DNC Chapitre 54
DNC Chapitre 56

Pfiou, désolé pour le retard mais j’ai voulu vous faire la traduction la plus correcte possible en me servant de la VO et j’ai mis deux fois plus de temps que d’habitude -_-

J’espère que vous apprécierez votre lecture pour ce dernier DNC de la semaine !

 

 

Chapitre 55 – Pas longtemps, juste 18 000 ans

 

Au même moment, la pointe de l’épée émit une force extrêmement étrange qui nourrit continuellement les méridiens de Chu Yang. Le pouvoir de la Racine de Sang Dorée, qui renforçait tranquillement ses méridiens, se réveilla soudainement et se joignit à celui de l’Épée des Neuf Calamités. Ainsi, ce pouvoir s’intégra pleinement dans les méridiens du jeune homme.

Ces derniers, juste après un round, s’élargirent sous la forte puissance émise par la pointe de l’épée en dégageant une sensation extrêmement agréable.

Les vêtements de Chu Yang ne cessèrent de voleter, comme agités par le vent. Un brouillard noir à peine visible sembla sortir de son nez et de sa bouche ; le jeune homme se sentit immédiatement détendu.

Le Vieux Gao se tenait face à lui, la bouche bée et les yeux écarquillés ; il était abasourdi !

Que viens-je de voir ?

Oh mes dieux, aidez moi… Je dois être malade ! Mes yeux doivent avoir un problème…

Ce gamin vient juste de s’asseoir et est immédiatement entré dans un état méditatif, mais ce n’est pas la meilleur ; comment peut-il avoir déjà récupéré après un round seulement. De plus, comment a-t’il pu percer en moins de temps qu’il n’en faut pour finir une théière ? (NdT de 30mn à 1h) Comment est-ce possible ?

Ce phénomène étrange laissa le fameux Aïeul (NdT oui, par réflexe j’ai tl dans les deux trois chaps précédents par Grand Maître alors que c’était Aïeul, en fait) du Sabre de feu en plein désarroi.

Chu Yang ouvrit lentement ses yeux. Une aura d’épée acérée sembla briller dans son regard, avant que ce dernier ne retourne à la normal.

Au moment où il ouvrit les yeux, l’otage et le vieux Gao qui le regardaient tout deux, éprouvèrent immédiatement une douleur intolérable. C’était comme si leurs yeux étaient percés par une aiguille chauffée à blanc.

C’était tous deux des hommes intrépides mais à cet instant, devant Chu Yang, ils sentirent la terreur monter en eux !

C’était comme s’ils étaient face à face avec un ancien démon qui venait de se libérer de son sceau, amenant avec lui la force de détruire le ciel et la terre.

Encore une percée ! Guerrier Martial de quatrième rang.

Si le vieux Gao savait qu’il y a a quatre/cinq jours de ça, le jeune homme venait de passer de Disciple Martial à Guerrier Martial de premier rang, ses yeux seraient probablement sortis de leur orbites… Après ça, il aurait probablement une pression sanguine élevée et mourrait d’un caillot sanguin…

« Tu peux avoir une percée dans cet état ? J’abandonne ! » Le vieil homme roula des yeux et ses mains ne purent s’empêcher de trembler. Il regarda Chu Yang d’un regard plein de jalousie.

On est tout les deux humains, c’est vraiment pas juste ! A chaque fois que j’ai une percée, c’est aussi douloureux que si on m’écorchait mais lui, on aurait dit qu’il appréciait sa percée…

« Comment te sens-tu ? » demanda le vieux Gao, la tête comme dans un étau.

« Je n’ai percé que d’un rang. » Il fronça les sourcils. « Comment ça se fait que ce soit si lent ? Ça ne peut pas être normal… »

Le vieil homme chancela et se mit à trembler. « De quand date ta dernière percée ? » Il se dit en lui-même : peut-être que ce gamin était coincé dans un goulet depuis des années ? Dans ce cas, ça aurait du sens.

Chu Yang se gratta la tête, roula des yeux et répondit avec incertitude : « Il y a quatre ou cing jours, peut-être. Le laps de temps entre deux percées était un peu long cette fois, c’est pourquoi je pensais que c’était un peu bizarre… » (NdT mais quel enfoiré :’) )

Le Vieux Gao écarquilla grand les yeux et ses lèvres tremblèrent, tandis qu’il pointa un doigt tremblant sur le jeune homme. Ensuite, il s’assit soudainement par terre ; son visage était gonflé et rouge de façon anormale. C’était comme si tout son sang s’était précipité à sa tête.

