DNC Chapitre 82
DNC Chapitre 84

Pfiou, voilà enfin le second DNC de la semaine ! Ce fut long, mais c’était nécessaire pour suivre la VO et vous proposer la meilleur traduction possible !

Au vu de leur, je crains de ne pas pouvoir vous faire le TDG bonus, mais je vais essayer.

Bonne lecture à tous !

 

 

Chapitre 83 – Qui désire résister aux agressions étrangères doit d’abord pacifier son pays

 

« Je n’aime généralement pas que quelqu’un me mène par le bout du nez de la sorte. Cela étant, je n’ai pas eu d’autre choix que de suivre les plans de Monsieur Chu, cette fois. Bien que ce soit ma défaite, je l’accepte joyeusement : Monsieur Chu a pris le dessus par une démonstration de force, commençant comme une personne ordinaire avec juste une chemise sur le dos, se créant un status remarquable à la sueur de son front par toutes sortes de stratagèmes qui établir clairement que vous n’accepteriez jamais de vous soumettre à mes idéaux. De plus, vous ne m’avez laissé d’autre choix que de collaborer avec vous à status égal  sur les questions militaires majeures du pays. »

Tie Butian sourit à contrecœur et hocha légèrement la tête : « Monsieur Chu, bien que seul, fut capable de se créer cette situation. De l’ingéniosité, de l’attention aux détails, une planification rigoureuse, de l’expérience et de la prudence… C’est si admirable que vous je vous en adule ! Les deux mots ‘personne talentueuse’ ont été fait pour vous ! »

Chu Yang plissa les yeux et sourit et dit : « J’ai un appétit insatiable envers les compliments, plus il y en a mieux c’est ! »

La négociation était à présent terminée. De plus, le Prince avait déjà admis sa défaite, aussi le jeune fourbe voulait évidemment créer une atmosphère plus amicale.

Sa réponse prit son altesse par surprise, et il ne put s’empêcher de rire avant de se reprendre et de couvrir sa bouche de sa main, comme s’il voulait essuyer la commissure de ses lèvres. Il sourit : « Monsieur Chu est vraiment drôle. »

Chu Yang trembla à ce moment et voulut presque s’enfuir en courant !

Le prince… Quel prince ? On peut appeler une femme un prince ? C’est pas plutôt une princesse ?

Tie Butian était clairement un homme mais il se comportait totalement comme une femme ! Cette façon de couvrir sa bouche et de sourire, ce regard liquide se mouvant librement… Les pupilles du fourbe s’écarquillèrent tandis que la commissure de ses lèvres fut saisie de spasmes.

Oh grands cieux…

Vous me laissez aller à l’encontre du destin, à l’encontre de l’histoire… Mais vous voulez à présent que je collabore avec ce transsexuel ? (NdT : une des traductions possibles était ladyboy XDDD)

Chu Yang sentit son coeur convulser et se dit en son for intérieur : Pas étonnant que ce type cultive la Sainte Technique du Coeur Glacial et de l’Os de Jade. Si un travesti pareil ne la cultivait pas, ce serait un sacré gâchis…

Une fois que le Prince eut fini de prétendre essuyer sa bouche et qu’il émit une fois de plus une aura englobant le monde, l’adolescent eut la chair de poule des pieds à la tête et fut pris de vertiges.

Son altesse s’inquiéta de le voir pétrifié de la sorte. « Monsieur Chu ? Monsieur Chu ? »

« Uh… uh… » Il revint à lui, le front dégoulinant de transpiration… Il réfléchit et en pensant qu’il allait devoir collaborer avec un type pareil pendant au moins deux ans, il sentit soudainement son future s’assombrir et que sa vie allait être pleine de tragédies…

Tie Butian sourit et demanda d’un air sérieux, comme s’il n’avait pas remarqué le changement d’humeur du jeune homme : « Monsieur Chu, par où commenciez-vous si vous étiez en charge de la Nation du Nuage de Fer, dans l’état où elle se trouve ? »

Chu Yang posa une main sur son front et prétendit être en pleine réflexion : « Oui, je… J’ai besoin d’un moment pour y réfléchir. » Il n’avait pas besoin d’y réfléchir, en vérité ; c’est juste que la scène précédente l’avait un peu trop secoué.

Il activa de toutes ses forces la Technique des ‘Neuf Calamités Défiant les Neuf Cieux’ pour étouffer les pensées qui le bouleversaient : « Si vous voulez résister aux agressions étrangères, vous devez d’abord pacifier le pays. »

Si vous voulez résister aux agressions étrangères, vous devez d’abord pacifier le pays… Le Prince ne put s’empêcher de frémir en entendant ces mots. Pourquoi avaient-ils l’air aussi familiers ? La première fois qu’il les avait entendu, il y eut un grand changement dans la cour royale. La seconde fois, trois millions de soldats sont devenus des os desséchés sur le champ de bataille… La trois fois qu’il les entendit, ce fut lors d’une convocation à la cour ; Oncle Royal Tie Longchen avait alors brandit un couteau de boucher, tria les bons officiers et fonctionnaires des traîtres d’une trait et les tua, créant ainsi une rivière de sang !

A présent, Chu Yang était là au palais et sa première proposition était celle-là !

Ne me dites pas que nous allons assister à un nouveau carnage ?

