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Et voilà le premier DNC de la semaine !

Ou quant les meilleurs plans ont toujours une part d’imprévue…

Chapitre 263 – Épéiste

Le dicton disant que l’argent pouvait émouvoir le coeur des hommes était bel et bien vrai !

Des coffres furent ouverts de force les uns après les autres, et dévoilèrent des pièces d’argent luisantes comme des pièces d’or brillantes. Les sous volèrent alentour en brillant comme les étoiles dans le ciel.

Le ministère des finances n’était peut-être pas le trésor national, mais il renfermait tout de même de l’or et de l’argent en abondance !

Certes, les experts du Jiang Hu buvaient et mangeaient bien, mais comment auraient-ils pu voir autant d’argent auparavant ? Les yeux de la plupart d’entre eux s’illuminèrent, et ils attrapèrent frénétiquement les pièces en maudissant leurs parents de ne pas leur avoir donné une autre paire de bras.

Pendant ce temps, le possesseur de Demande aux Cieux, Dong Wushang, en profita pour s’éloigner un peu, l’épée à la main. Étonnamment, personne ne lui prêta la moindre attention.

Ceux qui avaient conservé leur santé mentale étaient bloqués par ceux que l’or avait rendus dingues, et ils ne purent avancer davantage. Le second jeune maître Dong hurla à la lune et disparut. On entendit juste l’appel pitoyable d’une corne de brune demandant de l’aide, suivie par un puissant cri éraillé : « Des bandits pillent la chambre forte du ministère des finances… Des bandits pillent la chambre forte du ministère des finances… »

C’était Luo Kedi, qui criait à pleins poumons.

Aussitôt, des cornes sonnèrent furieusement depuis toutes les directions, et nombre de soldats accoururent vers le ministère…

L’officier qui les menait n’était autre qu’un des dix généraux célèbres du Grand Zhao, le Général Qiu Fengyang. Qu’un général aussi renommé intervienne était extraordinaire… Une corne de brume retentit, et toutes les autres se turent aussitôt.

Les troupes autour du général se réorganisèrent au son de la corne.

Près de dix mille soldats avancèrent vers le ministère comme un raz-de-marée, de façon à ce que rien n’y personne ne puisse échapper aux mailles de leurs filets. D’un air glacial, Qiu Fengyang dit : « Capturez-les tous ! Ne laissez personne s’échapper ! »

Tous les soldats répondirent comme un seul homme et, sous le commandement de leurs officiers supérieurs, ils lancèrent leur assaut. Ils étaient les soldats d’élite du Grand Zhao, comment la foule de vauriens pouvait-elle les maintenir à distance ?

Dong Wushang, de son côté, s’était échappé de ce chaos depuis un long moment déjà…

À peine la situation fut-elle maîtrisée au ministère des finances qu’un autre tohu-bohu éclata à l’ouest de la citadelle, où d’énormes flammes s’élevaient comme si elles voulaient brûler le ciel.

Le jeune maître Ji Mo tenait en main le Sabre des Enfers, mais personne n’était à sa poursuite. Cependant, il se cacha dans un endroit reculé, se pinça le nez et cria : « L-Le Sabre des Enfers ! Le Sabre des Enfers est là… Ahwooh… Tante chien ! Tante chien ! » Il avait hurlé avec une telle excitation qu’on aurait cru qu’il avait avalé une tonne d’aphrodisiaque.

De l’autre côté de la rue où il se trouvait, Rui Butong émergea d’une maison de riches avec un gros sac sur l’épaule, se tint sur le toit et cria : « Le Sabre des Enfers vient de faire surface… ! Où es-tu, salopard ? Lâche le Sabre des Enfers ! »

Leurs hurlements provoquèrent aussitôt un grand chahut !

« Hein ? Quoi ? Le Sabre des Enfers est apparu ? »

« Allons voir. »

« Vite ! Nous n’aurons rien si nous sommes trop lents… »

D’innombrables silhouettes bondirent dans les airs comme un essaim de sauterelles.

Ji Mo brandit en l’air le sabre qu’il tenait en main, tout excité, comme s’il craignait que personne ne le remarque. Tout à coup, il poussa un cri de douleur inattendu : « Qui a fait ça ? Qui est assez méprisable pour m’attaquer le cul sournoisement ? »

Il hurla ensuite : « Qui ose se saisir de mon Sabre des Enfers ? »

Gu Duxing et Chu Yang, dans l’ombre, se retenaient de rire. C’était l’épéiste qui avait arraché un bout de tuile du toit et l’avait impitoyablement lancé sur les fesses de son frère, dont l’arrogance exagérée les agaçait.

