DNC Chapitre 4
DNC Chapitre 6

Bonjour les fans de Chu Yang, j’ai souffert pour vous (traduction foireuse d’un beau texte et loooong)… X___X

J’espère que vous aimerez !

Edit ninja signé Nostra : j’ai corrigé quelques trucs, ça devrait être plus clair maintenant.

 

Chapitre 5 – Le Ciel et la Terre ne changent pas de place, pas plus que la pierre ne roule au milieu de la rivière ! 1)Vers tiré à priori d’un poème de Du Fu et au sens bouddhiste zen, évoquant l’immuabilité face aux vicissitudes du temps et de la vie

 

Dans la Secte Au-Delà des Cieux, Neuf Pics et un Seul Jardin. Il y avait dix grands disciples de la septième génération de la Secte et tous étaient responsables d’un endroit séparé : la Pointe des Nuages Arrivants, le Pic des Nuages Brumeux, le Pic des Nuages Distants ut mieux que vous vous concentriez à cultiver vos techniques encore un moment…et Vastes, le Pic des Nuages se Séparant, le Pic Assemblant les Nuages, le Pic Bloquant les Nuages, le Pic des Nuages de Rêve, le Pic des Nuages de Haine, le Pic Marche sur les Nuages et le Jardin des Bambous Violets.

Le Pic Assemblant les Nuages était le pic où résidait le Chef de la Secte, Wu Yunliang ; c’était le pic au milieu des neufs. Le Seul Jardin était le Jardin des Bambous Violets où résidait Chu Yang. Le Jardin de Bambous Violets, bien qu’offrant le plus beau paysage, était classé en dernier parmi les neuf pics et le seul jardin en ce qui concernait l’attribution des ressources.

Le Maître du Jardin des Bambous Violets, Meng Chaoran, était le plus jeune frère martial parmi les dix grands disciples et avait une prédisposition naturelle à l’indifférence, loin des affaires terrestres. Il n’a jamais rivalisé avec ses neuf frères martiaux à propos de quoi que ce soit et de toute sa vie, il n’avait accepté que Shi Quian Shan, Chu Yang et Tan Tan comme disciples.

Il avait accepté Shi Qian Shan à cause de ses sentiments et d’une faveur qu’il devait à d’autres tandis que Chu Yang et Tan Tan, eux, étaient deux orphelins qu’il avait pris sous son aile.

À chaque génération de disciples se déroulait une sélection pour désigner les Dix Grands Disciples parmi les disciples des Quartiers Internes, qui prendront en charge les Neuf Pics et le Seul Jardin. Le Frère Aîné Martial de tous les disciples était alors le futur candidat au siège de Maître de la Secte Au-Delà des Cieux, dominant le Pic Assemblant les Nuages.

Que ce soit en terme de ressources médicinales, spirituelles ou de manuels secrets à propos de l’énergie spirituelle, le Pic Assemblant les Nuages était classé premier parmi les Neuf Pics.

Les disciples des Neuf Pics et du Seul Jardin rivalisaient entre eux pendant des centaines d’années pour les positions des Dix Grands Disciples ; chaque disciple s’entraînait désespérément  pour obtenir une de ces positions et sous cette pression et cette motivation, la culture des disciples de la Secte Au-Delà des cieux s’améliorait considérablement.

Ce monde était celui du Continent des Neuf Cieux. La Secte Au-Delà des Cieux se situait dans les Trois Cieux Inférieurs, ou, le « Continent des Cieux Inférieurs ». Il y avait sur ce continent, pour un homme normal, quelques endroits mystérieux d’où s’échappaient tout au long de l’année des nuages brumeux et personne ne pouvait s’approcher de ces endroits, que ce soit les hommes, les bêtes ou même les oiseaux.

Seuls quelques experts martiaux à la puissante culture savaient que ces endroits étaient en fait les entrées menant aux Trois Cieux Centraux, permettant ainsi de transcender les Trois Cieux Inférieurs.

Il existait sur les Trois Cieux Centraux également des endroits aussi mystérieux et c’était les entrées vers les Trois Cieux Supérieurs !

