DNC Chapitre 78
DNC Chapitre 80

Premier DNC régulier de la semaine ! Des indices ont été lâché sur l’identité de la jeune fille ! La suite va vous étonner ! [/clickbait]

Bonne lecture ^^

 

 

Chapitre 79 – Il faut rouvrir les vieilles plaies !

 

« Vous êtes venu me trouver aujourd’hui, mais vous craignez que votre coopération avec moi n’attire la suspicion du Prince Tie Butian, alors vous partez ? Et je ne devrais pas tenter de vous retrouver ? » Chu Yang soupira. « Êtes-vous devenu si vieux que vous ne dites plus que des conneries, à présent ? »

Les gardes du général fixèrent le jeune homme d’un regard noir, mais Tie Longchan lui-même rit de bon coeur en s’en allant brusquement : « Hahaha… »

En arrivant devant la porte, il tourna la tête et regarda le fourbe : « J’aime tes lames, mais cent milles taels d’or, c’est trop cher. J’ai de nombreux objets rares mais je veux les garder pour les soldats ; je ne les échangerai donc pas. Alors, comment obtiendrai-je tes armes ? »

Chu Yang commença à être pris de vertige. Il n’avait encore jamais rencontré quelqu’un d’aussi éhonté. Il est évident qu’il s’attend en me disant tout ça à ce que je fasse des concessions dans son sens…

Il répondit de mauvaise humeur : « Je n’ai pas l’intention de me séparer de ces épées et ne les donnerai certainement pas au premier venu, et vous êtes celui à qui je ne les donnerai jamais ! »

Le général était, lui, de très bonne humeur et rit jusqu’aux larmes. « Ahahahahahahah… »

« Tu devras me les donner au final, gamin. Je te le promets ! Et à ce moment, je les refuserai, te laissant me supplier un moment avant d’accepter à contre-coeur. Attends un peu ! »

Une fois cela dit, il rit à nouveau de bon coeur et s’en alla immédiatement par la porte, après avoir laissé ce message énigmatique.

« Vous voulez que je vous supplie ? Vous pouvez toujours attendre ! » renifla Chu Yang. « Il ne fait pas encore nuit et pourtant, vous rêvez déjà ! »

Des bruissements ordonnés retentirent à l’extérieur et en un moment, la rue était vide de tout soldat. Ces derniers avaient rapidement quitté les lieux sans provoquer le moindre vacarme.

Des bruits commencèrent à se faire entendre au loin et au même moment, la rue commença à retrouver son animation.

Chu Yang se retourna et s’apprêta à dire quelque chose quand il resta soudainement coi.

Il n’y avait plus que Gu Duxing devant lui, l’étrange demoiselle avait disparu. On aurait dit qu’elle était venue discuter du prix pour le plaisir ; elle n’avait rien fait d’autre et était repartie sans laisser la moindre trace…

Le jeune homme se gratta la tête : « Où est-elle allée ? »

« On se fout qu’elle soit ou non partie. J’ai une question à te poser… » L’épéiste le regarda d’un air sérieux : « Tu veux intervenir dans la guerre entre la Nation du Nuage de Fer et celle du Grand Zhao, pas vrai ? »

Le fourbe hocha la tête et répondit : « C’est exact. »

« C’est une décision parfaitement stupide ! Toi et moi ne sommes que des artistes martiaux, et je crois que tu sais ce que ça signifie que de l’être. Tu ignores complètement comment traités les artistes martiaux dans les Trois Cieux Inférieurs ou l’attitude qu’a une cour royale à leur égard. De plus, le champ de bataille comme la cour royale sont tout deux bien plus dangereux que le Jiang Hu. Je ne pense pas que tu ais pris une bonne décision. »

« Je sais que ce n’est pas un chemin que je devrais prendre et je suis également conscient du danger. Je suis également sûr qu’une fois que je me serai lancé dans cette voie, je pourrais mourir à tout moment sans même avoir de sépulture. Malgré tout, je dois le faire. » Chu Yang regarda son ami et lui dit : « Tu préfèrerais mourir mille fois que de ne pas sauver Gu Miaoling, non ? Eh bien dis-toi que j’ai des raisons similaires. »

Gu Duxing le regarda droit dans les yeux et vit, caché dans regard, une grande douleur ainsi que de l’espoir et de l’expectative. Ce genre d’émotions intenses étaient plus profonds que son amour pour Gu Miaoling !

Il hocha lentement la tête et comprit soudainement à ce moment pourquoi le jeune homme voulait l’aider à sauver son amour. Il l’avait comprit sans que son ami ait besoin de le lui dire.

Il avait vécu un cas similaire ! Et par conséquent, il ne permettrait pas à une jeune femme de subir une morte certaine, et ne laisserai pas un amour beau et sincère finir en poussières et enterré par le temps.

Une certaine chaleur naquit dans le coeur de Gu Duxing à ce moment.

