu’alors qu’il s’essuya le front. Grand-frère Chu regrettait d’avoir amené ces deux-là. Il ne s’inquiétait pas pour leur sécurité, mais… Ils lui avaient vraiment fait perdre la face…

La servante l’emmena jusqu’à des quartiers élégants, puis elle s’inclina et dit : « Jeune maître Chu, mademoiselle Xiao Lu vous attend à l’intérieur. »

Il opina du chef et jaugea le coin du regard. Il était au troisième et dernier étage de l’établissement, et des bâtiments entouraient le niveau dans toutes les directions. Il était protégé de tous les côtés sans le moindre angle mort !

C’était un aménagement défensif absolument brillant !

« C’est vraiment remarquable ! »

Il frappa à la porte et une voix douce lui répondit de l’intérieur : « Entrez, jeune maître Chu ! »

« Merci ! » L’adolescent ouvrit la porte, entra et resta à la porte à attendre patiemment.

Il avait clairement senti, en mettant le pied dans la pièce, une aura agressive se verrouiller sur lui sans la moindre retenue. Cette aura aura été capable de le tuer distraitement, même si l’empereur et une armée d’un million de soldats étaient présents !

Elle n’avait pas l’air de se soucier le moins du monde des conséquences !

Cette aura lui rappela celle qu’avait Gu Duxing dans sa vie passée ! La seule fois où il l’avait rencontré durant cette période, l’épéiste solitaire avait une aura meurtrière et féroce comme il n’en avait jamais rencontré auparavant !

Gu Duxing était alors un Roi Martial au sommet du neuvième rang !

Peu après cette rencontre, le Fourbe apprit qu’il avait percé au rang d’Empereur !

Qui est cette personne pour avoir une aura aussi puissante ?

Il se rappela alors de l’évènement étrange qui s’était déroulé lors de la venue du Hall des Cavaliers Dorées à la Maison des Beautés Extraordinaires dans sa vie passée… Tout devint clair ! Il y avait un expert très puissant ici !

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 227

  1. Merci pour le chapitre. La prochaine fois, je crois qu’il y réfléchira deux fois avant sortir avec ses deux idiots ^^

  2. Merci pour le chapitre
    On a pas encore vue le type super badas qui avait donné la pierre à Chu Yang, pourtant il est entré dans la maison des beautés extraordinaires !!

  3. Merci pour le chapitre.
    PS : Je sens qu,il y en à deux qui vont avoir du mal à se relever une fois rentrer…

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