Un peu plus tard, encore pris de vertige, il se leva et, le visage parle, se retourna et s’en alla. Sa démarche était un peu hésitante…

Le jeune homme demanda avec surprise : « Vieux Gao, tu vas bien ? »

Celui-ci semblait perdu comme dans un rêve alors qu’il marmonna : « Je vais aller me coucher. Je n’ai pas dormi pendant quelques jours, et c’est pourquoi j’ai des hallucinations… »

L’homme masqué secoua la tête et dit sincèrement : « J’en ai vu des gigolos, à la Citadelle du Nuage de Fer, qui se comportaient comme s’ils étaient riches à crever et se la jouaient en dépensant à tout va ; ils méritaient une bonne torgnole à agir ainsi. J’avais alors l’impression qu’ils étaient vraiment de très bons acteurs mais aujourd’hui, j’ai pu voir ce que c’était que de vraiment jouer la comédie. Avec un tel talent, tu devrais être la déité protectrice de ces petits bâtards ! »

Chu Yang resta silencieux.

Je ne faisais que dire la vérité ! Je me souviens que, dans ma vie passée, je ne perçais pas d’un rang, mais plusieurs et à la vitesse d’une flèche en plein vol ! Mais… J’ai incontestablement ressenti cette percée différemment !

Une voix arrogante résonna dans sa tête : « La culture doit se faire pas à pas, lentement mais sûrement ! Tu dois avoir avancé d’un pas pour en faire un autre, comprendre et mémoriser chaque avancée. C’est ainsi, en accumulant la compréhension, qu’on arrive au sommet. Tu as aimé te gaver comme un porc dans ta vie passée, espèce d’imbécile ? Si je ne t’avais pas été là pour étouffer tes fondations, tu aurais explosé depuis longtemps ! Tu sais pourquoi tu n’as jamais pu atteindre le pinacle dans ta précédente vie ? C’est exactement parce que tu as raté cette compréhension pas à pas ! »

« Un gros tas ne peut que finir par éclater  ! Tu comprends, jeune con ? »

Le jeune homme comprit soudainement tout. Alors c’était vraie, cultiver les arts martiaux c’est comme mûrir dans la vie. De l’enfance à l’âge adulte, il faut apprendre et comprendre lentement, avec le temps. C’est comme ça que ça doit se passer ; si un élixir permettait à un nouveau-né d’avoir trente ans, aurait-il vraiment l’esprit d’un homme de cet âge ?

Pas étonnant que même les plus puissants ne puissent avancer que d’un pas à la fois. Alors l’Épée des Neuf Calamités voulait me retenir pour que je puisse pleinement tout comprendre avec le temps…

« Tu n’es qu’une goutte d’encre pour le moment ! (NdT insignifiant, par rapport à un livre) Et si nous essayions de trouver des fortifiants ? Quand deviendras-tu puissant à ce rythme de tortue ? »

« Des fortifiants ? » Chu Yang était perplexe : « Quels fortifiants ? »

« Des fortifiants comme le Magnolia Blanc Sept Étoiles, la Racine Spirituelle à Neuf Feuilles, l’Étoile Spirituelle d’Air Violet… On peut utiliser tout ça, par exemple. Il y en a d’autres… Tu peux également utiliser du Jade de Cristal Violet, du Fer Or Légendaire, de l’Acier d’étoile, de l’Argent Cauchemar ou du Sable Diamant. 9 tonnes de chaque devraient suffire… »

Les bras et les jambes du jeune homme tremblèrent tandis qu’il trébucha par terre.

Incapable de se contrôler, il jura : « Mais ta mère ! Tu crois que c’est des légumes tout ça ou quoi ? Ce sont toutes des herbes légendaires ! Bordel ! C’est déjà une chance extraordinaire que d’en trouver cinquante grammes, et tu en veux neuf tonnes ? Tu délires ou quoi ? »

Bien que le Vieux Gao et Du Shiqing soit déjà à bonne distance, ils se retournèrent en entendant Chu Yang beugler de rage.

