DNC Chapitre 252
DNC Chapitre 254

Ding dong, il est l’heure de se lever ! Et ça tombe bien, voici un chapitre bonus pour remercier notre ami Khultima de sa grande générosité =)

Et heureusement qu’il est là car vous allez voir que Tantan est un des rares à pouvoir vaincre Gu Duxing… :p

Bonne lecture à tous !

Chapitre 253 – C’est impossible…

Bien que trois des assaillants aient été tués et que les quatre survivants soient blessés, ils étaient bien plus en état de se battre qu’eux ! S’ils venaient vraiment à se battre, les défenseurs finiraient par l’emporter, mais pas sans deux ou trois pertes, et il ne fallait surtout pas que Chu Yang ne meure ou que son identité soit révélée…

C’est pourquoi Meng Chaoran décida promptement de pousser ses ennemis à fuir !

C’était fort regrettable, car il éprouvait une haine irréconciliable envers ces gens qui avaient attaqué la secte Au-Delà des Cieux, mais ils devaient préserver leurs vies avant tout !

Le calme légendaire de Meng Chaoran avait démontré toute son utilité !

Les quatre assaillants avaient alors une trouille bleue. Leurs chefs avaient été tués et ils étaient tous blessés… Leur situation leur paraissait limpide : devraient-ils poursuivre le combat qu’ils mourraient avec leurs ennemis !

La Vénérable prit le commandement, et fit un geste à l’attention de son groupe en jetant un regard haineux au parti adverse. « Allons-nous-en ! » Ils ne prirent pas la peine de ramasser les cadavres de leurs camarades et s’en allèrent sans demander leur reste.

Meng Chaoran lui dit avec nonchalance : « Dites au Premier Ministre que la secte Au-Delà des Cieux n’oubliera jamais la dette d’aujourd’hui ! »

La vénérable renifla froidement, mais s’en alla sans répondre, et son groupe disparut dans le blizzard en un clin d’œil. Il ne resta plus que cinq personnes sur le champ de bataille ensanglanté…

Meng Chaoran regarda leurs ennemis disparaître, puis ses jambes lâchèrent enfin et il s’écroula à terre. Il eut à peine le temps de dire ‘Chu Yang, vite, va à la falaise…’ avant de s’évanouir, le visage blanc et la respiration faible.

Wu Yunliang écarquilla les yeux : « Chu Yang ? C’est toi, Chu Yang ? » Il regarda l’étrange type en blanc avec un air dubitatif.

« Je suis bien Chu Yang. Nous ne nous sommes pas vus depuis longtemps, oncle martial aîné. » Le jeune homme comprima sa plaie d’une main et de l’autre, déchira sa tunique pour produire un bandage temporaire.

« Alors c’est vraiment toi… » Le maître de secte soupira, tomba à terre et rit avec difficulté : « Dépêche-toi de nous emmener à la falaise… Nous sommes tous sur le point de mourir… »

Gu Duxing clopina jusqu’à eux, toussa sèchement et dit : « Un Vénérable de neuvième rang est… vraiment puissant ! » Il avait beau faire bonne figure, ses propres blessures n’en étaient pas moins graves…

Le groupe était complètement vanné, mais c’était néanmoins la meilleure issue possible à ce conflit pour les deux amis qui avaient traversé des dizaines de kilomètres à toute allure pour se joindre à ce combat désespéré…

Une fois qu’il eut mené l’adolescent et l’épéiste à une grotte secrète, Wu Yunliang se détendit complètement et sombra aussitôt dans l’inconscience.

L’entrée de la grotte était dissimulée sous une épaisse couche de neige. Le blizzard se chargea de couvrir rapidement leurs traces de pas et de reboucher l’entrée qu’ils durent percer.

Peu de temps après qu’ils se soient mis à l’abri, les Vénérables du Hall des Cavaliers Dorés revinrent avec des renforts constitués du Pavillon du Sabre Sacré et de la Ligue du Sang Noir. Bien sûr, ils ne trouvèrent personne.

Ils avaient prévu de battre temporairement en retraite et de revenir avec des renforts pour achever leurs adversaires, selon toute vraisemblance grièvement blessés. Quand bien même tenteraient-ils de s’échapper qu’ils n’iraient pas très loin… Ils n’auraient jamais pensé qu’à leur retour, leurs adversaires auraient disparu sans la moindre trace !

Ils fouillèrent les environs un long moment, mais sans succès. Il ne leur resta plus qu’à battre amèrement en retraite.

Sous la couche de neige, dans la grotte…

Meng Chaoran, Wu Yunliang et Tantan restèrent inconscients deux jours complets, malgré l’eau de source de vitalité que le Fourbe leur fit boire pour assurer leur survie. Ils avaient perdu beaucoup de sang et s’étaient épuisés autant mentalement que physiquement… Ils avaient besoin de repos pour récupérer.

