DNC Chapitre 304
DNC Chapitre 306

Désolé pour ce retard des DNCs, mon beau-papa a eu quelques accidents cardiaques qui ont conduit à trois visites aux urgences, deux attentes de 7h sans voir un cardiologue et pas mal de stress… On continue avec nos deux tourtereaux du clan Gu !

Bonne lecture à tous !

 

 

Chapitre 305 – Cet amour me donnera la force de continuer à me battre !

 

« Mais je n’ai jamais aimé personne d’autre que toi. » Déclara anxieusement Gu Duxing. « Il y a quelque temps, j’ai visité les Trois Cieux Inférieurs et il s’y trouve nombre de belles femmes. Cela étant, aucune d’entre elles n’était aussi belle que toi, Soeur Xiao Miao. Ji Mo et Luo Kedi ne pouvaient pas cesser de les mater, mais je ne leur ai même pas jeté un regard. »

Le jeune homme trahit ses deux frères sans sourciller, et détruisit leur image en même temps qu’il exprimait son amour !

« Mais… Ça n’est pas bien. » Dit Gu Miaoling en se forçant tandis qu’elle essuyait ses larmes. Les bêtises de son aimé avaient changé ses larmes en un doux rire malgré toute sa douleur. « Tu sais bien que seuls les couples mariés peuvent rester ensemble pour toujours. Je vais rester emprisonnée dans cette grotte pour le restant de mes jours, alors cesse d’être aussi bête. »

Elle l’empêcha d’ajouter quoi que ce soit et ajouta tristement : « Je te suis très reconnaissante de m’aimer autant, petit frère. Tu sais quoi… Je ne craindrais plus ma prison, désormais. Mais ça ne change rien au fait que tu doives cesser de suivre cette voie idiote »

« Mon cher petit frère, trouve-toi une adorable jeune fille qui sera toujours à tes côtés à travers les épreuves de la vie, quelqu’un qui vieillira avec toi… C’est comme ça que deux époux devraient être. »

« Tu devrais repartir rapidement, ne traîne pas trop ici. Ne sois pas si obstiné tout le temps, assagis-toi un peu. » Elle le regarda tendrement, longuement, jusqu’à ce que ses larmes coulent d’elles-mêmes. Elle dit alors avec un sourire satisfait : « Je vais désormais vivre une vie entretenue par ta confession, comme ça elle ne sera pas vaine. »

« Non ! » S’exclama lourdement l’épéiste. « J’ai juste à devenir un Empereur pour que tu sois libérée, pas vrai ? Alors, attends-moi. J’attendrais ce niveau d’ici deux ans. Je le jure sur les âmes de mes ancêtres, je… ! »

« Comment oses-tu ! » Rétorqua sévèrement la jeune femme. « N’en dis pas plus, ou je vais mourir sous tes yeux. »

Gu Duxing la regarda et répondit avec un doux sourire : « Si tu veux vraiment mourir ici et maintenant, soeur Xiao Miao… Alors nous pouvons devenir mari et femme ici et maintenant. »

Gu Miaoling trembla tandis qu’elle comprit son sous-entendu.

Elle se jeta sur les barreaux de la barrière et cria : « Non, ne fais pas ça ! Je t’interdis de faire ça ! »

Son amour passa les mains à travers les barreaux et enlaça le corps glacial et tremblant de la demoiselle rougissante.

« Soeur Xiao Miao, je n’étais qu’un Aïeul Épéiste de troisième rang quand tu as été emprisonnée ici, mais je suis à présent un Vénérable Épéiste de cinquième rang. Je vais parvenir à percer au rang d’Épéiste Roi d’ici six mois. Me crois-tu ? » Lui demanda-t-il d’un ton morose.

La jeune femme le regarda avec stupéfaction : « Tu es un Vénérable Épéiste de cinquième rang à présent ? Vraiment ? »

« Vraiment ! » Répondit fièrement l’épéiste. « Je n’ai pas pris de raccourcis pour arriver jusque là. J’ai pratiqué chaque mouvement avec la plus grande dévotion. » Il se pencha alors vers sa promise et lui murmura doucement à l’oreille : « J’ai rencontré une personne au talent extraordinaire, et c’est lui qui m’a appris comment atteindre de plus hauts rangs rapidement… Personne n’est au courant, d’accord ? »

Gu Duxing avait improvisé tout ça afin de rassurer Gu Mioaling.

« Vraiment ? » Lui demanda-t-elle en le fixant de ses grands yeux ronds.

« Absolument ! Ou sinon, je peux le jurer sur… » Dit-il en levant la main, prêt à promettre.

« Arrête ! » L’arrêta la jeune femme, avant de lui dire à voix basse : « Je te crois. »

« Bien ! » Dit l’épéiste avec un sourire satisfait. Bien que des barreaux glacés incassables les séparent, ils étaient tous les deux très heureux et emmitouflés dans la chaleur de l’autre.

