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Jeudi, c’est fourberies ! Et ça tombe bien car voilà le dernier DNC de la semaine ! ^^

Bonne lecture à tous =)

 

 

Chapitre 378 – Une marche mortelle de quatre mille kilomètres de long

 

Tout à coup, un rire sauvage éclata, et on vit apparaître la silhouette d’un homme à cheval, qui tenait un sabre de presque deux mètres cinquante de long. Son rire puissant résonna comme un violent coup de tonnerre. Cet homme et ses soldats cavalèrent droit vers l’ennemi, comme un groupe de dieux descendus des cieux, puis ils percutèrent l’avant-garde de l’armée de Bai Changtian.

« Bai Changtiaaaaaaaan ! Ton papi Wu est arrivééééééé ! »

C’était Wu Kuangyun !

Il décapita d’innombrables soldats d’un seul coup de son arme en faisant gicler leur sang partout alentour. Cependant, ça n’était que le prélude du massacre à venir.

Wu Kuangyun possédait un pouvoir inné mystérieux, qui lui accordait une puissance incomparable durant les combats chaotiques.

Durant ce genre de batailles, il se battait avec un courage exceptionnel et ce bien qu’il ne soit pas un expert martial. Il fit irruption dans les rangs ennemis et continua de brandir son sabre. Il parvint ainsi à éventrer la formation ennemie en tuant une douzaine de soldats ; les hommes du Nuage de Fer s’écrièrent derrière lui et foncèrent droit devant comme autant de loups et de tigres.

La voix de Tie Butian se fit entendre : « Chargez… Et tuez-les tous ! Je vous interdis de faire machine arrière ! Vous n’aurez le droit de mourir qu’après avoir tué Bai Changtian et ses hommes ! »

« À l’attaque ! Suivez-moi et chargez…! » Tonna Wu Kuangyun. Il savait que la conclusion de cette bataille allait se jouer sur cet assaut. Il brandit son sabre haut dans les airs, talonna son cheval et se tailla un chemin dans la formation ennemie.

Dix mille soldats prirent furieusement d’assaut les lignes ennemies derrière lui.

L’avant-garde – composée de cinquante mille soldats – avança telle une lance géante inarrêtable et déchira la formation ennemie.

Une armée de trois cent mille hommes déboula comme un tsunami en criant « Vive l’Empereur ! »

Bai Changtian désespérait de voir que ses ordres étaient étouffés par le chaos ambiant.

« Général, allons-nous-en ! » Lui dit son général en second, le visage cramoisi.

« Nous en aller ? Où ça ? » Répondit le Tigre Blanc avec un sourire mélancolique.

Il jeta un regard en arrière et vit ses soldats et les chevaux s’entasser les uns sur les autres sur la route étroite. Elle était si bondée que la plupart des hommes ne pouvaient même pas dégainer leurs armes… Et les deux cent cinquante mille soldats à l’arrière-garde ignoraient tout de ce qui se passait à l’avant et du coup, ils continuaient d’avancer d’un pas assuré.

« C’est terminé ! » Bai Changtian sourit amèrement. « Je n’aurais jamais pensé être vaincu dans un endroit pareil… »

Il jeta un regard à Wu Kuangyun, qui était recouvert du sang de ses hommes qu’il massacrait. L’armée qu’il commandé avait perdu toute envie de se battre, et ses hommes hurlaient comme s’ils étaient des agneaux à l’abattoir. Ils tentaient de fuir dans toutes les directions mais sans y arriver, coincés par la foule de leurs frères. Ils ne pouvaient qu’attendre d’être tués.

Nous avons perdu !

C’est une défaite désastreuse. Mon armée va être entièrement anéantie…

Le Tigre Blanc éclata d’un rire désespéré et dégaina son épée de sa main droite dans un tintement métallique. Ensuite, il murmura d’une voix suintante de culpabilité : « C’est ma faute. »

Il abaissa son épée qui reflétait les rayons du soleil et la planta dans son estomac. Il était l’un des dix grands ‘tigres et dragons’ du Grand Zhao, mais ce Tigre Blanc avait choisi de s’excuser pour son erreur en se suicidant.

Tie Butian ne s’attendait pas à ce que ce fameux général, bien connu pour sa sagesse, se retrouver piégé sur cette route étroite de montagne. Son armée était aussi entassée que des sardines et ne pouvait ni avancer ni reculer.

« Ne faites aucun prisonnier avant que la bataille ne soit terminée ! Transpercez leurs rangs aussi vite que possible ! »

Cette opportunité était un cadeau des cieux. L’Empereur se rendit compte que ça pourrait bien être la première fois que le Nuage de Fer remportait une victoire aussi glorieuse sur le Grand Zhao.

C’est pourquoi il prit rapidement sa décision et ordonna aux soldats de ne pas prendre de prisonniers.