Pour qu’une personne puisse ne serait-ce que penser y entrer, il ou elle devait posséder une puissance martiale qui avait transcendé le monde !

Le Continent des Neufs Cieux, comme son nom l’indique, était un continent extraordinairement grand. Personne ne savait quelle distance séparait l’Est de l’Ouest et il n’y avait aucune trace écrite mentionnant la distance entre le Nord et le Sud. C’était un continent infini !

Il y avait d’innombrables légendes et mythes sur ce vaste continent et ils étaient transmis de génération en génération. Depuis les temps anciens, il y avait eu un nombre inconnu d’empereurs, de rois, de généraux, de ministres et de héros, émergeant sans cesse…

Un jour, on pouvait être à boire un bon vin rouge avec des amis en appréciant des danses et des chants et se retrouver le lendemain croulant sous les chaînes, condamné à mort. On pouvait être empereur mais ça ne garantissait pas que le lendemain, on ne soit pas le général d’une armée vaincue ou un fantôme après avoir été tué par la lame d’une épée. Un jour on pouvait être un voleur et pourtant qui peut dire que le lendemain, on ne deviendrait pas empereur, vêtu d’une robe d’or ?

Tout pouvait arriver sur ce mystérieux continent !

Comme sur chaque planète continentale, il y avait au-delà des limites des palais impériaux des épéistes errants aux côtés desquels il y avait également des membres du monde des arts martiaux. Dans ce monde, il y avait deux côtés opposés, les vertueux et les maléfiques.

Les vertueux et les maléfiques ne sauraient être ensemble et les conflits entre les deux factions étaient sans fin. Au milieu de ces longs conflits récurrents, il y avait également des gens qui avaient formé leurs propres codes de l’étiquette martiale ; des endroits où les conflits provoquèrent un long chaos et d’autres endroits où des centaines d’années s’étaient écoulées paisiblement.

Les affaires terrestres étaient ainsi à l’origine de choses aussi merveilleuses.

Qu’ils suivent la Voie de la Vertu, qu’ils soient des démons ou le Mal, il n’y avait qu’une seule façon pour les gens normaux d’appeler ces praticiens : des Artistes Martiaux suivant la Voie (NdT le Dao) des Arts Martiaux !

Peu importe le monde où ils se trouvaient, les épéistes qui violaient les lois en utilisant les arts martiaux le faisaient tous pour la même raison. Le terme « arts martiaux » évoquait plein de significations et l’une d’entre elles, la plus mémorable n’était rien d’autre que le mot « Violence » !

Les Arts Martiaux impliquaient qu’à cause d’un seul désaccord, le sol dans un diamètre de sept pas serait gorgé de sang. Les Arts Martiaux impliquaient de faire des contributions militaires. Les Arts Martiaux impliquaient d’être peu scrupuleux dans la société martiale, de commettre des meurtres ou de piller…

Les Arts Martiaux étaient excitants et intéressants mais également à l’origine de nombreux conflits.

Il y avait d’autres races mystérieuses en plus de la race humaine comme, par exemple dans ce monde, le Clan Sacré des Trois Étoiles. Il se dit qu’il y a bien longtemps, il y avait une période où ses membres étaient couverts de gloire, possédant des pouvoirs étranges accordés par les Cieux et régnant en maîtres, indépendants et égaux vis-à-vis de la race humaine. Cependant, leur nombre s’était bien réduit depuis cette lointaine époque.

Il est possible qu’il y ait d’autres clans particuliers comme celui-là mais ce ne sont que des légendes…

Quoi qu’il en soit, Chu Yang n’en avait rencontré qu’une poignée dans sa vie passée et tous appartenaient à des Clans Sacrés inférieurs. Des membres du Clan Sacré Supérieur, Chu Yang n’en avait jamais vu et ignorait s’ils avaient disparu ou s’ils s’étaient cachés quelque part…

Un artiste martial humain, quelle que soit sa spécialité (doigts, paumes, jambes, pieds, coups de poings, sabres, épées etc..) ou son alignement, commençait par être un Disciple puis un Guerrier, un Maître, un Aïeul, un Vénérable, un Roi, un Empereur, un Empereur Suprême, un Souverain, un Saint… Jusqu’à atteindre le somme et devenir un Vénérable Aîné !