Gu Duxing avait subi des blessures internes du coup de paume du Vénérable, et il eut besoin de deux jours pour se débarrasser de tous les caillots de sang. Son grand-frère martial, de son côté, recouvrit un peu plus vite de sa blessure à l’estomac, mais il dût écouter les complaintes de l’esprit de l’épée pendant un bon moment.

L’épéiste fronça les sourcils : « Il y a quelque chose que je n’arrive pas à comprendre. » Il s’assit en tailleur et dit d’un air douteux : « Nous avons tous les deux lancé une attaque-surprise sur des adversaires de même niveau, et nous les avons tous deux frappés en plein cœur ! Pourquoi le tien est mort sur le coup alors que le mien a pu me donner un coup de paume ? Ça n’est pas possible ! »

Chu Yang toussa sèchement et dit : « Euh… Eh bien… »

« C’est incompréhensible ! On a clairement touché le cœur tous les deux et en plus, j’avais même ajouté une aura d’épée invisible. En plus, ma puissance martiale est supérieure à la tienne… Alors pourquoi ? »

Le jeune homme toussa hâtivement et répondit : « Peut-être qu’il était une de ces personnes nées avec le cœur à droite plutôt qu’à gauche. » Je ne peux pas t’avouer que je suis le maître de l’Épée des Neuf Calamités ! Que sur mon épée, il y avait la pointe et la lame de l’Épée des Neuf Calamités et qu’elle en était fondamentalement l’équivalent ? Qu’elle pourrait trancher un bloc d’acier comme du beurre ?

« Non, ce n’est pas ça ; comment pourrais-je ne pas savoir si j’ai touché le cœur ou non ? » répondit Gu Duxing, agacé. « Toucher le cœur ou un autre organe donne deux sensations totalement différentes ! Je ne suis pas aussi stupide ! Ce que je veux dire, c’est que le mien a eu le temps de se retourner et de me donner un coup de paume, mais que le tien est mort sur le coup… Ça n’a aucun sens… »

« Explique-moi comment c’est possible ! »

L’adolescent regarda l’air inquisiteur de son ami d’un air désarmé et répondit : « Je… J’en sais rien moi. Tu devrais aller demander à ton Vénérable… »

« Bordel ! » Gu Duxing en resta coi. Lui demander ? Et comment ? Il est mort !

Wu Yunliang fut le premier à reprendre conscience l’après-midi du second jour, mais Meng Chaoran ne se réveilla que le lendemain.

La première chose que ce dernier dit en se réveillant fut à l’attention du Fourbe : « Pourquoi es-tu revenu ? » Étonnamment, il avait l’air assez mécontent…

« Je passais par là, et… *tousse*… J’en ai profité pour faire un détour et venir vous rendre visite… » dit son disciple en riant.

« Tu passais par là ? » Meng Chaoran lui jeta un regard suspicieux. Il ne croyait clairement pas cette triste excuse, mais au final, il pouvait à nouveau voir son disciple et c’était l’essentiel. Son visage s’illumina lentement de bonheur et il dit avec nonchalance : « Je me demandais tout à l’heure comment tu vengerais ma mort… Je n’aurais jamais cru que tu n’en aurais pas besoin. »

« Cette tentative d’assassinat haineuse appelle évidemment à la vengeance ! » ricana Chu Yang. « Diwu Qingrou a osé attenter à vos jours ; comment pourrais-je être digne des seize années que vous avez passées à prendre soin de moi si je ne le lui faisais pas payer cher ? »

« Nous nous en sommes tous sortis donc ça n’est pas bien grave. Comment vont tes blessures ? » demanda son maître avec inquiétude.

« Je vais bien. » répondit le jeune homme en souriant. « Et vous aussi, Maître. »

Ce fut à ce moment que Meng Chaoran découvrit que quelque chose clochait. Il avait été grièvement blessé et souffrait de multiples plaies internes et externes. Il aurait dû être handicapé à défaut d’être mort, alors comment pouvait-il se sentir aussi bien en se réveillant ? Il ne put s’empêcher d’être perplexe.

Wu Yunliang regarda la paire maître-disciple avec une certaine jalousie. Il grogna et dit : « Vous êtes surprenamment mielleux, tous les deux. Ça me donne la nausée… »

« Tu es juste jaloux. » Meng Chaoran sourit. « Ce n’est pas un comportement digne d’un maître de secte. »

Wu Yunliang grogna et se retourna.

