DNC Chapitre 47
DNC Chapitre 49

Et voici le second chapitre régulier de DNC de la semaine ! J’espère que vous appréciez toujours autant les aventures du père Chu Yang !

Bonne lecture !

 

 

 

Chapitre 48 – Contrôler le Feu, le Clan Divin

 

« Oh… » Tout le monde soupira, y compris Du Shiqing.

Il était trop courant que quelqu’un utilise l’épée (NdT la force) pour gagner en amour. Le pire, c’est que c’était arrivé entre frères martiaux. Aucun mot ne pouvait décrire cela.

En plus, Chu Yang montrait l’expression misérable d’une âme en peine. Il se tint la tête entre les mains et se replia sur lui-même. Ses dix doigts attrapèrent ses cheveux en en arrachèrent même un peu… On pouvait voir, en un regard, à quel point il souffrait d’une douleur indescriptible…

« Bon… » Du Shiqing soupira et dit en soulignant lourdement ses paroles : « Personne n’est autorisé à remettre cette histoire sur le tapis. »

Les huit gardes furent d’accord.

Même le conducteur de la calèche eut un regard plus doux envers Chu Yang après ça… Pas étonnant que ce jeune paraisse si désespéré et ait tenté de cacher son entraînement dans les arts martiaux l’autre jour.

« Merci beaucoup. » Chu Yang s’inclina profondément et dit d’une voix enrouée et au ton douloureux : « Je n’ai besoin que d’accomplir la dernière volonté de feu mon père, pour rendre au Senior Du la grande bonté qu’il a démontré envers nous. Ensuite, je disparaîtrai immédiatement de ce monde… Ah ah, à partir de là, je vivrai une vie solitaire dans la nature. »

« Tu es un homme d’honneur, tu n’auras pas de problèmes à te trouver une femme. » Du Shiqing tapota son épaule et le consola : « Tu ne devrais pas trop réfléchir à tout ça. »

Le jeune homme hocha la tête avec difficulté. Ensuite, il soupira et se tut… Comme si une grande détresse, difficile à dissoudre, étreignait son coeur.

Après cette histoire, tout le monde fut plus gentiment avec Chu Yang. Ils parurent même s’attacher davantage à lui : aimant, reconnaissant, filial, humble… Il était rare qu’un jeune ait une telle personnalité…

L’interprétation du jeune homme les avait complètement convaincu et même lui ignorait, jusque là, qu’il pouvait obtenir une situation aussi avantageuse grâce à quelques mensonges.

Même le chef des gardes soupira et lui tapota l’épaule. « Jeune frère martial, tu ne devrais pas dire des choses pareilles. Tu dois te laisser un peu aller. Tu es un homme, tu dois élargir tes horizons… Tu n’as besoin que d’argent ; il y a plein de jolis filles dans les bordels. » (NdT wtf…)

Chu Yang hocha la tête d’un air ‘triste’. Il leva la tête et eut un sourire ‘forcé’ qui avait lui donnait un air plus misérable que quand il pleurait.

Même si les autres ne dirent rien, leur regard envers lui s’était grandement adouci. Il était la victime d’une injustice… Dans toutes les époques, c’était des personnes qui attiraient toujours la sympathie du public.

Le conducteur de la calèche ne s’embêta pas à traîner avec les autres et s’assit avec les chevaux. Ensuite, il poussa un gros soupire, se leva nonchalamment et tapota sur sa pipe pour en faire tomber les cendres au sol. Son regard, qui jusque là donnait l’impression de voir à travers clairement à travers toute chose, semblait perdu dans ses pensées.

Pendant ce temps, Chu Yang soupirait ; il savait qu’il avait passé le premier obstacle que représentait Du Shiqing.

A présent, il n’avait plus qu’à se soucier de que faire une fois arriver à la Patrie du Nuage de Fer.

La bande de vieux renards bien versés dans la politique du Nuage de Fer n’allait pas être aussi simple à berner que le docteur.

