DNC Chapitre 67
DNC Chapitre 69

Bonjour tout le monde ! J’espère que vous passez un bon week-end ! En tout cas, voici un excellent chapitre de DNC ! ;p

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 68 – Sincérité Totale

 

Chu Yang faillit s’évanouir.

Je voulais juste utiliser ces lames comme appât, voilà tout. Comment en est-on arrivé au point où je me retrouve à vendre le rêve de tous les guerriers du monde ? Pas besoin d’être aussi sérieux, si ? Je deviendrai l’ennemi des artistes martiaux du monde entier en vendant ces armes ?

Si c’est vraiment le cas… Alors il n’y a vraiment aucun moyen de continuer ainsi !

Le jeune homme resta silencieux un moment, avant de finir par trouver une excuse : « Gu Duxing, pourquoi veux-tu mettre en gage ton épée bien-aimée ? »

Celui-ci n’arrivait pas à comprendre où il voulait en venir, et pourquoi il avait abordé ce sujet : « Je… Je dois bien manger ! »

« En effet, tu dois bien manger, et c’est pourquoi tu as mis l’épée que tu aimes le plus au monde au clou. » Il hocha la tête puis pointa du doigt son propre nez et dit : « Et moi alors ? Tu as pensé au fait que je devais manger également ? Si je ne mange pas, je crèverai aussi de faim ! On est dans le même bateau, tu saisis ? »

« Si je ne vends pas mes épées et que je ne sais rien faire d’autre, que vais-je manger ? Des gens ? » demanda Chu Yang rageusement. Plus il parlait, plus il se sentait dans son bon droit ; il commença même à hurler, postillonnant presque sur le visage de son interlocuteur.

L’adolescent disait n’importe quoi ! La pancarte à l’extérieur était faite d’or et d’argent, comment pourrait-il avoir la moindre inquiétude quant à la nourriture ? Mais apparemment, Gu Duxing ne s’en aperçut pas, ou alors il avait oublié. L’air colérique du jeune homme le laissa sans voix.

Ce n’est qu’à ce moment là qu’il réalisa que lui aussi avait besoin de se nourrir.

Gu Duxing pensa enfin à quelque chose à dire : « Bien que tu n’aies pas encore montré de quoi tu étais capable martialement parlant, je suis incapable de voir quelle est ta culture. Avec tes techniques, pourquoi tu ne volerais ou pillerais pas ? Au moins de cette façon, tu pourrais te remplir la panse, non ? C’est bien mieux que de vendre ces épées divines ! »

« Pet de ta mère, va ! » (NdT je sais, c’est bizarre, mais c’est bien une vraie insulte XD 你妈.的屁 〉 toi / mère / possessif / pet) Chu Yang, parfaitement indigné, hurla avec droiture : « Est-ce que moi, Chu Yang, suis ce genre de personne ? (NdT Oui oui oui oui oui oui tout à fait :D) Tes paroles sont une insulte à ma persévérance, une insulte envers mon esprit ! Une dégradation de ma volonté, le viol de mon caractère ! Je pensais que tu étais quelqu’un de digne, mais je n’aurais imaginé que tu étais ce genre d’ordure ! Bah ! »

Il avait aspergé Gu Duxing de ces dernières paroles. Littéralement.

Son visage était couvert de postillons ;

Il avait posé à Chu Yang la même question que ce dernier lui avait posé. L’épéiste l’avait alors tancé d’importance et il se prenait à présent un retour de bâton, avec les intérêts. Le jeune fourbe ne put s’empêcher de trouver ça fort agréable.

Bordel, qui dans cette vie et celle passée aurait osé critiquer le Roi de l’Épée Dragon s’élevant  dans les cieux ? Moi, j’ai osé !