Il y avait onze rangs, chacun séparé en neuf niveaux.

Les techniques martiales autour de la main étaient, en général, référée comme étant des Arts Martiaux dont les pratiquants étaient appelés disciple des arts martiaux, guerrier des arts martiaux… Jusqu’à Saint des arts martiaux.

S’ils changeaient et choisissaient la Voie du Sabre (NdT le terme utilisé est 刀 dāo, lame à un bord tranchant), ils seraient alors des disciples du Sabre, guerriers du Sabre, etc… Jusqu’au Saint du Sabre !

S’ils suivaient la Voie de l’Épée (NdT là le terme employé est 剑 jiàn, épée à double tranchant) le début était le même bien que le rang de Souverain soit appelé « Empereur Souverain » ; c’était une règle instaurée par le premier maître de l’Épée des Neuf Calamités et personne ne savait pourquoi.

Une personne arrivée au rang de Saint pouvait être considérée comme ayant atteint le pinacle de ce monde ! Car depuis les temps anciens, il y avait bien peu de gens capables de devenir un Vénérable Aïeul ! On pouvait même dire que c’était un mythe ! Les légendes disaient que les personnes de ce rang pouvaient appeler les vents, invoquer la pluie ou encore voler jusqu’aux limites des cieux ! Cette personne pourrait aplanir les montagnes, vider les océans et aurait aussi été capable de transcender son enveloppe mortelle ! (NdT souvent dans les xianxias, en arrivant à un certain point, on ne vieillit plus et on devient quasi-immortel)

Cependant, ce n’étaient là que légendes, car personne n’avait été là pour en témoigner ! Quant aux personnes de rang Saint, leur sort avait toujours été bien mystérieux et on les rencontrait rarement.

Depuis on ne sait quand, seuls les gens de rang Empereur Suprême et Souverains ont régné sans rivaux sous les cieux ! Chacun d’entre eux dominaient leur propre région !

La Secte Au-Delà des Cieux à laquelle appartenait Chu Yang se trouvait alors dans les Trois Cieux Inférieurs. Sur le Continent des Neuf Cieux, les terres de « mortels » étaient dirigées par des familles impériales. L’une d’entre elle avait une autorité absolue sur les Trois Cieux Inférieurs.

Entrez, vous trois.” Meng Chaoran se tenait à l’entrée du Jardin des Bambous Violets ; il était vêtu d’une robe violette et avait une expression tranquille sur le visage qui ne semblait pas de ce monde. Il ne leva que légèrement les sourcils en voyant la plaie sur la tête de Chu Yang avant de regagner son apparence indifférente habituelle.

Maître, mes deux jeunes frères martiaux ont commis des erreurs en s’entraînant et Jeune Frère Martial Chu Yang a perdu une grande quantité de sang cette fois. J’espère que Maître donnera un peu de médecine spirituelle à Chu Yang pour soulager sa douleur” dit Shi Qian Shan d’un ton relativement pressant. Que ce soit son expression faciale ou ses yeux, tout semblait indiquer qu’il était vraiment inquiet.

Ses paroles semblaient pleines d’inquiétude envers son jeune frère martial et n’avoir aucune autre signification. Il n’avait pas non plus souligné de son ton certains mots mais cela dit, sa déclaration faisait indirectement porter le chapeau à Tan Tan sans la moindre pitié devant Meng Chaoran !

« C’est inutile. » On ne pouvait savoir s’il n’avait pas compris ce que voulait dire Shi Qian Shan ou s’il s’en fichait. Mais Meng Chaoran dit d’un ton indifférent : “C’est bon pour les jeunes de souffrir d’une petite blessure et d’endurer la douleur. Tant que les muscles et les os n’ont rien ou que leur vie n’est pas en danger, y a-il besoin d’être aussi nerveux ?”

Quand Chu Yang regarda le visage vraiment raffiné devant lui, une chaleur et de la familiarité enflèrent au fin fond de son coeur. Il eut même l’envie soudaine de courir et de sauter dans les bras de son Maître !