Ji Mo fut encerclé en quelques instants, et il ne parvint à repousser ses assaillants que grâce au tranchant du Sabre des Enfers, en sautillant dans tous les sens. Il était si excité qu’il en tremblait des pieds à la tête, et il postillonnait de partout. « Ah… Ah ah ah… ! Tante chien ! Tante chien ! »

« Cet enfoiré est un peu trop de bonne humeur, mais ça ne va pas durer ! » Le Fourbe le regarda d’un air autant amusé qu’agacé. « Ce soir, il y a quelques Vénérables Martiaux dans la foule l’encerclant ! C’est la première fois que nous en voyons ! »

Gu Duxing opina du chef : « Nous devons nous préparer à intervenir à tout moment ! » Il posa doucement la main sur la poignée de son arme.

Tout à coup, quatre ombres bondirent tels des météores et se joignirent à la mêlée en un clin d’oeil, attaquant de concert !

Quatre maîtres de niveau Vénérable !

Ji Mo sentit tout à coup une puissante pression l’écraser, aussi imposante qu’une montagne. Il ne put s’empêcher de jurer : « Enfoirés, vous êtes tellement nombreux à m’encercler ! Battez-vous avec moi en un contre un, si vous avec un minimum de courage ! »

Sa tirade fit éclater de rire la foule alentour. Dans une telle situation, ce vaurien voulait encore se battre en duel ? Il avait vraiment une grande imagination !

À ce moment, Rui Butong jaillit des ténèbres en hurlant : « Le Sabre des Enfers est à moi ! » Malheureusement, ce fut également à cet instant que les Vénérables décidèrent d’agir comme un seul homme, et ils se jetèrent sur Ji Mo depuis quatre directions différentes ! Ils l’assaillirent avec la vitesse d’une crue éclaire !

Jo Mo n’était qu’un Aïeul Martial, alors comment pouvait-il bloquer leurs coups à présent qu’il était complètement encerclé ?

Bam bam bam, Ji Mo fut tabassé au point de pouvoir à peine se tenir debout. Tout à coup, il fut assailli d’un coup de paume dans le dos, poussa un ‘ah’ et cracha du sang frais en titubant en avant. Une autre main se saisit alors du dos de la lame du Sabre des Enfers à tout vitesse ; une puissante force remonta le sabre et engourdit le bras de Ji Mo. Il sentit un impact frapper sa poitrine et lâcha l’arme.

« Je l’ai ! Allons-nous-en ! » Cria avec excitation le Vénérable qui venait de lui arracher le sabre. Les trois autres l’entourèrent aussitôt et ils parvinrent à percer l’encerclement, partageant tous une certaine euphorie.

Le Sabre des Enfers, cet objet divin pouvant leur permettre de percer au niveau de Saint, était enfin en leur possession !

« Oh merde  ! Le Sabre des Enfers nous a été arraché… Arrêtez-les… » Rui Butong transpirait d’anxiété, et Ji Mo n’était pas moins perplexe. Putain de merde ! On est pas encore à cette scène…

Tout leur plan était foutu en l’air ! Ji Mo manqua presque de vomir du sang. Pourquoi y’a-t-il quatre Vénérables aujourd’hui ? Ils… Ils ne devraient pas encore être là !

« Lâchez le Sabre des Enfers ! »

« Arrêtez-les ! »

« Vous comptez vous enfuir ? Vous rêvez ! »

« Ces quatre types ont mis la main sur le Sabre des Enfers ! Tuez-les ! »

La foule poussa de nombreux cris, mais agit plus vite encore. Elle déboula depuis toutes les directions et encercla les quatre Vénérables en ne cessant de hurler. Cependant, ces quatre gaillards étaient puissants et sans peurs. Ils crièrent et se battirent férocement contre les autres, contrairement à Ji Mo.

Ce dernier, lorsqu’il tenait le sabre, n’avait pas blessé inutilement ses poursuivants… Mais les quatre Vénérables tuaient à tour de bras sans sourciller. En quelques instants, beaucoup de sang coula, et des têtes volèrent dans les airs comme des balles dans un numéro de cirque.

Parmi elles, une tête en particulier vola une dizaine de mètres dans les airs et étonnamment, elle cria encore : « Le Sabres des Enfers est à moi… »

Ces quatre experts semblaient sur le point de réussir à se frayer un chemin de sang dans la foule, et vu leur puissance et le fait que de nombreux experts de haut niveau devaient encore arriver à la Citadelle, ils allaient probablement disparaître dans laisser de tracer ! Et si ce devait arriver, alors toutes les armées du monde ne parviendraient pas à les retrouver.

Ji Mo eut envie de pleurer, tandis que Rui Butong grinça des dents. Comment a-t-on pu en arriver là ?!

Ce fut alors qu’un bouleversement se produisit à toute vitesse. Une ombre noire apparut tout à coup et hurla : « Lâchez le Sabre des Enfers ! »

Une épée frappa vers le bas tel un dragon !