« Si tu penses que cette situation est dangereux, alors tu peux encore partir. » dit Chu Yang nonchalamment. « Je tiendrai quand-même la promesse que je t’ai faite. »

L’épéiste sourit : « Je veux m’en aller mais… Je comprends : c’est au coeur du champ de bataille que je pourrai le plus vite cultiver. »  Son sourire était plus chaleureux que le soleil lui-même. « Après tout, n’ai-je pas déjà accepté de me vendre à toi pour dix ans ? J’ai peut être envie de faire marche arrière, mais rien n’est plus important que de tenir parole. »

Il cligna des yeux plusieurs fois et poursuivit : « Tu ne t’es soucié que de tenir tes propres promesses, et tu voudrais que je ne tienne pas les miennes et devienne un menteur ? »

Le jeune homme le regarda un long moment avant d’enfin se détendre et de sourire : « J’avoue que je m’attendais à ce que tu reviennes sur ta parole. Je ne m’attendais pas du tout à ça. »

Gu Duxing rit à gorge déployée et frappa fort le fourbe à l’épaule. Ils s’échangèrent tout deux un regard et éclatèrent soudainement de rire. C’est à ce moment qu’un amour fraternel pouvant endurer les tempêtes et les moments difficiles bourgeonna en eux.

Tu peux faire de ton mieux pour moi ; je peux mettre ma vie en jeu pour toi. C’était aussi simple que ça !

Les deux jeunes gens s’étaient officiellement acceptés l’un l’autre, mais n’en dirent pas un mot. Au contraire, ils se servirent même de leurs promesses précédentes comme prétexte pour camoufler leur sincérité.

Cependant, ils comprirent tout deux que l’autre avait compris leur véritable intention.

Leur joie, à ce moment, était vraiment agréable à éprouver.

 

********************

 

Pas trop loin de là, au sein de l’escorte militaire, Tie Longchen et l’étrange jeune femme discutaient tous deux à voix basse.

Tie Longchen : « Ce type est plein de ressources, nous pourrions l’utiliser pour accomplir de grandes choses. »

La jeune femme : « Uh ? Vraiment ? »

« Arrêtez de faire l’innocente avec moi. Pourquoi êtes-vous allée là-bas ? Et toute seule, en plus ? »

« … »

« Même si j’ignore pourquoi il veut affronter Diwu Qingrou, rien que le fait qu’il ait ouvert un magasin du nom de ‘Pavillon de l’Armement Divin’ me permet de comprendre ses intentions. » Le vieux général sourit : « Personne n’est assez stupide pour ouvrir un magasin avec un nom pareil dans le Nuage de Fer où les mots « armement divin » sont tabous. Et pourtant, il l’a fait et exprès qui plus est. Rien qu’à cause de ça, je pense qu’il ignorait ce qui était arrivé aux forgerons. »

La demoiselle hocha la tête, puis se retourna vers lui tout d’un coup et demanda : « C’est pour ça que Second Oncle est… »

« Hmmm, je suis venu le trouver pour cette raison. Et aussi parce quand vous avez montré de l’intérêt à son égard, un peu trop même, quand vous l’avez rencontré aux portes de la citadelle. C’est une bonne chose que de chercher des talents comme la sécheresse cherche la pluie, mais vous êtes encore jeune. Votre Second Oncle est peut-être un vieil homme, mais je vous aiderai à en trouver. » Tie Longchen sourit : « Je ne pensais juste pas que ça arriverait aussi vite. »

« Alors tout ce que vous lui avez dit était intentionnel ? » La jeune femme réfléchit un peu et sourit à nouveau : « Chaque phrase avait un certain sens ? Vous êtes vraiment rusé, Second Oncle. »

« Ah ah, il veut lutter contre Diwu Qingrou comme vous, alors bien sûr que je lui ai parlé du lourd prix que nous avons dû payer pour nous être frotté à lui. C’était quelque chose que je me devais de faire, mais j’ignorais certains des secrets dont il a parlé.

« Mais ça a rouvert vos vieilles blessures… » Elle prit une grande inspiration et dit avec gravité : « Je sais que dans tout le pays, personne ne veut moins parler de cette année que vous, Second Oncle. Mais aujourd’hui, vous en avez parlé de vous-même, pour moi… »

« Et aussi pour le Nuage de Fer. » Le visage du général s’assombrit et son expression devint clairement tenace. « Ce n’est pas parce que je n’en parle pas que ça n’est pas arrivé pour autant. Si un jour vient où je ne pourrais plus aller me battre, j’espère que vous autres ne prendrez pas de mauvaises décisions parce que l’histoire telle qu’elle est écrite a caché la vérité. C’est pourquoi je devais en parler ! Même si la plaie s’était cicatrisé, il fallait la rouvrir. »

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 79

  1. Merci pour le chapitre!!! La véritable identité de la jeune femme n’était pas une surprise, dommage que Chu Yang ne l’est pas reconnu !

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