Gu Duxing eut un peu honte en se remémorant sa réplique de tout à l’heure. ‘Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse’, bien sûr ; puisque lui-même refusait de faire de telles choses, alors comment ce jeune homme honnête devant lui pourrait s’y abaisser ? (NdT honnête x) )

Il était assis dans cette pièce de la boutique qui n’avait pu exister que grâce à l’argent que Chu Yang avait volé, et ne pouvait s’empêcher d’éprouver du respect à son égard. Alors comme lui, il était un vrai homme de convictions et de fermeté ! (NdT Je meurs XD)

Après tout, ne dit on pas qu’on est jamais seul, quelque soit la route qu’on prend ? Qui dit que mes convictions sont stupides ? N’ai-je pas devant moi quelqu’un qui les partages ? Bien qu’il se fasse pourrir sans pitié par ce jeune homme, il sentit tout d’un coup qu’il pourrait vraiment bien s’entendre avec lui.

Il avait l’impression de rencontrer un esprit analogue au sien.

Mais… même si c’est pour pouvoir manger… Gu Duxing regarda les armes et ne put s’empêcher d’éprouver une peine extraordinaire. Les muscles de son visage tressaillaient ; penser que ces épées devaient être vendues lui arrachait le coeur.

Ce magasin n’était pas un mont-de-piété. Une fois une épée vendue, il était impossible de la récupérer.

« Est-ce qu’on peut prendre le temps de réfléchir à ce problème ? » demanda prudemment l’épéiste. « Frère Aîné (NdT en fait il dit « frère plus âgé » mais bon, pas français tout ça :x) Chu, nous qui aimons les épées devrions essayer de trouver un bon foyer pour une épée aussi précieuse que ça, si le budget n’est pas trop serré. Je veux dire, si tu as encore de quoi vivre… »

Chu Yang roula des yeux et soupira.

Gu Duxing fut perplexe : « Que crois-tu qu’on devrait faire alors ? »

Le jeune homme eut soudain un éclair de génie et ne put s’empêcher d’être excité tout d’un coup : « Que dis tu de ça : je te laisse t’occuper de ces armes et toi, tu les vendras ? Tu n’as rien à faire d’autre, après tout, alors pourquoi ne pas travailler ici ? De cette façon, tu n’auras plus à mettre ton épée au clou et tu auras de quoi manger et un endroit où dormir. Le plus important, bien sûr, est que tu puisses trouver à ces armes divines un maître digne de ce nom, afin qu’elles ne prennent pas la poussière dans un coin. C’est une offre qui nous est profitable à tout deux. Qu’en dis-tu, frère aîné Gu ? »

« Uh ? » L’épéiste était un peu déboussolé. Il ne comprenait pas comment en était-il arrivé à devenir l’employé d’un autre en discutant ?

Cela dit… C’était effectivement un plan viable. Il s’était retrouvé seul parce qu’il était en fuite. La question était du coup, fuyait-il toujours s’il n’allait nul part ?

Il ne put s’empêcher de pousser un long soupir en repensant à la raison pour laquelle il s’était enfui de chez lui. Aaah… Que devrais-je faire ?

« Quoi ? Tu refuses mon offre ? » demanda nerveusement Chu Yang.

« Ce n’est pas que je refuse, mais… » Gu Duxing semblait ne pas pouvoir parler de quelque chose…

« Puisque tu ne refuses pas, alors faisons comme ça. » l’interrompit le jeune homme et conclut la conversation de manière résolue et décisive (NdT en VO, c’était une expression : « couper le clou et trancher le fer). « Frère Aîné Gu, nous sommes une famille à partir de maintenant, et du coup ton avis a de l’importance dans cette boutique ! Nous vendrons les armes à qui tu voudras les vendre. En fait, je n’ai pas vraiment d’expérience dans ce métier, vois-tu… »

C’était la pure vérité ; il ne savait vraiment pas comment s’y prendre. Ca ne le gênait pas non plus de se servir de cette réplique pour faire rester Gu Duxing.