« Oh, tant que j’y suis : cette personne talentueuse est devenue mon grand-frère par la suite. Il m’a donné quelque chose pour toi. » Gu Duxing voulut atteindre sa poche abdominale pour en tirer quelque chose, mais il ne voulait pas pour autant lâcher son aimée… Du coup, il dut prendre une posture extrêmement bizarre pour la sortir.

Il plaça ensuite une petite boîte de jade dans les mains de la demoiselle… Comme si c’était un cadeau précieux. Puis il l’étreignit à nouveau rapidement.

« Qu’est-ce que c’est ? » Demanda-t-elle en triturant la boîte.

Le jeune homme expliqua à voix basse : « Ne l’ouvre pas maintenant, attends d’être à l’intérieur pour ça. C’est un tout petit morceau d’essence de feu. »

« Quoi ?! » Dit Gu Miaoling, abasourdie. L’essence de feu était un trésor des plus prodigieux : même une essence de la taille d’un ongle suffisait à éliminer tout type de froid.

Et c’était ce dont elle avait le plus besoin.

Chu Yang s’était presque battu avec l’Esprit de l’Épée pour protéger cette précieuse essence de l’appétit féroce de ce dernier, qui n’en aurait pas laissé une miette.

L’essence de feu était si rare qu’il n’en avait trouvé qu’un morceau de la taille d’un point dans la salle des trésors du Grand Zhao, et ce bien que ce pays ait accumulé les objets rares des centaines d’années durant.

Et le Fourbe avait tout de même tout donné à son frère.

« Et ça également… » Gu Duxing glissa à nouveau sa main dans sa poche et en tira une bouteille de jade.

« Qu’est-ce donc ? » Demanda Gu Miaoling, si incroyablement heureuse qu’elle ne trouvait plus les mots pour l’exprimer.

« De l’eau de source de vitalité. » Répondit le jeune homme. « Mon grand-frère me l’a donné à ton attention également. Bois-la maintenant, d’accord ? C’est un bon trésor. Il paraît que le boire augmente la vitalité et la force vitale ! En fait, même les cicatrices ou toutes blessures que tu as pu subir disparaîtront une fois que tu l’auras bue. »

Il continua de lui en louer les mérites, l’air ravi.

La demoiselle, en sa qualité de fille du chef du clan Gu, savait ce qu’était l’eau de source de vitalité, mais elle garda le silence pour écouter les explications de son bien-aimé.

Il est si captivé par son histoire… Il doit vraiment avoir travaillé dur tout ce temps. Combien d’épreuves et de souffrances a-t-il dû traverser ? Six mois seulement sont passés…

Gu Duxing avait progressé de douze rangs en l’espace de six mois. La plupart des gens seraient choqués par ses progrès et admireraient son talent. Cependant, Gu Miaoling ne put penser qu’à ce qu’il avait dû enduré pour percer si  rapidement.

Elle ne put s’empêcher de sentir son coeur se serrer.

« Idiot… Ne sois pas aussi dur avec toi-même. » Elle regarda la boîte contenant l’essence de feu et la frotta doucement. « Mais maintenant, je devrais pouvoir attendre quelques années dans la grotte avec cette essence. »

« Non ! » Répliqua Gu Duxing. « Ce serait un pêché de ma part de te laisser là-dedans ne serait-ce qu’une heure de plus. »

« Ne devrais-tu pas partir, à présent ? » La demoiselle le relâcha. « On dirait que quelqu’un est venu te chercher. »

Le jeune homme se retourna et vit un doyen du clan marcher vers lui à grandes enjambées. Il pâlit et grinça des dents : « Aaah, cette bande de vieux bâtards. »

Sa bien-aimée secoua la tête : « Tu ne devrais pas parler ainsi. Nous sommes tous du même clan, et… C’est notre maison. »

L’épéiste leva la tête vers le ciel et poussa un grand soupir : « Aaah… »

« Je vais retourner à l’intérieur à présent. » Dit la jeune femme d’une voix douce. Elle le fixa ensuite droit dans les yeux : « Prends bien soin de toi… Petit frère. »

« Tu m’appelles encore petit frère ? » Demanda anxieusement Gu Duxing.

« Comment devrais-je t’appeler, si je ne t’appelle pas petit frère ? » Répondit Gu Miaoling en fronçant les sourcils. « Je n’ai pas encore accepté. »

« Hein ? Tu ne dois pas revenir sur ta parole, soeur Xiao Miao ! »

« Je ne peux pas revenir sur une parole que je n’ai pas encore donnée… Si ? » Elle le regarda en lui murmurant doucement : « Je ne peux pas m’échapper d’ici mais toi, tu es libre. Si jamais tu dois en venir à apprécier une autre fille, ne te retiens pas pour moi ; fais-lui la cour de toutes tes forces. Nous… Je… Personne ne sait dans combien de mois ou d’années je pourrais sortir de cette grotte. Ne gâche pas tes plus belles années pour moi. »

« Je ne veux personne d’autre que toi. » Dit l’épéiste d’une voix tremblante. « Il y a peut-être bien nombre de belles femmes dans les Neuf Cieux ; en fait, il doit y avoir des centaines de milliers de femmes à la beauté époustouflante… Mais je ne draguerai pas pour autant celles que je trouverai attirantes. »

Gu Miaoling gloussa : « Idiot ! Si tu aimes une fille, elle finira par t’aimer ! »

Une fois cela dit, elle rentra dans sa prison glacée. Ses yeux magnifiques étaient encore rivés sur lui quand elle disparut dans les ténèbres.