Leur victoire aurait été retardée sir l’armée devait prendre des prisonniers et de toute façon, les soldats ennemis étaient serrés comme des sardines et n’avaient aucune chance de riposter.

Il aurait été idiot de ne pas saisir l’occasion pour écraser l’ennemi une bonne fois pour toutes.

L’armée du Nuage de Fer rugit et piétina les soldats ennemis comme un gigantesque rouleau compresseur. Ils anéantirent l’armée tout entière, en ne laissant derrière eux qu’un terrain nu.

Le vainqueur de la bataille avait été déterminé à ce moment.

 

Pendant ce temps, Chu Yang avait enfin fui jusqu’à la grande montagne Ba, qui se trouvait à quatre mille kilomètres du Centre du Continent.

Il avait été rattrapé plusieurs fois par les experts du Hall des Cavaliers Dorés durant son voyage, et il s’était débattu et était parvenu à fuir à chaque fois. Il avait réussi à se sortir de situations désespérées nombre de fois, et ce bien qu’il ait subi d’innombrables blessures.

Il avait même été férocement frappé par Jing Menghun, qui lui avait asséné un coup de paume dans le dos et y avait laissé une empreinte profonde.

Le jeune homme aurait été enterré sur une montagne stérile sans l’aide de l’Esprit de l’Épée.

Il portait désormais quatre-vingt à quatre-vingt-dix cicatrices supplémentaires, et chacune était épouvantable. Même la puissance curatrice incroyable de l’eau de source de vitalité ne pouvait plus guérir ses blessures immédiatement.

Ses vieilles plaies n’avaient pas encore cicatrisé que de nouvelles apparaissaient. Même le pouvoir d’absorption de l’énergie vitale de l’Épée des Neuf Calamités n’arrivait plus à suivre.

Jing Menghun éprouvait à présent une haine sans limites envers le Fourbe, qui avait attiré cent mille loups dans la forêt primitive. La moitié de ses hommes, soit trois cents experts, avaient perdu la vie face aux bêtes.

Le Roi Martial avait tout fait pour se sortir de cette horrible situation. Il avait épuisé toutes ses forces pour sortir les trois cents hommes restants de la forêt, mais même ces survivants avaient subi de nombreuses blessures. L’expert de niveau Roi lui-même ne s’en était pas sorti indemne et avait été mordu trois ou quatre fois.

Le Roi des Enfers Chu avait causé la mort de plus de six cents experts talentueux depuis qu’il avait fui le Centre du Continent.

Ces experts étaient de niveau Aïeul et plus, et ils faisaient partie des troupes soigneusement sélectionnées par Jing Menghun.

Il ne pouvait rien faire pour compenser la perte de ces troupes, et les multiples pertes qu’ils avaient subies lors de leur poursuite le faisaient exploser de rage.

Il était si furieux qu’il pourchassait le Roi des Enfers Chu au mépris de sa propre vie.

Chu Yang s’appuya à bout de souffle contre un arbre, profitant de ce calme rare. Il avait dû utiliser d’innombrables subterfuges intelligents pour arriver jusque là, et avait enfin réussi à échapper à ses poursuivants.

Il s’était fait constamment frapper ces derniers jours, et la méthode qu’il employait pour couvrir ses traces semblait ne plus marcher dernièrement. De plus, il n’avait pas eu assez de temps pour couvrir le parfum d’orchidées qui s’échappait de lui.

Jing Menghun le traquait sans se reposer ni manger.

Il préférait encore mourir que de laisser le jeune homme s’échapper. Ses intentions étaient claires : il allait tout faire pour pourrir la vie de ce dernier.

Trois jours auparavant, l’Esprit de l’Épée lui avait signalé que le ginseng d’esprit de jade de neige avait mûri à point et qu’il pouvait désormais le prendre. Cependant, l’adolescent avait tant et si bien été poussé dans ses retranchements qu’il n’avait pu prendre aucune médecine durant trois jours et trois nuits.

Le dépôt de produits médicinaux stocké dans son corps par l’Esprit de l’Épée se réduisait comme peau de chagrin et était presque vide…

Tout avait été utilisé pour soigner sans cesse ses blessures et du coup, même un corps solide comme le sien était sur le point de s’effondrer. L’adolescent haletait bruyamment vu qu’il n’avait même pas eu assez de temps pour respirer correctement durant sa fuite.

Il ferma les yeux et sentit aussitôt son coeur se serrer.

Il vit subitement l’adorable silhouette de Mo Qingwu, vêtue de sa robe rouge et debout dans un cadre enneigé. Elle le regarda avec affection et rancune, puis elle lui demanda : « Vas-tu abandonner, Chu Yang ? »

… Il se réveilla immédiatement en suffoquant, et prit d’énormes inspirations.

