DNC Chapitre 49
DNC Chapitre 51

Bonsoir chers lecteurs ! Voici enfin votre premier DNC de la semaine ! Mes excuses pour le retard, la VA était assez… peu claire et j’ai dû m’aider de la VO, qui s’est avérée ardue x)

Bonne lecture à tous !

 

 

Chapitre 50 – La tuerie va se déplacer dans la forêt ! 

 

« Une arbalète de siège ! Les enfoirés ! » rugit le vieil homme ; le moment qui suivit, une flamme apparut sur son poing. Il donna un coup de poing féroce et envoya la flamme en avant.

C’était son contrôle du feu !

« Bang… ! »

Des étincelles volèrent immédiatement dans tout les sens, quand la flamme entra en collision avec cet énorme carreau noir qui ressemblait à un dragon !

Cependant, ce dernier ne s’arrêta pas le moins du monde et continua d’avancer droit devant !

Le Vieux Gao, après le premier coup, continua de rugir et exécuta dix-huit coups de poing successifs. Chaque coup de poing avait sa propre flamme bizarre qui frappait férocement le carreau de l’arbalète de siège !

Il n’arrêta pas d’attaquer le carreau géant, comme un forgeron martelant l’acier. Mais on pouvait également dire la même chose du carreau, qui martelait les poings du vieil homme !

Une lueur incroyable s’étendit dans toutes les directions dans le ciel. C’était comme si, dans la nuit noire, il y avait des milliers de feu d’artifice qui explosaient en scintillant !

Des copeaux de bois tombaient autour du Vieux Gao, qui rugissait à chaque coup de poings. Ses dix-huit rugissements accompagnèrent les dix-huit coups de poings et et emplirent les environs. Le carreau, quand il fut tiré, faisait trois mètres de long ; à présent, il ne faisait plus qu’un mètre.

Le Vieux Gao fut choqué : il avait continuellement reculé face au carreau et à présent, il était dos à la calèche ! Le trait de l’arbalète de siège perdit enfin son élan et tomba lourdement au sol.

L’air était empli d’une odeur de brûlé et de fumée.

Le vieil homme était à bout de souffle tandis qu’il jeta un regard féroce à la forêt. Une seconde plus tard, il cracha un peu de sang frais et à ce moment, son visage devint rouge également. Quelques instants plus tard, sa couleur normale lui revint et il retrouva son souffle.

Il n’aurait jamais pensé que les ennemies auraient préparé une arbalète de siège dans un endroit pareil. Il avait beau avoir une grande culture, il avait quand-même subi des dégâts internes en s’occupant du carreau de l’arbalète, vu qu’il avait été pris par surprise !

Une arbalète de siège était une arme militaire utilisée pour briser les portes d’une citadelle dont les carreaux faisaient trois mètres de long ! Ils étaient faits à partir de troncs d’arbres Fer Noir, dont le fer était pointu et aiguisé. Ces traits étaient normalement trempés dans des cuves d’huile et n’en étaient retirés que juste avant leur utilisation.

Il fallait au moins une centaine d’hommes travaillant de concert pour charger l’arbalète géante entre chaque tir. Ce n’est qu’ainsi qu’ils auraient la capacité de tirer ce puissant carreau qui pouvait déterminer la conclusion d’une guerre !

Les arbalètes de siège étaient incroyablement puissantes et quand elles étaient utilisées, les citadelles étaient sûres de tomber…

Un moment de silence passa et une voix pleine d’éloges se fit entendre depuis la forêt : « Vous vous montrez vraiment à la hauteur de votre titre de Grand Maître du Sabre de Feu, vous êtes vraiment incroyable ! Un carreau d’arbalète peut faire tomber les portes d’une citadelle, mais vous l’avez stoppé tout seul. Je vous admire énormément ! »

Huit personnes apparurent simultanément d’endroits différent tandis qu’on entendit la voix. Elles portaient toutes des marques noires et on ne voyait que leur regard froid et acéré. Ils avancèrent un pas après l’autre vers le Vieux Gao.

Celui-ci plissa les yeux en demandant d’une voix grave : « Qui êtes-vous donc ? »

L’un des individus grogna froidement et dit : « La rumeur dit que le Grand Maître du Sabre de Feu, Gao Weicheng, a pris sa retraite du Jiang Hu. Je n’aurais pas cru que c’était un mensonge… Un Grand Maître du Sabre travaille comme garde du corps pour quelqu’un et a accepté la douce vie d’un chien domestique ; je vous envie vraiment ! Gao Weicheng, où est votre sabre ? »

Le Vieux Gao fut surpris. Il redressa d’un coup son dos voûté qui devint soudainement droit comme un i. Ses yeux brillèrent tandis qu’il dit froidement : « Si tu sais déjà que je suis Gao Weicheng, alors tu ne dois pas, toi-même, être un simple péon sans nom. Enlève donc ton masque ! »