Du Shiqing avait passé toute sa vie en tant que docteur miraculeux. On disait que n’importe quelle maladie devait reculer sous ses mains guérisseuses. Cependant, il n’était qu’un médecin au talent extraordinaire. Les gens le respectaient pour ça mais… sa capacité à interagir en société, elle, ne devait pas être fameuse.

De plus, Chu Yang savait que dans quelques années, la réputation de Du Shiqing serait ruiné à cause de ce voyage au Nuage de Fer. A ce moment là, pour des raisons obscures, on découvrirait que la maladie du Roi de la Patrie du Nuage de Fer avait été causée par le Docteur il y a des années de ça, qui l’avait empoisonné.

Cette nouvelle provoqua un tollé dans tous les Trois Royaumes Inférieurs.

Du Shiqing, à cause de cette information, s’attira les critiques de tout les héros à travers le monde.  Il éprouva de la honte après avoir admis son méfait et se suicida ! Une vie passée à aider et soigner les autres de changea en poussière, juste comme ça.

Peut-être était une erreur qu’il ne fit qu’une quoi dans sa vie, ou peut-être y avait-il des raisons à cela… Mais ce qui est fait est fait.

Chu Yang n’éprouvait rien de spécial envers le docteur, aussi n’eut-il aucun regret à le tromper et l’utiliser. Il n’éprouva pas non plus de culpabilité… Mais les quelques jours suivants lui firent réaliser que Du Shiqing était vraiment talentueux et n’était vraiment pas quelqu’un de mauvais.

Après, peut-être qu’en cas de conflits entre deux pays, tout le monde à son propre maître. (NdT sa propre allégeance)

Le docteur, après tout, était un citoyen du Grand Zhao. Au final, ses talents n’étaient utilisés que comme sacrifice, un outil entre les mains de Diwu Qingrou pour apaiser la population une fois qu’il aurait conquit la Patrie du Nuage de Fer.

Quant aux huit gardes, Chu Yang fut certain, après une prudente observation, qu’aucun d’entre eux n’appartenait au Département du Cavalier Doré !

A vue de nez, ces huit là étaient en gros des Guerriers Martiaux sans grande culture. De plus, leur culture n’était pas vraiment élevée : ils étaient tous probablement seulement des Guerriers Martiaux de cinquième ou sixième rang.

De tels gardes suffiraient largement s’ils devaient tomber sur des brigands à la petite semaine, mais ils pourraient rien face à des maîtres martiaux. C’était comme s’ils n’étaient là que pour les apparences, tandis que le seul vrai maître était le conducteur de la calèche.

Peut-être que Du Shiqing était lui aussi un expert martial… Mais que ce soit dans cette vie ou la précédente, Chu Yang n’avait jamais entendu parler des prouesses martiales du docteur.

Alors que le jeune homme réfléchissait silencieusement à tout ça, le mystérieux conducteur de la calèche vint à côté de lui et lui demanda : « Chu Yang, quel âge as-tu ? »

« J’ai seize ans. » Chu Yang avait alors peur de lui parler de sa vie parce que tout cette souffrance n’était qu’un mensonge. S’il parlait trop, il risquait de révéler quelque chose. Que ferait-il, en ce cas ?

« Ah, seize ans… On dirait que tu appris ce qu’était l’amour très tôt. » Le vieil homme dévoila un sourire ignoble, avec deux rangées de dents jaunes qui scintillaient sous la lueur du feu. Un flash dans son regard indiqua à au jeune homme qu’il n’était pas venu le trouver pour une discussion amicale.