Une aura d’épée glaciale s’en échappa violemment !

Les quatre Vénérables crièrent simultanément, terrifiés : « Un épéiste ! »

Ce coup d’épée était imposant et majestueux, et les quatre experts n’osèrent pas l’encaisser de plein fouet. Ils préférèrent l’esquiver et, en un instant, leur formation défensive solide s’effondra.

Pour un expert, le sabre d’un sabreur ou l’épée d’un épéiste de même niveau étaient les armes les plus terrifiantes qui soit ! Un épéiste était d’un tout autre domaine en soi !

Et cet épéiste était un Vénérable Épéiste ; il pouvait aisément massacrer des Vénérables ordinaires !

Il n’y avait pas de comparaison possible !

Les quatre Vénérables bondirent, mais l’épée était comme un chien enragé concentré sur sa cible. Elle perça en avant sans cesse en ciblant le Sabre des Enfers qu’ils tenaient ! Son aura était semblable à un tsunami !

Ils ne pouvaient naturellement pas l’éviter, aussi l’un d’entre eux leva le Sabre des Enfers, les yeux clos, dans une tentative désespérée pour la bloquer. Les deux armes entrèrent en contact dans une gerbe d’étincelles, et l’épée qui ressemblait à une pure lumière d’épée fut enfin légèrement ralentie.

Le Vénérable qui tenait le sabre fut couvert de sueur froide tandis qu’il sentit presque ses jambes céder sous lui !

Il avait eu de la chance que le Sabre des Enfers ait pu bloquer le coup. Il repensa à cette attaque foudroyante et eut l’impression que son âme quitta son corps de terreur. Une sensation de mort l’envahit.

Juste après, l’épée fut rétractée en un éclair…

L’expert oublia totalement sa fierté, se retourna et s’enfuit en courant. Il savait qu’après que cette épée ait été rétractée, elle pouvait à nouveau percer en avant !

Ses trois camarades et lui n’avaient pas pu bloquer le coup à eux quatre, juste avant, et là il était seul. C’est pourquoi il avait écouté son courage et s’était enfui. Il jura intérieurement : Bordel de merde, t’es déjà un épéiste alors pourquoi tu t’emmerdes à vouloir le Sabre des Enfers… Est-ce que tu pourrais t’en servir, au moins ?

Mais quelle plaie… Je n’ai jamais entendu parler d’un épéiste tentant de voler un sabre ! Tu devrais aller tuer le mec qui possède Demande aux Cieux !

Mais l’épéiste, comme sourd à ses critiques, le pourchassait tranquillement.

Il pouvait sentir l’aura dense d’épée derrière lui ; c’était comme si d’innombrables serpents venimeux rampaient dans son dos, et ça lui donnait la chair de poule.

« Tu veux t’enfuir ? Laisse le sabre, ou c’est ta vie que tu vas laisser derrière toi ! »

Dans ce moment de désespoir, une autre puissante aura d’épée vint se verrouiller sur lui depuis le devant ! Elle était aussi glaciale que si elle venait des cieux ! Cette aura remplit même l’air comme de la neige blanche !

Elle provoquait une atmosphère d’une froideur extrême !

Contre toute attente, il y avait un autre épéiste !

Le pauvre vénérable se retrouva avec un poursuivant tout en étant bloqué de front, et les deux en voulaient à sa vie ! Le pauvre expert courrait comme un dératé, pétri de terreur, et le visage couvert de larmes.

Comment se pouvait-il que deux épéistes lui tombent dessus en même temps ?

Même un Roi Martial serait anxieux dans cette situation ! Je… Je … Je ne suis qu’un Vénérable Martial ! Je ne suis pas digne d’un tel traitement ! Vous me tenez en trop haute estime, les gars…

Deux épéistes se battaient pour un sabre… L’incongruité de la situation ne lui échappa pas, mais à ce moment, il n’avait pas vraiment le temps d’y penser.

Il eut alors une idée soudaine, et jeta hâtivement le Sabre des Enfers comme si c’était une patate chaude.

Ce sabre était extraordinaire et pouvait faire d’une personne un Saint Sabreur… Mais… À quoi ça l’avancerait s’il devait mourir ?

« Vous pouvez avoir le Sabre des Enfers… ! » Chouina-t-il précipitamment. Il était absolument persuadé que s’il l’avait dit juste un peu plus tard, il aurait eu deux trous de plus dans le corps.

Il n’avait pas fini de parler qu’il avait déjà jeté le sabre !

Maîtres, je vous donne ce sabre, mais je ne peux pas vous donner ma vie avec.’ Pria le pauvre hère, les yeux fermés. Il ne pouvait qu’espérer que ses adversaires aient pitié de lui.

Cependant, un rebondissement inattendu eut lieu juste après !

Wazouille
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