DNC Chapitre 72
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Pfiou, pardonnez le retard, j’ai dû lourdement dépendre de la VO -_- Au moins, c’est plus lisible ! :p Bonne lecture avec le roi des trolls !

 

 

 

Chapitre 73 –  L’épée en échange de ta vie sauve, sera-ce suffisant ?

 

La lame de l’épée était couverte d’un léger lustre, comme si de petites vagues de lumière y roulaient.

La demoiselle tint l’épée d’une main, et de l’autre fit apparaître d’un petit geste un fil. Celui-ci toucha doucement la lame, et l’épée vibra ; un son  clair et mélodieux résonna à travers toute la chambre pendant un long moment.

« C’est vraiment une arme divine ! » dit-elle d’un ton admiratif. Elle rengaina immédiatement l’épée dans son fourreau et se saisit du sabre… Quand elle en eu finit avec les deux autres armes, elle leva les yeux sur Chu Yang.

Celui-ci avait beau paraître calme, il était abasourdi en son for intérieur… Cette jeune femme avait été étonnamment calme du début à la fin et n’avait pas bronché bien qu’elle ait tenue des armes rares en main.

Il est normal que certaines expressions comme la peur, la surprise, la cupidité ou l’émotion apparaissent dans ce genre de situations et pourtant, aucune ne traversa le regard de cette femme !

Elle avait le même regard que celui qu’on a en lisant un livre, un regard parfaitement ordinaire.

Le jeune homme était effaré. Mais qui était-elle vraiment, avec une force mentale et une culture pareilles ?

La demoiselle semblait réfléchir à quelque chose et lorsqu’elle posa cette question, elle sembla préoccupée : « Quel prix en demandez-vous ? »

Chu Yang, de son côté, essayait de déterminer son identité. En l’observant, il remarqua que le moindre de ses gestes semblait porter un air de supériorité, comme si il lui était naturel de donner des ordres. De plus, son corps entier semblait suinter d’une élégance innée. Elle était probablement la descendante d’une famille royale, ou du moins de sang royal.

Ce qui était étrange, c’était qu’une personne comme elle n’ait aucun garde à ses côtés. C’était tout simplement incroyable. Se pouvait-il que la sécurité au sein de la Citadelle soit à ce point bonne qu’elle n’en ait pas besoin ?

Gu Duxing avait erré jusqu’à arriver dans sa boutique auparavant et à présent, il y avait également cette jeune femme qui, étrangement, avait fait de même.

Quoi qu’il en soit… Il s’était préparé à accueillir toutes sortes d’enquiquineurs en accrochant son enseigne du Pavillon de l’Armement Divin. Son plan était de se servir ensuite de la publicité causée à leur insu par ces fauteurs de trouble, faisant ainsi devenir son Pavillon le principal sujet de conversation de la Citadelle du Nuage de Fer et de la ligne de front.

En y réfléchissant, il réalisa que personne n’était venu au magasin, exception faite des voyous à l’ouverture…

Les jeunes maîtres aimant dépenser de l’argent, les jeunes demoiselles indisciplinées, les aristocrates arrogants, les membres de la famille royale qui voulaient frimer… Aucune de ces personnes sur lesquels Chu Yang comptait ne s’était montré ! Il ne pouvait pas croire à quel point cette capitale bondée, où on ne pouvait pas faire un pas sans marcher sur trois personnes, était vide ces derniers jours.

C’était vraiment déroutant !

« Chaque lame vaut cent milles taels d’or ! Vous pouvez également proposer des trésors précieux en échange, comme un Magnolioa Denudata Blanc à Sept Étoiles, un Ginseng Spirituel à Neuf Feuilles, un Ganoderma Éthéré… Je n’ai pas de préférences. Si ça vous est impossible, alors n’importe quel jade améthyste, Fer d’Or Légendaire (NdT, je sais, chimiquement ça n’a aucun sens), Acier d’Étoile, Argent de Cauchemar ou Corindon me convient également. 9 tonnes de chaque devrait suffire. Le paiement est à régler lors de la remise de la marchandise. » Le jeune homme la regarda d’un air amusé. Elle n’avait clairement pas amené d’argent avec elle, aussi lui donna-t-il un prix astronomique !  Même pour un pays tout entier, cette somme était dantesque.

Tous ces objets étaient ceux qui, selon, l’esprit de l’épée, lui étaient essentiels pour monter de niveau et il avait sorti toute la liste à la jeune femme qui avait ainsi reçu un choc sévère !

Elle avait beau être bien plus forte qu’une personne ordinaire, elle ne put s’empêcher de s’énerver face à ce flot d’inepties.

Même cette tête de bois de Gu Duxing qui aboyait ne pas vouloir vendre ces quatre armes divines en resta coi, la bouche grande ouverte.

Avec ce genre de prix, on ne pouvait même pas parler de vol… Ca s’apparentait davantage à massacrer un pays entier et piller sa trésorerie…

Ces deux yeux aussi clair que de l’eau automnale étaient à présent froid en regardant Chu Yang, et elle se fit l’écho des pensées de l’épéiste : « Vous ne voulez pas me les vendre, c’est ça ? »

Le jeune fourbe sourit et sortit un lingot d’or brillant ; après quoi, il se saisit de l’épée, jeta le lingot sur la table et brandit son épée vers le bas.

La lame acérée trancha l’or comme si c’était du tofu dans un « chi chi ».

Sous le regard incrédule de la demoiselle, le lingot d’or se changea en de fines feuilles d’or en un clin d’oeil, qui firent étinceler la table sous leur lueur dorée.