« C’est exact. »  Tie Butian sourit et dit : « Mais le problème, c’est que… Une invasion étrangère se fait à la vue de tous, alors que l’ennemi intérieur est caché parmi nous. »

Le jeune homme sourit, ayant déjà une idée en tête : « Il faut séparer le bon grain de l’ivraie, tout simplement. »

Le Prince sourit et lui fit une proposition officielle de collaboration : « Que diriez-vous si je vous laissais vous charger entièrement du procédé, Monsieur Chu ? »

Celui-ci secoua la tête : « Ce n’est pas assez ! »

« Pas assez ? »

« J’ai entendu dire que votre Altesse avait créé un Pavillon Butian ? » demanda-t-il nonchalamment. « Si nous devons collaborer, nous devons avoir confiance l’un en l’autre. Je veux le Pavillon Butian ! »

Sa Majesté le regarda froidement, le fixant ainsi pendant un bon moment en restant immobile.

Ce n’est que bien plus tard qu’il se leva, glissa ses mains derrière son dos et marcha lentement vers la rambarde du kiosque. Son regard suivit les scintillements de l’eau dans la lueur de l’après-midi. Un léger vent glissa sur le lac et fit battre sa robe blanche.

Le  Prince tournait alors le dos au jeune fourbe. Ses yeux commençaient à s’embuer mais sa voix était aussi calme qu’auparavant. « J’étais un enfant innocent avant mes onze ans, aimé de mon père et de ma mère… Mes six soeurs aînées me traitaient comme un trésor… J’étais insouciant… Tout allait bien dans le meilleur des mondes. »

« Lorsque je vins au monde, mon père fut vraiment déprimée et interdit toute discussion à propos de ma naissance. Je ne comprenais pas pourquoi, à l’époque. »

« Cette année-là,  Père a mis son armure dorée, son casque et mena ses troupes sur le champ de bataille ! A mes yeux, il ressemblait à dieu de la guerre qui ne pouvait que réussir tout ce qu’il entreprenait ! Cependant mon monde s’effondra quand six mois plus tard, mon père fut ramené à la maison, mourant. »

« Quand Mère est venue à son chevet prendre soin de lui, il devint soudainement furieux et la tua avec son épée ! Il a tué son épouse adorée de ses propres mains ! » Deux filets de larmes coulèrent sur les joues de Tie Butian.

Chu Yang leva la tête de surprise. Pourquoi l’Empereur du Nuage de Fer a-t-il tué sa femme ?

« Après ça, Père redevint tout d’un coup lucide, et ordonna que mes six sœurs et leurs familles soient exécutées ! Ensuite, il ordonna à Second Oncle et à ses troupes de revenir du champ de bataille pour attaquer le palace et y tuer tout le monde ! Ce jour là , le sang forma une rivière dans la cité impériale. Tout le monde crut que Second Oncle voulait usurper le trône et ce ne fut que plus tard qu’ils s’aperçurent que ce n’était pas le cas. »

Le Prince était debout, mais sa voix, bien que basse, tremblait : « Ensuite, Père m’a tenu la main et a dit ces mots avant de tomber dans le coma. » Il continua d’une voix ferme mais peinée : « A partir d’aujourd’hui, tu t’appelles Tie Butian ! Le Ciel (NdT Tian) du Nuage de Fer s’est effondré, mais j’espère que tu pourras le réparer (NdT Bu). N’oublie jamais : tu dois être cruel pour régner sur une nation ! Si tu as la cruauté de tuer tes ennemies, tu dois aussi avoir la cruauté de te tuer toi-même ! »

« Quand il eut fini, il tint la main de Second Oncle, lui dit simplement : « Je remets mon fils entre tes mains. » et tomba immédiatement ensuite dans le coma… »

Chu Yang fronça les sourcils et pensa en son for intérieur : Le Prince n’est jamais rentré dans les détails, mais une chose est sûre : l’Empereur était lucide quand il a tué sa femme et ses filles ! On dit que les tigres féroces ne mangent pas leurs jeunes ; pourquoi a-t-il dû faire une chose pareille ?

Le jeune fourbe sentit qu’il y avait un énorme secret dans cette histoire !

Tie Butian prit une grande inspiration et poursuivit : « J’ai haï Père, je l’ai haï d’avoir tué toute ma famille ! Second Oncle était extrêmement strict avec moi. Il a annoncé à tout le monde que j’étais le Prince du Nuage de Fer et que quand je grandirai, j’en deviendrai le monarque ; depuis ce jour, il a invité d’innombrables maîtres à m’enseigner de nombreuses choses. Chaque jour, j’avais au moins une dizaine de maîtres attendant après mois. Chaque jour, je ne pouvais dormir qu’une heure. Même quand je mangeais et buvais, il y avait quelqu’un devant moi à m’apprendre quelque chose. A chaque fois que je me relâchais un peu, Second Oncle me cognait. A cette époque, disons que sur trois-cent soixante cinq jours, je passais trois cent jours couvert de bleus. Il était avec moi d’une sévérité surpassant celle du professeur le plus difficile au monde ! »

Il dit à voix basse : « J’ai souvent rendu visite à Père. Les fois où il se réveillait, il insistait à vouloir se suicider et après qu’on l’en ait empêché de nombreuses fois, il pleurait silencieusement… Année après année, il tint les plaques mortuaires de ma mère et de mes sœurs, le visage couvert de larmes… Le plus souvent, il pleurait jusqu’à en tomber inconscient. Il s’affaiblit également de jour en jour… »

 

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
DNC Chapitre 82
DNC Chapitre 84

Related Posts

12 thoughts on “DNC Chapitre 83

  1. serieusement et sachant que le type a tuer sa femme et c est fille , je n ai aucune pitier pour lui et sa peu importe sa soi disant raison ( qu on conait pas ) il merite juste de crever.

Répondre à Dark-sram Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com