« Eh bien, ce n’est pas vraiment quelque chose qu’on peut expliquer clairement. Même maintenant, ça reste assez flou pour moi… » Chu Yang soupira et dit d’un air triste : « Dans la vie, il y a plein de choses qui paraissent toujours ordinaires mais quand on les perd, elles restent gravées dans notre cœur… ah ah ah… »

« Bien dit ! » Après avoir entendu sa réponse, le vieil homme resta silencieux un long moment. Ensuite, il dit avec un léger sourire aux lèvres : « C’est parce qu’elles paraissent ordinaires que ces choses restent gravées dans ton cœur. Il est tard à présent… Tu devrais aller dormir. »

Une fois cela dit, le vieil homme s’assit près du feu et commença à remuer le bois sans dire un mot. Les flammes dansèrent et brillèrent dans ses yeux mornes, qui, ça et là, brillèrent de façon hypnotique.

Chu Yang fut un peu surpris. C’était censé être le dernier test que le vieil homme lui réservait, il en était sûr… Alors pourquoi le vieil homme l’a laissé partir après qu’il lui ait dit une simple phrase, comme ça ?

Après y avoir longuement réfléchi, le jeune homme soupira. Le conducteur n’avait pas dit « C’est parce qu’elles paraissent ordinaires que ces choses restent gravées dans ton cœur » au hasard…

Dans sa vie passée , Mo Qingwu et lui avaient affronté bien des choses qui auraient terrifié les cieux et choqué la terre, mais ce ne fut qu’après la mort de Qingwu que leurs vagues souvenirs commencèrent à l’entourer. Il ne lui resta plus que la chaleur, les choses du quotidien, les souvenirs tranquilles…

Rien de tout ça… n’était extraordinaire !

Qui, parmi les hommes, n’a jamais été jeune… ?

Au moment où Chu Yang se disait ça intérieurement, il entendit soudain la voix du vieil homme se faire l’écho de ses pensées : « Qui, parmi les hommes, n’a jamais été jeune… » Il ne put croire qu’ils pensaient tout les deux la même chose… Surpris, il se retourna pour voir le vieil homme le regarder. Leurs regards montraient un peu d’empathie envers l’autre.

« Vieux Gao, (NdT en vo c’était Vieil Homme, façon neutre de s’adresser à un homme plus âgé) tu devrais arrêter de rêver de ta jeunesse, ça fait longtemps que tu es atteint ton hiver ! » Le chef des gardes prit une poche de vin en riant aux éclats, puis il se versa du vint dans la bouche.

Les sept autres gardes éclatèrent de rire soudainement.

Le Vieux Gao  renifla. Tout d’un coup, sa pipe à tabac s’embrasa et une étincelle en sortit. Elle a directement vers l’outre de vin, qui venait de quitter les lèvres du garde et entra directement dans l’outre, qui était encore rempli à un peu plus de la moitié.  Une flamme d’un demi-mètre éclata et le chef des gardes, prit par surprise, en perdit la moitié de sa pilosité faciale. Une odeur de brûlé envahit momentanément les environs.

Le garde ne put se contrôler davantage et rugit : « T’es sérieux, Vieux Gao ? »

Ce dernier renifla et s’en alla lentement avec sa pipe à tabac.

Le chef des gardes cracha au sol et regarda rageusement le vieil homme partir, mais il ne dit rien d’autre.

Les pupilles de Chu Yang se rétrécirent soudainement. Il regarda la silhouette voûtée du vieux Gao s’en aller et la peur monta en lui.

Le coup du vieux paraissait simple à première vue, mais Chu Yang savait que c’était un coup extrêmement complexe. L’outre de vin devait faire 1,5 // 2kg ; même si on la balançait sur une torche, cette dernière aurait été éteinte par le vin, alors une petite étincelle…

Ce coup demandait une concentration visuelle, un timing précis et du pouvoir pour supporter le tout… Mais ce n’était pas ce qui inquiétait le jeune homme le plus : il contrôlait clairement le feu ! Sans la capacité à contrôler le feu, on ne pouvait faire un coup pareil ! Cependant, la capacité de contrôler… appartenait au Clan Divin !

Ce vieil homme en était-il ?

 

Wazouille
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