Comment peux-tu fuir de la paume de ma main si tu restes là ? Tu t’occuperas du magasin quoi qu’il arrive non ? Si tu oses ne pas t’en occuper, alors regarde moi donner ces épées à des clodos, on verra si ça te laissera indifférent ou non ! Moi ça ne me touchera pas, et avec l’Épée des Neuf Calamités en main, je peux en faire autant que je veux…

Du coup, sous les flatteries et les purs mensonges de Chu Yang, Gu Duxing, un peu embrouillé, finit par rester et devint son employé. Ce type était bien un otaku d’épées  obsédé des épées et n’était jamais sorti de chez lui avant, bien qu’il soit déjà si vieux que ça (NdT c’est aussi un ado./jeune adulte, mais bon, jamais sorti de chez lui…). De plus, il s’était enfui de chez lui et n’avait aucune expérience du Jiang Hu pour retomber sur ses pattes. Il était tombé dans le piège que Chu Yang, ce vieux renard qui avait vécu deux vies, et n’avait naturellement pas d’autres échappatoires…

Il faut admettre que les jeunes sont vraiment bons… eh eh, bons et faciles à tromper…

Naturellement, la plus grande raison pour laquelle l’épéiste avait décidé de rester était parce qu’il ne pouvait pas voir quelle était la culture de Chu Yang. Dans sa tête, s’il ne pouvait évaluer la culture d’une personne, c’est qu’elle était supérieure à la sienne. Pour lui, ce n’était pas trop mal et pas honteux que d’être l’employé d’un tel expert, d’autant qu’ainsi il pouvait échapper à sa famille.

Le temps que Gu Duxing engloutisse la nourriture que le jeune homme lui avait apporté, ce dernier lui avait déjà vidé une pièce et l’y laissa pour la nuit.

Ce n’est que le lendemain que l’épéiste lui demanda, un peu perplexe : « Il y a quelque chose qui cloche… »

« Quoi donc ? » Chu Yang frotta ses temps en se disant : Se peut-il que le cerveau de ce type se soit soudainement mis à fonctionner ?

Il le fixa et dit : « Frère aîné Chu, tu as dit que tu allais me nourrir et me loger, mais qu’en est-il de mon salaire ? TU ne peux pas me faire travailler gratuitement, pas vrai ? Après tout, je suis encore un épéi-… euh, je devrais au moins avoir quelques pièces d’argent par mois, pas vrai ? »

On dirait qu’il est encore un peu réticent…

Le jeune fourbe fut saisi de gros vertiges un moment. « Frère aîné Gu, il y a deux cabinets dans ta chambre,  les as-tu vu ? »

Gu Duxing hocha la tête.

« Ces cabinets contiennent toutes mes possessions et ne sont pas fermés à clef. » Chu Yang avait l’air sincère. « Frère ainé Gu, bien que ce soit la première fois que nous nous voyions, nous nous sommes bien entendus dès le départ alors j’ai remis toutes mes possessions entre tes mains. »

L’épéiste hésita une seconde, puis se retourna et courut.

Un moment plus tard, des cris s’échappèrent de la pièce !

Ensuite, on put voir le jeune maître de la Famille Gu revenir les mains tremblantes, extrêmement touché : « Frère aîné Chu… tu, tu me fais aussi confiance que ça… »

 

Wazouille
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12 thoughts on “DNC Chapitre 68

  1. Laissez-moi deviné
    C’est la ou il a mis tous les trésors qu’il a volé
    N’est ce pas ?! ^^’

    Tu m’étonnes qu’il lui fasse confiance
    Il connais absolument tout de lui
    Que ce soit son passé, son présent mais surtout son futur
    C’est flippant !!
    Même s’il essayer de se carapaté avec l’argent, il n’irait pas bien loin
    un vrai fourbe ce gars

    Le pauvre il est tombé entre les griffes d’un démon ! 

    PS : merci pour ce nouveau chapitre ^^
    J’ai hâte de lire la suite <3

  2. merci chu yang pourrait même embobiner la mort lui faisant croire que sa serait dans son intérêt de ne jamais le prendre

  3. Merci pour le chapitre.
    PS:Chu Yang devrait essayer de devenir le dieu du mensonge et de l’arnaque plutôt que de l’épée…

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