Le Fourbe montra à son maître une petite bouteille de jade. « Devinez ce que c’est, Maître. »

Meng Chaoran s’en saisit, ouvrit le bouchon et une odeur jaillit du flacon. Il se sentit aussitôt revigoré et s’exclama : « De l’eau de source de vitalité ? Mais où as-tu dégoté une chose aussi précieuse ? »

« Je l’ai obtenue par chance. Vous êtes vraiment érudit, maître, vous avez même reconnu cette eau. » Chu Yang rit. « C’est pour vous, je vous l’offre. »

« Je ne peux accepter, tu es seul dans le monde extérieur, tu en as plus besoin que moi. Et toi alors ? » Meng Chaoran lui jeta un regard noir. Reprends cette bouteille, je n’en ai pas besoin. »

« Oh… Mais j’en ai encore en réserve. Acceptez simplement mon cadeau. » dit le jeune en homme en souriant jusqu’aux oreilles. « Je ne suis pas du genre à tout garder pour moi, Maître… »

Meng Chaoran hésitait encore quand Wu Yunliang tendit la main et dit avec un air de convoitise : « Si tu n’en as pas besoin, pourquoi ne me la donnerais-tu pas, petit frère… »

« Dégage ! » Meng Chaoran sourit avec fierté et se saisit fermement de la bouteille : « C’est un cadeau de mon disciple. Si tu en veux, va demander aux tiens de t’en apporter ! »

Le maître de secte soupira : « Je pourrais mourir sans regret si j’avais un disciple aussi remarquable… »

Son petit-frère martial lui dit d’un ton princier : « Je ne peux pas te la donner, mais je peux te laisser en boire un peu… »

Wu Yunliang pensa aussitôt : Je t’ai fait toute cette lèche pour ça seulement ? Je suis le maître de secte, je ne devrais même pas avoir à faire de la lèche…

« Oah… Woah… » Tantan se réveilla tout à coup et vit son grand-frère martial dès qu’il ouvrit les yeux. Incrédule, il se frotta les yeux, regarda à nouveau et finit par bondir de joie : « Chu Yang, tu es revenu ? Quand es-tu revenu ? Pourquoi ne pas nous avoir prévenus que tu revenais ? Tu… »

Gu Duxing s’assit alors en fronçant les sourcils et ne put s’empêcher de le fixer, les yeux écarquillés. Il déchira un morceau de tissu en deux et se les enfonça dans les oreilles. C’était vraiment insupportable…

Auparavant, il avait trouvé que les hurlement quotidiens de Luo Kedi étaient insoutenables, mais à présent qu’il découvrait la voix de Tantan, celle de Luo Kedi semblait… divine…

Ensuite…

« Chu Yang, regarde, regarde… Tu ne trouves pas que je suis devenu plus beau depuis ton départ ? » Tantan fouilla ses poches et s’écria subitement : « Woah… Cette pétasse a brisé mon miroir ! »

Chu Yang lui jeta un regard noir en frémissant : « Ton miroir ? »

Wu Yunliang demanda anxieusement : « Ton miroir est cassé ? Est-ce que le poisson rassemblant le Qi va bien ? »

« Le poisson est avec moi. » Meng Chaoran roula des yeux. « Comment pourrais-je me sentir tranquille en laissant ce vaurien le tenir pendant le combat… »

Le maître de secte poussa un soupir de soulagement. « C’est parfait dans ce cas, parfait… »

De l’autre côté, Tantan s’accrochait à son grand-frère martial et lui racontait tout ce qui s’était passé depuis son départ. Il discuta ensuite de tout et de rien, jusqu’à revenir sur son apparence… Il parla avec enthousiasme…

Meng Chaoran resta de marbre, habitué qu’il était à ces conversations loufoques. Ces nerfs avaient été entraînés jusqu’à être d’une solidité à toute épreuve. Wu Yunliang soupira… Il admirait vraiment son petit frère ; il avait passé tellement d’années avec ce type et pourtant, il était toujours sain d’esprit.

Gu Duxing s’était bouché les oreilles, mais le tissu ne bloquait pas tous les sons. Au bout d’un moment, il finit par avoir le vertige ; écouter Tantan parler était pire qu’être possédé par un démon. Il était impossible de se concentrer avec ce mec dans les parages. Il soupira, cligna des yeux et se tourna vers son grand-frère martial : « Chu Yang, soigne les blessures de ton frère martial… Il n’a pas arrêté de parler une seconde depuis son réveil… »

L’adolescent le regarda d’un air surpris, puis il sourit tout à coup et tapota l’épaule de Tantan : « Tu es très doué, mon frère. Tu es arrivé à émouvoir cette tête de bois ! Tu es le premier des Neuf Cieux tout entiers à y parvenir… »

« Vraiment ? » Tantan regarda l’épéiste des pieds à la tête d’un air abasourdi. C’était comme s’il venait de rencontrer son meilleur ami : « Tu es également captivé par ma beauté, grand-frère ? Ma magnificence t’a ému ? Ma splendeur… »

Gu Duxing écarquilla les yeux de terreur avant de s’évanouir en poussant un gémissement…

Wazouille
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