Son Maître… était à la fois son maître et son père, bien que ça ne soit pas tout à fait vrai. Meng Chaoren avait pris Chu Yang l’orphelin sous son aile quand il était tout petit. Pour lui, son Maître était la personne qu’il respectait le plus et la plus importante à ses yeux. Peu importe les exploits qu’il obtint dans le futur comme la fois où il atteignit le rang de vénérable expert martial, son Maître était toujours resté une personne chaleureuse dans ses souvenirs.

Son Maître apparaissait comme inoffensif envers les gens et les petits animaux et indifférent envers les affaires terrestres. Cependant, aucune de ces affaires n’échappait à son regard. Personne ne pouvait imaginer la prudence et les secrets qu’il renfermait en son cœur et son âme.

Meng Chaoran n’avait jamais recherché la gloire et n’avait jamais révélé quelles étaient ses capacités et c’est pourquoi personne ne pouvait imaginer sa force.

Chu Yang se souvenait toujours du moment où la calamité s’abattit sur la Secte Au-Delà des Cieux, quatre années plus tard. Les vêtements blancs de Meng Chaoran volaient au vent comme s’il dansait, un seul homme avec une seule épée, changeant de posture de combat au milieu d’un incendie féroce ! D’innombrables ennemis poussant leur dernier cri en tombant sous son épée… Il aurait clairement pu briser l’encerclement de ses adversaires et fuir mais il était resté là, à protéger le jardin jusqu’à ce que la secte soit réduite en cendres.

Ce ne fut qu’à ce moment que Chu Yang sut que son Maître, Meng Chaoran, qui jusque-là avait fait profil bas, était une des personnes ayant les plus hautes cultures de la Secte ! Sa culture avait déjà atteint le domaine d’un artiste martial aïeul ! Il était même près d’atteindre le rang de vénérable artiste martial !

À la fin de la secte, Meng Chaoran découvrit Chu Yang qui était sérieusement blessé ; il flotta jusqu’à lui et d’un coup de paume, l’assomma à moitié. Ensuite, Chu Yang se sentit compressé sous d’innombrables cadavres.

C’était, sans aucun doute, la seule façon que son Maître avait trouvée pour lui sauver la vie. Cependant, Chu Yang ne le revit jamais plus, pas plus qu’il n’en entendit parler…

Retrouver la trace de son Maître était la mission que s’était confié Chu Yang dans sa vie passée et dont il s’est toujours souvenu ! Trouver son Maître, le protéger, lui rendre sa bonté… C’était là ses souhaits. Cependant, il n’était jamais parvenu à le retrouver et c’était devenu un des regrets qui le rongea en permanence.

Voilà pourquoi à cet instant précis, quand Chu Yang revit ce visage familier et intime, il fut rempli de nombreuses émotions.

Le concours des Pics aura lieu dans trois mois exactement.” La voix de Meng Chaoran interrompit le cours des pensées de Chu Yang qui ne put que l’entendre poursuivre : “Vous trois feriez mieux d’intensifier votre entraînement afin de voir qui est capable d’entrer dans les Quartiers Internes et de devenir un Disciple des Quartiers Internes. C’est un événement organisé par notre Secte alors ne vous relâchez pas.”

Oui Maître” répondirent simultanément les trois disciples.

Notre Secte Au-Delà des Cieux est différente des autres. Tous les maîtres des Neuf Pics et du Seul Jardin proviennent des Disciples des Quartiers Internes et j’espère qu’au moins l’un d’entre vous sera capable de devenir un des dix Grands Disciples et héritera le Jardin de Bambous Pourpres.”

Meng Chaoran leur sourit et dit : “Cependant, si vous en êtes incapables, ne vous forcez pas. Je vous emmènerai personnellement loin du Jardin de Bambous Pourpres et vous trouverai un endroit où vous pourrez vivre en isolement.”

Chu Yang sourit amèrement en son for intérieur. Son Maître était toujours aussi facile à vivre. Quel que soit le sujet, il ne s’y attardait jamais et toute autre personne aurait fait de son mieux lors de ce genre de gros événement. Meng Chaoran, lui, y était indifférent.