Son interlocuteur ne bougea pas d’un poil. Il se tint immobile et dit nonchalamment : « Gao Weicheng, si vous nous remettez Du Shiqing et partez sans vous retourner, nous en resterons là ! Autrement, aujourd’hui est le jour où vous, le Grand Maître du Sabre (NdT de la voie du Sabre), allez mourir ! »

Le vieil homme leva la tête et rit : « Quel beau discours ! Voyons voir comment vous comptez empêcher ce vieil homme de partir ! »

Un des types en noir ricana : « Grand Maître du Sabre de Feu ? Ca n’a rien d’extraordinaire ça, non ? »

Ensuite, il hurla tout d’un coup : « A l’attaque ! Six hommes sur Gao Weicheng, les deux autres tuez Du Shiqing ! »

Les huit hommes obéirent, dégainèrent simultanément leur armes et avancèrent.

Vieux Gao vit rapidement que ces types là n’avaient pas nécessairement une grande culture, mais tous étaient probablement au niveau d’un Maître Martial. Bien que leur culture soit bien en deçà de la sienne, leur avancée simultanée faisait d’eux une force redoutable !

Le vieil homme fut stupéfait par la majesté héroïque pleine de puissance et de grandeur de cet homme, qu’un expert ordinaire de plus haut rang aurait du mal à égaler :  « Vous êtes de l’armée de la Patrie du Nuage de Fer ? »  (NdT les qualités dont il parle sont généralement associées à un Général)

L’ennemi ne prit pas la peine de répondre et six sabres se jetèrent simultanément vers lui en un clin d’oeil.

Vieux Gao cria : « Protégez la calèche ! » Il pivota rapidement son poignet en même temps et un grand sabre de couleur rouge sombre apparut. Un rideau de pluie emplit tout le ciel et les gouttes tombèrent telles des couteaux, si ce n’est qu’en guise de pluie, c’était des grappes de flammes !

« Deng… Deng… Deng… »

On entendit des armes s’entrechoquer encore et encore. En un instant, sept personnes se battaient sans retenue. Les deux autres n’accordèrent pas la moindre attention à la bataille et se précipitèrent vers la calèche, une épée en main.

Sans handicap, le vieil homme aurait pu prendre son temps et tuer ces types les un après les autres. Cependant, il ne pouvait pas les tuer tous en même temps.

Qui plus est, en s’occupant du tir de carreau de l’arbalète de siège, il avait subi des dégâts internes qui l’affaiblissaient !

A cet instant, il était encerclé par six ennemis et les huit autres gardes étaient incapables de gérer les deux autres. Ne pouvant les aider, Vieux Gao ne put s’empêcher de se sentir anxieux !

**********************************************************

Au moment où le carreau fut tiré de l’arbalète de siège, Chu Yang disparut dans la forêt sans laisser la moindre trace !

Il était comme un loup solitaire et vicieux qui bondissait sur la prairie, enfin de retour sur son terrain de chasse.

Après avoir porté son coup d’épée sur le carreau, il roula immédiatement en arrière et cracha un amas de sang frais pour aider à soulager ses organes internes du choc ressenti. Tout de suite après, il planta ses deux jambes au sol, créant ainsi un nuage de poussière. Il se cacha dans ce nuage, resta près du sol et se déplaça comme un serpent. Quelques mouvements plus tard, il se trouva derrière un gros arbre et de là, il bougea bizarrement et grimpa au sommet de l’arbre. Il se servit de la couverture offerte par les feuilles et sauta d’arbre en arbre. Il traversa ainsi une douzaine d’arbres et disparut dans la forêt.

Tous ses mouvements s’enchaînèrent fluidement, comme le vent traversant la forêt. Il était si agile qu’il ne fit pas bouger les feuilles.

Si les meilleurs assassins du monde avaient pu le voir, leurs yeux sortiraient probablement de leurs orbites !

Il avait déterminé à l’avance que c’était la meilleure route à suivre. En fait, il l’avait choisie bien avant que l’attaque ne commence. Peu importe où il se trouvait, il avait l’habitude de préparer un chemin par lequel s’enfuir et un autre par lequel attaquer. Il se trouvait  à ce moment entre les deux.

Avancer permettait d’attaquer, reculer de se défendre !

Une embuscade pareille signifiait inévitablement qu’il y avait de nombreux attaquants et le rideau de flèches de tout à l’heure prouvait qu’une défense passive ne serait pas une idée. Même si l’ennemi devait utiliser toutes ses munitions, lui et les autres mouraient !

Ce n’est qu’en attaquant qu’il se sortirait de cette situation périlleuse !

Du Shiqing ne devait pas mourir !

Du Shiqing est sous la protection du Vieux Gao pour le moment, alors il devrait s’en sortir. Chu Yang ne s’inquiétait pas le moins du monde pour lui et c’était pourquoi, après son coup d’éclat à l’épée, il mit immédiatement son plan en exécution.

La tuerie va se déplacer dans la forêt ! 

Quiconque était dans cette forêt était également à l’origine de l’embuscade !

Wazouille
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