Ensuite, Chu Yang attrapa de la main droite un gros bloc de fer de quelques centaines de kilos près de la porte, et le posa à côté de son pied… Il amena la pointe de l’épée au-dessus du morceau de fer et la laissa doucement tomber… L’épée s’enfonça droit dans le bloc.

Slooooooosh !

Elle plongea doucement dans le morceau de fer et s’y enfonça à moitié ! Les trente centimètres restants de la lame tremblaient légèrement sous la lueur du soleil qui se déversait dans la pièce, et brilla d’un léger éclat.

La stupeur envahit le regard de la jeune femme.

Le jeune homme croisa les bras sur son tors et sourit en demandant : « En vaut-elle le prix ? »

La demoiselle fixa l’épée d’un air empressé.

Le Nuage de Fer manquait vraiment d’armes divines… Mais elle ne serait jamais attendue à ce qu’à ce moment, devant ses propres yeux, apparaissent le genre d’armes qui n’existe que dans les légendes !

Le Pavillon d’Armement Divin méritait bel et bien son nom !

Une voix claqua soudainement comme le tonnerre ; elle provenait de la silhouette majestueuse qui était apparu tout d’un coup derrière la jeune femme. « Elle l’est ! Une épée divine pareille est un trésor inestimable. Il serait difficile d’en acheter une même avec tout l’or du monde… »

Chu Yang et Gu Duxing s’échangèrent un regard abasourdi en entendant cette voix, parce qu’ils ne s’étaient pas attendu à être incapable de déceler l’arrivée de cette personne avec leurs sens. Cela ne voulait-il pas dire, dans ce cas, que la culture de cette personne était au moins supérieur au rang d’Artiste Martial Vénérable ?!

Cette personne était musclée et avait un visage carré. Son regard était calme mais acéré. Ses sourcils étaient larges et épais, sa bouche large et son nez ressemblait à celui d’un lion. Sur ses joues descendait une barbe noire divisée en trois tresses qui se balançaient d’avant en arrière. Il était simplement debout là, avec ses grandes épaules carrés, donnant l’impression qu’il y portait le monde !

Il dégageait une aura si puissante qu’elle aurait suffi à faire fuir des milliers de soldats !

Les deux jeunes gens reconnurent immédiatement cet homme sans qu’on eut besoin de le leur présenter !

Personne d’autre au monde, le fameux général Tie Longcheng -numéro 1 du continent- mis à part, ne pouvait avoir une attitude aussi imposante ! Et seul Tie Longcheng pouvait donner cette impression d’être une forteresse imprenable où qu’il se trouve, comme s’il était une chaîne montagneuse interminable que même les armées éviteraient !

C’était donc lui, le chef de l’armée du Nuage de Fer, un des deux piliers soutenant le ciel de la Patrie, le saint guerrier du continent des Neuf Cieux, Tie Longchen !

Chu Yang comprit alors pourquoi la rue passant était tout d’un coup devenue extrêmement silencieuse, anormalement silencieuse… Il ne savait pas depuis quand, mais une équipe de soldats d’élites déguisés avaient strictement séparé la rue entière du reste de la citadelle !

Toute une rue bondée et bruyante devint silencieuse au point qu’on puisse entendre une épingle tomber à terre !

Deux types se tenaient d’un air impassible de part et d’autre de la porte du Pavillon de l’Armement Divin, et observaient la situation à l’intérieur. Bien qu’il ne puisse sentir rien d’autre, Chu Yang était sûr qu’il y avait également des gens à la porte de derrière et sur le toit, et que c’était des maîtres, qui plus est !

Le regard froid et acéré de Tie Longcheng se posa sur l’épée qui se balançait dans le bloc d’acier et dit à voix haute : « C’est vraiment une bonne épée ! » Il se tourna ensuite vers la demoiselle et, contre toute attente, son expression s’adoucit et devint complètement différente d’un moment auparavant. « Pourquoi es-tu venue ici ? »

Il demanda ensuite plus précisément : « Pourquoi es-tu venue ici toute seule ? »

« J’avais juste curieuse. » dit-elle calmement en souriant. « Je voulais vraiment voir ce  Pavillon d’Armement Divin. »

Le général fronça ses sourcils épais : « Où sont tes gardes du corps ? » Son regard devint dangereusement froid. « C’est comme ça que ces bâtards travaillent ? Je ne peux pas croire qu’ils aient osé te laisser partir toute seule comme ça ! Attends un peu que je rentre, je vais les découper en morceaux et les donner à manger aux chiens ! »

« J’ai filé en douce, ce n’est pas de leur faute. » Elle secoua légèrement l’épaule de Tie Longchen, le suppliant : « Second Oncle, je n’ai que plus que ce petit secret pour moi, c’est ma seule façon de me détendre… »

Le général soupira et regarda la jeune femme avec affection et chagrin. Il eut l’air de laisser tomber cette histoire et se tourna vers Chu Yang : « Petit gars, je vais acheter ces deux épées et ces deux poignards. »

Le jeune fourbe hésita, puis demanda : « Avec quoi allez-vous les acheter ? »

« Pas avec de l’or, naturellement. » Tie Longchen plissa les yeux et dit agressivement : « Si je te laisse la vie sauve en paiement, ça suffira ? »

 

 

 

Wazouille
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12 thoughts on “DNC Chapitre 73

  1. Merci pour le chapitre.
    ET maintenant voilà que les général se mettent à voler de pauvre commerçant…

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