L’otage devint le jeune homme beugla de rage à son tour : « Vaurien ! Je veux manger quelques kilos de viande ! Sais-tu à quel point j’ai faim ? Mais ta mère ! C’est comme ça que tu traites un prisonnier comme moi ? Quel truc légendaire, canaille ? C’est légendaire le bœuf, chez toi ? J’ai jamais rencontré un péquenaud pareil ! »

Alors il s’avérait que ce type avait faim et qu’il faisait ses demandes à Chu Yang…

Ce dernier tourna la tête vers lui, montra les dents et hurla rageusement :  » La ferme ! Putain de ta mère, je vais te foutre à poil, te traîner jusqu’aux chevaux et leur refiler de l’aphrodisiaque ! »

Un moment plus tard, son regard brilla férocement.

La menace du jeune homme laissa son otage tremblant. Sa bouche s’ouvrir de désespoir, sur son visage livide. Il était intérieurement furieux, mais n’osa rien en montrer.  Il avait, à ce moment, enfin compris qu’il était entre les mains d’un gredin.

Est-ce qu’une personne normale pourrait dire une chose pareille ?

« On aura besoin de tout ça quand l’Épée des Neuf Calamité prendra un niveau. » La voix rit de bon coeur dans la conscience de Chu Yang. « Laisse moi te donner une bonne nouvelle gamin, tu vas avoir une surprise avant d’ouvrir l’espace de l’Épée des Neuf Calamités. T’es vraiment bon à rien ; tant de temps a passé sans même que tu ne découvres les vastes capacités  de l’épée ! »

« Hein, l’espace de l’Épée ? » Le jeune homme fut surpris.

« Exactement ! »

« Attends un peu… Tu n’es pas l’esprit de l’épée ? » (NdT je suppose qu’il demande ça, parce que le dit esprit aurait accès à l’espace)

« C’est ça, je suis l’Épée des Neuf Calamités, mais pour le moment, je ne peux pas refusionner avec. » (NdT la vo dit ‘deux devienne un’)  La voix était pleine de chagrin. « Ce bâtard maudit ! C’était déjà pénible de trouver un Maître Épéiste, alors pourquoi a t’il fallu qu’il sépare l’esprit de l’épée ? Bordel ! Quel enfoiré ! »

« Qui était-ce ? » Chu Yang sentit son coeur battre rapidement.  Est-ce que l’esprit de l’épée parlait de la personne mystérieuse qui avait forgé l’épée ?

« J’ai oublié qui c’était. » La voix soupira et dit : « Ce n’est que lorsque tu auras les neuf fragments que l’épée et l’esprit pourront redevenir une seule et même entité. Je ne pourrais pas pleinement récupérer avant ça. »

« Tu dois chercher patiemment, ces fragments ne sont pas difficile à trouver. Il y en a plein dans ce monde. »

« Mais… Et si je ne suis pas assez chanceux pour les trouver ? » demanda faiblement le jeune homme.

« L’Épée des Neuf Calamités ne peut pas être détruite. Prends ton temps, même si ça doit durer dix-huit mille ans. »

Une fois cela dit, l’esprit de l’épée n’émit plus le moindre son.

« Ah… dix-huit mille ans… » Chu Yang sentit sa tête tourner et il voyait des tâches devant ses yeux.

Wazouille
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14 thoughts on “DNC Chapitre 55

  1. Putain j’ai éclater de rire pendant 30 minute « La ferme ! Putain de ta mère, je vais te foutre à poil, te traîner jusqu’aux chevaux et leur refiler de l’aphrodisiaque ! » merci pour le chapitre putain trop marrant !!!!!!!!!

  2. Merci pour le chapitre.
    PS:Pauvre chevaux,ne les drogue pas,tu les fait déjà traîner une calèche à longueur de journée…quoi que ça pourrait être drôle de voir l’otage se faire violer par les chevaux. 🙂

  3. S’il continue à beugler comme ça sur l’épée, ceux qui l’accompagne vont vraiment le prendre pour un cinglé ! xD

    Mais My God, que c’est drôle ! xD

    1. Tan Tan ferait passer Narcisse pour humble et Chu Yang rendrait Satan honnête en comparaison, mais cette épée à un caractère encore plus marqué, elle est vraiment formidable.

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