Ce disciple ne décevra pas les attentes du Maître !” Le regard de Shi Qian Shan se fit fervent tandis qu’il fit sa promesse.

Hum, je dois faire quelque chose et vais m’en aller un moment” dit calmement Meng Chao Ran. “Il est probable que je revienne après le concours même. Intensifiez votre entraînement par vous-même et ce sera assez.”

Les trois disciples furent surpris en même temps ; avec l’imminence du concours, qui parmi les Maîtres des autres pics ne mettait pas tous ses efforts dans l’entraînement de ses disciples ? Leur Maître à eux allait s’en aller à ce moment critique au point de même s’en laver les mains, sans la moindre inquiétude ?

Maître, faites attention à vous. Puisque vous avez décidé de partir à ce moment critique, ce doit sans aucun doute être à cause d’une affaire importante qui ne peut être repoussée.” Chu Yang réfléchit un moment et dit : “Le Ciel et la Terre ne changent pas de place, pas plus que la pierre ne roule au milieu de la rivière et nous avons le temps jusque-là. C’est comme ce que vous nous avez enseigné : en toute chose, il n’est pas nécessaire de se forcer. Nous attendons avec impatience le retour du Maître sain et sauf et n’avons aucune autre requête.”

Chu Yang pouvait encore se souvenir, avec difficulté, que Meng Chaoran après son départ ne revint que six mois plus tard, couvert de blessures sérieuses. Il dut se reposer un an complet pour s’en remettre pleinement.

Au vu de ses capacités d’Aïeul artiste martial, il était un des experts des Trois Cieux Inférieurs et il n’y avait que bien peu de personnes pouvant le blesser. Restait deux possibilités : soit Meng Chaoran avait été cerné et attaqué par un grand nombre d’ennemis, soit il est allé… aux Trois Cieux Centraux !

Le Ciel et la Terre ne changent pas de place, pas plus que la pierre ne roule au milieu de la rivière !

Meng Chaoran se mit à trembler un instant, comme si un coup de tonnerre avait soudainement claqué depuis les Neuf Cieux et qu’il l’avait atteint en pleine tête, le surprenant un instant. Un moment plus tard, Meng Chaoran se retourna et regarda Chu Yang avec un regard mystérieux.

Parmi les trois Disciples, Shi Qian Shan était rongé par l’ambition et convoitait la place de Frère Aîné Martial des Disciples des Quartiers Internes tandis que Tan Tan avait une mentalité enfantine et était ignorant. Seul Chu Yang comprenait que ce voyage était non seulement très important mais également dangereux. Voilà pourquoi il avait dissimulé une certaine complexité dans ses phrases.

Cela étant, les mots les plus importants étaient : “Le Ciel et la Terre ne changent pas de place, pas plus que la pierre ne roule au milieu de la rivière”. Contre toute attente, cette phrase sembla remettre légèrement en mouvement son entraînement qui stagnait depuis quelques années.

Chu Yang sourit en en son for intérieur. Aaah Maître, ne m’en veuillez pas de vous avoir arrêté, je le fais pour votre propre bien. Quand vous avez entrepris ce voyage dans ma vie passée, vous êtes parvenu à vous enfuir in extremis et au prix de sévères blessures. Ça prouve que vous n’aviez pas encore les capacités pour accomplir cette tâche. Alors il vaut mieux que vous vous concentriez à cultiver vos techniques encore un moment…

Cette phrase, “Le Ciel et la Terre ne changent pas de place, pas plus que la pierre ne roule au milieu de la rivière”, était le verset permettant de faire une percée au travers du goulot d’étranglement de l’Aïeul martial. Quand une personne atteint le pic du rang d’Aïeul artiste martial, elle se retrouve face à un goulot d’étranglement et ce n’est qu’en atteignant un moment d’illumination qu’elle parviendra à le traverser.

Qui plus est, “Le Ciel et la Terre ne changent pas de place, pas plus que la pierre ne roule au milieu de la rivière” était également une étape dans la culture et ce n’est que lorsque un Aïeul martial arrive à cette étape subtile qu’il peut pleinement apprécier la beauté de ce simple vers !

Comment Meng Chaoran pourrait-il être une exception ?

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