La petite Qinwu le contemplait d’un air malheureux et les larmes aux yeux. « Quand viendras-tu me voir, Frère Chu Yang ? Ça me ferait très plaisir… Tu me manques ! »

Le Fourbe se réveilla à nouveau, en transpirant profusément.

D’innombrables fois, la soudaine volonté de survivre dont il faisait preuve lors de situations désespérées avait même abasourdi Jing Menghun. Par contre, ça renforça davantage encore la détermination de ce dernier de tuer sa proie.

Chu Yang parvint à lui échapper, mais il dut le payer d’un bras cassé.

Sa culture avait rapidement progressé, mais il ne pouvait cependant pas se comparer à Jing Menghun, un Roi Martial de neuvième rang. Il y avait un écart considérable entre eux.

Il n’avait aucun moyen de le vaincre, bien qu’il soit le Maître de l’Épée des Neuf Calamités. Il pouvait sauter un rang ou deux et tuer au mieux un maître de niveau Roi de second rang ; en fait, il pourrait même blesser un Roi Martial de troisième ou quatrième rang avec ses subterfuges. Il aurait été blessé se faisant, mais il aurait pu les tuer.

Par contre, il était tout simplement impuissant face à un Roi Martial de neuvième rang au sommet de sa puissance.

Durant toute sa folle échappée de quatre mille kilomètres de long, il avait avancé sur le fil du rasoir et par conséquent, le temps lui était extrêmement précieux. Cependant, il avait décidé de s’arrêter deux heures pour se reposer.

L’Esprit de l’Épée sortit alors le ginseng spirituel de jade des neiges. Chu Yang haletait toujours ; il ferma les yeux et jeta le ginseng entre ses lèvres, sans attendre de reprendre son souffle.

Il sentit alors un courant spirituel froid se précipiter dans son estomac, avant de débouler dans ses méridiens…

Et lorsque ce courant atteignit un certain endroit, l’Esprit relâcha son contrôle sur les cinq organes internes de son maître et créa une ouverture pour permettre à l’énergie curative d’atteindre l’intérieur de son corps. Celle-ci commença à se déverser dans l’ouverture ainsi créée.

Chu Yang frissonna et fronça les sourcils. Il mordit le tissu de sa robe noire fermement, tant et si bien qu’il manqua presque de la mettre en pièces.

Il devait à présent laisser l’énergie curative se fondre en lui, car ses cinq organes internes étaient gravement endommagés et avaient besoin de temps pour guérir.

Est-ce que les deux heures dont il disposait allaient suffire ? Il n’en savait rien, mais il n’avait cependant pas d’autre choix, car il serait mort s’il n’avait pas englouti ce ginseng.

L’Esprit de l’Épée guida prudemment l’énergie spirituelle, qui circula comme un petit ruisseau et alla nourrir et soigner les organes de son maître.

À la fin, elle relâcha complètement le champ protecteur enveloppant ces organes… À cette étape du traitement, il n’avait pas le droit à l’erreur.

Sous le contrôle de l’Esprit, l’énergie curatrice fut injectée dans ses organes internes, qui récupérèrent peu à peu… Ils se rétablirent tant et si bien qu’il ne manquait plus qu’une touche finale pour qu’ils récupèrent complètement et que le Fourbe soit en parfaite santé.

Comme ses vaisseaux sanguins avaient été nettoyés, ses méridiens furent débouchés et un parfum intense d’orchidée émergea à nouveau de son corps… Le parfum monta dans les airs et se répandit à travers toutes les directions.

Chu Yang n’en était pas conscient, car il était concentré sur sa respiration. Il était probablement plongé dans un état méditatif profond, comme s’il avait été hypnotisé.

Une demi-heure s’écoula…

Le jeune homme était sur le point de se rétablir complètement quand il entendit un bruissement à proximité. Le hurlement sourd et sinistre d’un mastiff spirituel retentit alors, puis il commença à se rapprocher.

Les branches et brindilles de la jungle commencèrent à trembler alors que des gens approchaient depuis toutes les directions.

Les experts du Hall des Cavaliers Dorés avaient trouvé la planque du Fourbe grâce au parfum d’orchidée.

Jing Menghun accourut à toute vitesse ; il avait les cheveux ébouriffés et une expression féroce.

« Où est-il ? »

« Le parfum vient de cette vallée, Roi Martial. »

« Combien de gens se sont déployés ? N’alertez pas l’ennemi… Compris ? »

« Oui, chef. Nous avons pris nos précautions, mais quelque chose cloche. Nous n’avons rien détecté d’anormal en nous approchant de la vallée. La cible n’a pas réagi… Je crains qu’il n’y ait qu’une orchidée… »

« Je vais aller voir. »

Jing Menghun fila à la vitesse de l’éclair et vola jusqu’à la vallée où Chu Yang se cachait.

Wazouille
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