Le Doyen, encore loin, s’exclama : « Jeune chef de clan ! Tout le monde vous attend ! »

Même le garde qui se cachait de l’autre côté roula des yeux de rancoeur en l’entendant brailler. Tu accours à tes funérailles, vieux crapaud ? C’était une scène si touchante… Même moi je chiale, putain !

« Bien ! » Répondit Gu Duxing. Il jeta ensuite un regard à la grotte, mais son aimée était déjà rentrée. Néanmoins, il la fixa un bon moment et cria ensuite : « Soeur Xiao Miao ! Attends-moi… Je vais revenir te chercher, quoi qu’il arrive, et je t’épouserai et ferai de toi ma femme. »

Gu Miaoling pâlit et pleura à chaudes larmes tandis qu’elle s’affaissa à genoux au sol. Mais quel amour !

Elle frémit tandis qu’un souffle d’air glacé l’assaillit, et sortit la petite boîte de jade qu’on lui avait offert. Elle l’ouvrit et tout à coup, son corps fut enveloppé par la chaleur venant de la boîte. Elle commença même à se sentir à l’aise.

Elle rapprocha l’essence de feu d’elle. Elle n’avait plus du tout froid et se sentait comme si elle était assise devant une cheminée en plein hiver.

La douce chaleur entourait une zone de près d’un mètre autour d’elle, et tout le reste était gelé comme avant.

Grâce à cette essence de feu, elle allait pouvoir maintenir facilement sa température corporelle malgré le froid terrible de sa prison.

La demoiselle tendit la main et caressa doucement l’essence de feu, un beau sourire lumineux sur le visage. Je t’attendrai, Duxing. Même si tu ne veux pas de moi… Ou n’a pas besoin de moi… Je continuerai de t’attendre.

Elle s’assit ensuite doucement. Chaque jour qu’elle avait passé emprisonnée lui avait paru comme une année entière, mais à présent un rayon d’espoir caressait son coeur pour la première fois. Elle se sentait calme.

Un homme têtu m’attend là dehors, et il est très amoureux de moi. Je ne dois pas craquer ; quoi qu’il arrive, je dois continuer à me battre.

Je ne te décevrai pas, Duxing.

Gu Miaoling s’assit en tailleur et commença à faire circuler son énergie martiale. Duxing travaille très dur, alors je dois aussi faire de mon mieux pour l’aider.

Gu Duxing fit face au garde et s’inclina devant lui en disant : « Frère, prends bien soin d’elle, s’il te plaît. » Il le regarda avec franchise et sincérité : « Je te traiterais justement si tu fais ça pour moi. »

Le garde fut touché par son geste et secoua les mains en disant : « Pourquoi me dites-vous une chose pareille, jeune maître de clan ? La jeune maîtresse ne sera jamais maltraitée, je vous le promets. »

« Merci beaucoup. »

L’épéiste joignit les mains à son attention, puis il bondit soudainement comme une épée visant le ciel.

J’attendrai, je me battrais pour cet amour.]

Après quelques bonds, il arriva devant les troupes du clan et amena avec lui une aura imposante.

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 305

  1. Merci pour le chapitre waz!!! 

    J’espère vrt que tout est réglé pour ton beau père… En tt cas merci énormément de nous offrir ce travail dans ces conditions difficiles !! Bon rétablissement ! 😉

  2. Merci de poster malgré tes problèmes… ça nous touche beaucoup.
    D’ailleurs un petites faute dans ce paragraphe :

    L’essence de feu était si rare qu’il n’en avait trouvé qu’un morceau de la taille d’un point dans la salle des trésors du Grand Zhao, et ce bien que ce pays ait accumulé les objets rares des centaines d’années durant.

    (Ce devais être poing non ?)

  3. Merci pour le chapitre.
    Prendre le temps pour sa famille est important. Merci de nous offrir ce chapitre malgré m’angoisse de ces derniers jours. Courage.

  4. Bonjour merci beaucoup pour le chapitre, par contre entre toute les nouvelles que je lit avec vous , j’ai un peu de mal à mis retrouver et là par exemple, je me souvien plus du pourquoi Gu Miaoling est enfermé dans cette prison ?
    Pouvez vous me rafraîchir la mémoire s’il vous plaît ?

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